Sous-thème N°2 : Développement des interconnexions des réseaux électriques :
Facteur d’intégration régionale en Afrique
Titre de la communication : Atouts, Bilan des Echanges et Perspectives de la Côte
d’Ivoire
Par Vanié Bi Tiécoura et Kouassi Léon Paul (SOPIE- Côte d’Ivoire)
Synopsis
Les atouts exceptionnels du secteur électrique ivoirien et son potentiel hydroélectrique
important font de la Côte d’Ivoire le point central des échanges d’énergie électrique des
pays de l’Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire est ainsi interconnectée avec le Ghana depuis 1984, le Togo –Bénin
depuis 1995 et le Burkina Faso depuis 2001.
Deux importants projets sont en cours de réalisation : l’interconnexion avec le Mali et
l’interconnexion avec le Libéria – Sierra Leone – Guinée.
Le but de cette communication est de : i) montrer les atouts et les potentialités de la
Côte d’Ivoire, ii) présenter le bilan des échanges d’énergie et iii) faire le point des
projets d’interconnexion en cours.
Le système électrique ivoirien comprend un parc de production de 1387 MW, 1668 km
de réseau 225kV, 218 km de ligne d’interconnexion et 44 postes Haute Tension.
Le potentiel hydroélectrique théorique de la Côte d’Ivoire est de 46 000 GWh.
De 1984 à 2010, l’interconnexion avec le Ghana a permis un solde des échanges de
7 502 GWh. On distingue une première période de 1984 à 1993 d’importation nette de
2 274 GWh puis une deuxième de 1994 à 2009 d’exportation nette d’énergie de 9 776
GWh.
De 1995 à 2009, l’interconnexion avec le Togo - Bénin a permis un échange de 3 854
GWh.
De 2001 à 2009, l’interconnexion avec le Burkina Faso a permis un échange de 975
GWh.
Au titre des perspectives, le projet d’interconnexion Côte d’Ivoire – Mali est en cours
d’exécution, les études de faisabilité du projet d’interconnexion Côte d’Ivoire – Liberia –
Sierra Leone – Guinée sont achevées et le projet de doublement de la ligne
d’interconnexion Côte d’Ivoire – Ghana est lancé.
Les principaux enseignements tirés de l’exploitation des interconnexions des réseaux
électriques de la Côte d’Ivoire et du Ghana d’une part et de la Côte d’Ivoire avec le
Burkina Faso d’autre part ont été consignés le manuel d’exploitation adopté par le
WAPP.