J1-MN 1 Processus de Negociations sous la CCNUCC et le

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Atelier de renforcement des capacités des
membres du RECEIAC en matière de changements
climatiques et REDD+
(Douala, Cameroun: 05-07 avril 2017)
__________________________
Description du processus de négociations ayant
conduit à l’Accord de Paris
_________________________
Michel NDJATSANA
Expert Environnement COMIFAC
Douala, le 05 avril 2017
Enjeu?
La réponse politique internationale aux changements
climatiques a commencé, en 1992, par l’adoption de
la CCNUCC qui établit un cadre juridique visant à
stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à
effet de serre (GES) afin d’éviter « les interférences
anthropiques dangereuses pour le système
climatique ». La Convention, qui est entrée en
vigueur le 21 mars 1994, compte 197 Parties
LA DIPLOMATIE INTERNATIONALE
ORGANES
CdP (Conférence des Parties)
• organe suprême de la Convention
• Réunit 197 Parties (196 Etats + l’Union Européenne)
• Vise à assurer la mise en oeuvre de la Convention,
prend les décisions nécessaires pour en assurer
l’application effective, examine les engagements des
Parties, encourage et facilite l’échange
d’informations, s’efforce de mobiliser des ressources
financières, etc. (Art.7, CCNUCC)
CMP (Conférence des Parties agissant comme
Réunion des Parties au Protocole de Kyoto)
• Organe suprême du Protocole de Kyoto
• Regroupe celles des Parties à la Convention
qui ont ratifié le Protocole (Parties à l’Annexe
B)
• Prend les décisions nécessaires à la mise en
oeuvre du Protocole (Art. 13, PK)
• Sessions coïncident avec celles de la COP
SBSTA et SBI
• Organes permanents subsidiaires responsables de
l’examen des questions techniques
• Organe Subsidiaire de Conseil Scientifique et
Technologique (SBSTA): fournit des conseils à la
COP/CMP sur des questions scientifiques,
technologiques et méthodologiques (Art.9,
Convention et Décision 6/CP.1)
• Organe Subsidiaire de Mise en Oeuvre (SBI): conseille
la COP/CMP pour améliorer l’application effective de
la Convention et du Protocole
SBSTA ET SBI (Cont.)
• 2 sessions par an pour préparer les réunions de la COP
• Ouverts à la participation de toutes les Parties
AWG-LCA et AWG-KP
• De 2007 à 2012, 2 groupes de travail ont oeuvré à la
concrétisation du Plan d’action de Bali et à la
reconduite du Protocole de Kyoto: le Groupe de
travail spécial de l’action concertée à long terme au
titre de la Convention (AWG-LCA) et le Groupe de
travail spécial sur les nouveaux engagements pour
les Parties visées à l’Annexe I au titre du Protocole de
Kyoto (AWG-KP)
ADP (Groupe de travail spécial sur la Plate-forme de
Durban pour une action renforcée)
• Créé en 2011 à Durban dans un double but 2020 (Décision 1/CP.17) :
– Développer sous la Convention, un protocole, un autre
instrument juridique ou un texte convenu d’un commun accord
ayant valeur juridique et applicable à toutes les parties (work
stream 1)
– Augmenter le niveau d’ambition de l’atténuation des parties en
rapport avec les dernières informations fournies par les rapports
d’évaluation du GIEC-Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (work stream 2)
Post CdP 21 de Paris
• un Groupe de Travail ad hoc de suivi de l’Accord de
Paris (AP /APA en cigle anglais) sous la CCNUCC a été
créé au cours de la CdP 21 à Paris.
• Dès entrée en vigueur de l’Accord, le relai soit pris
par la Conférence des Parties siégeant comme
réunion des Parties à l’Accord de Paris (CMA)
ORGANES SPECIALISES
• Créés en vertu de la CdP:
– Groupe consultatif d’experts sur les communications
nationales des Parties non visées à l’Annexe I (GCE)
– Groupe d’experts sur les pays les moins avancés
(GEPMA/LEG)
• Établis sous le PK:
– Conseil exécutif du Mécanisme pour un Développement
Propre (MDP/CDM)
– Comité de supervision de l’application conjointe (JISC)
– Comité de contrôle du respect des dispositions
(Compliance Committee – Comité de conformité)
SECRETARIAT
• Coordonne et organise les rencontres des différents organes
et fournit une expertise technique (Art.8, Convention)
• Installé à Genève après son entrée en vigueur en 1994. Il a été
relocalisé à Bonn après la CdP1 qui s’est déroulée à Berlin en
1995. Depuis, vingt-et-deux CdP ont eu lieu.
FEM/GEF et GIEC/IPCC
• Organisations partenaires de la CCNUCC
• Fonds pour l’environnement mondial (FEM): assure le
fonctionnement du mécanisme financier de la Convention qui
achemine les fonds aux pays en développement sous forme de don
ou prêt
• Le Fonds Vert pour le Climat: Crée en 2010, il est appelé a jouer le
principal rôle dans le financement de l’action climatique. Prévu être
alimenté à hauteur de 100 milliards de Dollars/an à partir de 2020. il
vient de totaliser un peu plus de 10 milliards à ce jour
• Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC): contribue à établir la base scientifique via des rapports
d’évaluation des changements climatiques
GIEC/IPCC (suite)
• créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale
(OMM) et le Programme des Nations Unies pour
l’Environnement (PNUE). Le GIEC est reconnu comme organe
de support scientifique du secrétariat de la Convention.
• Depuis 1990, ce groupe publie un rapport (rapport
d’évaluation = Assessment report - AR )tous les 5 ans.
• Dans son dernier rapport de 2013 (AR5 : Assessment Report
5), le GIEC précise l’impact du changement climatique sur les
surfaces terrestres et océaniques, ainsi que ses conséquences
directes sur la diminution de la couverture neigeuse et la
perte de masse des calottes glaciaires
GIEC/IPCC (suite)
• Le prochain rapport du GIEC sera présenté en 2018. Ce
sixième rapport sera dédié aux conséquences d’un
réchauffement planétaire supérieur à 1,5 °C par rapport aux
périodes pré-industrielles (1880 – 1890)
GROUPES DE NEGOCIATION
• Groupe africain:
– Groupe régional et coalition de négociation
– 54 membres
– Présidence: République du Mali
• Alliance des petits Etats insulaires (AOSIS)
– 39 membres et 5 observateurs
– Présidence: Nauru
• Pays les moins avancés (PMA/LDC)
– 48 pays
– Présidence: Angola
GROUPES DE NEGOCIATION (Cont.)
• Groupe des 77 et de la Chine (G-77/Chine):
– Plus de 130 membres
– Présidence: South Africa
– Groupe hétéroclyte avec des intérêts parfois divergents
• Union Européenne:
– 28 membres
– Communauté Européenne = Partie à la Convention et au
Protocole de Kyoto
• Groupe parapluie (Umbrella Group):
– Coalition flexible de pays développés (non-EU) formée après
l’adoption du PK
– Australie, Canada, Islande, Japon, Nouvelle-Zélande, Norvège,
Russie, Ukraine et Etats-Unis
GROUPES DE NEGOCIATION (Cont.)
• Coalition des pays avec des forêts Pluviales
(Coalition for rainforest nations):
– 47 pays
– Présidence: Panama
• Groupe d’intégrité environnementale:
– membres de l’OCDE n’adhérant pas aux positions
adoptées par le Goupe parapluie: Suisse, mexique,
Corée du Sud, suivi par Monaco et le Liechtenstein
• Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique
(ALBA);
– 11 membres
GROUPES DE NEGOCIATION
• Groupe BASIC:
– Pays émergents les plus importants et grands émetteurs: Brésil,
Afrique du Sud, Inde et Chine
• Groupes d’Etats ayant la Même Optique (Like Minded
Developing Countries):
– Fait partie du G-77/Chine
– 26 membres dont certain pays du monde arabe, économies
émergentes d’Asie + Venezuela, Bolivie et Cuba
– Unis sur position centrale très forte concernant entre autres
l’équité et le respect du principe de responsabilités communes
mais différenciées
• Association Indépendante d’Amérique Latine et des
Caraibes (AILAC)
– 6 membres
Alliances stratégiques inter groupes
PRISE DE DECISION SOUS LA CCNUCC
• Article 15, CCNUCC: adoption d’amendements à la
Convention
• Article 16, CCNUCC: adoption et amendement
d’annexes de la Convention
– Communication au moins 6 mois à l’avance
– Adoption par consensus ou en dernier recours par vote à
la majorité des ¾ des Parties présentes et votantes
– Entrée en vigueur d’amendements le 90ème jour suivant
réception des instruments d’acceptation de ¾ des Parties
– Entrée en vigueur de nouvelles annexes ou amendements
à celles-ci 6 mois après notification de leur adoption
PRISE DE DECISION (Cont.)
• Article 17, CCNUCC: adoption de protocoles
– Communication du texte proposé par le Secrétariat au
moins 6 mois avant la session
→ texte de Genève distribué le 19 mars 2015
- Mise en vigueur: règles définies par le protocole luimême
• Article 18, CCNUCC: chaque Partie a une voix
PRISE DE DECISION (Cont.)
• Règlement intérieur:
– Règles formelles sur la conduite des négociations, y
compris les procédures de prise de décision sur des points
non couverts par la CCNUCC
– S’applique aux sessions de la COP et de ses organes
subsidiaires
– S’applique aussi au PK (Art.13.5, PK)
– Projet de règlement appliqué a chaque session, à
l’exception du projet d’article 42 (“Vote”)
PRISE DE DECISION (Cont.)
• Pas d’accord sur le 1er para de l’art.42 concernant le vote sur
les questions de fond
• Décisions et conclusions prises par consensus
• Consensus ≠ unanimité
= absence d’objections
• En pratique, Président de la CdP ou de l’organe subsidiaire
décide s’il y a consensus
PRISE DE DECISION (Cont.)
• Règlement couvre tous les aspects des négociations:
– lieu et date des sessions (art. 3 à 5)
– ordre du jour (art. 9 à 16)
– conduite des débats, y compris présentation de motions
ou soumission de propositions (art.30 à 40)
– Vote (art.41 à 53)
• Pratiques informelles: Règlement appliqué aux réunions intersessionnelles, additions de points à l’ordre du jour via une
décision de la CdP
PRISE DE DECISION (Cont.)
• Elaboration de texte et intervention:
– Production de ‘conference room papers’ - documents de
session contenant de nouvelles propositions ou texte de
négociation, ou résultats des travaux en cours de session
– intervention orale soutenue par une communication écrite
pour inclusion dans le texte du Président ou ‘non-paper’
– échange de vues pour parvenir à un consensus avec les
autres Parties dans un contexte informel - par exemple,
par des réunions bilatérales
Rappel de l’évolution des négociations et des résultats
obtenus (1/5)
•
•
•
CdP1 (1995, Berlin - RFA)
- Relocalisation du Secrétariat de Génève à Bonn
CdP 3 (Déc 97, Kyoto-Japon)
En décembre 1997, les délégués à la CdP 3 réunis à Kyoto, au Japon, se sont accordés sur un
Protocole relevant de la CCNUCC, qui engage les pays industrialisés et les pays en transition
vers l’économie de marché à atteindre des objectifs de réduction des émissions
Ces pays, connus comme étant les Parties visées à l’Annexe I de la CCNUCC, se sont engagés à
réduire leurs émissions globales de six GES d’une moyenne de 5% par rapport aux niveaux de
1990, au cours de la période 2008-2012 (première période d’engagement), avec des objectifs
spécifiques variant d’un pays à l’autre. Le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16
février 2005 et compte aujourd’hui 192 Parties
CdP13/ CMP 3 (décembre 2007, Bali-Indonésie)
Adoption du Plan d’action de Bali (PAB), et création du Groupe de travail spécial de l’action
concertée à long terme au titre de la Convention (AWG-LCA), avec pour mandat de se
concentrer sur l’atténuation, l’adaptation, le financement, la technologie, le renforcement
des capacités et une vision commune de l’action concertée à long terme
Rappel de l’évolution des négociations et des résultats obtenus
(2/5)
•
CdP15/CMP5 (décembre 2009, Copenhague, Danemark)
les délégués sont finalement convenus de « prendre note » de l’Accord de Copenhague et de
prolonger les mandats des groupes de négociation jusqu’à la CdP 16 et la CMP 6 en 2010.
•
CdP 16 / CMP 6 (décembre 2010, Cancún-Mexique)
Les Parties y ont adopté les Accords de Cancún et sont convenues d’examiner la pertinence
de l’objectif global à long terme au cours d’une évaluation menée entre 2013 et 2015. Les
Accords de Cancún ont établi plusieurs nouveaux processus et institutions, dont le Fonds vert
pour le climat (FVC), le Cadre d’adaptation de Cancún, le Comité de l’adaptation et le
Mécanisme technologique, qui comprend le Comité exécutif de la technologie (CET) et le
Centre et Réseau des technologies climatiques (CRTC).
•
CdP17/CMP7 (novembre et décembre 2011, Durban - Afrique du Sud)
Les Parties ont, entre autres, décidé de lancer un groupe de travail spécial sur la Plate-forme
de Durban pour une action renforcée (ADP) avec pour mandat « d’élaborer un protocole, un
autre instrument juridique ou un texte convenu ayant valeur juridique, au titre de la
Convention, et applicable à toutes les Parties », au plus tard en 2015, et devant entrer en
vigueur en 2020. En outre, l’ADP a été chargée d’étudier des mesures pour remédier au
déficit du niveau d’ambition d’ici à 2020 par rapport à l’objectif de 2°C.
Rappel de l’évolution des négociations et des résultats obtenus
(3/5)
•
•
•
CdP18/CMP8 (novembre et décembre 2012, Doha, au Qatar)
La conférence a abouti à un ensemble de décisions, intitulé « Passerelle climat de Doha ».
Ces décisions comprenaient des amendements au Protocole de Kyoto visant à établir sa
deuxième période d’engagement (2013-2020), et un accord pour mettre fin aux travaux de
l’AWG-KP et de l’AWGLCA, et aux négociations menées dans le cadre du PAB (plan d’Action de
Bali).
CdP19/CMP9 (novembre 2013, Varsovie-Pologne)
La réunion a adopté une décision de l’ADP qui, entre autres, invite les Parties à entamer ou à
intensifier leurs préparatifs internes pour présenter leurs contributions prévues déterminées
au niveau national (CPDN). Les Parties ont également adopté des décisions établissant le
Cadre de Varsovie pour REDD+.
Le 5ème rapport (AR5) du GIEC est publié
CdP20/CMP10 (décembre 2014, Lima-Pérou)
La CdP 20 a adopté l’« Appel de Lima en faveur de l’action climatique » qui a lancé les
négociations en vue d’un accord en 2015, en élaborant les éléments d’un projet de texte de
négociation et le processus de soumission et d’examen des CPDN, et en examinant le niveau
d’ambition pour la période antérieure à 2020. Les Parties ont en outre adopté 19 décisions
qui, entre autres, établissent le Programme de travail de Lima relatif au genre et adoptent la
Déclaration ministérielle de Lima sur l’éducation et la sensibilisation
Rappel de l’évolution des négociations et des résultats obtenus
(4/5)
•
CdP21/CMP11 (Novembre-décembre 2015, Paris-France)
La CdP 21 adopte l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
L’Accord fixe les objectifs suivants: maintenir l’augmentation de la température moyenne de
la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et poursuivre
l’action menée pour limiter l’augmentation des températures à 1,5°C par rapport aux niveaux
préindustriels; et améliorer la capacité d’adaptation globale, renforcer la résilience et réduire
la vulnérabilité aux changements climatiques. L’Accord crée deux cycles de cinq ans. Un cycle
engage les Parties à soumettre leurs CDN, chaque contribution successive présentant une
progression par rapport à la contribution précédente, en reflétant les responsabilités
communes mais différenciées et les capacités respectives, à la lumière des différentes
circonstances nationales. D’ici 2020, les Parties dont les CDN comprennent un calendrier à
l’horizon 2025 devront communiquer une nouvelle CDN et celles dont le calendrier de CDN
s’étend jusqu’en 2030 devront communiquer ces contributions ou les mettre à jour. Le
deuxième cycle consiste en un bilan mondial des efforts collectifs à compter de 2023, après
un dialogue de facilitation en 2018. Toutes les Parties doivent faire rapport sur leurs efforts
en utilisant un cadre commun de transparence, et un appui sera fourni aux pays en
développement pour leur permettre de s’acquitter de leurs obligations en matière de
rapports. L’Accord établit, entre autres, un mécanisme pour contribuer à l’atténuation des
émissions de GES et soutenir le développement durable, et un cadre relatif aux technologies
destiné à fournir une orientation globale au Mécanisme technologique
Rappel de l’évolution des négociations et des résultats obtenus
(5/5)
L’Accord de Paris est entré en vigueur le 4 novembre 2016, 30 jours après que la double
exigence de ratification, par au moins 55 pays représentant au moins 55% des émissions
mondiales de GES, a été satisfaite. Au 19 novembre 2016, 111 pays avaient ratifié l’accord.
Merci !
RAPPEL DU CADRE INSTITUTIONNEL
• Tenue à Yaoundé, Cameroun du premier Sommet des Chefs d’Etat
d’Afrique centrale sur la conservation et la gestion durable des forêts
tropicales et Signature de la Déclaration de Yaoundé, mars 1999
• Création de la COMIFAC (Conférence des Ministres en charge des
Forêts d’Afrique centrale), pour concrétiser les engagements souscrits
dans la « Déclaration de Yaoundé », décembre 2000
• Tenue d’un deuxième Sommet des Chefs d’Etat à Brazzaville (Congo)
et Signature du Traité instituant La COMIFAC (Commission des Forêts
D’Afrique Centrale) avec 10 Etats membres (Bur.,Cam, Centr, Gab.,GE,
Con., RDC, Rwa., ST&P et Tchad), et adoption du Plan de
Convergence, fév. 2005, révisé en 2015 (2015-2025)
RAPPEL DU CADRE STRATEGIQUE
• Le plan de Convergence est une plate-forme commune sur laquelle
les différents Etats membres conviennent de s’entendre pour engager
des actions nationales et sous-régionales en faveur de la conservation
et de la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique
Centrale.
• Le plan de convergence est la concrétisation des orientations
politiques et des engagements internationaux des Etats du Bassin du
Congo ;
• Toute action ou initiative de gestion durable des écosystèmes
forestiers en Afrique Centrale doit systématiquement considérer les
valeurs suivantes portées par la Déclaration de Yaoundé
RAPPEL DU CADRE INSTITUTIONNEL (suite)
et soutenues par la COMIFAC. Ces valeurs se résument dans les
quatre (4) points ci-après:
1. Le respect des droits de l’Homme et des droits des peuples
autochtones;
2. La prise en compte du genre;
3. La coopération, le partenariat et la solidarité;
4. La bonne gouvernance.
RAPPEL DU CADRE STRATEGIQUE (suite)
Les axes prioritaires du PC (édition2: 2015-25)
1.
Harmonisation des politiques forestières et environnementales
2.
Gestion et valorisation durable des ressources forestières
3.
Conservation et utilisation durable de la diversité biologique
4.
Lutte contre les effets du changements climatiques et la désertification
5.
Développement socio-économique et participation multi-acteurs
6.
Financement durables (Cf résolution n°54/214 de février 2000 de l’AG des NU par laquelle celle-ci se félicite de la
« Déclaration de Yaoundé » et invite la communauté internationale à aider les pays d’Afrique centrale en leur fournissant une
assistance technique et financière sur une base régionale)
RAPPEL DU CADRE STRATEGIQUE (suite)
Les axes transversaux du PC (édition2: 2015-25)
1.
Formation et renforcement des capacité
2.
Recherche – développement
3.
Harmonisation des politiques forestières et environnementales
POTENTIEL FORESTIER DU BASSIN DU CONGO
LOCALISATION
carte
LES PAYS DU BC
ET REDD
POTENTIEL FORESTIER DU BASSIN DU
CONGO (suite)
• Les forêts du Bassin du Congo couvrent une
superficie totale estimée à 230 millions d’ha,
représentant environ 6% de la superficie
forestière mondiale. Elles se situent
majoritairement en R.D.Congo, Gabon,
Congo Brazzaville, Cameroun, Guinée
Équatoriale et République Centrafricaine
POTENTIEL FORESTIER DU BASSIN DU
CONGO (fin)
Guinée Equatoriale:
LES PAYS DU BC
ET REDD
Cameroun:
1.900.000ha
19.639.000ha
1%
11%
Gabon:
22.069.999ha
12%
RDC:
112.034.000ha
61%
RCA:
6.250.000ha
3%
Congo
22.263.000ha
12%
IMPORTANCE DES FORETS DU BC
LES PAYS DU BC
ET REDD
Deuxième plus grand massif des forêts
tropicales denses et humides au monde;
Constituent une réserve de carbone
d’importance mondiale pour la régulation
du climat;
Jouent un rôle essentiel dans la régulation
du cycle de l’eau, la protection des sols et de
la biodiversité ;
 Ressources économiques cruciales pour la
sous-région.
Donc les forêts du Bassin du Congo rendent
des services environnementaux à la planète
entière, mais dépendent d’États souverains
qui les utilisent avant tout comme des
ressources économiques.
LES PROBLEMES DES FORETS DU BC
 Ces forêts connaissent une dégradation et
une déforestation progressives ;
LES PAYS DU BC
ET REDD
Déforestation est estimée par la FAO et
UCLouvain à 0,19% par an en moyenne ;
Pertes les plus importantes en terme de
surface en Guinée Eq. et R.D. Congo (cfr.
Graphique ci-après)
LES PROBLEMES DES FORETS DU BC
(fin)
LES PAYS DU BC
ET REDD
EVOLUTION PROCESSUS
ORGANISATION DU GTCCC
• Lancement organisation
Points Focaux Climat en
mars 06 avec 06 pays (Appui
France)
• Elargissement du groupe
aux 04 autres pays en juin
09
• Aujourd’hui: Cameroun,
Congo, Burundi, RCA,
Gabon, Rwanda, RDC,
Guinée Equatoriale, Sao
Tomé et Principe, Tchad.
COMPOSITION DU GTCCC
• Points focaux NATIONAUX ccnucc des pays membres de la
COMIFAC ;
• deux (02) représentants du SE/COMIFAC, y compris l’expert
régional climat ;
• deux (02) représentants des Coordonnateurs nationaux
COMIFAC ;
• un (01) représentant du RIFFEAC ;
• un (01) représentant de la CEFDHAC ;
• deux (02) représentants des partenaires.
FONCTIONNEMENT DU GTCCC
Le Groupe de Travail est facilité par l’expert régional climat du
Secrétariat Exécutif qui est à cet effet chargé de :
• élaborer les termes de référence des réunions du GTCCC ;
• proposer les lettres d’invitation à la signature du Secrétaire
Exécutif ;
• faciliter les réunions du GTCCC ;
• préparer les documents de réunions du GTCCC ;
• établir les rapports des réunions du GTCCC ;
• participer aux réunions internationales aux côtés des
négociateurs de la sous-région ;
FONCTIONNEMENT DU GTCCC (cont)
• identifier et proposer les experts internationaux pour le
renforcement des capacités du GTCCC sur certaines
thématiques ;
• faciliter les échanges continus entre les membres du GTCCC
sur les thématiques d’intérêt pour la sous-région et en faire
la synthèse.
FONCTIONNEMENT DU GTCCC/PERIODICITE DES REUNIONS
• Le groupe se réunit
au moins une fois par
an avant la réunion
internationale de la
CCNUCC.
• Les frais
d’organisation de la
réunion sont à la
charge de la COMIFAC
avec l’appui des
partenaires.
LE GTCCC ET LE PROCESSUS DE
NEGOCIATION SOUS LA CCNUCC
• Le GTCCC élabore des soumissions sur des points d’intérêt
pour la sous région que le pays membre de la COMIFAC fait
parvenir officiellement au Secrétariat de la CCNUCC (Ex. de
soumission)
• Les points focaux nationaux CCNUCC sont les seuls
habiletés à négocier au nom des pays Parties. Le groupe se
réunit au moins une fois par an avant la réunion
internationale de la CCNUCC.
LE CONSEIL DES MINISTRES ET LE
SOMMET DES CHEFS D’ETAT
• Elaboration des projets de positions communes au cours
des rencontres sous régionales par les experts et
soumission pour approbation au Conseil des Ministres des
pays membres de la COMIFAC (session ordinaire ou
extraordinaire)
• Soumission au sommet des Chefs d’Etat (lorsqu’il se tient)
pour adoption. La position commune est alors portée par
un des Chefs d’Etat désigné porte-parole par ses pairs ou
alimente la position africaine qui est portée par un chef
d’Etat désignée porte-parole par ses pairs.
LES ETATS D’AFRIQUE CENTRALE
Initient des actions de lutte contre le changement climatique
à l’échelle nationale:
 REDD+ (R-PP, stratégie nationale,…);
 CPDN (contributions prévues déterminées au niveau
national);
 Communications nationales;
 Rapports biennaux;
 Plan Climat;
 Etc.
La Conférence sur les Ecosystèmes des
Forêts Denses et Humides d’Afrique
Centrale (CEFDHAC)
• Créée en 1996 à Brazzaville à l’initiative des Ministres en
charge des forêts, de la société civile et du secteur privé du
bassin du Congo.
• La CEFDHAC est:
 un espace de dialogue et de concertation, à travers
l’intégration de tous les groupes d’acteurs intervenant dans
la sous région;
 Un espace d’échanges et de promotion d’expériences
novatrices, ouvert à tous les intervenants du secteur
forêt/environnement;
La Conférence sur les Ecosystèmes des
Forêts Denses et Humides d’Afrique
Centrale (CEFDHAC) (Cont.)
 un espace de proposition et d’orientation, dont l’ensemble
des idées et réflexions concourent à la prise de décision, au
niveau politique, sur les questions environnementales et
forestières de la sous région; (Cf. Déclaration Brazza de
juillet 2015)
 La CEFDHAC a initié et appuie divers réseaux dont:
• Foras nationaux CEFDHAC (Président Forum pays)
• REPAR (Réseau des parlementaires)
• REFADD (Réseau des femmes africaines pour le
développement durable en Afrique centrale)
La Conférence sur les Ecosystèmes des
Forêts Denses et Humides d’Afrique
Centrale (CEFDHAC) (Cont.)
• REPALEAC (Réseau des peuples autochtones)
• REJEFAC (Réseau des jeunes des forêts d’Afrique centrale)
• RIFFEAC (Réseau des institutions de formation forestières
et environnementale d’Afrique centrale)
• SEEAC (Secrétariat pour l’évaluation environnementale en
Afrique centrale)
Le Partenariat pour les Forêts du Bassin
du Congo (PFBC)
• Lancé en 2002 par Colin Powell, lors du Sommet Mondial
sur le Développement Durable à Johannesburg comme
partenariat non-contraignant enregistré auprès de la
Commission pour le Développement Durable des Nations
Unies;
• Il regroupe environ 70 partenaires, incluant les pays
africains, les agences des pays donateurs, des organisations
internationales, des ONGs, des représentants des
institutions de recherche et du secteur privé;
• Un pays ou un consortium de pays en assure la facilitation
tous les 02 ans
Le Partenariat pour les Forêts du Bassin
du Congo (PFBC) (Cont.)
• La facilitation pour la période 2013 – 2015 a été assurée
par les Etats-Unis d’Amérique avec, entre autres objectifs
du plan d’action (04) «La participation entière dans les
efforts de s’adapter et de faire face au changement
climatique, y compris des mesures pour mobiliser des
fonds provenant de nouvelles sources tels que les finances
pour la réduction des émissions de carbone et la
séquestration à travers la REDD+»;
• L’annonce de la facilitation pour 2015-2017 par l’UE a été
faite lors de la 15ème réunion du PFBC tenue à Yaoundé du
15 au 18 juin 2015. Au cours du PFBC 15, a été actif un
Les bailleurs de fonds
. Le Projet Régional REDD+ (PREREDD+)
 Agence d’exécution: BM sur fonds FEM /GEF de 13 millions $US)
 Durée: 05 ans (Déc. 2011- déc. 2016)
 Objectifs: renforcement des capacités institutionnelles et techniques
des pays, afin de les préparer au futur mécanisme REDD+
 Composantes techniques: 03
i. Améliorer les connaissances et la coordination sur REDD+ dans le
BC
ii. Renforcer les capacités de mesure et suivi du carbone forestier
iii. Intégrer le concept REDD+ dans les projets de gestion durable des
forêts
Les bailleurs de fonds
1.
Étude régionale " Croissance Economique et Déforestation dans le Bassin du
Congo – Modélisation des trajectoires de développement
Financement: UICN, PACEBCo, GIZ, France
1. Contexte: Les Etats du Bassin du Congo ont exprimé un besoin de
développer des méthodologies capables de modéliser les futures
évolutions de la déforestation et dégradation, prenant en compte les
trajectoires de développement des pays. Ceci devrait permettre aux
pays de:
a) Disposer d’arguments scientifiques pertinents pour soutenir leurs
positions au cours des négociations internationales en cours sur le
nouveau régime climatique global sous la CCNUCC;
b) Mieux appréhender l'impact des choix des politiques
macroéconomiques et sectorielles sur les émissions issues de la DD.
Les bailleurs de fonds
1.1 Objectifs de l’étude
• Réaliser l’état des lieux de la déforestation et dégradation dans les pays du Bassin
du Congo ;
• Evaluer les impacts potentiels des politiques REDD+ sur les trajectoires de
développement des pays du Bassin du Congo;
•
Elaborer les scénarios de référence des émissions de GES liées à la déforestation
et dégradation, qui prennent en compte les pressions passées et futures sur les
forêts du Bassin du Congo ;
Les bailleurs de fonds
Sous la coordination de la COMIFAC, ont contribué aux différentes
composantes:
• ONFi-UCLouvain: Identification du type de modèle et de l’outil de
modélisation approprié pour la prévision des évolutions futures du
couvert forestier au niveau national
• IIASA: Développement d’un modèle régional de prévisions de GES
• CIRAD: Etude prospective régionale sur les évolutions futures des
écosystèmes forestiers du BC, horizon 2040
Les bailleurs de fonds
Le Projet : Systèmes de Surveillance et de MNV Nationaux
avec une approche régionale pour les pays du Bassin du
Congo.
Bailleur: FFBC / BAD
 Agence d’exécution: FAO et INPE, Brésil)
 Objectifs:
 phase 1: (18 mois – bouclée!): Développement conceptuel de 10
programmes nationaux et d’un programme régional visant à la mise
en place opérationnelle des systèmes nationaux de S&MNV
 Phase 2: (24 – 48 mois: en négociation): Mise en œuvre technique
des projets de systèmes nationaux de S&MNV conceptualisés pendant la
phase 1.
Les bailleurs de fonds
 L’Observatoire pour les Forêts d’Afrique centrale (OFAC)
Financement: UE
 Structure permanente logée au sein du Secrétariat Exécutif de la
COMIFAC
 Initiative conforme à l’axe 2 du Plan de Convergence de la COMIFAC
 Elaborer un rapport périodique (2 ans) et actualisé sur l’état des
forêts d’Afrique centrale afin de permettre aux membres du PFBC
(Etats, organisations internationales, ONG, entreprises du secteurs
privé, organismes de recherche et société civile internationale et
nationale) de disposer d’une base crédible d’informations qui puisse
servir de support à la prise de décisions, tant politiques que
techniques sur la gestion des forêts d’Afrique centrale en vue
d’améliorer les conditions de vie des populations et préserver la
biodiversité exceptionnelle des ces forêts.
Autres parties prenantes: les partenaires
techniques et /ou financiers










UICN
JICA
GIZ
CORAF/WECARD
WWF
AFD
Plateformes nationales REDD+
Groupe des juristes des pays membres de la COMIFAC
Groupe d’Experts pour le Climat d’Afrique Centrale
Experts internationaux d’accompagnement (Climate Analytics)
Résumé processus de préparation et de participation aux
rencontres internationales sous la CCNUCC
1) Avant CdP ou Intersession
Ateliers sous régionaux de préparation (renforcement des
capacités des PF climat et autres parties prenantes,
élaboration/actualisation et adoption des positions de vue
communes)
2)Pendant
 Participation aux travaux prévues dans les différentes sessions
pour défendre les points d’intérêt dans (SBSTA, SBI, ADP, Groupe
Afrique, G77+Chine, Rainforest coalition, PMA, AOSIS, etc.)
 Négociations bilatérales et multilatérales avec les Parties ou
groupe de Parties pertinents
• Segments des experts et de haut niveau (Ministres et
Présidents/Chefs de gouvernement)
Résumé processus de préparation et de participation aux
rencontres internationales sous la CCNUCC (Cont.)
2) Après la CdP
 Organisation d’un atelier sous régional de décryptage des
résultats des travaux de la CdP (cf. Atelier de 04-06 mai 2016 à
Douala)
 Réajustement éventuel des stratégies et adoption feuille de
route pour les échéances futures
*Appuis par les partenaires techniques et financiers nécessaires
au cours de ces différentes phases
RESULTATS DES NEGOCIATIONS SUR LES POINTS
D’INTERET POUR L’AFRIQUE CENTRALE
Q’a pu tirer la sous
région d’Afrique
centrale des
négociation en
cours sur le
nouveau régime
climatique global?
REDD+: Rappels historiques
La compréhension du REDD a connu une évolution de 2005 à 2008 ainsi, nous
Avons commencé de parler de RED à Montréal, de REDD à Nairobi en 2006,
confirmé le REDD à Bali et confirmé le REDD+ à Accra au Ghana en août 2008.
 RED
En 2005, à Montréal, lors de la COP 11, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Costa
Rica - soutenus par huit autres Parties ont proposé un mécanisme de réduction des
émissions liées à la déforestation dans les pays en voie de développement. En 2005
on parlait de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation. On ne prenait pas
encore en considération les émissions liées à la Dégradation des forêts.
 REDD
A Nairobi en 2006, sous l’impulsion des pays du Bassin du Congo, avec l’appui du
groupe des pays africains et latino américains et malgré l’opposition farouche du
Brésil, la Dégradation est incluse dans les discussions et retenue à Bali en 2007. Dès
2007 on parlait désormais de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et
à la Dégradation des forêts.
REDD+: Rappels historiques (Cont)
 «REDD+
À Bali en 2007 et ensuite à Accra en août 2008, il a été acquis que la
Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation
des forêts devrait aussi prendre en considération la gestion durable
des forêts ainsi que la conservation. C’est ce qui explique que, dans la
feuille de route de Bali, il est précisé qu’une approche globale visant à
limiter le changement climatique doit inclure :
« Des approches politiques doublées d’incitations positives dans le
traitement de questions touchant à la réduction des émissions liées à
la déforestation et à la dégradation de la forêt dans les pays en voie
de développement ».
4ème rapport du GIEC: le déboisement dans les pays tropicaux compte pour près de
17-20%des émissions mondiales de GES, soit plus que l’ensemble du secteur des
transports
Quelques définitions
 REDD: désigne le processus qui consiste à Réduire les
Emissions de GES dues à la Déforestation et la Dégradation
des forêts (Reducing Emission from Deforestation and forest
Degradation);
 Dégradation: perte de la biomasse/baisse du stock de
carbone ne conduisant pas à la disparition totale du
couvert forestier;
 Déforestation: disparition du couvert avec changement
d’usage des terres;
 REDD+: déforestation, dégradation, conservation et gestion
durable des forêts (Accra, août 2008).
REDD+, est donc une initiative qui vise à reconnaitre le
rôle des forêts dans la lutte contre les changements
climatiques et ceci lors des COP, de ce fait, il devient un
mécanisme grâce auquel un pays est payé soit pour
Réduire ses Emissions de gaz à effet de serre dues à la
Déforestation ou la Dégradation, soit pour conserver ou
augmenter (+) ses stocks de carbone
Lima
2014
et le Costa
la PNG
Rica
propose des
mesures
incitatives
pour
Réduire
les
Emissions liés à la
Déforestation dans les
pays
en
développement. C’est
le RED (avec 1 D:
Déforestation) soutenu
par de nombreux pays
dont ceux d’Afrique
centrale
Montréal
2005
Cadre REDD+
REDD+
Nairobi
2006
Bali
2007
Varsovie
2013
Doha
2012
Durban
2011
Cancun
2010
Copenhague
2009
Poznan
2008
DECRYPTAGE DES CONCLUSIONS SUR LA
REDD+ DE SBSTA 42
DECRYPTAGE DES CONCLUSIONS SUR LA
REDD+
La 42e session de SBSTA devait proposer des projets de décision sur trois
aspects, concernant les directives méthodologiques de la REDD+:
1- Principes supplémentaires visant à garantir la transparence, la
cohérence, l’exhaustivité et la pertinence des informations fournies sur la
façon dont toutes les garanties (sauvegardes de Cancun) mentionnées
dans l’annexe I de la décision 1/CP.16 sont prises en compte et
respectées.
2- Questions de méthodologie relatives aux avantages non liés au
carbone résultant de la mise en œuvre des activités visées au paragraphe
70 de la décision 1/CP.16 (REDD+)
3- Autres modes d’action, tels que des démarches communes en matière
d’atténuation et d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des
forêts
1- Principes supplémentaires visant à garantir la
transparence, la cohérence, l’exhaustivité et la pertinence
des informations fournies sur la façon dont toutes les
garanties (sauvegardes de Cancun) mentionnées dans
l’annexe I de la décision 1/CP.16 sont prises en compte et
respectées.
1.1 - Contexte:
conformément aux paragraphes 1 et 3 de la décision 12/CP.17,
les pays en développement parties qui entreprennent les
activités mentionnées au paragraphe 70 de la décision 1/CP.16
devraient fournir un résumé des informations relatives à la
manière dont les garanties (sauvegardes de Cancun) visées à
l’appendice I de la décision 1/CP.16 sont prises en compte et
respectées pendant toute la durée de l’exécution des activités.
1.2- Décision:
Encourage vivement les pays en développement parties à
inclure s’il y a lieu les éléments ci-après lorsqu’ils fournissent
le résumé sur le respect des sauvegardes:
 Des informations sur les circonstances nationales qui se
rapporte à la prise en compte et au respect des garanties;
 Une description de chaque garantie eu égard aux
circonstances nationales ;
 Une description des systèmes et processus existants, eu
égard aux circonstances nationales ;
 Des informations sur la manière dont chacune des
garanties a été prise en compte et respectée, eu égard aux
circonstances nationales ;
 Les parties ont décidé qu’il n’est pas nécessaire de prévoir, conformément
au paragraphe 6 de la décision 12/CP.17, d’autres principes pour garantir
la transparence, la cohérence, l’exhaustivité et la pertinence des
informations fournies sur la façon dont toutes les garanties sont prises en
compte et respectées
 Les pays REDD+ sont encourager à travailler progressivement (étape par
étape) pour améliorer les informations communiquées et s’assurer de la
transparence, la cohérence, l’exhaustivité et la pertinence;
2- Questions de méthodologie relatives aux avantages non liés
au carbone résultant de la mise en œuvre des activités visées
au paragraphe 70 de la décision 1/CP.16 (REDD+)
2.1- Contexte:
Le SBSTA avait reçu mandant lors de la COP 18 (à Doha, paragraphe 40
de la décision 1/CP.18), d’engager des travaux sur les questions de
méthodologie relatives aux avantages non liés au carbone résultant de
la mise en œuvre de la REDD+, et d’en rendre compte à la Conférence
des Parties à sa dix-neuvième session (Varsovie).
A Varsovie (Paragraphe 22 de la décision 9CP19), la Conférence des
Parties a reconnu l’importance des incitations à offrir des avantages
non liés au carbone pour la viabilité à long terme de la REDD+
2.2- Décision:
 Les Parties reconnaissent que les avantages non liés au
carbone qui sont associés à la REDD+ sont propres à la
situation nationale de chaque pays, eu égard à la
souveraineté, à la législation, aux politiques et aux
priorités nationales (circonstances nationales)
 Les Parties reconnaissent qu’en fonction de leur
situation et de leurs capacités nationales, les pays en
développement parties qui sollicitent un appui pour
l’intégration d’avantages non liés au carbone dans la
REDD+ en vue de contribuer à la viabilité à long terme
de ces activités peuvent fournir des informations
portant notamment sur la nature, l’ampleur et
l’importance des avantages non liés au carbone
 les pays REDD+ intéressés sont invités à communiquer les
informations liées à l’intégration des avantages non lié au
Carbone dans le cadre de la REDD+ aux pays développés
intéressés et des entités financières compétentes.
 Les questions de méthodologie relatives aux avantages non
liés au carbone résultant de la mise en œuvre de la REDD+ ne
constituent pas une condition à remplir pour les pays REDD+
demandant à recevoir un appui pour la mise en œuvre des
mesures et des activités REDD+ ou des fonds liés aux résultats
conformément à la décision 9/CP.19
3- Autres modes d’action, tels que des démarches communes
en matière d’atténuation et d’adaptation pour la gestion
intégrale et durable des forêts
3.1- Contexte:
À Durban (COP 17, Paragraphe 67 de la décision 2CP17), les parties avaient
notés que les démarches non fondées sur le marché, telles que des
démarches communes en matière d’atténuation et d’adaptation pour la
gestion intégrale et durable des forêts en tant que solution ne faisant pas
appel au marché susceptible d’appuyer et de renforcer la gouvernance,
l’application des sauvegardes de Cancun et les fonctions multiples des forêts,
pourraient être mises au point;
Le SBSTA avait reçu mandant lors de la COP 18 (à Doha, paragraphe 39 de la
décision 1/CP.18), d’examiner les moyens de mettre au point des démarches
non fondées sur le marché, telles que des démarches communes en matière
d’atténuation et d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des forêts,
afin d’appuyer la mise en œuvre de la REDD+ et de faire rapport à ce sujet à la
Conférence des Parties à sa dix-neuvième session (Varsovie).
La décision 9CP19 (Cadre de Varsovie), fait mention d’autres modes d’action,
tels que des démarches communes en matière d’atténuation et d’adaptation
pour la gestion intégrale et durable des forêts
3. 2- Décision:
 Les Parties ont constaté que les directives
méthodologiques de ce mode d’action sont
reprises dans la décision 4 CP 15 au paragr 1.
 Les Parties reconnaissent que les autres modes
d’action, tels que des démarches communes en
matière d’atténuation et d’adaptation pour la
gestion intégrale et durable des forêts, sont l’une
des solutions de rechange aux paiements basés
sur les résultats, prévus dans la décision de
Varsovie, qui peuvent contribuer à la viabilité à
long terme de la mise en œuvre de la REDD+
Les parties ont donc décidé que les pays en développement
Parties souhaitant bénéficier d’un appui pour la conception et la
mise en œuvre d’autres modes d’action, tels que des démarches
communes en matière d’atténuation et d’adaptation pour la
gestion intégrale et durable des forêts, peuvent prendre en
considération les éléments ci-après:
 Élaborer des stratégies ou de plans d’action nationaux
pour la réalisation d’activités REDD+, à l’appui de la gestion
intégrale et durable des forêts;
 Indiquer des besoins d’assistance, notamment des
ressources financières et de l’appui technique et
technologique nécessaires;
 Élaborer des propositions montrant comment les autres
modes d’action, tels que des démarches communes en
matière d’atténuation et d’adaptation pour la gestion
intégrale et durable des forêts, contribuent à la REDD+;
 Examiner les résultats et les aspects à améliorer d’après la
situation nationale, en utilisant la gestion adaptative et
l’apprentissage, selon qu’il convient;
 les organismes de financement visés dans la décision de Varsovie sont
invités à continuer d’assurer, un financement pour les autres modes
d’action, tels que des démarches communes en matière d’atténuation et
d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des forêts;
NOUVEAUX ENJEUX DANS LES NÉGOCIATIONS
• Mise en œuvre des décisions relatives aux acquis des
négociations
• Place de la REDD+ dans le nouveau régime climatique
• Conclusion de Paris
L’agenda des solutions ou le Plan d’action LimaParis
 L’agenda des solutions recouvre des initiatives coopératives,
portées par des acteurs gouvernementaux et non
gouvernementaux (entreprises, collectivités, organisations
internationales, ONG, populations autochtones, etc. soit la
société civile au sens large), ainsi que les engagements
individuels des collectivités territoriales et des entreprises.
 Cette approche inclusive, les actions des acteurs nonétatiques étant une partie intégrante des contributions des
Parties, vise à accélérer sur le terrain et soutenir l’obtention
d’un accord ambitieux dans le cadre de la CCNUCC en
permettant ainsi aux Parties d’être encore plus ambitieuses.
LES PAYS D’AFRIQUE CENTRALE A LA CdP
21 de PARIS
POUR GAGNER A TRAVERS LA PRISE EN COMPTE
EFFECTIVE DES POINTS D’INTERET DU BASSIN DU
CONGO DANS LES DIFFERENTS DOCUMENTS FINAUX
QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE Y ADOPTERA
Merci !
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