Rapport annuel 2012
de l’Association Dialogue entre orthodoxes et orthodoxes
orientaux
Nouvelles des chrétiens du Moyen-Orient
1er janvier : Les salafistes s’abstiennent des traditionnels voeux du nouvel an
envers l’Eglise copte (Al Masri al Youm)
Alors que divers candidats aux élections parlementaires ont rendu visite aux
églises coptes pour les saluer pour le Nouvel An, les salafistes du Parti El Nour se
sont abstenu de cette pratique courante.
A Daqahlia, Yousry Hany, candidat des Frères musulmans, avec d’autres
dirigeants du groupe, ont effectune visite à des églises dans le gouvernorat.
Ces Eglises, ont également été visité par les parties Wafd et nassérien.
Dans le gouvernorat de Belqas, l’évêque Bishoy, secrétaire du Saint Synode, a
refusé de rencontrer tout candidat, en disant que l’église doit se tenir à l’écart de
la politique.
En attendant, le Parti de la Liberté et la Justice a accusé le Parti Nour de tromper
ses électeurs, car ce dernier est un parti ultra-religieux conservateur, mais il joue
la carte du groupe laïque et socialiste dans les élections. « Qu’ils prouvent cette
affirmation », a claAshraf Thabet, membre du comité du Parti Nour.
3 janvier : La Croix, En Egypte, à Nag-Hammadi,-les-coptes-ont-peur-d-aller-
voter (http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/A-Nag-Hammadi-
les-coptes-ont-peur-d-aller-voter-_NP_-2012-01-02-753196)
Dans cette ville du sud de l’Égypte, au moins onze chrétiens ont été enlevés ces
dernres semaines. Un climat de peur s’est pandu dans la communauté copte
à l’approche des élections.
« Dhabitude, les commerces restent ouverts au moins jusqu’à minuit, surtout
pendant la période de Nl, explique Ayman Kediss, 25 ans, un grand gaillard au
visage rond, qui travaille dans la boutique d’électroménager familiale. La plupart
des magasins appartiennent à des chrétiens, ici, et, à cause des enlèvements, ils
préfèrent fermer tôt. »
En l’espace de quatre mois, au moins 11 coptes ont été enlevés à Nag Hammadi.
« Au part, musulmans comme coptes étaient kidnappés. Mais depuis quelques
mois, seuls les chrétiens sont visés », explique Bola Abdu, militant des droits de
l’homme de la ville. Il a fallu à chaque fois verser une rançon pour obtenir leur
libération.
« Deux garçons ont été enlevés il y a une semaine. On a fait une manifestation
dimanche, après la messe, pour que la police s’occupe de leur cas. Ils ont
finalement été relâchés il y a trois jours, mais leur famille a dû verser 140 000
livres » (17 000 ), raconte Ayman.
30 % DES 40 000 HABITANTS
Du coup, l’inquiétude grandit parmi les chrétiens, qui représentent au moins 30
% des 40 000 habitants de la ville. « On dit toujours à notre famille où l’on va et
à quelle heure on revient, on évite de sortir une fois la nuit tombée », raconte
Michael Kheir, un ami d’Ayman, vendeur dans un magasin de vêtements. « Et
beaucoup de gens estiment que c’est trop dangereux d’aller voter », ajoute ce
jeune homme fluet. Michael et Ayman ne sont pourtant pas surpris par les
derniers événements.
Le gouvernorat de Qena, où est sit Nag Hammadi et qui vote aujourd’hui et
demain pour le premier tour de la troisième phase des législatives égyptiennes,
est une gion explosive. S’y concentrent trafics d’armes, de drogue, rivalités
tribales et tensions entre musulmans et chrétiens, plus nombreux ici que dans le
reste du pays.
C’est à Nag Hammadi que six jeunes coptes avaient été ts en janvier 2010, à
la sortie de la messe de Noël. L’auteur de la fusillade a depuis écondampar
la justice et exécuté, mais la tension n’est jamais vraiment retome entre
chrétiens et musulmans de cette petite ville.
LES ÉLECTIONS S’ANNONCENT AGITÉES
« Je m’attendais à ce qu’il y ait plus de violences après la révolution », assure
Ayman. Depuis un an, les armes circulent encore plus facilement et la police est
très peu psente.« Quand il y a des affrontements entre deux tribus, les
policiers n’interviennent plus. Ils ont peur d’être eux-mêmes pris pour cible »,
explique Abdel Basset Gad, un activiste pro-démocratie de Qena.
Dans un tel contexte, les élections s’annoncent agitées. Des bataillons de soldats
et des camions de policiers anti-émeute ont pris position ces derniers jours à
Qena et Nag Hammadi.
Frères musulmans et salafistes souvent des djihadistes repentis, dans cette
région qui était l’un des bastions des groupes islamistes armés dans les années
1990 partent largement favoris, talonnés de près par les anciens caciques du
parti au pouvoir.
« IL FAUT ARRÊTER D’AVOIR PEUR »,
« Tous ces groupes n’ont pas intérêt à ce que les coptes votent, parce qu’ils ne
vont pas voter pour eux », estime Ahmed Fathy, candidat pour le parti libéral Al-
Adl à Nag Hammadi.
C’est cette convergence d’intérêts, selon lui, qui expliquent la récente vague
d’enlèvements. En l’absence d’une liste du Bloc égyptien, la grande coalition
libérale favorite des chrétiens lors des deux premières phases du scrutin, il y a
de fortes chances que les voix coptes s’éparpillent ici entre différents candidats
libéraux.
Malgtout, Ayman et Michael sont cidés à aller voter. « C’est notre droit de
citoyen. Il faut arrêter d’avoir peur », affirme Ayman. Pour lui, les enlèvements
ne sont pas forment liés aux élections.
« Ce sont des bandes criminelles qui kidnappent les gens, pas des organisations
religieuses. Ils visent ceux qui sont les plus faibles, et en ce moment ce sont les
chrétiens, parce qu’ils ne sont pas armés et que la police ne va pas prendre leur
défense contre la majorité musulmane. »
3 janvier : En Libye, une nouvelle ère pour les chrétiens coptes des coptes en
Libye estis à 10000 avant la volution. Nombre d’entre eux avaient fui le
pays quand la guerre civile a éclaté (la moitié), par peur d’être la cible privilége
des violences. (www.blogcopte.fr)
5 janvier : A Naga Hamadi, au sud de l’Egypte, « Le vote anti-islamiste des
coptes », par Nina Hubinet (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b99d1462-3718-
11e1-b71a-a36a635b6aff/Le_vote_anti-islamiste_des_Coptes)
Egypte: le vote anti-islamiste des coptes La troisième phase des élections
législatives bute dans le sud du pays. Les coptes vont aux urnes pour contrer
les islamistes, malgré les intimidations
Dans la cour de l’école primaire de Naga Hamadi, transformée en bureau de vote
pour les élections, les femmes se saluent, demandent des nouvelles de la famille,
et parlent politique. «J’ai voté pour les Frères musulmans, c’est leur heure»,
lance Iman Shaouqi, 49 ans, professeur d’arabe. «Moi j’ai choisi l’ombrelle et
Nefertiti, c’est ce qu’on m’a conseillé ce matin», dit Oum Ramy, re de sept
enfants, en faisant référence aux symboles qui accompagnent les noms des
candidats sur les bulletins de vote, pour que les électeurs illettrés s’y retrouvent.
Iman est musulmane, Oum Ramy chrétienne, et dans la vie de tous les jours
elles ne font que se croiser. Dans cette petite ville du sud de l’Egypte,
musulmans et chrétiens qui représentent ici près de 30% de la population se
côtoient peu. Les coptes habitent souvent dans les mêmes rues, préfèrent faire
leurs achats dans des magasins tenus par des coptes, et ont rarement des amis
de l’autre religion. «Toutes les activités sociales des jeunes sont liées à la
paroisse», explique Bola Abdu, militant des droits de l’homme.
Depuis une dizaine d’années, les violences interreligieuses, souvent liées à des
querelles concernant les femmes ou les terres, dans cette société rurale et
conservatrice, sont devenues de plus en plus fréquentes. Le 6 janvier 2010, six
jeunes coptes avaient été tués en sortant de la messe de Nl à Naga Hamadi.
Même si l’auteur de la fusillade a depuis été condam et exécuté [le 10 octobre
2011], la tension n’est jamais vraiment retombée entre musulmans et coptes
dans cette ville de 30 000 habitants.
Depuis la révolution, la minorité chrétienne se sent encore plus menacée. A la
faveur du vide sécuritaire et de l’audace nouvelle des salafistes, très présents
dans cette région qui était l’un des bastions des groupes islamistes armés dans
les années 1990, plusieurs attaques ont visé les coptes de Qena, la grande ville
voisine, depuis un an. «En avril dernier, des salafistes ont coupé l’oreille d’un
chrétien, qu’ils accusaient d’avoir eu une relation sexuelle avec une musulmane»,
raconte Anba Sharoubim, l’évêque de Qena, qui porte une longue barbe grise.
«Un commerçant copte a aussi été poignardé par le propriétaire musulman de
l’échoppe voisine, aps une dispute sur l’emplacement de leurs étals Pour
tenter de samorcer les conflits, prêtres et cheikhs de la ville ont constitun
conseil commun au printemps. «En octobre dernier, les cheikhs ont réussi à
raisonner une foule de salafistes en colère qui voulaient envahir la cathédrale»,
assure Anba Sharoubim.
Autant dire que la percée des islamistes lors des deux premières phases du
scrutin (le parti des Fres musulmans, Liberté et Justice, a remporté 36% des
voix jusqu’ici, et le parti salafiste El Nour 22%) effraie les chrétiens de la région.
«A l’église, tout le monde vient voir le prêtre pour lui demander pour qui il faut
voter pour contrer les islamiste, raconte Kirillos Philip, un étudiant en
pharmacie. «Les gens ne font pas la différence entre salafistes et Fres
musulmans, qui sont plus modérés. Ils pensent qu’on va les obliger à payer la
geziya, l’impôt des dhimmis (chrétiens et juifs dans les pays musulmans au
Moyen Age), que les femmes vont devoir porter le voile, et que leur vie me
sera menacée La majorité des chrétiens de la région étant pauvres et peu
éduqués, les «conseils» des hommes d’église ont beaucoup d’influence. «Nous
leur indiquons les candidats libéraux», reconnaît Anba Sharoubim. «Certains
prêtres disent aux gens de voter pour Ayad Sabri, simplement parce qu’il est
copte, alors que la liste qu’il représente est constituée d’anciens du Parti national
démocratique, le parti de Moubarak», enrage Kirillos.
Même scénario à Naga Hamadi, l’évêque local appelle à voter pour un ancien
membre du parti au pouvoir. «Mais beaucoup de chrétiens ici se méfient des
anciens notables du PND. L’un d’entre eux, Abdel Rahim el-Ghoul, est soupçonné
d’avoir commandité l’attaque de janvier 2010», explique Bola Abdou. Le vote des
chrétiens risque donc d’être éparpil entre les ex-PND et les petits partis
libéraux, puisque le Bloc égyptien, la grande coalition libérale emmenée par le
parti du milliardaire copte Naguib Sawiris, ne présente pas de liste à Naga
Hamadi. «Mais c’est déjà très positif que les coptes soient als vote, estime
Bola Abdou. Dans cette gion où se concentrent trafic d’armes ou de drogue et
rivalités tribales, les enlèvements se sont multipliés depuis six mois, visant
particulièrement les coptes. «Tout le monde avait peur d’aller voter
Malg tout, Kirillos et Bola continuent de soutenir la révolution. «On est des
exceptions! Le rêve de tout jeune copte à Qena, c’est d’obtenir un visa pour le
Canada ou l’Australie, encore plus depuis un an. Moi je pense que, si Moubarak
était encore au pouvoir, notre situation serait pire. Aujourd’hui les choses
peuvent mal tourner, mais on a aussi une chance de devenir des citoyens à part
entière», affirme Kirillos, le doigt taché d’encre en sortant du bureau de vote.
6 janvier : "Chroniques antiochiennes" n°44 (orthodoxie.com, 6 janvier )
Dans cette nouvelle édition, n°44, de ses "Chroniques antiochiennes", Carol Saba
aborde plusieurs sujets d’actualité qui font débat au sein de lEglise orthodoxe
d’Antioche. Dans son "Edito" « La nécessaire recherche de constantes en temps
de transformation », il fait un bilan de l’année écoue, dominée par les crises, et
aborde la complexité de la situation actuelle du Proche Orient dans le contexte
du « printemps arabe » et le le des chrétiens orientaux dans ce contexte. Il
présente les propos du patriarche Ignace IV à la télévision libanaise sur la
situation en Syrie, mais aussi une interview du métropolite Georges (Khodr) du
Mont Liban qui effectue une lecture intéressante et aliste du « printemps arabe
» et son impact sur les chrétiens en Orient en se montrant confiant sur la
pérennité de la psence chrétienne en Orient, en fraternité avec les musulmans.
Carol Saba fait part également du vibrant appel à l’unité, adressé par le
métropolite Elie de Beyrouth, au peuple libanais lors de la liturgie de la Nativité
mais signale aussi la prise de position avancée du patriarche maronite libanais en
faveur de la paration de l’Etat et de la religion en Orient. Carol Saba psente
aussi une traduction française du texte du « Message des patriarches orthodoxe,
syriaque orthodoxe et grec-catholique d’Antioche à leurs files et concitoyens
en Syrie », publié à Damas, avant Nl. Dans la rubrique « Nouvelles en vrac »,
il informe de plusieurs activités passées et à venir de l’Eglise orthodoxe
d’Antioche et évoque plus particulièrement la situation de l’Eglise orthodoxe au
Liban et les bats au sein de la communauté orthodoxe dans ce pays, sur ses
droits, son organisation et le rayonnement de sa présence. Dans la rubrique «
Parutions », il mentionne la parution de deux ouvrages, en arabe, l’un « L’office
de concration (dicace) d’une église », du métropolite Jean (Yazigi) d’Europe,
premier né des parutions des Editions de l’Archevêché orthodoxe antiochien
d’Europe et l’autre « Du feu dans un buisson », un livre intéressant regroupant
une sélection de paroles et des lettres pastorales du métropolite Paul (Yazigi)
d’Alep. Il fait part finalement de la tenue d’un colloque international organisé à
Balamand (Liban) par l’Institut de théologie orthodoxe Saint Jean Damascène et
l’université Balamand du 21 au 25 février 2012 portant sur le thème de «
l’approche exégétique et théologique dans les écoles antiochiennes, d’Antioche,
d’Edesse, et de Nisibe » (voir sur internet l’affiche du colloque).
7 janvier : Message de sa Sainteté le Pape Chenouda III
Pape d’Alexandrie et Patriarche de la Prédication de saint Marc
à l’occasion de la fête de Nl (www.blogcopte.fr)
Mes Enfants bien-aimés dans l’émigration, le clergé et le peuple.
Je vous transmets mes salutations et tout mon amour en implorant le Seigneur
de vous donner tous Ses bienfaits. Puissiez-vous progresser dans la grâce et
dans l’amour de notre Seigneur Jésus Christ.
Je vous félicite à l’occasion de la fête de la glorieuse Nativité ainsi que pour le
début de l’an nouveau. Que cette année soit un renouvellement pour vous en
tous les domaines, spécialement dans votre spiritualité.
Je me souviens particulièrement à l’occasion de cette fête de Noël qu’il a été dit
que le Seigneur à l’époque de Son incarnation faisait le bien Il passait.
(Actes 10 : 38)
Ceci doit être un enseignement pour nous et, qu’à Son exemple, nous fassions le
bienoù nous passons.
Faire le bien n’est pas uniquement ne pas faire de péché. Ceci est uniquement le
point de vue négatif. L’important est l’action positive de faire le bien pour chacun
de sorte que chaque personne qui nous croise sur le chemin de la vie reçoive une
bonne action, peu importe comment. La Bible nous dit au sujet de cette action
positive : « Être en mesure de faire le bien, et ne pas le faire, c’est un péché. »
(Jc 4 : 17)
Nous voyons donc que le ché n’est pas uniquement de faire le mal et les
impures, mais aussi de ne pas faire le bien. Ceci n’est pas uniquement dans le
nouveau Testament, mais aussi dans l’ancien. Il est écrit : « ne refuse pas ton
aide à celui qui la rite, quand tu as les moyens de l’accorder. Ne dis pas,
quand tu as de quoi donner : `Va-t-en, tu reviendras, je donnerai demain.’ »
(Proverbes 3 : 2728)
Faire le bien ne réside pas uniquement dans les dons matériels mais aussi dans
les dons spirituels : dans le ministère, la parole agréable, le bon conseil, les
paroles utiles, la consolation, la gentillesse et la courtoisie par lesquels tu peux
acquérir des amitiés. Faire le bien c’est guider les autres vers les bonnes choses,
c’est aussi la réponse aimable qui « apaise la fureur. » (Proverbes 15 : 1)
Vous pouvez faire le bien en soulageant ceux qui peinent. Le Seigneur a dit : «
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous
procurerai le repos. » (Mt 11 : 28) Ceci peut se faire par le sourire qui donne un
bon sentiment à ceux qui vous voient.
Vous ferez du bien si vous pouvez participer à la pdication et à faire parvenir la
Parole de Dieu à ceux qui ne la connaissent pas et aux incroyants.
Le ministère dans lEglise est une bonne action. Ne laissez pas Satan semer
l’ivraie en elle par la discorde et l’égoïsme.
Mes enfants bien-aimés, ayez au début de cette nouvelle année ce principe :
considérez que chaque jour au cours duquel vous ne faites pas une bonne action
est une journée perdue de votre vie.
Dieu vous a créés à Son image. Il est le Bienfaiteur. Soyez, vous aussi, à l’image
de votre Père céleste en faisant le bien à Son exemple.
N’attendez pas que l’on vous demande de rendre service, faites le bien sans qu’il
vous soit demandé. Soyez sensible au besoin d’autrui et offrez-leur votre aide.
N’attendez pas qu’ils vous le demandent. Soyez attentifs à ce qui peut faire
plaisir et essayez de donner de la joie. Ainsi vous ferez le bien vous
passerez.
Que le Seigneur soit avec vous. J’espère recevoir de bonnes nouvelles de votre
part.(Sig)
Chenouda III
Janvier 2012
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