LEÇON 20: PRÉLÈVEMENT DE LA DÎME ET DES OFFRANDES

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DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
COURS PAR CORRESPONDANCE
LEÇON 20: PRÉLÈVEMENT DE LA DÎME ET DES
OFFRANDES
VÉRIFIER LE TEXTE
DÉCLARATION DOCTRINALE
RÉPONSE 1
La dîme et les offrandes généreux sont des injonctions bibliques applicables à toutes les
personnes qui choisissent de suivre la voie de Dieu. La mise à part de dix pour cent de son
revenu pour Dieu est un acte d’adoration et remerciement privé qui le reconnaît en tant que
Créateur. C’est au moyen des dîmes et des offrandes de ses fidèles membres et co-ouvriers
engagés que les missions scripturaires de l'Eglise de Dieu sont accomplies.
APERÇU DOCTRINALE
RÉPONSE 2
L'univers tout entier appartient à Dieu. Il l’a conçu et créé. Il le soutient et le maintien. Dieu,
en effet, est propriétaire de tout.
RÉPONSE 3
Dieu créa l'univers matériel, y compris la terre et ses ressources, comme un environnement
approprié pour une création encore plus grande. C’est là que Dieu plaça l'homme et
commença à instiller son propre caractère dans des enfants finalement destinés à être nés
dans Sa propre famille. Ainsi, cette terre (et sa vaste réserve animale, végétale et de
ressources minérales) est seulement une étape préliminaire d’un genre de pièce de théâtre
beaucoup plus grand, se déroulant progressivement devant les yeux de l'humanité. Il est dans
le dessein de Dieu que les êtres humains soient finalement investis d’un rôle infiniment plus
grand dans l’administration et le règne sur la création de Dieu en héritant non pas simplement
de ce monde et de ses ressources, mais même l'univers entier (Hébreux 2 :6-8).
RÉPONSE 4
Chaque être humain doit toute son existence à Dieu (sa vie et le fait même de vivre). En
concevant l'homme, Dieu savait que ce serait dans le meilleur intérêt de celui-ci d'adorer son
Créateur de la manière la plus complète et la plus logique. La Prière est un véhicule important
pour ce culte. Il en est de même de l'obéissance à la loi de Dieu, qui est Son système pour
gouverner le bon comportement de l’homme et ses activités. Le prélèvement de la dîme est
une partie intégrante de cette Loi.
Les préceptes bibliques du prélèvement de la dîme et des offrandes sont des étapes
essentielles dans l'accomplissement de l'objectif ultime de Dieu pour l'homme. La dîme est
établie par un ordre et un exemple scripturaire. Comme c’est un principe scripturaire reconnu
que «celui qui est fidèle dans les moindres choses est fidèle aussi dans les grandes», le
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prélèvement indéfectible de la dîme de la fortune de quelqu'un, maigre ou abondante, sert à
enseigner une leçon spirituelle profonde. Si un homme peut apprendre non seulement à
partager ses biens pour le bénéfice des autres dans un esprit d'humilité et de générosité, mais
aussi à reconnaître que Dieu est la source de toutes choses, alors cet homme développera les
mêmes qualités spirituelles nécessaires pour gérer correctement la richesse extrêmement plus
grande qu’il héritera dans le Royaume de Dieu (Matthieu 19: 28-29; 1 Timothée 6: 17-19).
C’est sous cette perspective que l'Église de Dieu considère les sujets de prélèvement de la
dîme et de dons des offrandes. En cherchant à mieux comprendre l'esprit de Dieu à cet
égard, nous nous tournons vers la Bible comme l'expression de la volonté de Dieu.
RÉPONSE 5
Le prélèvement de la dîme fut instituée par Dieu comme l’une de Ses façons d'enseigner à
l'homme comment l’honorer et l’adorer. Le prélèvement de la dîme est l’un des moyens les
plus importants par lesquels une personne pieuse de conviction profonde et dévouée peut
exprimer sa reconnaissance et son appréciation pour les bénédictions de Dieu dans sa vie
physique aujourd'hui. L'homme, par le prélèvement de la dîme, reconnaît continuellement que
Dieu est le Créateur et Propriétaire de l'Univers, et en tant que tel possède un droit prioritaire
sur l'ensemble de tout ce que nos vies contiennent et produisent.
RÉPONSE 6
Le prélèvement de la dîme accomplit deux autres objectifs importants dans la vie du chrétien.
Par elle, nous construisons un caractère pieux en développant un esprit de générosité.
Simultanément, nous utilisons nos ressources pour partager avec les autres à la fois le
message et les bénédictions de la vie chrétienne. Le prélèvement de la dîme est un moyen
d'exprimer son amour envers Dieu et envers son prochain. L'injonction biblique de donner
joyeusement dix pour cent de ses revenus est une procédure physique conçue pour enseigner
des principes spirituels profonds et des leçons. C’est, en effet, dans le meilleur intérêt de
l'humanité.
RÉPONSE 7
Puisque le prélèvement de la dîme est bibliquement enjointe à tous ceux qui sont appelés à
obéir à Dieu, l'Église de Dieu enseigne fermement les lois générales, principes et directives
administratives de base pour le prélèvement de la dîme tels que révélés dans les instructions
de Dieu dans l'Ancien Testament. Mais le prélèvement de la dîme, comme la prière, est une
expression très personnelle et privée de la relation de l'individu avec son Dieu. Il reflète sa foi
en Dieu et son appréciation des bénédictions qu'Il a accordées. Par conséquent, la mise en
œuvre réelle de la façon de calculer ses dîmes est laissée strictement à la foi et la
compréhension de cette personne en particulier. Le prélèvement de la dîme est une affaire
entre une personne et Dieu.
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L’Église de Dieu a toujours été, et sera toujours, une œuvre de foi (une œuvre dépendant
totalement de Dieu pour le soutien et la subsistance, ainsi que pour l'orientation et le
leadership). Néanmoins, le travail de l'Église dans l'ère de l'électronique du 21e siècle exige
des ressources considérables. Il est révolu le temps où les évangélistes itinérants se
promenaient de ville en ville prêchant l'évangile partout où ils pouvaient trouver un public. Les
médias utilisés aujourd'hui sont les campagnes de presse, radio, télévision, Internet et de
grandes foules. Il n’est plus possible d'être efficace et supporter les dépenses nécessaires
tout en répandant l'évangile.
En outre, l'Eglise reconnaît sa responsabilité d'aider les pauvres, les indigents et les
nécessiteux à l’intérieur (et à l’extérieur) de l'Eglise qui ne sont pas toujours en mesure de
recevoir de l'aide du gouvernement ou d'une autre source.
Ainsi, sur la base de la jurisprudence biblique, l'Eglise voit trois besoins financiers de base
pour lesquels les membres ont une responsabilité:
1) Soutenir le Travail de l'Eglise (à la fois dans ses efforts de présenter l'évangile au monde, et
de pourvoir aux soin et croissance spirituels de ses membres).
2) La participation aux festivals annuels.
3) L’assistance aux membres de l'Église ayant des difficultés financières temporaires ou
permanentes.
Ces besoins sont satisfaits par un système à trois parties de prélèvement de la dîme par les
membres de l'Église:
1) À quelques exceptions près, tous les membres de l'Église contribuent une dîme de leur
revenu pour le soutien du Travail de l'Eglise. Cette contribution est généralement complétée
par diverses offrandes volontaires. Cela sert à réaliser les premiers besoins indiqués cidessus.
2) Les membres se doivent de mettre de côté une dîme dans un fonds spécial pour couvrir les
dépenses des festivals annuels. Cet argent est épargné par la personne et ne vient pas à
l'Église, sauf un petit montant destiné à contribuer aux dépenses de location des grands sites
de conventions, ou sous formes d’offrandes volontaires données pendant la Fête étant
observée. Alors que les membres qui le peuvent sont encouragés à épargner les dix pour cent
bibliques de leur revenu dans ce fonds pour les festivals, il est reconnu que ce n’est pas
possible pour tous. Ceux dont la dîme est plus que suffisante sont invités à apporter une aide
à ceux qui ne peuvent pas faire face à leurs dépenses liées aux festivals.
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3) Les membres qui en sont capables ont la responsabilité (basée sur la jurisprudence
biblique) de contribuer à un fonds d'aide en vue d’aider les membres (et non-membres)
indigents. Par ces moyens, chaque chrétien exprime son adoration envers Dieu et la
compassion envers son prochain alors qu’il pratique le véritable christianisme et développe
son caractère.
EXPOSITION DOCTRINALE
ANCIEN TESTAMENT
RÉPONSE 8
La pratique de prélèvement de la dîme est bien antérieure à la fondation de la nation d'Israël.
Dans le livre de la Genèse, le prélèvement de la dîme est mentionné deux fois. Dans les deux
cas, le prélèvement de la dîme est utilisé comme un moyen d'honorer Dieu, de montrer sa
profonde gratitude pour les bénédictions que Dieu a données. Abraham donna la dîme à
Melchisédech du butin qu’il avait tiré de sa victoire sur les cinq rois envahisseurs (Genèse 14:
17-20; Hébreux 7: 1-4). Son petit-fils Jacob promis de donner un dixième de tout ce qu'il avait
acquis à Dieu. C’était après son rêve de l '«échelle céleste» à Béthel (Genèse 28).
Un système de prélèvement de la dîme détaillé fut présenté avec le sacerdoce Lévitique.
L'ensemble de la tribu de Lévi fut mise de côté pour exercer les fonctions sacrées avec la
famille d'Aaron servant de noyau central sacerdotale. Nombres 18 explique la méthode de
base de financement des Lévites qui étaient responsables de tous les services sacerdotaux et
du Temple. Divers types d'offrandes venaient à eux, y compris les prémices, le prix de rachat
pour les premiers-nés, les aînés, et parties des sacrifices. Mais le principal moyen de
subsistance était la dîme. On devait faire de prélèvement de la dîme de tous les produits
agricoles au moment de la récolte et les donner à la tribu de Lévi. Les Lévites devaient à leur
tour donner le dixième aux prêtres. Lévitique 27: 30-33 montre qu'on devait aussi faire de
prélèvement de la dîme du bétail ainsi que les produits maraîchers.
Deutéronome 14: 22-27 décrit un autre type de dîme. Dans ce cas, elle n’allait pas aux
Lévites, mais était épargnée par chaque personne pour faire face aux dépenses en vue de
célébrer les festivals à l'emplacement central. Cette dîme était également prélevée sur les
plantes, mais pas sur le bétail. Au lieu de cela, il est dit que les animaux premiers-nés *
étaient consommés sur le site du festival. Cette dîme particulière n’a pas de nom dans cette
première référence biblique ; plus tard dans le judaïsme, elle porta le nom de « deuxième
dîme ».
* Une question se pose à propos de premiers-nés. Le premier-né était un mâle ; si le premierné était une femelle, il n'y avait pas de premier né de cet animal en particulier offert à Dieu.
Selon Exode 13: 11-15 et Nombres 18: 15 -18, les premiers-nés devaient être sacrifiés et
donnés aux prêtres. De la lecture des deux passages, on comprend que les prêtres ne
recevaient pas la totalité de l’animal premier-né, mais seulement les parties qu’ils recevaient
des autres offrandes egalement, c’est-à-dire, la poitrine et la cuisse droite. L'individu qui
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amenait l’animal pouvait alors utiliser le reste de la viande à ses rejouissances festivalières
personnelles.
RÉPONSE 9
Tous les trois ans (c’est-à-dire la troisième et la sixième année d’un cycle de sept années) une
dîme de produits agricoles étaient mise de côté pour les pauvres. Selon les hébreux, il n’est
pas clair si cela était conçu pour être une autre utilisation de la deuxième dîme ou si c’était une
toute nouvelle dîme en plus de la seconde. Une tradition d'interprétation dans le judaïsme
tardif, en effet, envisageait deux dîmes distinctes comme dans Deutéronome 14, faisant un
total de trois en tout lorsque la dîme aux Lévites est comptée. Cependant, la plupart des
sources tardives, qui abordent la question, ne voient que deux utilisations de la même dîme.
C’est-à-dire qu’elle était épargnée en vue de couvrir les dépenses des fêtes au cours des
première, deuxième, quatrième et cinquième années d'un cycle sabbatique, alors qu’au cours
des troisième et sixième années, elle était donnée aux pauvres. (La septième année, la terre
était mise en jachère et aucune dîme n’était payée. Vraisemblablement, le produit de quatre
ans était suffisant pour couvrir les dépenses des fêtes sur une période de sept ans). En tout
état de cause, il y a trois usages distincts des dîmes dans la Bible: le soutien de l'Œuvre de
Dieu, l’assistance aux fêtes de Dieu et s’occuper des pauvres.
Le prélèvement de la dîme est mentionné dans d'autres passages de l'Ancien Testament.
Plusieurs textes qui décrivent le renouveau des services du temple après qu’ils soient tombés
en décadence mentionnent naturellement la dîme sacerdotale, puisque le rituel du temple ne
pouvait être maintenu que si les prêtres étaient soutenus par les dîmes et les offrandes
(Néhémie 10: 37-38; 12:44; 13:12; 2 Chroniques 31: 5, 6,12).
RÉPONSE 10
En outre, deux passages prophétiques mentionnent le prélèvement de la dîme. Amos 4: 4 en
appelle sarcastiquement au peuple à apporter leurs dîmes et leurs sacrifices, parce que ce
serait évidemment de peu de valeur dans l'état de dégradation morale dans lequel ils étaient.
Dans Malachie 3: 6-12 c'est écrit sur un autre ton: ce passage met au même niveau le défaut
de payer la dîme et voler Dieu. Ne pas apporter la totalité des dîmes et des offrandes résultent
en malédictions, alors qu’apporter les dîmes de manière fidèle produit des bénédictions
abondantes.
« Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, Et vous dites: En quoi t'avons-nous
trompé? Dans les dîmes et les offrandes.
« Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière! Apportez à
la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettezmoi de la sorte à l'épreuve, Dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous
les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie
3:8-10).
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Beaucoup de passages bibliques de l'Ancien Testament soulignent une responsabilité envers
les pauvres. En plus de la dîme envers les pauvres discutée ci-dessus, il était prévu pour eux
dans d'autres règlements au sujet du glanage, le fait de ne pas moissonner les coins et de ne
pas retourner pour ramasser les gerbes oubliées (Lévitique 19: 9-10; Deutéronome 24: 19-21
). Si un pauvre avait donné son manteau comme un gage pour une dette, il devait être autorisé
à l’avoir pendant la nuit pour lui tenir chaud (Deutéronome 24: 10-13) ; le pauvre que l’on
employait devait être payé à la fin de la journée, car il n’avait pas d'argent.
L'une des principales dispositions des années sabbatiques et jubilaires était la libération de
dettes (Lévitique 25: 2-17; Deutéronome 15: 1-11). Les Israélites n’avaient pas non plus le
droit de refuser un prêt si ce refus était fondé sur le fait que l'année de libération était proche.
En outre, ils n’étaient pas autorisés à facturer des intérêts sur les prêts aux personnes
nécessiteuses (Lévitique 25: 35-36).
L'oppression des pauvres étaient considérée comme un signe proverbial de dépravation et
d’impiété (par exemple Job 20:19; 31:19; 14:31 Proverbes; 19:17; 22:22; 28: 3). Il était du
devoir de toute personne ayant des moyens d’aider les moins fortunés. Il était du devoir des
rois et des dirigeants de donner aide et protection aux veuves, aux orphelins et aux démunis
(Deutéronome 10:18; 27:19; Esaïe 1:17). La responsabilité de chacun à cet égard était
continuelle. Il n'y avait aucune raison de penser que le paiement même stricte de la dîme des
pauvres ou d'autres exigences juridiques éliminait toute nécessité d'une préoccupation active
et continuelle.
NOUVEAU TESTAMENT
Tandis que l'Ancien Testament fournit un système définitif de pardon et de responsabilité
financière envers Dieu et le prochain, le Nouveau Testament se concentre sur l'esprit et
l'attitude qui est derrière le fait de donner. Le don du chrétien est abondamment discuté dans
le Nouveau Testament. L’utilisation appropriée et pieuse de l'argent est un sujet important
traité par Jésus-Christ et les apôtres. Cette utilisation a deux aspects: le premier concerne la
responsabilité du chrétien à aider les pauvres. La pauvreté était évidemment un problème
majeur dans l'Église primitive, comme elle l’était dans la Palestine dans son ensemble. Actes
4: 32-37 décrit une période après l'effusion de l'Esprit Saint où l'Église continua ensemble à
Jérusalem à vivre des propriétés et des fonds donnés volontairement. Ces dons n’étaient pas
obligatoires, alors quand Ananias et Saphira vendirent une partie de leur propriété, ils ne
furent pas obligés de faire don des fonds. En conséquence, quand ils le firent, mais ne
versèrent qu’une partie des fonds en prétendant avoir tout donné, ils s’inculpèrent eux-mêmes.
Leur mensonge, qui était destiné à leur apporter une gloire personnelle, donna lieu à une
rétribution rapide (Actes 5: 1-11).
Pendant une période de famine en Judée, les églises de la région d'Antioche firent une
collecte en vue de porter secours. Cela indique que les personnes en Palestine étaient
généralement plus durement touchés que celles plus au nord (Actes 11: 27-30). Même les
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églises aussi éloignées que celles de l'Asie Mineure et de Corinthe furent encouragées à
apporter leur aide (1 Corinthiens 16: 1-4; 11 Corinthiens 8: 1-4; 9: 1-5). C’est seulement un
exemple parmi tant d’autres.
Un deuxième aspect des dons des chrétiens est l'appui de l’œuvre du ministère. L'apôtre Paul
était prêt à travailler avec ses propres mains pour gagner sa vie à l'occasion. Cependant, ce
n’était que pour des raisons d'opportunité, parce qu'il ne voulait pas offenser ceux qui sont
sensibles à de telles choses. 1 Corinthiens 9 aborde ce sujet en détail. Dans ce passage, Paul
met beaucoup d’emphase sur ses commentaires. Il ne mâche pas ses mots ; il ne s’excuse
pas. Il souligne qu'il a absolument le droit d'être soutenu par les églises dans ses fonctions
d'évangélisation. Il cite ou fait référence à plusieurs lois de l'Ancien Testament pour soutenir
ses droits à cet égard, y compris ceux concernant le bœuf de battage qui ne devait pas être
muselés, et le soutien des prêtres dans le Temple. Ceux qui consacraient leur temps à la
prédication de l'Évangile devaient recevoir leur dû de ce travail. Ceux qui avaient déjà
bénéficié de cette prédication, ceux qui avaient déjà été convertis grâce à ses efforts, étaient
ceux qui devaient rendre possible la poursuite de son travail.
Paul, également, fait référence à Jésus Lui-même: «De même aussi, le Seigneur a ordonné à
ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile» (verset 14). Cela se réfère à l'époque où
Jésus envoyait des groupes de disciples pour prêcher en Palestine. Ils ne devaient prêcher
que là on les accueillait (Matthieu 10: 5-15; Luc 10: 1-12.). Ainsi, Paul affirme que Jésus Luimême avait ordonné le soutien de l’œuvre du ministère par les récipiendaires et les
bénéficiaires de ce travail. Paul lui-même n’avait pas profité de ce droit dans le cas des
Corinthiens à cause de leur faiblesse spirituelle à l'égard de ce point (verset 12), mais il reçut
volontiers de l'aide d'autres églises (2 Corinthiens 11: 8; Philippiens 4:14 -16).
RÉPONSE 11
Beaucoup de passages bibliques parlent de son attitude envers l'argent. C'était lorsqu’il fallut
demander de l’aide pendant une famine que Paul écrivit:
«Or je dis ceci: Celui qui sème chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sème
libéralement moissonnera aussi libéralement. Que chacun fasse selon qu'il se l'est proposé
dans son coeur, non à regret, ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement.
Mais Dieu est puissant pour faire abonder toute grâce envers vous» (2 Corinthiens 9: 6-8).
RÉPONSE 12
De même, Jésus a déclaré: «Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une
bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on mesurera avec la mesure dont vous
vous serez servis» (Luc 6:38). Ainsi, de façon évidente, donner de manière généreuse de ses
ressources financières en faveur de l’œuvre de Dieu est un commandement absolu dans le
Nouveau Testament.
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L'argent est considéré comme ayant le potentiel de faire soit le bien soit le mal. Il peut être
utilisé pour le bien, comme l’évoquent certains des passages bibliques mentionnés. Il peut
également être une source d'oppression, de cupidité, d'égoïsme et un obstacle au Royaume
de Dieu. L’histoire de «l’homme riche» est proverbiale. On s’attendait qu’il soit arrogant,
égoïste et despote (par exemple Matthieu 19:24; Marc 10:24; Jacques 2: 1-6; 5: 1-6). Le désir
d'argent est la source immédiate de la plupart des maux et peut facilement égarer même les
fidèles chrétiens (1 Timothée 6:10).
Ainsi, beaucoup d'accent est mis sur la bonne attitude envers l'argent. D'une part, il est juste et
même nécessaire d'acquérir de l'argent honnêtement pour pourvoir à ses propres besoins et à
ceux de sa famille. (2 Thessaloniciens 3: 10-12; 1 Timothée 5: 8) C’est un moyen d'aider les
moins fortunés et de favoriser la diffusion de l'Evangile. D'autre part, il peut être la cause de
toutes sortes de maux et être une pierre d'achoppement majeure pour une vie chrétienne
adéquate.
Jésus fait référence au prélèvement méticuleux de la dîme des pharisiens (Matthieu 23:23;
Luc 11:42). Dans une de Ses paraboles, un pharisien donne le prélèvement méticuleux de la
dîme comme l'un des signes de sa propre justice (Luc 18:12). Dans chaque cas, Jésus
condamne l'accent mis sur fait de déterminer la justice par des rituels externes plutôt que par
la justice interne et vraie du cœur. Avoir l'un sans l'autre est pure hypocrisie. D'autre part, les
soins dans ces questions extérieures ne sont pas condamnés, mais plutôt encouragés, tant
que les «questions importantes de la loi» ne sont pas omises.
Alors, en conséquences, bien que cela ne fut pas son principal argument, Jésus demanda à
ses disciples que les gens qui veulent suivre Dieu devraient donner la dîme quand il déclara:
«c’est là ce qu’il fallait pratiquer» en référence au prélèvement de la dîme (Matthieu 23:23).
Une autre référence du Nouveau Testament en relation directe au prélèvement de la dîme se
trouve dans Hébreux 7. Ici le prélèvement de la dîme est utilisé dans un argument pour
démontrer la supériorité de la prêtrise de Melchisédech sur le sacerdoce lévitique. Même si les
Lévites recevaient les dîmes, ils avaient en effet payé la dîme à Melchisédech par Abraham
parce qu'Abraham (qui, en tant que leur ancêtre les avait déjà dans ses organes génitaux, en
quelque sorte) donna la dîme à Melchisédech. Ainsi, même si le Christ était de la tribu de
Juda, qui n’avait pas le sacerdoce en Israël, Il obtint la prêtrise de Melchisédech, un sacerdoce
supérieure et perpétuel, par son propre sacrifice sans tâche pour les péchés du monde
entier.
Le prélèvement de la dîme comme un sujet en soi, n’est pas abordée dans le Nouveau
Testament. La question est, pourquoi? L'explication reside évidemment dans l'environnement
historique. Le prélèvement de la dîme ne devint jamais un problème dans la culture de l'église
primitive du Nouveau Testament; Elle était tout simplement normale.
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Le Temple et son service connexe fonctionnaient encore jusqu’après le début de la guerre
avec Rome en 66 Après Jésus-Christ. Les Juifs fidèles de la région palestinienne en générale
y versaient la dîme. Puisqu’aucune discussion disant le contraire n’est contenue dans le
Nouveau Testament, le versement de la dîme aux Lévites aurait été accepté par les chrétiens
en Palestine. En effet, Matthieu 23:23 le confirme de la bouche de Jésus-Christ Lui-même,
car on peut supposer sans risque de se tromper que les chrétiens dans ces premières
décennies auraient suivi ce que Jésus lui-même avait déclaré quelques années seulement
auparavant.
Cependant, le judaïsme de l'époque ne considérait pas le prélèvement de la dîme comme
étant nécessaire pour ceux qui vivaient en dehors des frontières d'Israël de la même manière
qu'elle l'était pour les Juifs en Terre Sainte qui avaient un accès direct au Temple. Par
conséquent, il est probable qu’il devint d’abord habituel de verser la dîme à l'Église dans la
diaspora plutôt qu’au sacerdoce lévitique. La chute du Temple et l'abandon préposé du
système du temple doivent par conséquent avoir produit un changement en Palestine aussi.
Malheureusement, nos sources en dehors du Nouveau Testament sur l'histoire des débuts de
l'Église sont plutôt maigres. On ne nous dit pas comment l'Eglise palestinienne réagit à la crise
de la chute du Temple ou quel fut le système exact de financement de l’œuvre du ministère
dans tout l'Empire romain. Le changement de la situation nécessitait évidemment une nouvelle
application des lois de l'Ancien Testament.
Reconnaitre l'importance de l'existence du Temple à l'époque du Nouveau Testament est
extrêmement pertinent pour comprendre pourquoi le prélèvement de la dîme en soi ne fut pas
discutée comme un problème. Au moment où Jérusalem et le Temple tombèrent en 70 après
Jésus-Christ, Paul avait déjà écrit tous ses épîtres aux Eglises. En elles, le prélèvement de la
dîme n’avait pas été un problème. Cela aurait été une contradiction diamétrale de mots venant
directement de Jésus que l'on «doive» payer dîme au Temple, si les apôtres à Jérusalem
avaient décidé que les chrétiens devraient cesser de payer la dîme au Temple et commencer
en lieu et place à verser la dîme à l'Église. Cela aurait également été un affront grave à
l’égard des prêtres de Dieu (que Jésus Lui-même avait soutenu), et aurait abouti à de grandes
accusations et à des persécutions supplémentaires contre l'Eglise naissante. Si une telle
décision radicale avait été prise, si les chrétiens juifs avaient arrêté de payer la dîme aux
prêtres et commencé à la verser aux apôtres, nous en aurions sûrement quelques traces. Mais
il y a un silence à ce sujet. En conséquence, toute la question du prélèvement de la dîme
comme obligation générale de l'Église ne pouvait pas avoir surgi à un certain moment
seulement après la destruction du Temple.
Au cours de la période du Nouveau Testament, les chrétiens en Palestine payaient la dîme au
Temple et donnaient librement des offrandes généreuses à l'Église. Par conséquent, ceux qui
voudraient utiliser le silence du Nouveau Testament sur le prélèvement de la dîme comme la
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«preuve» supposée que l'Église de Dieu ne peut pas (ou ne devrait pas) enseigner sur le
prélèvement de la dîme aujourd'hui se trahissent par leur ignorance historique.
RÉPONSE 13
Mais quand le Temple n’existait plus, lorsque le sacerdoce lévitique ne fonctionnait plus, une
nouvelle situation se mit en place. Alors, à partir de là, la responsabilité de l'Eglise à rendre
des décisions exécutoires dans l'application des lois de Dieu à des situations changeantes
devint évidente.
Dans ce contexte, il est utile de relire la discussion de Paul sur le prélèvement de la dîme dans
Hébreux 7. Jésus-Christ, bien qu’Il ne fut pas un lévite, avait un droit plus fondamental (et
ancien) de recevoir la dîme, comme «un sacrificateur pour toujours selon l'ordre de
Melchisédech» à qui Abraham (l'ancêtre de Lévi) avait payé la dîme. Par conséquent, il est
tout à fait logique pour les ministres de Jésus-Christ d’appliquer les déclarations concernant le
prélèvement de la dîme dans l'Ancien Testament, à partir de l'exemple d'Abraham à
l'injonction puissante de Malachie, dans l'enseignement des membres de l'Eglise qu'ils
devraient continuer à adorer Dieu par le même système ordonné par Lui de prélèvement de la
dîme, que Dieu utilisait toujours; et auquel Jésus lui-même avait apporté son soutien pendant
son ministère terrestre. Seulement maintenant, plutôt que le sacerdoce lévitique, qui ne
réalise plus l'œuvre de Dieu, Jésus-Christ donna le pouvoir à Son ministère d’accepter les
dîmes de l'Eglise afin de continuer l'œuvre de Dieu dans cette génération.
Pourtant, lorsque l'on examine l'intention derrière le système de l'Ancien Testament, trois
objectifs pour le prélèvement de la dîme sont clairs:
1) La dîme lévitique était un moyen de maintenir le culte et l'instruction. Le gouvernement
théocratique envisagé pour Israël fut, bien sûr, remplacé par une monarchie. Pourtant,
l'objectif initial du sacerdoce et des Lévites était l'accomplissement de la plupart des fonctions
gouvernementales et éducatives du pays, ainsi de satisfaire son besoin religieux. En d'autres
termes, dans la théocratie d'Israël, la dîme lévitique fut utilisée pour faire l’œuvre de Dieu.
2) La dîme des fêtes permettait d'assister à des services de culte à l'autel central pendant les
saisons annuelles de fêtes. C’était nécessaire pour le maintien l'unité religieuse ainsi que du
culte individuel.
3) La dîme des pauvres était une manière importante d'aider les nécessiteux, même si
d'autres formes d'aides étaient fournie pour la compléter.
L'Église de Dieu a des fins similaires aujourd'hui. Le prélèvement de la dîme, telle qu’établie
par Dieu, est la méthode la plus équitable, honnête et cohérente d'établir le revenu nécessaire
pour le fonctionnement de l'Église. Cette responsabilité de soutien est partagée également par
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COURS PAR CORRESPONDANCE
tous. Ainsi, la remise volontaire des dîmes et des offrandes (le système révélé bibliquement)
constitue la responsabilité donnée par Dieu à tous les membres de Son Église.
Il faut reconnaître que l'Église devient un objet de mépris quand elle ne reçoit que les déchets
des revenus de ses membres. Dieu doit avoir la première place dans l'esprit du chrétien et non
pas la dernière quand il s’agit de la bonne utilisation de ses ressources financières ; Dieu
devrait être en haut de la liste dans la répartition des revenus de chacun, non pas être comme
un rajout de dernière minute.
RÉPONSE 14
L'Église de Dieu reconfirme et souligne de nouveau son adhésion au principe de base de
prélèvement de la dîme telle qu’établie et illustrée dans la Parole de Dieu. L'Église enseigne le
don de la dîme parce que c’est la loi de Dieu. Par conséquent, le fait de quelqu'un retenant ses
dîmes, ce qui viole cette loi, est un péché.
RÉPONSE 15
Le prélèvement de la dîme est la méthode biblique par laquelle Dieu finance son travail. Non
seulement les membres de l'Église voient-ils les exemples de prélèvement de la dîme et des
offrandes, ainsi que l'exhortation à leur sujet dans l'Ancien Testament, mais également ont-ils
vu et vécu les bénédictions qui découlent du prélèvement fidèle de la dîme et des offrandes
généreux.
Beaucoup de gens autrement non religieux ont attribué leur succès financier à leurs propres
offrandes et activités philanthropiques volontaires. Ils suivent le principe : «Il y a plus de
bonheur à donner à donner qu'à recevoir» (Actes 20:35). Inversement, l'histoire et la société
moderne sont un témoignage aux maux de l'égoïsme et de l’ingratitude envers Dieu. La ruine
financière des gouvernements et des nations à travers le monde, au moins en partie, témoigne
des résultats de la gestion financière sans égard pour les lois et les principes de Dieu.
CALCUL DE LA DÎME ET DES OFFRANDES
RÉPONSE 16 & 17
Le prélèvement de la dîme est un acte d'adoration ; c’est une affaire privée entre l'individu et
Dieu. L'Eglise ne fait pas «appliquer par la force» ou ne «joue pas la police» en ce qui
concerne le prélèvement de la dîme, mais enseigne tout simplement la responsabilité de payer
la dîme. Chaque individu a la responsabilité d'honorer le Seigneur avec ses moyens de
subsistance et avec les prémices de tout son produit (Proverbes 3: 9). Dieu a déterminé que la
norme minimale selon laquelle il doit être honoré est la dîme du revenu de chacun.
Cependant, ce qui doit être considéré comme un revenu n’est pas nécessairement le montant
brut gagné. Dans l'ancien Israël, chacun payait la dîme de son «revenu» ou produit des
champs car il n'y avait pas de dépenses tangibles. Il n’en est pas de même dans la société
moderne. Une dîme continuelle de son investissement serait éroder la base produisant
l’argent. Par conséquent, il est reconnu que ce qui doit être donné comme dîme est ce qui
Leçon 19: Le Jugement | Page 11 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
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vient en sus de l'investissement monétaire.
RÉPONSE 18
C'est considéré comme une responsabilité de chaque individu de déterminer son «revenu».
Un homme d'affaires déduirait naturellement le coût des affaires avant de calculer sa dîme. Si
l'on investi une somme d'argent sur laquelle on a déjà payé la dîme, on n’a plus à verser la
dîme de la totalité de l'investissement chaque année, seuls les bénéfices réels. Ces exemples
montrent que seul le vrai «revenu» doit être utilisé pour la dîme. Pour réitérer, chaque
personne doit consciencieusement déterminer son «revenu», comme acte d'adoration et
d'obéissance à Dieu.
Certaines personnes se demandent si on devrait verser la dîme avant ou après les impôts du
gouvernement. Voici quelques principes généraux à considérer.
Tout d'abord, ce n’est pas la dîme qui est devenu un fardeau, mais la flambée des taux des
impots. La «dîme» est toujours un dixième, et jamais un fardeau. Mais les taux d'impot varient
considérablement et sont sujets à des ajustements constants. Un fait fondamental
généralement négligé est que dans l'ancien Israël chaque ménage était responsable de ses
propres décisions, devant son Dieu, quant à ce qui constituait le «revenu». Nulle part dans la
Bible ne se trouvent de détails ou des règlements spécifiques. La loi de Dieu donnait à
chaque chef de ménage une parcelle de terre sur laquelle il n’avait pas à payer de taxe de
propriété, encore moins de prix d’achat (Nombres 27:11; 32: 1-5, 33-42; Josué 13: 8ss, nbv
14). C’était le point culminant de la sécurité financière.
En outre, quand Dieu donna des instructions à propos du prélèvement de la dîme du bétail, Il
n’exigea pas le premier animal qui descendit de la Chute (même s’il aurait pu): Il demanda le
dixième. Si aucun dixième animal ne venait ou ne passait sous la corde, Dieu ne prenait rien.
Tout simplement, il ne revendiquait pas les dix premiers, mais seulement un dixième
(Lévitique 27: 32-33). La conclusion est que les Israélites ne versaient pas la dîme sur la
majeure partie de leur revenu. Dieu permettait que cela soit pris en charge par les offrandes.
Nous suivons la même pratique aujourd'hui. L'Eglise ne génère pas tout un code juridique
régissant l'interprétation du «revenu».
RÉPONSE 19
En Israël, sous Saül, dix pour cent étaient imposés sur la population par le gouvernement
humain, en plus de la dîme qui faisait partie du système de prélèvement de la dîme instituée
par Dieu quand il avait établi Sa propre nation. Beaucoup d'autres charges furent imposées
par Saül en plus de la taxe de dix pour cent (1 Samuel 8: 10-18). L'imposition de taxes sous le
règne de Saül a une incidence importante sur la question de prélèvement de la dîme avant ou
après impôt aujourd'hui. Samuel avait-il décidé que la taxe de Saül était déductible du revenu
de chacun avant de déterminer la dîme de Dieu? Une telle décision n’apparaît nulle part dans
le Écritures. L'Eglise d'aujourd'hui ne bénéficie donc pas de jurisprudence biblique pour
Leçon 19: Le Jugement | Page 12 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
COURS PAR CORRESPONDANCE
décider que tous les impôts retenus sur les salaires sont déductibles avant de déterminer la
dîme. D'autre part, les gouvernements de ce monde se limitent rarement à une structure
fiscale de dix pour cent. Beaucoup recueillent vingt-cinq pour cent, trente pour cent, quarante
pour cent ou plus en impôts sur les bénéfices (souvent sans permettre de déductions pour des
dons à des organisations caritatives ou religieuses). En effet, cela suggère que les
gouvernements peut exercer le droit à une réclamation antérieure (avant même celle de Dieu)
au revenu gagné. Cela devient évident lorsque certains pays ont légiféré des taux d'impot de
80 à 90 pour cent pour les personnes dans la tranche de revenu supérieure. Pour les
personnes de cette catégorie, payer la dîme sur leur revenu brut équivaut à plus de cent pour
cent de leur revenu, ce qui est une absurdité logique évidente.
RÉPONSE 20
Évidemment, chaque fois qu'un gouvernement autorise que son taux d'impot devienne
prohibitif, il est bon pour l'individu dont les charges des impôts sont importantes d’obtenir
réparation de ce fardeau fiscal en modifiant son revenu ou la base de la dîme. Les lois de
certains pays (les États-Unis sont le meilleur exemple), permettent au contribuable d’ajuster sa
base d'impot à la baisse par le montant de ses contributions charitables. Cela atténue l'effet de
la taxe, surtout pour ceux qui se situent dans les tranches fiscales les plus élevées et permet à
une personne de continuer à payer la dîme plus facilement à partir de son revenu brut. Dans
tous les cas, l'individu, et non pas l'Eglise, doit prendre la décision qui convient. Que ce soit
dans une situation générale ou au sujet d’une question spécifique, l'individu lui-même est
responsable devant son Dieu et lui seul doit répondre à Dieu pour sa gestion. Ceci est
crucial.
RÉPONSE 21
L’attitude est le facteur clé. La doctrine de l'Église sur le prélèvement de la dîme ne doit pas
être utilisée par les membres comme s’il s’agissait d'une forme légaliste d'impôt sur le revenu
des particuliers, pouvant fournir des divers «échappatoires» pour diminuer les charges
fiscales. Nul ne peut jamais entrer dans le Royaume de Dieu avec une attitude avare, égoïste,
possessive du «gain» au lieu d’une attitude d’amour, de partage, d’aide, consistant à
«donner». L'individu doit savoir, dans sa plus profonde conscience devant Dieu, qu'il vit dans
la foi devant Dieu et demeure du côté généreux de ses obligations du payement de la dîme
personnellement calculée.
C’est la responsabilité de l’Eglise et du ministère d’enseigner le principe général et de fournir
des exemples bibliques comme lignes directrices. Avec chaque nation ayant ses propres lois
fiscales et les changeant constamment, il n'est pas possible pour l'Eglise de prendre une
décision définitive et équitable qui soit applicable à tous au sujet de la question de la dîme
avant ou après impôt. Le même principe est vrai pour toute autre déduction potentielle utilisée
pour déterminer le « revenu » ou la base de la dîme réel de chacun.
Leçon 19: Le Jugement | Page 13 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
COURS PAR CORRESPONDANCE
Avant de prendre la décision de payer la dîme avant ou après impôts, un individu doit tenir
compte de plusieurs critères: sa propre capacité financière, le taux d'impot, la déductibilité ou
non- déductibilité des dons de bienfaisance et les avantages émanant des d'impôts. Ces
facteurs varient d'un pays à l'autre. Par exemple, de nombreux pays offrent une éducation
gratuite, des soins médicaux gratuits, des allocations familiales et de nombreux autres
systèmes de rendements financiers sur l'impôt. La manière dont chacun détermine la base de
la dîme et les déductions à faire, sont deux questions très personnelles et privées entre
l'individu et son Dieu. Les questions de conscience devraient être résolues au moment de la
remise d’offrandes généreuses quand on est ainsi en mesure de donner. Dieu nous appelle à
être co-ouvriers dans son œuvre aujourd'hui et nous prépare à être des fils dans sa famille
demain. Nos responsabilités financières envers Lui sont un aspect important de notre gestion ;
elles ne font pas partie d'un jeu. Dieu connaît nos esprits et nos cœurs, et quel que soit ce que
nous faisons ou pensons est connu de Lui.
D'autres facteurs peuvent influer sur les décisions en vue de déterminer la nature précise des
responsabilités de chacun au sujet du prélèvement de la dîme. Par exemple, dans une
situation où un mari converti a une compagne catégoriquement antagoniste opposée à la
dîme, l'homme peut considérer que son épouse a droit à la moitié du revenu. Cela signifie que
l'homme ne paie des dîmes et des offrandes que sur une moitié de son revenu réel. En outre,
une femme dont le compagnon antagoniste l'empêche complètement de verser la dîme du tout
doit se considérer comme libre de toute obligation.
L’Église de Dieu utilise les dîmes de ses membres et des co-ouvriers engagés, pour payer les
frais de la diffusion de l'Evangile dans le monde, qui est la mission de l'Eglise (Matthieu 24:14;
28: 19-20). Ces dîmes servent aussi à soutenir le ministère dont la principale préoccupation
est de subvenir aux besoins des congrégations locales. Ces deux grandes préoccupations
couvrent une multitude d'activités spécifiques de l'Eglise.
RÉPONSE 22
Pourtant, la dîme de base sur le revenu ne remplit pas l’obligation de l’individu envers Dieu. Il
représente tout simplement le minimum de la responsabilité d'un chrétien. La plupart des
chrétiens donnent librement des offrandes bien au-delà de ce qui est nécessaire.
RÉPONSE 23
Dans l'ancien Israël, d’autres cotisations étaient également requises (les premiers-nés, les
prémices, le rachat des premiers-nés, etc.). En outre, les Israélites reçurent l’ordre de ne pas
paraître mains vides lors des festivals annuels ; ils devaient plutôt apporter des offrandes,
chacun selon les bénédictions reçues de Dieu (Deutéronome 16: 16-17). C’étaient des
offrandes d'animaux sur l'autel. L’offrande matérielle aujourd'hui est monétaire et contribue à
aider l'Église dans son travail plutôt qu’à être brûlée sur l'autel. Le montant est volontaire et
doit être déterminé par chaque personne sur la base de ce qu'elle peut se permettre et selon
la manière dont Dieu l’a bénie. Il n’est pas dans la politique de l'Eglise de prendre des
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offrandes lors des services religieux réguliers. Normalement, chaque individu envoie sa dîme
et ses offrandes de manière privée. Les seules offrandes prises pendant les services religieux
le sont lors des sept jours saints annuels conformément au commandement biblique.
FONDS DES FÊTES
RÉPONSE 24
La participation aux fêtes annuelles est considérée comme obligatoire pour les membres de
l'Église, sauf dans des circonstances inhabituelles. La plupart des services religieux lors des
jours saints se tiennent dans les environs de l'église locale et ne nécessitent pas un grand
voyage ou de s’éloigner de la maison. Cependant, la Fête des Tabernacles se tient à quelques
endroits centraux et nécessite généralement un certain voyage et demande au participant de
s’éloigner de chez lui pendant huit jours entiers. Par conséquent, y participer exige une
planification longtemps à l’avance.
Basé sur l’exemple de la dîme relative aux fêtes de l'Ancien Testament, l'Église enseigne à
ses membres à mettre de côté une dîme supplémentaire pour les frais de ces fêtes. Comme le
calcul de la dîme des fêtes de l'Ancien Testament était légèrement différent de celui de la dîme
lévitique (en omettant le bétail, mais en y incluant les premiers-nés, qui constituaient
habituellement moins de dix pour cent d'un troupeau), le pourcentage exact du revenu de
chacun épargné pour les fêtes peut être assez variable. Néanmoins, la norme biblique est une
dîme, même si cela peut être un test de la foi individuelle de la mettre de côté. Si quelqu’un
sent qu'il est incapable d’épargner une dîme complète, il doit épargner ce qu’il peut et assister
tout de même aux fêtes.
L'administration précise de la dîme des fêtes, à la fois en ce qui concerne son épargne et ses
dépenses, est de la seule responsabilité de chaque individu. Ceux qui ont plus que
suffisamment devraient mettre leurs excédents à la disposition des moins fortunés qui ne
peuvent pas se permettre d'assister à la Fête. Cela peut être fait en envoyant l'excédent à un
fonds central que l'Eglise gère pour aider ceux qui ont de tels besoins.
L'argent que chaque membre épargne dans son propre fonds de fête, bien sûr, lui appartient,
et est destiné à être utilisé (selon les critères bibliques), pour sa propre jouissance pendant les
fêtes bibliques. Il pourrait décider de prendre tout ou une partie de ses offrandes des jours
saints, many tout don de cette nature à l'Église est fait sur une base volontaire. Le fonds des
fêtes n’est pas de l'argent pour l'Église, mais l'argent de l'individu: pour lui permettre de mieux
adorer Dieu, d'apprendre à être un membre responsable et mature du corps du Christ, de jouir
des plaisirs physiques que Dieu a mis à sa disposition, et pour aider les autres à se réjouir
aussi. Comme une partie des coûts de la fête centrale de la célébration des Tabernacles
consiste en coût de location d'installations, l'Eglise, selon une politique purement
administrative, peut demander aux membres d’envoyer une partie de leurs fonds des fêtes
pour aider à subvenir à cette dépense collective de l'Église.
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AIDE AUX NECESSITEUX
RÉPONSE 25
Alors que la mise en œuvre exacte de la dîme de l'Ancien Testament pour «le Lévite,
l'étranger, l'orphelin et la veuve» (Deutéronome 14:29; 26:12) n’est pas tout à fait claire,
l'Eglise l’applique en principe comme une méthode pour fournir des fonds en vue de
l'assistance des nécessiteux. Un nombre important de membres suivent soit précisément le
système biblique qui consiste à mettre de côté un dixième de leurs revenus au cours des
troisième et sixième années au cours d’un cycle de sept ans, soit ils appliquent l'intention de la
loi en faisant la moyenne du montant de la dîme de chaque année. L'objectif principal est, bien
sûr, de développer l'attitude pieuse de donner joyeusement en vue d'aider son prochain.
Beaucoup de gens suivent ce principe aujourd'hui et ont personnellement vécu les
bénédictions supplémentaires qui viennent des dons faits ainsi.
Il faut être prêt à aider les autres de toutes les manières possibles, que ce soit en donnant de
son temps, par des dons de biens ou d'argent au profit d’œuvres caritatives ou encore par des
aides individuelles en cas de besoin. Mais pour l'aide de ses propres membres qui sont dans
le besoin, l'Eglise possède un «fonds d'aide» pour ceux qui peuvent et qui sont invités à
donner.
Bien sûr, tout ce qui est versé à ce fonds devrait être destiné aux pauvres, et ne devraient pas
venir des pauvres. Ce ni faire preuve de sagesse, ni faire œuvre de piété de se dépouiller soimême et sa famille de ses ressources afin d'aider les autres. Cela n’a aucun sens pour une
personne de contribuer au fonds d'aide de l'Église quand cette contribution place sa propre
famille dans un besoin d'assistance. Une personne peut donner au point de détruire la source
produisant le revenu qui lui permet de donner. Cela ne reflète pas l'esprit de Dieu. Il faut être
prêt à tout sacrifier, même sa propre vie, si nécessaire, pour le service de Dieu. Pourtant, un
tel sacrifice ne se produit qu'en de rares occasions. Sacrifier sa santé ou ruiner ses finances
quand les circonstances ne l’exigent pas est stupide.
D'autre part, retenir l'aide quand on a la capacité de donner, d'aider et de soulager la
souffrance est souvent condamné dans la Bible. Tout comme ses ressources financières
peuvent être un moyen de montrer de l'amour à une autre personne, aussi, une préoccupation
excessive des possessions matérielles est une façon de montrer son indifférence, de
l'égoïsme et même de la haine. La très grande générosité est rarement (jamais?) critiquée
dans la Bible ; le manque de générosité est souvent censuré (Matthieu 25: 31-36). La politique
de l'Eglise est que les membres contribuent au fonds d'assistance de manière individuelle en
fonction de leur capacité individuelle.
À la lumière des diverses lois concernant le bien-être, la sécurité sociale, les programmes
nationaux de santé, etc., ce qui peut être considéré comme une partie de notre assistance aux
pauvres (puisqu’ils sont pris en charge par nos impôts), il y a beaucoup de latitude dans
l'interprétation et l'application de cette «dîme pour les pauvres». En conséquence, une
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COURS PAR CORRESPONDANCE
personne peut décider de son propre chef quel pourcentage de son revenu elle doit donner
pour aider les pauvres selon ses capacités, tel que Dieu l'a béni. Bien sûr, çà n'a pas de sens
pour ceux qui reçoivent une aide de l'Église ou du gouvernement de tenter d'aider les autres
jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes en bonne situation financière.
Les chrétiens doivent s’occuper des personnes nécessiteuses qui ne sont pas éligibles à l'aide
sociale du gouvernement ou qui ne peuvent subvenir à leurs besoins de base. Nous devons
tous, autant que possible, aller au-delà des impôts que nous payons pour le bien-être en
prenant soin des nécessiteux et des handicapés. En fait, la loi biblique enseigne que nous
devons faire plus qu’honorer la dîme des pauvres (Deutéronome 15: 7-11). Même le paiement
strict de dix pour cent de la dîme des pauvres ne dispensait pas les chrétiens de leur
responsabilité continuelle de se soucier des pauvres.
En résumé, la politique de l'Eglise est de poursuivre la tradition biblique de la «dîme des
pauvres» en prenant soin de ses membres nécessiteux, avec toutes les modifications
nécessaires pour l'adapter à notre économie actuelle. L'Église a la responsabilité venant de
Dieu de prendre de telles décisions fondées sur des directives et des principes bibliques, et le
membre individuel a une responsabilité similaire pour déterminer ce que sa juste contribution
devrait être.
LA LOI DES OFFRANDES
Le service de Dieu se compose de beaucoup de choses. Une multitude de gens exprime le
désir de servir Dieu, qu’elles aient vraiment l’intention ou non de chercher les moyens de le
faire. Peut-être aucun autre domaine n’est plus sensible à cet égard que le domaine financier.
Mais, comme le dit le livre de Jacques, l'amour chrétien se compose de plus que de paroles
bienveillantes ou de platitudes douces. On peut, bien sûr, servir à travers les encouragements,
le conseil et la prière. Mais le travail de l'Eglise ne peut se faire dans ce monde moderne sans
les finances nécessaires. La diligence dans ce domaine est souvent le test du réel désir de la
personne de servir Dieu, pour savoir si on est prêt à consacrer sa foi complètement à ses Lois
et ses Voies.
RÉPONSE 26
Dieu est le plus grand donateur. Il est celui qui donne la vie et rend tout possible et agréable
par Sa merveilleuse création. Dieu a donné l'exemple du don en fournissant ce qui ne pourrait
jamais être remboursé, en le donnant à ceux qui ne pourraient jamais retourner la faveur.
Donner est au cœur de l'amour chrétien. Nous recevons tous, nous montrons notre
reconnaissance en offrant et en contribuant ce que nous pouvons à Dieu et à notre prochain.
Dieu, dans Son amour infini, nous a donné Son Fils, donnant l'exemple ultime de la
générosité. Le précepte biblique qui consiste à donner des dîmes et des offrandes donne à
l'homme la possibilité d'imiter cette facette du caractère de Dieu de manière matérielle et
spirituelle.
Leçon 19: Le Jugement | Page 17 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
COURS PAR CORRESPONDANCE
En établissant une norme minimale de dix pour cent, Dieu nous enseigne que nous pouvons
Lui donner plus qu’il n’est «requis», et nous rend plus riche intérieurement dans ce processus.
Beaucoup de gens ont généreusement donné au-dessus et au-delà de ce qui était «requis»
pour faire le travail de Dieu plus efficacement, et d'aider les nécessiteux dans l'Église de Dieu
plus pleinement. Comme conséquence directe, ces généreux chrétiens ont reçu de grandes
récompenses, à la fois physiquement et spirituellement, venant de la bénédiction de Dieu.
RÉPONSE 27
Le prélèvement de la dîme doit être (et doit donc être représentée comme étant) une question
très personnelle entre l'individu et son Dieu. Il ne doit jamais s’agir de certaines personnes qui
sont plus «justes» que d'autres en ce qui concerne la détermination de la base de leur dîme.
Les offrandes de chacun devraient être suffisamment au-dessus et au-delà de ce qui est
«nécessaire» (selon les circonstances individuelles, bien sûr) de telle sorte que toutes doutes
quant à savoir si la dîme a été pleinement et correctement versée devant Dieu soient évités.
RÉPONSE 28
Tout le monde devrait faire attention en donnant des conseils spécifiques aux autres en
matière de dîme. La manière dont on détermine son revenu est une affaire personnelle entre
la personne et Dieu.
RÉPONSE 29
Le point le plus important à retenir est simplement que le prélèvement de la dîme, comme la
prière, démontre l'essence même de son propre engagement personnel envers Dieu, le
Sauveur, Jésus-Christ, et l’œuvre même dont Christ est le Chef vivant. Nous ne pouvons pas
entrer dans le Royaume de Dieu par la tromperie, que cela soit dans notre vie de prière privée
ou dans nos vies privées en ce qui concerne de la dîme. Il faut se méfier du «levain» des
doctrines de deux extrêmes: des pharisiens, qui donnaient la dîme avec effort rigoureux,
précis, minutieux et en se croyant juste ; ou, au contraire, de ceux qui sont négligents avec
leur revenu, pensent égoïstement et n’ont pas de véritable esprit de don. Christ nous ordonne
de «Donner, et il vous sera donné» (Luc 6:38). Donner est un commandement. Néanmoins,
Dieu nous permet de décider si nous allons obéir.
Personne ne devrait jamais essayer de «vérifier » la fidélité de quelqu’un d’autre concernant la
fidélité au prélèvement de la dîme. Nous devrions tous reconnaître que si une personne est
infidèle au prélèvement de la dîme, elle ralentira, selon toute probabilité, et comme une
conséquence naturelle, dans dans les autres aspects personnels de la vie privée chrétienne.
L'attitude et l'intention du cœur sont un. C’est ce qui compte.
RÉPONSE 30
Il n’est pas dans la politique de l’Église de mettre à l’écart un membre qui ne paye pas la dîme.
Lorsque de graves problèmes spirituels émergent et que la dîme est l’une des nombreuses
autres questions profondément personnelles qui viennent à la surface, il se peut que faire
Leçon 19: Le Jugement | Page 18 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
COURS PAR CORRESPONDANCE
sortir le membre de l’Eglise ait à se produire. Mais ni la raison principale, ni la raison cachée
de cette mise à l’écart du membre ne doit jamais être liée au montant de ses contributions.
Ceux qui détiennent ou cherchent des postes de responsabilité spirituelle dans l'Eglise
devraient être jugés par une norme plus élevée. La position de confiance qu'ils détiennent
devant les frères suppose qu'ils ont été trouvés pleinement fidèles dans le domaine de la dîme
et des dons généreux. Ceux qui enseignent aux autres quoi faire sont tenus de donner d’abord
en premier le bon exemple dans leurs propres vies.
RÉPONSE 31 & 32
Beaucoup plus important que la sagesse d'un membre individuel concernant la manière dont il
détermine son revenu, il y a son attitude envers elle. Un chrétien vraiment converti est plein de
l'esprit de don, et n’est pas rempli de cupidité, de convoitise, d’égoïsme ou de ressentiment
d'avoir à donner à l'œuvre de Dieu. Dieu regarde au cœur, pas dans le portefeuille. C’est là
que le ministère de Christ doit aussi regarder au cœur. Et en effet, c’est ce sur quoi l'Église
insiste. Les Pharisiens payaient la dîme avec une exactitude pointilleuse, mais il a fallu une
veuve avec deux pièces pour illustrer la générosité du cœur: elle donna tout ce qu’elle
avait.
La Bible est remplie d'avertissements financiers, par exemple, dans 2 Corinthiens 9: 5, Paul
déclare: «C’est pourquoi j’ai pensé nécessaire d'inviter les frères ...». 2 Corinthiens 9: 6-9 va
en profondeur en exemplifiant pleinement l'attitude de Dieu:
«Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment
moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans
tristesse ni contrainte ; car Dieu donne celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de
toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à
tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu’il est
écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais.»
RÉPONSE 33
Le prélèvement de la dîme est une facon de donner ordonnée par Dieu. Il soutient l'Église, lui
permettant de devenir l'instrument de Dieu dans l'exercice de Son Œuvre consistant à donner
cette chose la plus précieuse, la connaissance de la voie du salut et de la vie éternelle. Le
prélèvement de la dîme permet également d’aider matériellement des centaines et des milliers
de malheureux qui n’ont pas assez. Le prélèvement de la dîme est une loi naturelle et vivante
de Dieu qui donne lieu à des récompenses à bien des égards, même si la récompense n’est
pas l'objet de ce don. Beaucoup de chrétiens qui payent fidèlement la dîme ont appris qu’en
fait on ne peut rien donner à Dieu. L'occasion de donner la dîme est considérée comme un
privilège. Ceux qui ont consacré leur vie à Dieu peuvent témoigner qu'il n'y a pas de plus
grande bénédiction que celle qui provient des actions consistant à aider les autres. Le
prélèvement de la dîme est une expression de l'honneur, l'amour et l'obéissance à Dieu et à
Leçon 19: Le Jugement | Page 19 DE L'ÉGLISE DE DIEU INTERCONTINENTALE
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Ses lois, et de la préoccupation envers à la fois les frères de l'Eglise et les personnes dans le
monde.
Leçon 19: Le Jugement | Page 20 
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