Dénominateurs Communs. Introduction : Allah exalté dit : « Ö ! Vous

Dénominateurs Communs.
Introduction :
Allah exalté dit :
« Ö ! Vous les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Nous vous
avons constitués en peuples et en tribus afin que vous vous connaissiez entre vous. Le
plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux d’entre vous. » (49:13)
Voilà que les hommes se méfient les uns des autres, cultivent la haine, cohabitent
ensemble tout en s’ignorant mutuellement. Quelle est cette attitude indigne de l’homme
à l’ère de la communication ? Arrêtons de jouer les races supérieures et méditons sur ce
qu’Allah proclame Lui-même : Notre Egalité à tous. Pourquoi tendre l’oreille à des propos
qui n’ont de fondement que l’ignorance ? Essayons de voir ce que l’on a en commun dans
nos différences.
1. L’égalité :
Allah Glorifié dit :« Ô vous les hommes ! Craignez Allah votre Seigneur qui vous a créés
d’un seul être puis de celui-ci, il a crée son épouse et il a fait naître de ce couple un
grand nombre d’hommes et de femmes ». (4 :1)
Notre égalité est déjà attestée par l’origine de l’humanité puisque nous descendons tous
d’Adam. L’islam abolit toutes les différences entre les hommes quelle que soient leurs
conditions sociales et sans discrimination de race.
« Un arabe n’a pas plus de mérite qu’un non arabe… » (Sermon d’adieu)
« Les hommes sont égaux comme les dents d’un peigne. » (Bukhari)
2. La justice :
D’après un hadith quodsi : « Ö mes serviteurs j’ai fait de l’injustice unché pour Moi-
même, comme pour vous dans vos rapports réciproques. Ne soyez plus injustes les uns
envers les autres. » (Muslim)
Allah nous ordonne de considérer la justice comme fondement de toutes nos actions et
de toujours observer le droit en dépit de tout obstacle même à l’encontre de nos
proches.
Allah Glorifié dit : « Ô Vous qui croyez. Pratiquez avec constance la justice en
témoignage de fidélité envers Allah, et même à votre propre détriment ou au détriment
de vos pères et mères et vos proches, qu’il s’agisse d’un riche ou d’un pauvre, car Allah a
la priorité sur les deux. Ne suivez pas les passions au détriment de l’équité ; mais si vous
louvoyez ou si vous vous détournez sachez que Allah est bien informé de ce que vous
faites. » (5:135)
3. La liberté :
Pas de servitude entre les hommes. Umar ben Al-Khattab dit : « Quand donc avez-vous
décrété que les hommes sont esclaves, alors que leurs mères les ont mis au monde libres
? » (‘Umar b.al khattab)
a. La liberté politique.
Elle est dans le principe de la shura (délibération). Personne n’impose son opinion à
personne et la minorité ne domine pas la majorité. Allah a ordonné à son apôtre de
consulter la communauté dans les affaires publiques. Allah Exalté dit :
« Pardonne-leur, demande pardon pour eux et consulte-les dans les affaires ». (3:159)
b. Liberté d’expression et de pensée.
Un musulman a le devoir de dénoncer l’erreur, l’injustice de donner un avis, d’avoir des
recommandations à faire sans craindre ni sévices, ni tortures, ni incarcération. Il a le
droit de proposer tout ce qui est bénéfique à la société.
c. Liberté de culte.
L’islam nous invite à la réflexion et le choix nous appartient.
Allah Exalté dit :
« Il n’y a pas de contrainte en matière de religion. » (2:257)
« Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur terre, tous (sans exception)
auraient cru. Est-ce toi qui peut contraindre les gens à devenir croyants ? (10:99)
4. La solidarité :
L’islam nous invite à témoigner de notre solidarité à l’égard de nos frères humains où
qu’ils se trouvent. « Quiconque se préoccupe du besoin de son frère, Allah se
préoccupera de son besoin ; quiconque dissipe, pour un musulman, un seul souci, Allah
dissipera, pour lui, un souci parmi les soucis du Jour de la résurrection ; quiconque vient
en aide à un homme en difficulté, Allah le mettra à l’aise dans cette vie et dans
l’autre. » (Bukhari et Muslim)
« Ne crois pas en Moi celui qui passe la nuit rassasié, tandis que son voisin, à côté de lui
et à son insu, souffre de la faim. » (Bukhari)
5. Le respect de la famille :
La Femme.
Allah Exalté dit : « Parmi Ses signes, (il y a le fait qu’) Il a créé pour vous et de vous des
épouses auprès desquelles vous êtes en repos et Il a fait naître, entre vous, affection et
clémence. » (30:21)
« Le meilleur d’entre vous est celui qui se comporte le mieux avec sa femme » (Ibn
Majad et Ad-Darimi)
La femme doit être respectée en tant qu’épouse, en tant que mère et en tant que
membre actif de l’organisation de la société. La femme a le droit de s’exprimer, de
voter, de travailler, de réaliser des gains et d’en jouir à sa guise, d’occuper des postes à
responsabilité, de s’instruire,… sans pour autant que cela ne nuise à sa personne, à son
époux et à ses enfants.
Les enfants.
Les enfants doivent être entourés d’amour et de tendresse et de bonté.
L’Islam considère qu’un des bonheurs du bas monde est d’avoir des enfants.
« Honorez (respectez et valorisez) vos enfants et soignez bien leur éducation. » (Ibn
Mja)
« Craignez Allah et soyez justes envers vos enfants. » (Bukhari)
Les personnes âgées.
Allah a ordonné d’être bienveillant à l’égard des pères et mères et plus encore dans leur
vieil âge.
Allah Glorifié dit : « …Si l’un deux ou tous deux parviennent à la vieillesse chez toi, ne
leur dis pas : Ouf ! Ne les réprimande pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.
Baisse pour eux l’aile de l’humiliation, en toute clémence et dis : Seigneur : fais leur, à
tous deux miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit. » (17:23,24)
6. L’Islam est pour la vie :
L’islam est un appel à la vie, à la connaissance, à la recherche, au progrès, à l’organisation
sociale, au travail. Le musulman doit vivre avec optimisme, exclure le sentiment de
désespoir. La société musulmane doit être active et productive dans l’intérêt de ceux qui
la composent et des générations futures. Ceci constitue le projet islamique.
« Agis pour ta vie, ici bas comme si tu devais vivre éternellement... »
(Abdallah Ibn Omar)
7. Contre toutes formes de violence :
L’oppression.
« Allah ma révélé que vous avez le devoir d’être modestes ; que personne ne se vante
devant personne et que personne n’opprime personne. »
(Muslim)
« Que l’homme soutienne son prochain, oppresseur ou opprimé. S’il est oppresseur, qu’il
empêche d’opprimer ; c’est une façon de le soutenir et s’il est opprimé, qu’il le soutienne.
» (Bukhari)
La violence et la guerre.
Le meurtre est un crime contre l’humanité toute entière.
Allah Exalté dit :
« …Quiconque aura tué un homme qui ne sera lui-même ni meurtrier, ni un émeutier, sera
considéré comme meurtrier de l’humanité toute entière. Quiconque sauvera une vie sera
considéré comme ayant sauvé la vie de l’humanité toute entière. » (5:32)
« Combattez dans la voie d’Allah ceux qui vous combattent, mais ne soyez pas les
agresseurs. » (2:190)
L’indifférence.
« Tout Homme qui refuse son aide à son prochain en un lieu où ce qu’il a de sacré peut-
être violé et où son honneur peut être outragé , sera lui-même abandonné par Allah, sans
soutien, en un lieu où Son aide sera nécessaire. » (Abou Daoud)
« Le meilleur des hommes est le plus utile aux hommes. » (Tabarani)
8. Pour l’amour et la paix.
L’Islam est la religion de la paix, de l’indulgence, du pardon, de l’amour.
Allah Exalté dit : « Oh ! Vous les croyants, entrez tous dans la paix. »
(2:208)
« Vous montrerai-je une action dont l’accomplissement vous fera aimer les uns les autres
? Divulguez parmi vous « la paix » (Salam).
(Muslim)
« Aucun de vous ne sera vraiment croyant tant qu’il n’aimera pas pour son prochain, ce
qu’il aime pour lui-même. » (Bukhari)
Enfermons-nous dans la paix et faisons un effort réciproque afin de mieux nous
apprécier mutuellement, réduisons notre ego au maximum et n’oublions pas que nous ne
sommes que de simples mortels.
« C’est à Allah que nous appartenons et c’est vers Lui que nous retournerons. »
Allah Exalté dit : « Le plus noble d’entre vous, aux yeux de Allah est le plus pieux
d’entre vous. » (49:13)
« ...Et quand je suis malade, c'est Lui qui me guérit »
1. Qu’est ce que la maladie ?
C’est une altération, une dégradation de la santé de sorte que l’individu se trouve dans
un état général de malaise. A cette définition objective de la maladie, l’islam nous offre
une dimension spirituelle du sens même de cet état.
a) La maladie comme épreuve.
Le prophète (p&s) a dit :
« Le croyant est sans cesse éprouvé dans sa personne, dans sa progéniture et dans ses
biens jusqu’à ce qu’il se rende à Allah, exempt de toutes fautes ». (Tirmidhi et El
Hakim).
Durant sa vie, l’individu est soumis à de nombreuses épreuves : la maladie, la pauvreté, la
mort, les calamités…Ces circonstances douloureuses dévoilent chez lui un comportement
qui peut exprimer soit de la révolte, soit de la reconnaissance, soit de l’ingratitude.
C’est là qu’Allah nous apprécie. Sommes-nous constants dans l’aisance comme dans la
pauvreté, dans la maladie comme dans la santé, dans le malheur comme dans la joie ?
C’est à l’occasion de ces grands événements que notre foi est mise à l’épreuve et révèle
soit son authenticité soit sa fausseté. Allah nous met en garde, les épreuves sont
inéluctables et il faut s’y préparer afin de ne pas être pris au dépourvu.
Elles existent pour nous éprouver.
Allah dit :
« Nous vous éprouverons pour connaître ceux d’entre vous qui luttent, ceux qui sont
constants » (47 :31)
Le fils de Abbas que Allah soit satisfait de lui a dit : « La première chose
Qu’Allah a écrite sur la Table bien gardée (table où sont inscrit les arrêts
D’Allah), ce sont ces mots :
« En vérité, Je vous le dis, Je suis le Dieu véritable ; il n’y a pas d’autre Dieu que Moi.
Mohammed (p&s) est Mon serviteur et Mon envoyé ; quiconque se soumet à Mes arrêts,
se résigne aux épreuves que je lui impose et se montre reconnaissant de Mes bienfaits,
celui-là Je l’inscris au nombre des hommes à la foi sincère, et Je le ferai ressusciter
avec les justes ; mais celui qui, au contraire, ne se soumet point à Mes arrêts, qui ne se
résigne point aux afflictions que Je lui prescrit et ne se montre point reconnaissant de
Mes bienfaits, que celui- prenne un autre Allah que Moi ».
b) La maladie efface les péchés.
Le prophète (p&s) a dit :
« Tout mal qui atteint le musulman, s’agit-il d’une lassitude, d’une maladie ou d’une
angoisse, même d’une piqûre d’épine, lui vaut de la part de Allah une rémission de ses
péchés. » (Bukhari & Muslim) ; «
Tout croyant, touché par quelque maladie, verra Allah s’en servir pour lui pardonner ses
péchés. » (Tabarani & El Hakim)
c) Les oeuvres du malade continuent.
Le prophète (p&s) a dit :
« Quand un serviteur tombe malade ou part en voyage, Allah lui inscrit l’équivalent de ce
qu’il faisait (comme bonnes œuvres) à résidence en étant sain ». (Bukhari et Abou
Daoud)
2. Quelle attitude adopter face à la maladie ?
a) La patience.
Sachant que la maladie efface les péchés et qu’elle constitue une épreuve, une attitude
s’impose ; la Patience. Elle est une vertu indispensable à la vie et à la foi du musulman. Il
doit habituer son âme à supporter l’adversité sans lassitude, attendre les résultats
même s’ils ne sont pas immédiats et faire face aux difficultés quels que soient leur
gravité et leur poids avec un cœur qui n’a point de doute. Rester confiant et garder
l’espoir.
Le prophète (p&s) a dit :
« Celui qui loue Allah pour avoir été comblé, celui qui supporte patiemment l’épreuve,
celui qui se repend après une injustice, celui qui pardonne après avoir été lésé, ceux-là
auront la sûreté et seront bien guidés ». (Tabarani)
Le prophète (p&s) disait :
« Celui qui s’efforce à supporter patiemment (le malheur) Allah le dotera de patience.
Nul ne reçoit plus ample bonheur que la patience »
(Bukhari & Muslim)
« Cherchez secours dans la patience et dans la prière ». (2 :45)
b) Le malade se soigne.
Le prophète (p&s) a dit :
« Allah a fait les maladies. Il a accordé à chaque maladie un remède, ne vous soignez pas
par ce qui est illicite » (Abou Daoud).
Le malade doit chercher à se soigner par tous les moyens permis par la morale islamique,
tout en se remettant à Allah pour l’issue heureuse de sa maladie car la guérison reste
une volonté divine.
« …Et quand je suis malade c’est Lui qui me guérit ». (26 :80)
c) La plainte du malade.
Il est permis de se plaindre au médecin et à l’ami mais il faut louer Allah avant de se
plaindre.
Le prophète (p&s) a dit :
« Quand un serviteur tombe malade, Allah lui envoie deux anges et les charge de voir ce
que dira ce malade à ceux qui viennent lui rendre visite. S’il loue Allah, ils rapportent
ceci à Allah qui en est informé. Allah ensuite dit : Si mon serviteur meurt je me
chargerai de l’introduire au paradis. S’il s’en remet, Je lui substituerai une chair
meilleure et un sang meilleur que le sien et lui pardonnerai ses péchés ». (Malik & Ibn
Abi-Dunya)
3. la visite du malade.
a) Il est recommandé de se soucier de la santé de ceux qui nous entourent ainsi que de
leur rendre visite s’ils sont malades.
D’après Abou Houraira le prophète (p&s) a dit :
« Allah à Lui la puissance et la gloire, au jour de la résurrection, dira : « Ô fils d’Adam !
Je suis tombé malade et tu ne m’as pas visité ? Seigneur, répondit l’homme, comment te
rendre visite et Tu es le Seigneur des mondes ? Ne savais-tu pas que mon serviteur
untel est tombé malade et tu ne l’as pas visité ? Ne savais-tu pas que si tu l’avais
visité tu M’aurais trouvé chez lui ?... ». (Muslim)
b) Encourager le malade par de bonnes paroles afin de fortifier son âme et lui faire
l’invocation suivante : « Ô Allah, Seigneur des hommes, chasse le mal, guéris (lui) donc la
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