Décembre 2013 (0,4 Mo - L`Institut Européen du Cuivre

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Réduction du risque d’infections nosocomiales
Rôle des surfaces de contact en cuivre antimicrobien
Rôle des surfaces de contact en cuivre et en alliages de cuivre antimicrobien
Table des matières
1. Résumé ................................................................................................................ 3
2. Introduction .......................................................................................................... 4
3. Preuves scientifiques récentes ................................................................................ 4
Études de laboratoires ..................................................................................... 4
Protocole ............................................................................................. 5
Résultats (données relatives au SARM)................................................... 5
Résumé des conclusions générales ........................................................ 5
Test d’efficacité .................................................................................... 5
Enregistrement par l’EPA aux Etats-Unis ........................................................... 8
Caractéristiques principales ................................................................... 9
Revendications enregistrées .................................................................. 9
Conclusions ......................................................................................... 10
Mode d’action ...................................................................................... 10
Expérimentations microbiologiques
In Situ
........................................................ 10
Étude dans un service de médecine générale, hôpital Selly Oak, Royaume-
Uni ...................................................................................................... 11
Étude sur des stylos à bille dans une unité de soins intensifs, hôpital
Selly Oak, Royaume-Uni ........................................................................ 12
Étude dans une unité néonatale de soins intensifs et un service de
dermatologie, hôpital universitaire Kitasato, Japon .................................. 12
Étude dans un service de consultations externes, États-Unis .................... 13
Étude dans une maison de retraite, Finlande .......................................... 13
Études spécifiques réalisées par un industriel du secteur privé, France ...... 13
Évaluation du bénéfice patient ......................................................................... 14
Étude dans un service pédiatrique et une unité de soins intensifs, France . 14
Essai clinique multicentrique dans des unités de soins intensifs, États-Unis 15
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Autres essais ....................................................................................... 16
Conclusions ......................................................................................... 16
4. Aspects pratiques liés à la mise en œuvre ................................................................ 17
Gamme d’alliages ............................................................................................ 17
Possibilités de fabrication, durabilité et aspect ................................................... 17
Nettoyage ...................................................................................................... 18
Réactions du personnel, des patients et des visiteurs ......................................... 18
Installations en Europe .................................................................................... 18
5. Evaluation volontaire des risques liés au cuivre ........................................................ 19
6. Bibliographie ......................................................................................................... 20
Efficacité Études de laboratoires .................................................................... 20
Efficacité Enregistrement par l’EPA aux Etats-Unis ........................................... 20
Efficacité Expérimentations
In Situ
................................................................. 21
Mode d’action ................................................................................................. 22
Évaluation volontaire des risques liés au cuivre .................................................. 22
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1. Résumé
Il existe aujourd’hui une somme conséquente de travaux réunissant aussi bien des résultats
obtenus en laboratoire que des essais en milieu hospitalier qui permettent d’étayer la pertinence
du remplacement de surfaces de contact (équipements, meubles ou accessoires fréquemment
touchés dans un environnement de santé) par des surfaces contenant du cuivre antimicrobien.
Cette mesure permet en effet de réduire la charge microbienne et même, selon les dernières
publications scientifiques, le risque de transmission des infections.
Le cuivre et ses alliages peuvent être facilement transformés industriellement en produits
durables, adaptés pour une utilisation dans les milieux de la santé. Le coût et les impacts du
cycle de vie du cuivre sont comparables à ceux d’autres matériaux. En outre, les produits sont
entièrement recyclables et contribuent ainsi à une conception environnementale. Les tonalités
du cuivre et de ses alliages vont du rouge au jaune doré plus ou moins intense. Des alliages
ressemblant à de l’acier inoxydable sont également disponibles (ils contiennent du nickel). Un
vaste choix de produits est disponible et est appelé à s’élargir encore, à mesure que le secteur
répond à la demande.
Au Royaume-Uni, l’essai hospitalier réalisé à l’hôpital Selly Oak (Birmingham) a été le premier au
monde à publier des résultats démontrant que le cuivre permet de réduire de plus de 90 % la
charge microbienne en milieu hospitalier. Depuis, ces résultats ont été confirmés par d’autres
expériences à travers le monde, notamment aux États-Unis, des résultats très récemment
publiés montrent une réduction de 56 % des infections nosocomiales grâce à un équipement
minimaliste et financièrement intéressant. Cette étude souligne également le rôle de
l’environnement du patient dans la transmission des infections.
Les données modélisées tendent à démontrer un retour sur investissement en général de moins
d’un an, lors de l’installation de surfaces de contact en alliages de cuivre dans le cadre de la
construction ou de la rénovation d’une unité de soins intensifs.
L’utilisation de surfaces de contact en cuivre ne remplace pas les mesures d’hygiène et de
nettoyage habituelles. Ces surfaces doivent être elles-mêmes nettoyées et désinfectées selon les
procédures établies. Une légère oxydation de surface (la couleur devient un peu plus foncée,
perte éventuelle de la brillance et coloration en brun dans le cas du cuivre pur) se produit mais
elle n’affecte pas l’efficacité. Les essais hospitaliers ont établi que les patients et le personnel
jugent cette modification d’aspect tout à fait acceptable.
L’utilisation de surfaces de contact en cuivre ou en alliages de cuivre antimicrobien en tant que
mesure complémentaire dans la lutte contre les infections nosocomiales a déjà été actée dans
divers établissements de santé ou maisons de retraite dans le monde entier, y compris en
France.
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2. Introduction
Bien avant la découverte des micro-organismes, les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les
Aztèques utilisaient des préparations à base de cuivre pour traiter les maux de gorge et les
éruptions cutanées, ainsi que pour leur hygiène quotidienne. Le cuivre était également utilisé
pour prévenir l’infection des plaies sur les champs de bataille.
Au 19e siècle, la découverte de la relation de cause à effet entre les germes et le développement
des maladies a permis de commencer à rassembler des preuves scientifiques. Au cours des
dernières décennies, des travaux ont été réalisés sur les propriétés du cuivre et de ses alliages
dans la lutte contre divers micro-organismes constituant une menace pour la santé publique
dans le secteur agroalimentaire, celui des soins de santé et dans les applications du traitement
de l’air. Les principaux résultats sont présentés ci-après. Les références sont également
indiquées.
3. Preuves scientifiques récentes
Études de laboratoires
Des recherches ont été réalisées afin d’observer la survie de différents micro-organismes sur des
surfaces en cuivre et en alliages de cuivre. Depuis 1994, une grande partie de ces recherches a
été accomplie par le professeur Bill Keevil, chef du service de microbiologie et de santé
environnementale à l’université de Southampton. Les résultats de ses travaux ont été validés et
confirmés par différentes institutions à travers le monde, notamment au Royaume-Uni
(université Aston, université de Southampton, université Kingston), aux États-Unis, en Afrique
du Sud, en Allemagne, en Chine et au Japon. Les résultats ont été publiés dans des journaux
scientifiques à comité de lecture internationaux (voir synthèse en fin de document).
Il a été ainsi démontré que le cuivre détruit les micro-organismes plutôt que de simplement
inhiber leur croissance. Son efficacité contre les principaux micro-organismes suivants a été mise
en évidence :
Acinetobacter baumannii
Adenovirus
Aspergillus niger
Candida albicans
Campylobacter jejuni
Clostridium difficile
(y compris les spores)
Enterobacter aerogenes
Escherichia coli O157:H7
Helicobacter pylori
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Grippe A (H1N1)
Klebsiella pneumoniae
Legionella pneumophila
Listeria monocytogenes
Staphylococcus aureus
résistant à la méthicilline (SARM, y compris SARM-E)
Mycobacterium tuberculosis
Poliovirus
Pseudomonas aeruginosa
Salmonella enteritidis
Staphylococcus aureus
Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
Protocole
Des bactéries ont été ensemencées sur de petits coupons de chaque alliage, lesquels ont
ensuite été mis à incuber à 20°C ou 4°C pendant différentes durées. Des techniques de
microbiologie standard ont été utilisées afin de mettre en culture, cupérer et dénombrer les
bactéries viables. Des méthodes de microscopie
in situ
ont permis d’évaluer l’intégrité de la
membrane et de la respiration.
Ce protocole simule une contamination « humide ». Un test complémentaire a été récemment
mis au point afin de simuler une contamination « sèche » (tel qu’un contact sur une surface
solide), à l’aide d’un volume plus faible mais en maintenant une exposition élevée aux bactéries.
Résultats (données relatives au SARM)
Les graphiques suivants présentent les données de l’échantillon en ce qui concerne l’efficacité de
différents matériaux (cuivre, alliages de cuivre et matériaux dopés aux ions argent) contre le
SARM. L’acier inoxydable a été utilisé comme contrôle. Un résumé des conclusions générales
relatives à tous les micro-organismes testés est présenté au bas de la page.
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