Boèce et Nestorius A la suite des saints Pères, nous enseignons donc tous unanimement à confesser un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité et parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme, composé d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père selon la divinité, consubstantiel à nous selon l’humanité. Avant les siècles engendré du Père selon la divinité, et (….) né pour nous et pour notre salut, de Marie, la Vierge, mère de Dieu, selon l’Humanité. Un seul et même Christ Seigneur, Fils unique, que nous devons reconnaître en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation. La différence des natures n’est nullement supprimée par leur union, mais plutôt les propriétés de chacune sont sauvegardées et réunies en une seule personne et une seule hypostase. (concile de Chalcédoine, FC, p. 190) Boèce et Nestorius Car nous ne disons pas que la nature du Verbe est devenue chair en étant changée, ni qu’elle a été transformée en un homme complet, constitué d’une âme et d’un corps, mais nous affirmons que le Verbe, en s’unissant selon l’hypostase à une chair animée par une âme rationnelle, est devenu homme d’une manière inexprimable et incompréhensible et qu’il a été appelé Fils de l’homme. (…). Ce n’est pas que d’abord un homme ordinaire soit né de la Sainte Vierge et que sur lui, ensuite, le Verbe soit descendu, mais nous disons que, sorti du sein maternel uni à la chair, il a accepté une naissance charnelle, parce qu’il revendique cette naissance charnelle comme la sienne propre. Seconde lettre de Cyrille d’Alexandrie à Nestorius (FC, p. 185) Boèce et Nestorius Si quelqu’un ne confesse pas que le Verbe de Dieu le Père est uni à la chair selon l’hypostase, et que le Christ ne fait qu’un avec sa propre chair, c’est-à-dire que le même est Dieu et homme à la fois, qu’il soit anathème. Troisième lettre de Cyrille d’Alexandrie à Nestorius (FC, p. 186)