Tiques et maladie de Lyme
(voir site : https://www.anses.fr/fr/content/tiques-et-maladie-de-lyme)
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Mieux connaître et combattre les agents pathogènes
transmis par les tiques
Les tiques sont des acariens que l’on retrouve principalement en forêt au printemps et en
automne. En Europe, elles représentent les plus importants vecteurs de maladies infectieuses
pour l’Homme et les animaux. Elles peuvent transmettre des bactéries, des virus et des parasites.
En France, la principale maladie transmise à l’Homme par les tiques est la maladie de Lyme.
L’Anses étudie les agents pathogènes transmis par les tiques, afin de les identifier et de les
caractériser dans le but de les combattre.
Les tiques (Ixodes ricinus), acariens que l’on trouve en forêt au printemps et en automne,
sont responsables de la transmission vectorielle de maladies infectieuses qui peuvent
affecter les animaux et les hommes (agents de zoonoses). Les tiques sont les plus
importants vecteurs de maladies infectieuses en Europe. Il existe un peu moins de 1000
espèces dans le monde mais seules quelques-unes sont vectrices de maladies plus ou
moins graves.
Ces maladies peuvent être d’origine :
bactérienne (maladie de Lyme, rickettsiose, tularémie, bartonellose),
virale (encéphalites à tiques, fièvres à tiques et hémorragiques, louping-ill du mouton),
ou parasitaire (piroplasmose canine, babesiose bovine).
Comment les tiques transmettent-elles les maladies ?
Les tiques se nourrissent du sang des animaux ou des humains sur lesquels elles se fixent.
Elles peuvent alors s’infecter en prélevant des agents pathogènes sur des hôtes infectés.
Elles vont ensuite retransmettre ces agents pathogènes aux hôtes sur lesquels elles vont de
nouveau prendre un repas de sang : les tiques sont donc des « vecteurs » de maladies. La
transmission se fait principalement par le biais de leur salive.
Les tiques sont de très bons vecteurs car :
Elles prennent des repas sanguins très volumineux et longs (et ont ainsi plus de chances
d’absorber un agent pathogène)
Accrochées à leur hôte, elles peuvent parcourir de très grandes distances (dissémination
importante).
Grâce à leur durée de vie très longue (plusieurs mois), elles maintiennent longtemps ces agents
pathogènes dans la nature.