© 2009 International Association for the Study of Pain
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• La cervicalgie avec apparition post-traumatique est associée à un nombre plus important de symptômes,
y compris des symptômes temporomandibulaires, troubles visuels et auditifs, troubles du sommeil, et
problèmes cognitifs et émotionnels.
• Les résultats cliniques associés à la cervicalgie sont : une réduction de l’amplitude des mouvements
cervicaux, une augmentation de la fatigabilité, ainsi qu’une réduction des seuils de douleur à la pression
des muscles cervicaux.
• Des comorbidités telles que l’anxiété, la dépression et la douleur due à une lombalgie peuvent indiquer
des états pathologiques plus sévères.
Critères de diagnostic
• Pour la majorité des conditions de la cervicalgie, les critères de diagnostic objectifs sont insuffisants. Par
conséquent, les diagnostics se basent sur les symptômes.
• L’imagerie par résonance magnétique (IRM) diagnostique est utile pour les troubles spécifiques, tels que
la myélopathie et pour les patients sévèrement atteints, mais elle n’a qu’une valeur limitée pour la
majorité des troubles de la cervicalgie.
• Les tests de provocation manuelle sont utiles pour déterminer l’implication de la compression des racines
nerveuses.
• Pour la cervicalgie associée à un traumatisme de coup de fouet cervical, un système de classification a
été proposé par le groupe de travail québécois (Québec Task Force, QTF). Il définit cinq classes
correspondant à la sévérité du trouble.
Diagnostic et traitement
En raison des connaissances limitées de la physiopathologie de la plupart des conditions de la cervicalgie, le
traitement de la cause est généralement impossible. Par conséquent, les interventions thérapeutiques et de
rééducation sont principalement destinées à réduire les symptômes et à améliorer la fonction.
• Il existe de fortes preuves selon lesquelles les programmes de rééducation multimodaux, comprenant
exercices physiques, mobilisation et manipulation, ainsi que les interventions psychologiques, améliorent
la fonction et la participation aux activités.
• Pour une prise en charge immédiate ou à court terme de la douleur, il existe des preuves selon lesquelles
l’acupuncture, le traitement par laser de faible puissance et le traitement par champs électromagnétiques
pulsés peuvent se révéler efficaces.
• Les preuves démontrant l’efficacité d’un quelconque traitement pharmacologique sont insuffisantes, sauf
pour le soulagement de la douleur à court terme à l’aide d’injections intramusculaires de lidocaïne.