Les Alpes une chaîne de collision bicontinentale.
Les chaînes de montagnes sont des structures majeures à l’échelle crustale, témoins de
la tectonique des plaques. A travers l’exemple des alpes sera envisagé l’évolution classique
d’une chaîne de collision bicontinentale.
I- Les structures de la chaîne Alpine
On s’intéresse dans cette partie aux structures actuelles et affleurantes des Alpes
franco-italiennes qui font de cette chaîne un exemple typique de structure en convergence.
I-1 A l’aide des documents 1 à 4 et de vos connaissances, vous décrirez les principales
caractéristiques et structures d’une chaîne de montagne et vous montrerez en quoi ces
structures témoignent de la convergence lithosphérique.
I-2 Un extrait de la carte géologique de la France au 1/106 est fournit (doc. 5), vous
réaliserez un schéma structural montrant les principales structures tectoniques ainsi que les
grandes unités lithologiques des Alpes occidentales.
II- Les Alpes pré-orogeniques
L’analyse des roches affleurantes et des structures permet de reconstruire l’histoire
anté-orogenique des Alpes
II-1 Après avoir analysé et commenté le document 6 vous expliquerez quels arguments
il apporte quant-à l’histoire ancienne des Alpes (en précisant les époques géologiques)
II-2 La photo du document 7 présente le célèbre affleurement du Chenaillet
a- Vous décrirez cet affleurement et l’interprétation qu’on peut en faire.
b- À l’aide de vos connaissances, vous expliquerez comment se forment les complexes
ophiolitiques et les différents types qui existent.
c- Enfin vous donnerez la signification (sans entrer dans les mécanismes) de tels
complexes dans les chaînes de collisions telles que les Alpes.
II-3 Le document 8 présente différentes séries sédimentaires telles qu’elles apparaissent
actuellement dans trois zones des Alpes. A l’aide de ces logs, de la carte du document 9
représentant la position des continents au jurassique supérieur, et en utilisant les réponses aux
questions II-1 et II-2 vous construirez à main levée et de façon schématique la coupe AB (à
l’échelle crustale).