- En cas de dénutrition, le patient pourra être réalimenter : perfusions, alimentation par
SNG de « gavage ».
- Si suspicion de cancer, biopsie programmée soit au cours de l’intervention, soit par
fibroscopie (œsophage, estomac, duodénum), soit par coloscopie (colon, rectum).
- Préparation kiné si besoin : apprendre à tousser, cracher, pour que les mouvements
soient efficaces ne post opératoire et ainsi prévenir le risque d’encombrement
bronchique.
- Préparation colique : nettoyer le côlon (Colopeg *, Fortrans *, Clean prep * …).
6) Préparation du patient et de la chambre d’opéré
- Prévoir un matelas préventif anti-escarres : chirurgie lourde, proctologie (maladies du
rectum et de l’anus), patients dénutris …
- Dépilation.
- Douche pré-opératoire avec un savon antiseptique et chemise d’opéré : faire retirer
vernis à ongles, prothèse, bijoux.
- Patient à jeun depuis minuit : ni boire, ni manger, ni fumer.
- Prémédication : anxiolytique type Atarax *, Xanax * per os.
- Constantes : pouls, TA, température.
- Ne doit plus se lever, ou alors accompagné (faire uriner avant).
- Vérifier que le dossier du malade est complet et noter les derniers soins.
- Etre présent, le rassurer lorsque les brancardiers viennent le chercher pour le bloc.
- Préparation de la chambre d’opérée pour le retour de bloc : nettoyage de la chambre et
préparation du matériel : matériel à O2, matériel à aspiration, pied à sérum, pousse
seringue, réglette à PVC si VVC, pansements américains, compresses stériles, haricot,
urinal, bassin, cantine à diurèse, ceinture abdominale si incision médiane.
- Badigeonnage avec une solution antiseptique même gamme+ champ stérile : se fait en
général au bloc.
II) Soins post-opératoires
En unité de soins :
- Dès son retour de salle de réveil, le patient est pris en charge par l’infirmière.
- Récupérer les informations concernant le patient : prescriptions et consignes du
médecin anesthésiste et du chirurgien.
- Veiller à la bonne installation + sonnette.
- Surveiller son état de conscience : lui parler, le restituer.
- Prendre les constantes : pouls, TA, température, réchauffer le patient.
- Evaluer la douleur : cotation verbale, EVA, et administration d’antalgique prescrits.
- Vérifier les perfusions : voie veineuse (VVC, VVP) débit, liquide perfusé, mesurer la
PVC.
- Contrôler l’état ventilatoire du patient : fréquence respiratoire, encombrement
éventuel, O2 si besoin sur PM (lunettes), si possible surélever la tête, voire ½ assis (si
cicatrice haute) sauf avis médical contraire. Aider à tousser, cracher.
- Contrôler la sensibilité et la motricité des extrémités.
- Si nausées, vomissements, mettre le patient sur le côté, prévoir un « haricot », une
alèse de protection, et administrer un antiémétique sur PM.
- Contrôler l’état des pansements : délimiter les saignements si nécessaires, voire
renforcer les pansements, vérifier si les poches de drainages sont bien collées ( cf.
protocoles chirurgicaux) => ATTENTION soulever les draps.
- Vérifier le bon fonctionnement des drainages : drain de redon, SNG (aspiration douce
ou siphonage sur PM), quantité recueillie, aspect liquide …
- S’assurer de la reprise de l’élimination urinaire : quantité et heure de la 1ère miction,
noter la diurèse si SAD, bilan entrée et des sorties sur PM, risque de rétention urinaire
(globe vésical).
- Transmissions orales et écrites précises, horodatées, signées.
- Informer le patient sur la suite des soins.