fin de la guerre.
— Guerres & Histoire, 31, Juin 2016, p.6, 7 (notule)
— Wikipédia, 27 Juillet 2016
ABBASSIDES. Les Abbassides sont une dynastie musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258. Le
fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d'un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn
Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire
décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750. Après avoir atteint son apogée sous
Hâroun ar-Rachîd, la puissance politique des Abbassides diminue, et ils finissent par n'exercer qu'un rôle
purement religieux sous la tutelle des Bouyides au xe siècle, puis des Seldjoukides au xie siècle. Après la prise
de Bagdad par les Mongols en 1258, une branche de la famille s'installe au Caire, où elle conserve le titre de
calife sous la tutelle des sultans mamelouks jusqu'à la conquête de l'Égypte par l'Empire ottoman, en 1517.
— Guerres & Histoire, 14, Août 2013, p.60 Notes
— Wikipédia, 22 Avril 2016
ABBAYES ET MONASTÈRES MÉDIÉVAUX
— Prétorien (Antiquité-Moyen Âge) no 8, Octobre-Décembre 2008, p.38 Agora Info. Chroniques d’une abbaye
au Moyen Âge, guérir l’âme et le corps. L’abbaye Saint-Antoine.
ABD el-KRIM. Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, fréquemment appelé plus simplement Abd El Krim ou Moulay
Mohand par les rifains né vers 1882 à Ajdir, au Maroc, et mort le 6 février 1963 au Caire, en Égypte, est un
résistant marocain du Rif. Il est devenu le chef d'un mouvement de résistance contre la France et l'Espagne
au Maroc, lors de la guerre du Rif, puis l'icône des mouvements indépendantistes luttant contre le
colonialisme. En 1921, dans leurs efforts pour détruire la puissance de Raisuni, un brigand local, les troupes
espagnoles approchent des secteurs inoccupés du Rif. Abdelkrim envoie à leur général, Manuel Fernández
Silvestre, un avertissement : s'ils franchissent le fleuve Amekrane (oued), il le considèrerait comme un acte
de guerre. Fernández Silvestre aurait ri en prenant connaissance du message. Le général installe dans la
région de Temsamane un poste militaire juste après l'oued Amekrane, plus précisément au Mont Abarrán
(Dhar Obaran). Le jour même, au milieu de l'après-midi, mille Rifains l'encercle : 179 militaires espagnols
sont tués, forçant le reste à la retraite. Les jours qui suivent, après plusieurs escarmouches sanglantes pour
les troupes de Fernández Silvestre, Fernández Silvestre décide de défier Abdelkrim. Avec 3 000 hommes et
grâce à la ruse, Abdelkrim parvient en deux jours à vaincre les troupes espagnoles. Pour l'Espagne, la
bataille d'Anoual est un véritable désastre : Elle y perd près de 16 000 soldats, 150 canons, 25 000 fusils. De
plus, 24 000 soldats espagnols sont blessés et 700 soldats sont faits prisonniers. Depuis la bataille d'Adoua
(Éthiopie) en 1896, il s'agit de la première défaite d'une puissance coloniale européenne, disposant d'une
armée moderne et bien équipée, devant des résistants sans ressources, sans organisation, sans logistique ni
intendance. La victoire d'Anoual a un retentissement dans le monde entier, d'un point de vue psychologique
et politique, car elle montre qu'avec des effectifs réduits, un armement léger, et une importante mobilité, il
était possible de vaincre des armées classiques. Fort de son succès, Abdelkrim proclame en 1922 la
République confédérée des Tribus du Rif. Cette république a un impact crucial sur l'opinion internationale,
car c'est la première république issue d'une guerre de décolonisation au xxe siècle. Il crée un parlement
constitué des chefs de tribus qui vote un gouvernement. Imprégné des idéaux de progrès et de
républicanisme, Abdelkrim promulgue des réformes modernes1. Considérant par ailleurs le cannabis comme
haram, il est « le seul à avoir presque réussi à interdire [sa] production », traditionnelle dans le Rif depuis le
VIIe siècle.
— Guerres & Histoire, 23, Février 2015, p.46-49 Le Dossier. Les défaites de l’homme blanc. Adoua, Anoual,
Gandamak, Dargo : quatre désastres coloniaux. Notule : Anoual, 1921 : Abd el-Krim égorge l’armée
espagnole. Jean Lopez interview l’historien espagnol Luis Miguel Francisco qui a écrit le seul ouvrage complet
sur Anoual,
Morir en Africa
, éd. Critica, 630p. non encore traduit en français.
— Wikipédia, 10 Décembre 2016
ABE, Shinzo. Né le 21 septembre 1954 à Nagato dans la préfecture de Yamaguchi, est un homme politique japonais,
issu de l'une des plus influentes familles politiques du pays.
— Guerres & Histoire, 17, Février 2014, p.15 Le premier ministre japomnais s’offre un pèlerinage provocateur.
— Wikipédia, 19 Novembre 2016
ABODRITES. Peuplade slave installée dans l’actuel Mecklembourg, alliés de Charlemagne.
— Guerres & Histoire, 29, Février 2016, p.53
ABORDAGE. Terme marin. Action d'aborder, manœuvre d’un navire pour s’amarrer bord à bord avec un autre afin de le
prendre d’assaut. Dans les batailles navales antique, il y avait aussi l’éperonnage, qu’utilisait les galères de
combat telle la trière grecque avec leur 170 rameurs, qui utilisait un système d’éperonnage grâce au rostre
de bronze montée sur sa proue.
ABOU AGEILA, Bataille d’ (1967) Cette bataille est une confrontation militaire survenue entre Israéliens et Égyptiens
dans le cadre de la guerre des Six Jours. Elle se solda par une défaite égyptienne et fut un facteur important
dans la perte entière de la péninsule du Sinaï.
— Grant, R. G.
Les 1001 batailles qui ont changé le cours de l’Histoire
, Trécarré, 2012, p.918 Bataille des Six-
Jours, Israël-Égypte.
— Wikipédia, 21 Août 2016
ABOUKIR, Bataille d’ (1799) Bataille (également appelée bataille du Nil en anglais, fut une importante bataille navale
qui opposa les flottes britannique et française dans la baie d'Aboukir, près d'Alexandrie en Égypte entre le
1er et le 2 août 1798. Napoléon Bonaparte voulait envahir l'Égypte afin de menacer les possessions
britanniques en Inde et obtenir la sortie du Royaume-Uni de la Deuxième Coalition. La flotte de Bonaparte se