Les cours de théologie à Toulouse Les cours régionaux de théologie à Toulouse reprennent pour 2015-2016, sur la thématique « Autorité et Pouvoir ». Ils sont assurés par les professeurs de la faculté libre de théologie de Montpellier. L’an dernier une cinquantaine de participants ont été des auditeurs attentifs. Les cours ont lieu les samedis 26 sept, 17 oct, 7 nov, 12 déc, 6 fev, 5 mars, 9 avril, 28 mai. La faculté gère les inscriptions, la région assure la communication et le suivi avec l’aide de l’Espace culturel Protestant et de Claude Bodin, responsable toulousain. le programme pour en savoir plus Programme Cours régional de théologie Toulouse 2015-2016 Les samedis 26 sept, 17 oct, 7 nov, 12 déc, 6 fev, 5 mars, 9 avril, 28 mai. « Autorité et Pouvoir » 26 septembre, Olivier Abel philosophie : L'espace d'autorisation A partir d'un texte de Hannah Arendt portant sur la différence entre pouvoir et autorité dans la Rome antique, nous réfléchirons sur l'institution de ce qui nous autorise à parler et nous donne confiance les uns dans les autres. Et nous verrons que c'est ce qui fait le plus défaut à nos sociétés. 17 octobre, Olivier Abel philosophie : Insouci de soi et service La sagesse, de Socrate à Foucault, est animée par le "souci de soi". La foi, telle que proposée par les Réformateurs, dit l'insouci de soi, et la conversion de ce souci vers les autres et le monde en tant qu'aimés de Dieu (le service est le nom de ce "souci"). Pourquoi le protestantisme a-t-il oublié cet insouci ? Samedi 7 novembre Guilhen Antier, systématique : Le Dieu venu sous la forme d'un serviteur: Initiation à la christologie de Kierkegaard. Le cours déploiera des éléments de la pensée kierkegaardienne qui articule de manière paradoxale l'autorité du Dieu tout puissant et la figure de Jésus humble serviteur. Samedi 12 décembre : Guilhen Antier, systématique : Autorité et service dans l'Eglise et dans la cité selon Luther et Calvin. Le cours fera le point sur la "théorie des deux règnes" de Luther ainsi que sur la question institutionnelle chez Calvin. Samedi 6 février 2016 : histoire, missiologie, Gilles Vidal Autorité et service en mission dans l’histoire du christianisme océanien contemporain Le champ de mission océanien au XIXème siècle et au début du XXème fournira le cadre de cette première séance. On étudiera les stratégies missionnaires diverses qui ont permis l’instauration de pouvoirs divers, comme les théocraties missionnaires, ou qui ont au contraire favorisé la voie de l’autonomie ecclésiale. Samedi 5 mars 2016 : histoire, missiologie, Gilles Vidal Autorité et service en mission et dialogue interreligieux Dans ce deuxième volet, les figures de Charles de Foucauld, Jules Monchanin et Henri Le Saux seront convoquées pour étudier les promesses et les limites d’un discours missionnaire prétendant à un esprit de service sans renoncer à une parole d’autorité. Le champ exploré est ici celui de l’Algérie et de l’Inde. Séance du 9 avril 2016 : histoire moderne, Chrystel Bernat Autorité et service du ministère pastoral dans la théologie du réformateur Zwingli À partir de divers écrits du théologien de Zurich (Brève instruction chrétienne, Le Berger, Fidei ratio et Exposition fidei), cette première séance propose d’explorer la notion d’autorité et de service du ministre et du ministère en considération du portrait du pasteur et de la fonction pastorale élaborés au XVIe siècle en Suisse alémanique par le réformateur Huldrych Zwingli. Séance du 28 mai 2016 : histoire moderne, Chrystel Bernat Instruction clandestine des fidèles et formation des pasteurs au temps de la Révocation : le Désert huguenot aux sources d’une refondation de l’autorité du croyant (XVIIe-XVIIIe siècle) Plus spécifiquement consacrée aux XVIIe et XVIIIe siècles, cette seconde séance envisage à l’appui de la législation oppressive qui accompagne la Révocation de l’édit de Nantes en 1685 et, en particulier, de la déstructuration de l’encadrement pastoral et des instances éducatives huguenotes, d’examiner comment et en quoi les dispositions supplétives élaborées au Désert et les principes même de résistance qui gouvernent la résistance protestante entre 1680 et 1750 redéfinissent l’autorité du croyant tout en élaborant celle conjointe des prédicateurs clandestins formés au service d’un peuple privé de ses ministres.