Maintenir le corps à bonne température est une nécessité pour conserver santé et bienêtre. La
thermorégulation (réglée par le cerveau) est le phénomène qui maintient l’équilibre entre la
production de chaleur et l’évaporation de l’eau de notre corps (sudation). Si les pertes en calories sont
importantes, on constatera une baisse de la température du corps qui, à l’excès, peut entraîner la
mort par hypothermie. A l’inverse, un excès de chaleur peut également nuire à la santé, c’est
l’hyperthermie.
Les facteurs qui influencent le besoin sont :
* Biologiques : le sexe (la température de la femme varie en fonction de son cycle ovarien), l’âge (l’immaturité de la
thermorégulation du jeune enfant est sujette aux variations extérieures, la personne âgée à une température plus basse),
l’exercice physique, l’alimentation, la variation diurne (le sommeil diminue le métabolisme)
* Psychologiques : les émotions, comme pleurs, cris ou anxiété, peuvent augmenter la température.
* Sociologiques : le lieu de travail, le climat, l’habitation (pièce surchauffée ou trop froide)
h) Etre propre et soigné, protéger ses téguments
Etre propre, c’est assurer une hygiène corporelle et donc maintenir une peu saine afin qu’elle joue
son rôle de protection, de même que les phanères (cheveux, poils, ongles, dents). Etre soigné, c’est
valoriser son image sociale. L’ensemble de ces soins est destiné à apporter un bien-être physique et
psychologique.
Les facteurs qui influencent le besoin sont :
* Biologiques : l’âge (la peau des enfants et des personnes âgées est fragile), la température (en cas d’hyperthermie, il y a
transpiration, et un risque de déshydratation : la peau joue un rôle dans la thermorégulation), l’activité physique,
l’alimentation (l’hydratation en fonction des besoins permet d’avoir une peau souple)
* Psychologiques : les émotions (augmentation de la sudation), l’éducation reçue en matière d’hygiène
* Sociologiques : la culture (l’importance de la propreté diffère sur la fréquence et les modalités), le courant social (produits
de beauté et institut pour les hommes), l’organisation sociale (l’existence de salle de bain, la possibilité d’avoir de l’eau)
i) Eviter les dangers
Eviter les dangers, tant physiques que psychologiques, n’est pas une tâche facile, mais il faut essayer
de prendre les mesures nécessaires pour :
- protéger au maximum l’intégrité de notre corps et préserver notre état de santé
- prévenir les complications d’une maladie
- éviter les effets indésirables d’un traitement
- prévenir les répercussions des problèmes sentimentaux, du stress
Les facteurs qui influencent le besoin sont :
* Biologiques : l’âge et la croissance (habileté, maturité, connaissance de soi, conscience du danger), les mécanismes de
défense (la thermorégulation, les anticorps)
* Psychologiques : les émotions, le stress peuvent stimuler les mécanismes de défense
* Sociologiques : l’environnement, le statut socio-économique, les rôles sociaux (si le poste est à responsabilités
importantes, des temps de pause sont aménagés pour éviter stress et surmenage, par exemple), l’organisation sociale (lois de
protection des individus), le climat (habillement, isolation des maisons), la religion (sécurité psychologique maintenue), la
culture
j) Communiquer avec les semblables
La communication est un processus d’actions relationnelles qui est vital pour l’être humain. En milieu
hospitalier, le soignant développera les deux aspects de la relation : verbale et non verbale.
Les facteurs qui influencent le besoin sont :
* Biologiques : l’intégrité des organes des sens, chez l’enfant la communication est en lien avec son développement
psychomoteur, le toucher est variable selon les cultures et l’éducation reçue
* Psychologiques : les facultés intellectuelles, la perception (ou subjectivité), la personnalité (motivation, habileté à
communiquer), les émotions (expression introvertie ou extravertie)
* Sociologiques : l’entourage (favorisant les échanges), la culture, le statut social
k) Agir selon ses croyances et ses valeurs
Agir selon ses croyances, c’est agir selon les préceptes d’une religion ou d’une foi.
Agir selon ses valeurs, c’est pouvoir se comporter d’une manière cohérente avec ce que l’on estime
de bien, beau et vrai, se sentir en accord avec soi-même.