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Autres auteurs, documentation SOMMAIRE N° page
I BIBLIOGRAPHIE, auteurs et livres 1
II CITATIONS 11
III CINEVIDEOGRAPHIE 12
IV WEBOGRAPHIE 13
I BIBLIOGRAPHIE, auteurs et livres
en ces temps de bombardements médiatiques d'appâts rances et de surface des choses,
je vous propose de contempler les sources du fleuve de nos évolutions mondiales et ses courants de fond
:
NOS REGLES DU JEU COLLECTIVES,
observables donc réelles, et ce même si les pratiques y sont l'inverse de nos discours dominants.
je vous propose de lire et de vulgariser autour de vous la notoriété et la diffusion de quelques ouvrages,
quelques lectures sur nos REGLES DU JEU COLLECTIVES qui fabriquent nos évolutions mondiales,
mis en relief par un autre surtout PAS recommandé : Bill CLINTON (ma vie) !
contexte :
Nos règles du jeu sont notre création, humaine, et NOUS contribuons à leur permanente évolution,
objectifs :
L'objectif est de mieux identifier, renforcer et cultiver une population qui partage les mêmes valeurs,
celles de vouloir améliorer les règles du jeu collectives vers davantage de mieux vivre ensemble,
celles de vouloir évoluer vers des médias et capitaux financiers au service de pratiques démocratiques,
au lieu de l'inverse actuel (des médias et des "démocraties" au service des capitaux financiers),
par des actions médiatiques individuelles qui contiennent d’identifier et diffuser des thèmes, analyses
et formulations plus pertinentes que les messages superficiels dominants,
Il s'agit de diminuer notre solitude d'acteur de bonne volonté,
il s'agit de s'écarter des offres superficielles de distractions et catastrophes sans causes bombardées par
nos medias dominants,
dont tous les éclairages augmentent notre incompréhension donc passivité donc catastrophes suivantes,
il s'agit de faciliter, coordonner et améliorer nos actions médiatiques
il s'agit de promouvoir la recherche, découverte et surtout diffusion de quelques messages intelligents,
clarifiants et éclairants,
pour mieux voir, comprendre et diffuser nos règles du jeu actuelles et leurs évolutions
souhaitables,
jusqu'à et y compris le développement du GRATUIT (ça, ce sera pour d'autres lectures, plus tard).
C'est notre premier travail, et le plus productif de tous,
en particulier merci de
- me faire parvenir vos commentaires,
- faire suivre ces lectures à quelques uns de vos correspondants
(vos réseaux habituels, locaux et globaux, personnels et professionnels ...)
- m'en signaler d'autres aussi clarifiants et documentés pour nous déniaiser davantage svp !
Contenus : Ces ouvrages sont disponibles sur http://www.amazon.fr ou http://www.amazon.com
(version USA), ou pour les « déjà épuisés en neuf » (type « les hommes du pétrole », qui est la traduction
française de « the prize » de YERGIN) sur http://www.abebooks.fr .
Ces ouvrages ont en commun de tous parler de nos règles du jeu.
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L’idée clé est de ne pas appeler exception ou « incroyable » (par exemple « ces fous de terroristes »,
confert CHOMSKY) ce qui n’est qu’illustration représentative de nos règles du jeu (par exemple les
statuts de la CIA, confert BORJESSON), et de ne pas appeler complexe ce qui est simplement voulu,
financé et cultivé, politiquement et financièrement (par exemple le déploiement de la drogue,
l’augmentation de la précarité, l’appauvrissement des populations, l’isolement des individus,
l’abêtissement des masses, l’affaiblissement des repères et pratiques citoyennes, … ).
Les objectifs sont de :
- nous détourner des bombardements médiatiques qui nous montrent avec délectation les
inondations locales (notre « actualité ») pour nous empêcher de voir le principal et nous dissuader
de nous occuper des sources de ces inondations.
- visiter quelques unes des sources qui alimentent et construisent nos ouragans, cyclones et
tsunamis mondiaux en pleine croissance (« économique » !) et dont les encore bien petits fruits
font déjà la une de nos attentions médiatiques (terrorisme, guerres, précarité, épidémies, …).
- regarder ailleurs que nos seuls fruits quotidiens (nos « évènements » et « thèmes d’actualité ») et
de dé-couvrir l’environnement politique et financier de nos arbres économiques et sociaux (l’air,
le soleil, la terre et l’eau de nos civilisations) jusqu’au noyau : nos enjeux et règles du jeu
médiatique.
Le fil conducteur de ces ouvrages est de vous proposer :
- pourquoi (à cause de quoi) les lire : à cause du contrôle des medias (CHOMSKY), de nos histoires
passées (YERGIN) et présentes (JOLY), et de tant d’informations activement occultées
(BORJESSON) ou systématiquement tues (DIAMOND) …
- pourquoi (pour obtenir quoi) les diffuser : pour mieux vivre ensemble.
- avec qui, vers quels acteurs : tous vos proches qui partagent la valeur de diminuer égoïsmes et
mensonges
comment et quand, quelles étapes pour construire quoi : en étant média actif, PAS isolé, en véhiculant de
belles infos dans vos réseaux, pour qu’après nos civilisations du travail puis du capital, nous construisions
enfin la revanche du gratuit (d’autres lectures suivront).
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SOMMAIRE N° page
anthropologie 1/ Ralph LINTON (anthropologue), pour « De l’homme », (1936), 4
économie 2/ Joseph E. STIGLITZ (économiste), pour « La grande désillusion » (vers 2000-2003),
économie 3/ J.K.GALBRAITH (économiste), dont “Tout savoir ou presque sur l’économie” (1978)
prospective 4/ Alvin et Heidi TOFFLER (prospectivistes), le choc du futur (1974) ,
civilisations 5/ Emmanuel TODD (anthropologue), pour "après l'empire" (2002), 5
histoire du capital 6/ Fernand BRAUDEL (historien), pour « civilisation matérielle, économie et
capitalisme », (1985 ?)
capital 7/ Hernando DE SOTO (économiste), pour “the mystery of capital” (? 2000)
media 8/ Noam CHOMSKY (sociologue) , pour "Media Control" (1994), 6
systèmes 9/ Michel CROZIER (sociologue), pour « Le phénomène bureaucratique » ( 1963),
démographie 10/ MALTHUS (démographe), pour « essai sur le principe de population » (1798), 7
prospective 11/ le rapport du club de Rome, plus récent (années 1960),
écologie 12/ Michel GARNIER (politicien), pour « l’Atlas des risques majeurs » (1992),
sociologie 13/ MILGRAM (sociologue), car auteur d’une impressionnante et célèbre expérience ( ?
1950)
systèmes 14/ Eva JOLY (juriste), pour “est-ce dans ce monde là que nous voulons vivre ?(2003) 8
histoire économique 15/ l’économie mondiale, une perspective millénaire, par Angus MADDISON,
( ? 2000)
pétrole 16/ Daniel YERZIN (journaliste), pour "the prize" (1991), 9
médias 17/ Kristina BORJESSON (journaliste), pour « Black List » (2003),
gratuit 18/ … livre sur le don, (référence à retrouver)…
éthologie 19/ Boris CYRULNIK (éthologue), surtout pour les premiers ouvrages (depuis ? 1980),
civilisations 20/ Jared DIAMOND, “Guns, Germs, and Steel” , Fates of Human Societies (1999) 10
religion et politique 21/ Steve COLL, pour Ghost Wars, chez Penguin politics, (2002+)
politique exécutif 22/ Mikhaïl GORBATCHEV (politicien), pour ses Mémoires, chez Editions du Rocher
social 23/ …, pour « quand la misère chasse la pauvreté » , chez …
civilisations 24/ Pierre THUILLIER, la grande implosion, chez Fayard
civilisations et climatologie 25/ Brian FAGAN, the long summer, chez Granta
politique et économique 26/ Isaac DEUTSCHER, Staline, chez GALLIMARD (1949, 634 pages)
politique 27/ auteur PAS recommandé, Bill CLINTON (politicien), pour « ma vie » (2004) 11
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1/ Ralph LINTON, « De l’homme », (1936), disponible aux éditions de Minuit,
Superbe livre. « archéologue de formation, puis ethnologue de profession, il pose les résultats auxquels
l’anthropologie est parvenue et pose les problèmes essentiels qu’elle n’a su encore résoudre ».
Anecdote (dans le livre) : un exemple de transformation complète, religieuse et sociale, par l’arrivée
d’une nouvelle technologie économique.
Il y a cinq siècles toute l’île de Madagascar cultivait le riz avec une technique de "la terre brûlée". Une
parcelle produisait du riz pendant 5 ans, puis la terre était nettoyée par le feu et laissée à reposer pendant
20 ans avant d’être remise en riz.
Certaines étapes (brûlage…) de cette technologie nécessitaient de nombreux bras, donc la vie sociale était
structurée en classique système de large cellule matriarcale adaptée à ces besoins. Les règles de partage
de la récolte étaient collectives, et les habitats provisoires puisqu’il fallait déménager tous les 5 ans.
Malgré les remparts des villages le pillage des filles était coutumier entre villages.
Non par invention mais par diffusion, une nouvelle technique prit racine dans un coin de l’île. Ce fut la
culture par terrasse inondée. Un couple seul put auto-produire ses besoins, et sans besoin de déménager.
Quand les colons blancs arrivèrent, cette partie de l’île avait sept rangées de remparts autour des villages,
ils eurent bien plus de mal à y pénétrer, les structures familiales étaient restreintes au foyer conjugal, les
récoltes n’étaient pas collectives et les terres se transmettaient aux enfants du couple. Même les dieux
étaient tout autres dans les mythes fondateurs des légendes et des religions.
Par notre révolution économique, nous sommes dans la révolution de tous nos repères sociaux, y compris
religieux, mystiques et mythiques. Fin de l’anecdote.
2/ Joseph E. STIGLITZ, « La grande désillusion » ( ! entre 2000 et 2003, à préciser), chez Fayard,
Prix Nobel d’économie, Ancien économiste en chef, Vice Président de la Banque Mondiale et conseiller
de Bill Clinton, il témoigne avec une mitraillette d’arguments de la période 1990 2000 la religion du
tout libéral (privatisations, libre circulation des capitaux et des produits) et ses prêtres financiers du FMI
ont financé à leurs profits la destruction économique et sociale de leurs « bons élèves forcés» worldwide,
en Europe (Russie entête), Asie (Indonésie, Thailande), Afrique (Ethiopie, Kenya, Côte d’Ivoire) et
AmSud (Mexique), et pourquoi leurs « mauvais élèves réticents » (Chine, Inde, Malaisie, Corée du Sud,
Pologne, Botswana) ont moins mal progressé.
3/ J.K.GALBRAITH, “Tout savoir ou presque sur l’économie” (1978)
Une citation :
« J’ajouterai à cela l’étude du rôle des organisations, de la manière que les hommes ont de faire appel
aux grandes entreprises, aux syndicats et aux gouvernements pour satisfaire leurs besoins économiques;
l’étude des buts poursuivis par ces organisations dans la mesure ils s’accordent ou s’opposent à
l’intérêt général. Et enfin la manière de faire prévaloir l’intérêt de la collectivité.”
4/ Alvin et Heidi TOFFLER, le choc du futur (1974) , édité chez Denoël
ou la troisième vague (1980) , édité chez Denoël
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5/ Emmanuel TODD, pour "après l'empire" (2002), chez Gallimard
le regard d’un anthropologue, étayé de statistiques autant démographiques que financières, une analyse
géostratégique qui trouve dans l'anthropologie des variables causales et de pertinents "weak signals" avec,
ce qui ne gate rien, un style et une rédaction très fluide, superbe, rempli de splendides fulgurances,
contrepied très clairement argumenté à tant de messages dominants de nos médias :
a/ des peaux rouges aux arabes, le goût des USA pour le va-t'en-guerre contre les désarmés,
b/ la corrélation des douleurs de la transition culturelle vers la stabilisation démographique avec
l'alphabétisation et la non corrélation avec les religions, chrétiens ou musulmans y ont cu autant de
soubresauts mais à des époques différentes,
c/ le lien entre structure familiale et structure des empires, par cultures égalitaires (Rome,
communisme russe), inégalitaires (Grèce, Allemagne, Japon), et à frontière variable (USA, anglo-saxons),
d/ après la chute de l'URSS, le prétournant des USA en 1990-1995, la reprise de leur non
égalitarisme envers leurs noirs (exemple : la diminution des mariages mixtes pour les femmes noires aux
USA avec la chute de l'URSS),
e/ le vrai tournant des USA en 1995, diminuer leur fossé interne avec leurs pauvres par choix de
laisser-aller vers leur facilité prédatrice mondiale,
avec en conséquences
- la diminution de leurs structures et fonctionnements démocratiques,
- le recul de leur universalisme externe, le révélateur noir et hispanique (jaunes IN, black
OUT, frontière floue actuelle pour les hispanos)
- les démocrates et républicains soutiennent tous deux Israel mais pour des motifs opposés
- le ploutocrate prédateur USA motive les Eurasiens (Europe et URSS, puis Chine et
Japon) à rapprocher leurs forces économiques et militaires
... et j'y ai certainement oublié dix fois plus et formulé dix fois moins bien.
bis/ ... et si vous le trouvez encore, du même auteur "l'illusion économique" (? même éditeur?)
6/ Fernand BRAUDEL, « civilisation matérielle, économie et capitalisme », (1985 ?)
(Trois tomes : tome1 :… ; tome 2 : les jeux de l’échange ; tome 3 : le temps du monde), édité en livre de
poche « férences »
Braudel utilise trois étages pour décrire l’économie. La zone de base, la plus épaisse de toutes, est celle de
la vie matérielle (tome 1), puis au dessus viennent les jeux de l’échange (tome 2), et la zone supérieure est
celle du capitalisme, le temps du monde (tome 3), « celle des calculs et de la spéculation ».
Une citation : « pour cette zone (… de l’étage le plus élevé de l’économie… ) qui n’est pas la vraie
économie de marché mais si souvent sa franche contradiction, il me fallait un mot particulier. Et celui
qui se présentait irrésistiblement, c’était bien celui de capitalisme »
7/ Hernando DE SOTO, pour “the mystery of capital” (? 2000).
Pourquoi certains pays pauvres ne s’enrichissent pas ? parce que la croissance des richesses a besoin de la
croissance du capital, et que pour croitre le capital a besoin d’avoir le droit d’exister ! Or dans la majorité
des pays (80% de la population mondiale) le capital individuel est mort, sans droit à une mobilité
économique. Donc enrichir les pauvres, diminuer les maffias, augmenter le respect du pouvoir central par
l’ensemble d’une collectivité, demande de construire le droit à la propriété individuelle !
Passionnant car vrai et très conséquent : par manque de ce droit (et peut être exprès) l’aide US à la
perestroika finança la croissance des maffias russes et la destruction de l’état russe.
J’y ajoute que le droit à la propriété d’un capital individuel mobilisable cessite le droit individuel tout
court, donc l’inverse de la croissance actuelle des dictatures mondiales, l’inverse de l’évolution de nos
riches démocraties en oligarchies un establishment de riches mondiaux s’enrichissent dans
l’appauvrissement de leur majorité. Enrichir les pays pauvres et développer les démocraties demande
aussi ne pas laisser s’appauvrir les classes moyennes des pays riches et leur rôle démocratique, guérir la
maladie de nos démocraties qu’est l’évolution de nos plus riches pays au service de clans oligarchiques
qui détournent les lois à leurs profits (famille Bush : élection en Floride arbitrée par le frère, guerre du
pays pour les profits familiaux du pétrole et des ventes d’armes, délits d’initiés en Md$ … impunément).
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