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publicité
La séduction à tout prix
Comment l’image alimente-t-elle les
fantasmes collectifs ?
•
L’image est un processus qui engage à reconnaître à la fois les liens qui
existent entre corps et langage, et ceux qui existent entre sujets. Considérer
l’image du seul point de vue du visuel correspond à un fantasme, celui d’une
image qui serait indépendante à la fois du corps et du langage et qui
permettrait un triomphe du regard affranchi de toute autre contrainte.
•
Par l’utilisation de différents moyens de séduction, l’image reçue au final de la
personne est-elle réelle ou est-ce une fiction ?
Sommaire
 I. La séduction à travers la publicité.
A. Les magazines.
B. Les médias.
 II. L’image de la féminité « parfaite » dans les films.
A. Michèle Mercier, « Angélique, marquise des anges ».
B. Brigitte Bardot.
C. Kim Novak.
 III. Les stéréotypes féminins de nos sociétés.
A. Marilyn Monroe.
B. « Desperate housewives ».
I. La séduction à travers la publicité .
A. Les Magazines
La publicité à travers les magazines
(féminins, de mode, etc.) fait passer
beaucoup de messages à leurs lecteurs,
comme la façon de s’habiller pour la
saison prochaine ou encore comment se
maquiller pour avoir l’air naturel.
Dans ces magazines, que ce soit l’image
de la femme ou celle de l’homme, elle
est embellie de façon a ce que les
lecteurs aient envie de lui ressembler.
L’image que perçoit le lecteur le séduit de
manière à l’inciter à acheter le produit.
B. Les médias
• La publicité média recouvre les formes de communication
interactive. Pour être perçue, comprise et mémorisé, elle n’a
que très peu de temps, il lui faut simultanément capter
l’attention, la retenir et faire passer le message.
• Le premier poste de la répartition du budget média est la
publicité à la télévision, qui est faite son forme de courtmétrage, ou qui sponsorisant une émission ou dans un
téléshopping . Suivent la radio, la presse-écrite, l’affichage
fixe ou mobile, le mobilier urbain, le cinéma et la téléphonie
mobile.
• La publicité en ligne via internet est très présente tout
comme la publicité à la télévision.
II.L’image de la féminité « parfaite » dans les films.
A. Michèle Mercier
« Angélique Marquise des Anges »
Jocelyne Mercier, qui prendra plus tard le nom de
Michèle Mercier, est née le 1er janvier 1939 à Nice. Elle
est la fille aînée d'un père français, pharmacien, et
d'une mère italienne. Petite, elle rêve de devenir une
grande étoile de la danse et commence son
apprentissage. À huit ans, elle entre à l'école de danse
de l'opéra de Nice comme petit rat. Mais, fille et
petite-fille de pharmaciens propriétaires de
laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques, sa voie
est tracée par avance: elle reprendra l'affaire familiale.
C'est par un refus catégorique qu'elle s'oppose à ses
parents. C’est à l’âge de 15 ans que débute réellement
sa carrière d’actrice : la future Michèle Mercier
interprète une jeune danseuse dans le film J'avais 7
filles dont le rôle principal est joué par Maurice
Chevalier. En 1956, alors qu’elle a 17 ans, un
producteur lui propose de tourner dans l’un de ses
films. Elle répond : « Non merci, je n'ai pas envie de
faire de cinéma! Je suis danseuse et mon seul rêve est
de danser! ». Elle compte à son actif une filmographie
relativement abondante totalisant près d'une
cinquantaine de films surtout français et italiens. A
aujourd’hui 74 ans, elle est une des actrices les plus
connues du cinéma français et un sex symbol des
années 60.
Robert Hossein sera son partenaire dans les cinq films de la série
culte des Angélique qui désormais fait partie du patrimoine
français et fait sauter l'audimat à chaque passage à la télévision :
Angélique Marquise des Anges, Merveilleuse Angélique,
Angélique et le Roy, Indomptable Angélique, Angélique et le
Sultan. Elle fait corps avec son personnage dont elle dit « Dès
l'instant où j'ai ouvert ces livres et commencé à les lire, j'ai su
qu'Angélique était moi et que j'étais Angélique ». Angélique sera,
pour l'actrice, l'aboutissement et la fin d'une carrière. Enfermée
dans ce rôle comme dans une prison dorée, son personnage lui
colle littéralement à la peau. Elle ne parviendra jamais à s'en
défaire aux yeux du public.
Ainsi, cette série culte sera
pour elle à la fois synonyme
d’un grand prestige, mais
aussi une limite
inconditionnelle de sa
carrière d’actrice.
B. Brigitte Bardot
Biographie.
Figure féminine des années 1950 et 1960, elle fut une star
mondiale, l'égérie et la muse des plus grands artistes de
l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la
liberté sexuelle, elle passa des rôles de femme enfant à ceux
de femme fatale. Elle tourna avec les plus grands réalisateurs,
incarnant des personnages à l'élégante légèreté et à la
sensualité photogénique. Elle devint rapidement un sexsymbol. Avec à son actif 48 films et plus de 80 chansons en 21
ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les
initiales de « BB », est une des artistes françaises les plus
célèbres et la plus grande star du cinéma européen d'après
guerre. Elle mit un terme à sa carrière d'actrice en 1973 pour
se consacrer à la défense des animaux.
Née le 28 septembre 1934 à Paris, Brigitte Bardot est
issue du milieu bourgeois, ayant un père industriel
et une mère femme au foyer. Très vite passionnée de
danse classique, elle souffre très vite de la
préférence de ses parents pour sa sœur cadette. Dès
l’âge de 15 ans, elle devient la mascotte du magazine
Elle. Attiré par ses photos, un réalisateur lui propose
un rôle au cinéma. Malgré l’opposition de ses
parents, son grand-père lui fait confiance et prend sa
défense. Le film ne se fera pas au final, mais de là en
sort une idylle avec Roger Vadim à laquelle ses
parents s’opposent. On voit ressortir ses tendances
suicidaires, car elle va tenter de s’asphyxier au gaz à
cause de cela. Sa carrière débutera réellement avec
Bourvil, dans Le Trou Normand, de Jean Boyer. La
réelle consécration à la femme qu’elle est se fait
dans « Et Dieu… créa la femme » en 1956. En 1958,
Brigitte Bardot devient l'actrice française la mieux
payée du cinéma français. Après Et Dieu... créa la
femme, Raoul Lévy lui fait signer un contrat pour
quatre films. Douze millions de francs français pour
le premier films, quinze millions pour le second,
trente millions pour le troisième et quarante cinq
millions pour le quatrième. En 1963 sort Le Mépris,
un autre de ses films qui lui vaut son prestige.
Kim Novak
C. KIM NOVAK
Kim Novak est née en 1933 à Chicago. C’est une actrice
américaine qui, à l'âge de 21 ans, arrive à Hollywood et
se fait engager par des dirigeants de la Columbia qui
voyaient en elle une nouvelle Marilyn Monroe. Le succès
s'ouvre à elle dès 1955 avec Picnic, pour lequel elle
remporte le Golden Globe Award de la révélation
féminine. Elle tourne deux films avec Frank Sinatra :
L'Homme au bras d'or en 1955 et La Blonde ou la Rousse
en 1957. L'année suivante, Alfred Hitchcock lui offre son
plus grand rôle dans Sueurs froides avec James Stewart
qu'elle retrouvera la même année pour Adorable voisine.
Elle joue aux côtés des plus grands: Kirk Douglas, Jack
Lemmon et Fred Astaire, Dean Martin ainsi qu'Elizabeth
Taylor. En 1991, à 58 ans, elle met fin à sa carrière
d’actrice.
Ses films notables sont :Picnic, L'Homme au bras d'or, La
Blonde ou la Rousse, Sueurs froides, Adorable voisine,
Embrasse-moi, idiot, et Le miroir se brisa.
On peut conclure que Kim Novak est une
actrice sombre, belle par sa froideur s’étant
considérée par de réels talents mais aussi
connue pour sa relation étrange avec
Hitchcock.
Kim Novak/Alfred Hitchcock
On peut considérer Kim Novak
comme une sorte de « femmeobjet » de Hitchcock. En voyant
les différentes répliques qu’il
pouvait lui dire, sans qu’elle ne
dise rien, on peut ainsi dire
qu’elle était sa « chose ».
Mais elle-même avoue adorer
travailler avec ce grand
réalisateur, ce qui est un
prestige pour l’actrice.
III. Les stéréotypes féminins de nos sociétés
A. Marilyn Monroe
•
•
•
De son vrai nom, Norma Jeane
Mortenson est une actrice et une
chanteuse américaine qui née le 1er
juin 1926 à Los Angeles et y meurt le
5 août 1962.
Elle débute sa carrière à l’âge de 19
ans en tant que modèle pour la
photographie. En 1948 elle apparait
pour la première fois à l’écran. Elle
apparaitra dans de nombreux films
jusqu’en 1961 qui lui vaudront un
énorme succès.
Belle, pulpeuse, séductrice, elle
deviendra à jamais l’un des plus
grand stéréotypes féminins.
B. Desperate Housewives.
• La série, créée par Marc Cherry met en scène le quotidien mouvementé
de quatre femmes : Susan Mayer, Lynette Scavo, Bree Van de Kamp et
Gabrielle Solis, jouées respectivement par Teri Hatcher, Felicity Huffman,
Marcia Cross et Eva Longoria.
• Elles vivent à Wisteria Lane, une banlieue chic de Fairview, stéréotype
des quartiers résidentiels de la middle class américaine. Mary Alice Young,
une amie des héroïnes, se suicide au début du premier épisode, et se fait
« narratrice d'outre-tombe » de la multitude d'intrigues mêlant humour,
drame et mystère auxquelles prennent part les quatre femmes. Au fil des
saisons, d'autres femmes désespérées se joignent à elles, et ce medley de
femmes en fait une savoureuse série représentant les stéréotypes féminins
de la société américaines, mère-poules et bonnes cuisinières s’occupant au
mieux de leur foyer.
Conclusion
Nous pouvons ainsi dire
que l’image n’est pas le
reflet de la réalité. C’en est
plutôt une perception,
l’observation d’une image
est toujours très subjective
car ce que l’on voit ne
correspond pas forcément à
ce que l’autre peut voir.
Dans cette optique,
publicités écrites et
télévisées sont réalisées
dans le but de séduire le
client : « séduction à tout
prix ».
Les icônes de
sensualité que nous
avons présenté sont
elles aussi des
femmes qui font tout
pour séduire celui
qui observe.
Pour finir, nous vous
avons parlé des
stéréotypes féminins
de la société pour
vous montrer
comment ces
femmes
correspondent à nos
idéalisations d’une
« femme parfaite ».
• Jusqu’où pourrait aller cette séduction à tout prix ?
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