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Le Problème des Enfants.
La question du terrorisme et ses corollaires que sont les attentats, enlèvements et les
guerres….préoccupe l’ensemble des dirigeants de la planète On n’a aucun mal à lier la question de
l’éducation des enfants à cette problématique actuelle.
En effet, ces jeunes du monde entier qui rejoignent par milliers notamment DAESH le califat auto
proclamé nous invite à réfléchir sur les motivations qui les animent.
Si "Le triple objectif de l'éducation future est la civilisation, la culture et l'unité des citoyens du
monde", pourquoi cet idéal posé il y plusieurs décennies se trouve battu en brèche pour une part
non négligeable de notre jeunesse.
On nous dit qu'éduquer veut bien dire "mener hors" (ce qui est le sens étymologique du mot
"éduquer") de toute limitation et à entraîner à penser en termes de citoyen constructif du monde.
Toujours grandir sera le motif réitéré.
Tout le monde sait, même si on feint de l'oublier, que l'exemple est par sa radiation aussi un des
apports de l'éducation
Trop souvent dans nos sociétés occidentales ou occidentalisées nous les adultes nous avons présenté
le triste spectacle de la corruption, de la compétition, de l'agressividans le monde de l’économie,
la religion et la politique.
Nos mass médias, notre littérature, le cinéma, les jeux vidéo… véhiculent la violence, un gavage
toxique Combien de milliers d'heures un enfant passe-t-il devant des écrans multiples d'où se
déversent cette violence et des bassesses en tout genre (vulgarité, sexualité...)
Un jeune salafiste quiétiste récemment converti et exilé de France au Maroc disait une chose
édifiante:
"Les appels, du muezzine règlent notre journée, et chez moi il n'y plus ces films vulgaires, cette
musique dégradante… Je veux vivre chaque minute, avec ma femme et mes enfants notre foi en
Allah". Sa vie, leurs vies ont été transformée, disciplinée entièrement consacré à servir le Dieu de leur
cœur.
A l'instar d'autres jeunes ils se sont trouvé un idéal. La difficulté auxquelles sont confronté les États
c'est que certains quiétistes deviennent des combattants Djihâdistes et s'enrôlent dans le
mouvement de DAESH ou une de ses nombreuses succursales. Il passe du grand Djihâd le combat
pour la rénovation du soi inférieur vers le petit Djihâd. D'autres ne passent pas par la case quiétiste.
C'est-à-dire qu’ils entrent de plein pied dans la lutte armée contre tous les mécréants avec comme
objectif l'extension du califat à la planète entière.
Dans tout ce qu’ils nous donnent à entendre, le qualificatif qui retient le plus l'attention c'est le mot
idéal. Un afflux d'une énergie puissante mis au service de la discipline de soi et pour certain au
service de la guerre sainte.
Ce veut-il dire que nos sociétés modernes n'ont pas su préparer ces personnalités à l'afflux de ces
énergie nouvelles du Verseau. On y retrouve bien les notes du groupe, du sacrifice, de l'universalité
fussent-elles appliquées d'une manière barbare qui rappelle des époques que l'on croyait révolues.
Selon Wikipédia
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: Le salafisme est un mouvement politico-religieux revendiquant un retour à l'islam
des origines, qui serait donc fondé exclusivement sur le Coran (…) Le salafisme est donc une doctrine
particulière de l'islam, un mode de transmission de la parole du Prophète et un code moral basé sur
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Salafisme
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une approche rigoriste de l'islam. Ils affirment constituer la restauration de l'islam des premiers
siècles après sa corruption par les innovations blâmables (…) et plusieurs branches se confrontent sur
la manière de mettre en place cette doctrine, de la voie pacifique et pédagogue du « salafisme
prédicatif » au mouvement Jihâdiste qui prône l'utilisation de la violence pour imposer l'islam des
origines tel qu'ils l'entendent.
On peut ici faire un parallèle entre les crises, la crise morale de nos sociétés occidentales et le
manque de repaires (re-père) subséquent pour ces jeunes avec les crises économiques, politiques ou
sociales qui ont frappé durement les populations du monde arabo musulman. A ce sujet Samir
Amghar nous dit "Dès lors, à chaque fois que les sociétés musulmanes se retrouveront face à une crise
économique, politique ou sociale, certains théologiens préconiseront un retour à l’islam des Salafs»
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(Salafs : Mohamed et ses quelques disciples les plus proches)
Des populations en tension désorientées et ici des jeunes livrés à eux-mêmes.
Les tensions que nous vivons dans nos démocraties vont-elles nous aider à "faire attention" à notre
jeunesse. C'est en quelque sorte appliquer à notre vie intérieure toute l'attention que requiert la
situation présente. C'est exercer pratiquement une vaste méditation collective quant à nos motifs et
comment transcrire les Droits fondamentaux dans vie démocratique vivante et porteuse d'idéaux
pour le genre humain et les autres règnes de la nature.
Faire de l'éducation la priorité ce qui implique
1. Que nos règles de droit, nos décisions de justice, la manière notamment de traiter la
délinquance soit un modèle pour la jeunesse.
2. Nos pratiques en religion(s), en politique(s) ou dans le monde des affaires et de la finance
sont exemplaires
Nous devons en tous point de la conduite de la vie publique devenir des modèles pour la jeunesse
sinon tous les moyens matériels, humains et pédagogique seront, non seulement perdus, mais
produiront du ressentiment, de la colère et de la révolte. Cette énergie continuera à produire du
désespoir et à alimenter par défaut les forces des ténèbres. Le défi du disciple Humanité, et ceci vaut
pour chacune de nos nations, est de choisir son camp celui de l’égoïsme religieux politique ou
économique ou bien l’intérêt du plus grand nombre en servant notamment les plus petits. Car nous
sommes prisonniers pour l’instant des dictats de nos personnalité mais la ligne de démarcation est
claire et les scandales qui se révèlent à l’échelle de l’Humanité en sont la preuve évidente. De notre
volonté à assumer les responsabilités qui émergent dans la lumière de notre conscience individuelle
et collective dépendra toute l’éducation de nos enfants pour en faire des citoyens libre du monde ou
la fabrique de futurs DAESH.
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« Le salafisme en Europe : la mouvance polymorphe d’une radicalisation » [archive],
Politique Étrangère, n°1, 2006.
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