Procès-verbal BUSB GT Postisolation des murs 23/11/2012 p.1/17
Groupe de travail "Postisolation des murs"
Procès-verbal de la réunion du 23/11/2012
Présents:
Allaeys Ignace (Knauf Insulation);
Beaujean Pol (SLTS);
Beke Joost (Bureau voor expertise &
architectuur B.V.B.A.);
Benaets Hannes (VMSW);
Boyer Charline (Confédération
Construction Bruxelles-Capitale);
Coose John (Eltherm);
De Bolster Ellen (SECO / BCCA);
De Colvenaere Patrick (VDAB);
De Cort Robert (BCCA);
De Schrijver Celine (Confédération
Construction Bruxelles-Capitale);
De Troch Bruno (DT Fix);
Grobet Jan (Knauf Insulation);
Isebaert Thomas (Recticel);
Jennen Eddy (Noten);
Meuleman Rebecca (Wienerberger);
Michielsen Koen (Caviso);
Otten Henk (Pluimers isolatie);
Peeterbroeck Gunther (Foamglas);
Reynders Dirk (STO N.V.);
Salle Sophie (CDR BRC);
Schoonjans Luc (Pluimers);
Ter Harmsel Henk (Pluimers isolatie);
Timmermans Georges (CIR-Isolatieraad);
Tulkens Peter (Knauf Insulation);
Van Acker Pol (Unilin);
Van Kerckhove Dirk (Confederatie Bouw
Afwerking);
Vercauteren Steven (WTCB);
Wijnants Jörg (WTCB).
Excusés:
Sels Tom (Vivixtum / CB Afwerking);
Brocken H. (Gevel-support);
Gailliaert Gino (STO NV);
Leenknegt Jan (Neopixels insulation);
Van De Velde Carlos (Isotrie);
Wouters Peter (WTCB);
Winnepenninckx Eric (WTCB).
Ordre du jour:
1. Accueil et présentations
2. Mise en perspective
3. Récapitulatif et description des trois techniques d'isolation pour murs
4. Collecte d'idées sur les 8 questions
5. Détermination de la pondération
6. Conclusion et ordre du jour
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Points discutés:
1. Accueil et présentations
Les participants ont l'occasion de se présenter brièvement ainsi que d'expliquer leurs
attentes par rapport à ce groupe de travail.
2. Mise en perspective
Steven Vercauteren explique le projet Build Up Skills Belgium et situe cette réunion du
groupe de travail dans le cadre des travaux déjà réalisés et restant à entreprendre.
Georges Timmermans demande dans quelle mesure les travaux des 9 groupes
de travail créés dans le cadre de BUSB permettront, ensemble, de concrétiser
les objectifs 20-20-20 d'ici à 2020 et s'il faudra éventuellement mettre des
accents supplémentaires à cet effet dans les 9 groupes de travail.
Réponse de Steven Vercauteren:
Etant donné que 2020 n'est plus très loin, la Flandre et la Wallonie ont remis
une liste de technologies sur lesquelles les pouvoirs publics souhaitent miser
en priorité. Cette liste est à la base de la division en 9 groupes de travail. A
notre avis, la petite taille de ces groupes permet une implication optimale des
acteurs issus des différentes technologies dans l'établissement du Plan phasé.
Il va de soi que des accents supplémentaires seront mis une fois que les
conclusions des neuf groupes auront été rassemblées.
3. Récapitulatif et description des trois techniques d'isolation pour murs
Jörg Wijnants présente un aperçu des trois méthodes utilisées pour la postisolation
des murs: l'isolation intérieure, la postisolation des murs creux dans la coulisse et les
techniques d'isolation extérieure. Le cadre réglementaire, les formations, les contrôles,
de même que les performances escomptées, sont très différents pour les trois
techniques.
Au cours de la discussion qui s'ensuit, plusieurs idées sont déjà avancées:
Georges Timmermans insiste sur le fait qu'on ne peut pas examiner les trois
techniques d'isolation indépendamment les unes des autres mais qu'il faut
poursuivre une approche globale.
En règle générale, il vaudrait mieux soumettre chaque bâtiment existant à une
analyse approfondie en vue d'élaborer un plan phasé pour sa rénovation
énergétique, différentes techniques/interventions pouvant y être associées. Une
piste possible serait la revalorisation du CPE, qui donnerait des avis ciblés pour
chaque bâtiment plutôt que des avis 'standard'.
Une telle approche existerait déjà en Wallonie pour certains travaux pour
lesquels il est possible d'introduire une demande de subside. D'autres
exemples peuvent être cités:
o REQUEST. Il s'agit d'un projet de recherche entre partenaires de 11
pays européens, financé par "Intelligent Energy Europe". Ce projet vise à
stimuler des mesures de rénovation énergétique pour les bâtiments
résidentiels en Europe. Les deux objectifs centraux du projet REQUEST
sont, d'une part, le développement d'instruments pour inciter les
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propriétaires et les occupants de logements à suivre les
recommandations du CPE en vue d'améliorer la performance
énergétique du bâtiment et, d'autre part, le développement d'une norme
de qualité pour les rénovations basse énergie de logements.
(www.building-request.eu)
o Steven Vercauteren signale que, dans le cadre du projet REQUEST,
l'agence allemande de l'Energie (DENA) a mis au point une ‘check-list
pour des rénovations de qualité’. Cette 'check-list' liée au bâtiment doit
être complétée par un 'auditeur énergétique', un 'planificateur'
(architecte/ingénieur), l'entrepreneur et celui qui livre le bâtiment.
Sophie Salle insiste sur le fait qu'il faut éviter que les ‘cols bleus’ continuent à
travailler chacun dans leur coin. Un bon rapport de diagnostic préalablement
aux travaux et éventuellement le travail en équipes de construction pourrait y
remédier.
Henk Ter Harmsel estime qu'un bon enregistrement des rapports de diagnostic
permettrait une meilleure adéquation entre la politique de subsides et la réalité.
Le projet LEHR (www.lehr.be) est un exemple d'une telle approche.
Joost Beke établit une comparaison avec la certification de procédé pour la
réparation de béton, qui définit trois catégories (allant de la simple exécution de
la réparation au diagnostic complet et à l'exécution).
Sophie Salle insiste sur le fait qu'il y a lieu de poursuivre une vision à court
comme à long terme pour la formation des 'cols bleus'. Actuellement, on met
trop l'accent sur des formations de courte durée qui produisent un résultat
immédiat. Il vaudrait mieux établir, pour chaque entreprise, un programme de
formation en rapport avec l'entreprise. Une collaboration avec les fabricants est
envisageable à cet effet.
Patrick De Colvenaere indique que des formations ont été élaborées par le
VDAB sur base des ‘profils de compétence’. Axées principalement sur la
construction neuve dans un premier temps, ces formations portent désormais
de plus en plus sur la rénovation. Un effort est déjà consenti en direction d'une
approche globale, et l'on y tient compte de l'isolation mais aussi de l'étanchéité
à l'air et de la ventilation, p. ex.
Georges Timmermans signale que, même dans la situation économique
actuelle, les subsides ne peuvent pas être supprimés sans autre forme de
procès, car ils constituent une importante mesure d'encouragement.
Pol Beaujean signale encore que la suppression de l'enregistrement des
entrepreneurs est une mauvaise chose pour le secteur.
4. Collecte d'idées sur les 8 questions et 5. Détermination de la pondération
Les 8 points sur lesquels le groupe de travail doit formuler une réponse sont
commentés, après quoi chaque participant peut exprimer ses idées sur les différents
sujets au moyen de post-it. En tout, 115 post-it ont été collés. Une synthèse de ces
idées a été réalisée et présentée au groupe, après quoi chaque participant a eu la
possibilité de placer 3 gommettes sur les idées qui emportaient sa préférence. Les
résultats sont repris dans le tableau ci-dessous.
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1. Evolution de la technique
-Réglementations urbanistiques (milieu urbain) pour l’isolation
extérieure
-Après le remplissage de la coulisse des murs creux? Isolation
intérieure? (grande partie du parc immobilier)
-Milieu urbain: murs pleins Isolation par l'intérieur et par l'extérieur
1
-Nouveaux matériaux d'isolation écologiques => niveau de
qualité?
3
-Nouvelle compétence: auditeur spécialisé en rénovation
énergétique/thermique… avis “sur mesure” par rapport à la
postisolation des murs
8
-Le cadre qualitatif est très strict; il est absolument impossible de
reprendre des cas spéciaux dans le cadre (de subsides). De ce fait,
on ne se penchera jamais sur les 20% de “cas difficiles”
-STS 71-1 une largeur de coulisse > 4 cm devrait être tolérée,
moyennant avis, p.ex bardage, façade hydrofuge,…
-la barre est placée trop haut en ce qui concerne les conseils en
‘bardage’ en fonction de la hauteur de la façade ou en cas de risque
de problèmes d'humidité (p.ex. absence de drainage de la coulisse)
autoriser un avis façade ‘hydrofuge’
-Comment les avis donnés sont-ils suivis?
-Evolution des matériaux et des techniques toujours en fonction de
la physique du bâtiment. Pas de nouvelles compétences en
exécution.
1
-Nœuds constructifs autorisés en PEB (méthode B) manque de
connaissances
0
-En tant qu'entreprise spécialisée en différents services d'isolation et
d'économie d'énergie, je me suis déjà souvent demandé: qu'en est-il
de la qualité? Notre entreprise a été la première et la seule, au
moment du lancement de l'ATG, à recevoir un agrément tant pour le
PUR que pour le Supafil. Mais je n'ai pas plus de travail pour autant
et le Supafil ne se situe pas sur la même ligne que notre PUR. Plus
de 300.000 m² ont déjà été isolés depuis des années sans poser
pratiquement de problèmes. Je constate que le prix est le facteur
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primordial. Je trouve aussi qu'il faut une formation plus stricte,
beaucoup plus stricte, et surtout contrôlée, mais pour trouver des
gens bien formés ou des formateurs, il faut qu'il existe de telles
formations. Celles-ci sont inexistantes à l'heure actuelle: la mise au
point, l'utilisation de machines, etc. ont une importance cruciale.
- Liaison d'exigences de qualité au soutien des pouvoirs publics
-Lier les incitants à des certifications et contrôles pour valoriser la
qualité
-Lier la qualité (STS) à des incitants financiers à BXL et Wallonie
(comme en Flandre)
-Lier les incitants financiers à la conformité de la technique de
postisolation (STS murs creux, dans STS, hors STS)
-La qualité va de pair avec le prix. Je propose la manière dont nous
travaillons pour BUB isolation des murs creux: inspecteur, certifié
par BCCA, passe en vitesse chez le client. Il examine et inspecte
l'habitation (parfois il ne peut même pas inspecter comme il le
devrait du fait que le prix est le premier élément pour le client). Juste
après cela, une offre est faite, en même temps qu'un rapport
d'exécution. Une fois que le client a un contrat avec nous, un chef
de chantier, certifié lui aussi, passe pour préparer tous les points
convenus et obtenir un deuxième point de vue/avis. Différents
chantiers sont encore refusés à ce stade. Ce n'est qu'après
l'agrément que les travaux sont réalisés par un exécutant certifié.
Vous comprenez que nous prônons la qualité, et que cela a
évidemment un prix
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