o 3ème : Tout rayon incident dont le prolongement passe par le centre de courbure
(C) d’un miroir convexe réfléchi sur lui-même.
- L’aberration sphérique
o Pour des petits angles d’incidence (θi), c’est-à-dire lorsque la dimension du
miroir est plus petite que son rayon de courbure (R), le foyer (F) est situé à mi-
chemin entre le sommet (S) et le centre de courbure (C). Si cette condition n’est
pas respectée, les rayons lumineux ne seront pas réfléchis en un seul point, et le
miroir sphérique présentera une aberration sphérique.
o Il est possible de minimiser l’aberration sphérique en utilisant des miroirs
sphériques dont les dimensions sont inférieures à leur rayon de courbure (R). La
forme idéale est celle d’un miroir parabolique.
2.5 Les images
Les caractéristiques des images
- Une image est la représentation d’un objet lumineux par un ensemble de points résultant
de la convergence des rayons lumineux issus des divers points de cet objet ou du
prolongement de ces rayons.
- Une image peut être réelle ou virtuelle.
- Une image est dite réelle lorsque le système optique dévie (ou contraint) les rayons
lumineux issus d’un point-source de façon à les faire converger vers un point-image.
- Une image réelle peut être projetée sur un écran.
- Une image est dite virtuelle lorsque les points-images dont elle est constituée semble
provenir du prolongement fictifs des rayons lumineux que le système optique fait diverger.
- Une image virtuelle ne peut pas être projetée sur un écran.
- Une image peut être droite ou inversée. Elle est droite lorsqu’elle est dans le même sens
que l’objet. Elle est inversée lorsqu’elle est tournée de 180° par rapport à l’objet.
Les images formées par un sténoscope
- Le sténoscope consiste en une boîte opaque dont la face avec est percée d’un trou de très
petit diamètre et dont la face intérieur opposée au trou est converte par un écran.
- Les images formées par les sténoscopes sont réelles et inversées et généralement plus
petites que l’objet.
- Le grandissement (g) est le rapport entre la hauteur de l’image (hi) et celle de l’objet (ho).
Dans un sténoscope, la taille de l’image (hi) est inversement proportionnelle à la distance
entre l’objet lumineux et le sténopé (do) et directement proportionnelle à la profondeur du
sténoscope (di).
g= hi= di
ho do
Les images formées par les miroirs plans