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METHODE DES ARTS PLASTIQUES CM 8 10/4/2008
Henry robinson frise naturaliste (bringing home the may), quelqu’un qui fabrique ses images par morceau. Effet
général correspond à cette idée du collage, ajustement des images par rapport aux autres. Le printemps
(tableau de Millays, on voit que converge la technique picturale et la technique composite ! image
profondément antinaturaliste. Théatralisation de la scène. Robinson va théoriser sa pratique. Va diffuser un
ouvrage plusieurs fois réédité en angleterre, traduit en plein de langues : « elements of pictorial photography »,
véritable traité pour savoir bien composer, doser les valeurs, choisir les sujets, régler son optique… esthétique
qui va avec. Les éléments de la photograhie artistique sont puliés en 1869, déroulement académique de cette
iconographie. Passe par traitement de themes. Réalise ces images : « she never told her love » : jeune femme
morte, yeux clos, quelque chose qui renvoie à une grande figure romantique de l’époque : souffrance de la
maladie. On parle beaucoup de la tuberculose, ceux qui périssent jeunes fournissent terreau de compassion à
photo victorienne. Perso non détouré, fond noir, en atelier, rideau tendu sur le côté, figure absorbée, entre vie
et mort.
Grande allégorie d’époque et de sentiments. Fading away montre image ambivalente, construite de maniere
symétrique, échappée au centre, jeu des rideaux qui va cantonner cette scène centrale, au milieu la table
avec corps mourant, formant limite verticale avec le corps de la mere, et le corps de la grand mere,
hiératique, sur la gauche. Figure énigmatique, du pere/mari cachant sa douleur, image de désolation :
immense succes.
On retrouve presque tous les standards de Kaamelott version victorienne. Figures compassionneles, tristesse
The lady of shalott : mets un poeme ilustré en dessous : esprit victorien.
Scenes pittoresques, compositions, collages.
Ilustrations de choses plus populaires : chaperon rouge de perreau : tete de chien enmaillotté, gamine
renverse son pot… ridicule en terme photographique mais en parallele avec le récit : on propose mise en
scene photographique. Sans prétention supplémentaire. Ça montre la ppoussée de la photo. On privilégie la
peinture quand meme.
Mazenod (bouquin d’histoire de l’art)
Peter henry Emerson (1856-1936) : quelque’un qui va jouer double role, esthétique et théorique. Vit en UK, va
etre avant tout interessé par l’idée de documenter certain nombre de régions d’angleterre, assorti cette vision
documentaire d’une véritable volonté de traduire par mise en scene exigeante, principes précis qui lui feront
élaborer le concept de photographie naturaliste.
A une éducation scientifique (médecine, sciences nat), commence photo en 82. Période qui a vu passer le
collodion… qui va etre la décennie ou se mets en place nouveaux dispositifs qui permettront l’instantané.
Arrive la photo moderne clik clak kodak. Beaucoup moins artisanal, moins cher…
Les images qu’il réalise seront consignés dans portfoloio documentaire. « a frosty morning » : documentaire,
non monté, va publier livres sur la vie des campagnes anglaises. Documentaires sur la vie des paysans. Peut
travailler avec des peintres, écrivains. On est dans quelque chose qui englobe la réalité telle qu’elle se
présente à l’appareil, contours non silhouettés, quelque chose d’essentiel : atmosphère ! images moins nettes,
relations entre les plans, bords baignés dans lumiere qui tente d’homogénéiser l’espace. Perspective
montante, fusion des tons, qui fait que la répartition mathématique de l’espace n’est pas précis, mais
l’ensemble est coodronnée par l’atmosphere avant tout.
Travail tres remarqué, va aussi à son tour, pour s’opposer à l’autorité des précédents victoriens, va se poser en
établissant traité théorique : « la photo naturaliste pour les étudiants en art » 1889. Ce texte se compose de
deux volets : le premier : histoire de l’art traversée avec l’idée que l’art n’est pas une imitation de la nature,
mais interprétation de l’œil humain (these : le vrai art traduit l’interprétation de l’œil). La deuxieme : partie
consacrée à la mise en œuvre de cette photo naturaliste. Repose sur un principe simple : une bonne photo
naturaliste doit montrer la nature telle que l’œil humain l’aperçoit. Ce qui définit la photo naturaliste pour
emerson, c’est pas uniquement le sujet, mais avant tou montrer les images qui correspondent à une vision
naturelle. Qu’est-ce qui est original ? idée qu’on travaille avec machine optique qui comprend des corrections
et une définition qui n’est pas un équivalent de notre vision. Ce que pose emerson, quand les optiques sont
précises, ultra corrigées : l’appareil voit pas comme l’œil ! on peut pas livrer des images précises ! correspond
pas ! que faire ? voir et corriger son image au moment de la prise de vue avec la chambre pour obtenir un
équilibre avec les valeurs, privilégier une atmosphère plutot qu’une description, appareil photo mets au point
par plans successifs. Informé de la vision, le trvail d’emerson : il faut recalibrer l’appareil, voir comme les
peintres, avec son œil, et détourner l’appareil de ses fonctions techniques, rendre la photo telle que l’œil la
voit. Texte qui rompt avec 40 ans de photo victoriennes et scientifique. On est loin des kitscheries de robinson. Il
construit un document sur les modes de vie et une lecture esthétique dont la base repose sur le naturalisme de
la vision.
Elaboration de la composition, tout se mele, on est dans le jeu de la dissolution de la netteté, effets de reflets,
conjonction des brins d’herbe… tout doit être unifié telle que notre œil peut le percevoir.
Tout est passé sous l’autorité de la perspective atmosphérique. Le cadre de l’image se remplit d’une
atmosphère. On est dans une image centripète, qui se renferme sur elle meme, qui se densifie par le
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traitement des… effet de soleil, effet transitoire de la lumiere : image dont le cœur est construit sur une
atmosphère.
Ça rompt tellement qu’on a l’impression d’une recherche du flou, de l’altération optique : dissolution du motif
est la condition esthétique : pas exactement ça. Emerson voulait conserver à l’image la structure, et ne pas
trop perdre dans le flou. Doit etre fidele, on doit pas aller trop loin dans le flou. Ses travaux vont faire passerelle
entre impressionnisme et de nouveaux photographes from UK, vont s’inspirer fortement d’emerson, vont
pouvoir fonder une photographie impressionniste. Fou de rage contre cette derniere. Pamphlet contre « la
mort de la photo naturaliste ». « je fais pas d’image flou, je ne fais pas de photo impressionniste… ». renonce à
toute autorité, refuse qu’on le cite, reconnaît pas cette filiation.
Vont se réunir sous forme associative, chercher à affirmer une ambition collégiale (changement). From 1880’s,
on verra une histoire du collectif se mettre en place. Repose sur une base sociale déterminante : dans les 80’s
tout s’améliore : le gélatino-bromure d’argent. Support qu’on a connu récemment. Emulsion seche,
industrielle, pratique, qui permets par sa sensibilité, déclencheurs mécaniques, obturateurs précis, appareil
moderne arrive dans les 1880’s, kodak emblématique, photo à la portée de tous, naissent les amateurs ! ces
amateurs, pour certains, vont de unir en photoclubs, partout ! parmi cette nouvelle forme de sociabilité,
certaines sociétés dans les grandes capitales vont avoir des ambitions artistiques. Certains membres vont
tenter d’affirmer leur volonté d’art. les plus ambitieux vont tenter de devenir des artistes par la photo. De ces
rang la vont sortir : amateurs brillants, appartenant à nouvelles sociétés photo.
Les + celebres : « le pictorialisme » : premier mouvement artisitque en photographie, éclot en meme temps
dans tous les pays, sans que les gens se connaissent ! bizarre. Meme désir, volonté qui fera naitre les grands
clubs artistiques de photo.
Expo : rennes : « la photo pictorialiste en europe » (2006). Principales sociétés : paris : 1888 : photoclub de paris.
pas scission. Vont tres tot afficher l’ambition : choisir ses membres, organiser expos régulieres (salon), publier
revues théoriques et esthétique. Existe jusqu’en 1928 : va regrouper fine fleur des amateurs parisiens.
Hambourg : société pour l’encouragement de la photographie amateur (salons, publications…)
NY : Camera Club de NY en 1896, Londres : linked ring brotherhood : société d’amateurs photographe secrete,
cultive le côté « magique » de la photo, tres select, membres internationaux, organise salons, revues, société
selective. Camera Club de Vienne, nait dans l’année 1891. Toutes ces structures vont se mettre en relation :
tous les ans sont organisés des salons d’art photogrpahique. Chaque société envoi ses représentatns. Pas de
jurys, on est pas dans la problématique du salon d’expo qui celebre l’avancée des techniques, procédés.
Revues :roles déterminants : dés début 90’s, pictorialisme revient mouvement avec conditions et esthétique.
Entre 1914 et 18, le pictorialisme va incarner grande proposition artistique en photo. Traité, manuels,
polémiques… la photo est elle un art ? oui ! on va le démontrer. Bases esthétiques ? idée que la photo est un
art d’interprétation de la réalité.
Comment on va l’interpréter ? pictorialisme novateur : on va établir pratiques photo en rupture radicale avec
la profession, technique officielle. On va choisir sujets, genres, portraits, paysages… traiter optiquement les
images pour qu’elle se rapproche d’une vision subjective, atmosphérique. Contre perception précise, glacée
de la réalité. On va travailler, considérer que le négatif = matrice, et qu’on peut intervenir au développement
sur l’image : l’œuvre finale, le tirage, devra porter la marque, l’originalité du traitement du photogrpahe. La
main va intervenir pendant le tirage. On va se détourner des procédés photosensibles perfectionnés
(gélatinobromure d’argent) et chercher procédés différents, connus au 19e : procédés pigmentaires.
Idée : nouveaux procédés de tirage permetent d’intervenir, nuancer ce que va doner le négatif. Toute la
chaine de prod de l’image photographique est investie par vision et main de l’artiste. No more perfection des
procédés.
Artisanat d’art de la photo. Pousse dissolution des contours (emerson), optique mal corrigé expres, « aristocrate
anarchiste ». traitement plus atmosphérique que graphique. On prend des libertés de traitement artistique. Va
traiter le paysage selon traitement purement formel, atmosphérique.
ALFRED HINTON : va pousser logique loin : premier plan détaillé, puis image tres traité (camaieu de brun et
sombre) : pur exercice formel atmosphérique.
FREDERIC EVANS : (t 1943) : intéressant : va bcp travailler sur effets atmosphérique : intérieurs de chateaux… lui
veut conserver l’intégrité du moment de la prise de vue. Veut que tout se fabrique au moment de la prise de
vue, posait sa chambre dans espaces celebres, tirages subtils, veut pas sursigner optiquement son image, mais
révéler la magie des lieux. Sacré ou vernaculaire… chateua : obéit à l’esthétique de la perspective
atmosphérique, noie le motif dans un contre jour flou, cathédrale de Wells : a mis sa chambre bas, motif
géométrique des marches.
Portrait de Beardsley : esthétique donné à la longueur des mains.
SUTCLIFFE : travaille sur mises en scenes naturelles : « boys bathing » : esthétique du tableau, tout est composé
pour que les ciels soient traités en terme de rapports de masse, valeur, plus que des descriptions. Vues de port :
dés qu’il y a des feux de cheminée, pictorialistes adorent les façons de remplir l’espace ! « boite à fumée » :
faut essayer de travailler la dessus.
Exploitent aberrations optiques : alors qu’on tend à les effacer (sphérique ou chromatique) : vont faire
commercialiser trousses d’optiques artistiques qui correspondent à des effets d’aberration. Optiques non
corrigées.
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Transgressif : faire des bonnes photo avec mauvais outils. Début d’une esthétique archaique.
En France, avec le photoclub de paris :
Bergon : à l époque l’esthétique est simple, panneaux remplis d’épreuves.
Maurice bucquet : président du photoclub et photographe. Grand fusil ! idée du tir, de la visée.
Robert demachy : famille de banquiers, il est bien pourvu, s’intéresse peu à la banque, mais la boheme. Va
passer plus de temps à réaliser des images. Tres tot, leader du photoclub, organisateur, écrit bcp sur théories
du pictorialisme ; jusqu’au boutiste dans l’intervention du photographe. Le ngatif selon lui est pas sacré, et
contre le fait qu’on puisse utiliser des lptiques pour corriger, aberrations, sait qu’on peut retoucher, avec des
outils de graphistes : pinceaux métalliques, retouche au burin, négatif devient lieu ou l’on intervient. Themes
inspirées du symbolisme. On comence déjà à traiter le décoratif, le japonisme…
Photo de nu : a envie de fabriuqer autour de l’image une matiere dans l’espace meme de la substance
sensible pour pouvoir détourer, obtient des effets de matiere, a enlevé ce qui avaivt autour, passe au balai la
gélétine pour donnr mouvement héicoidal à la figure.
Effets graphiques estompés, travail du tirage. On est pas obligé de toutf aire, mais on peut dissocier les
différentes phases du travail. On peut employer des procédés photographiqeus, tout à fait différentes de clles
évoquées avant parmi les procédés pigmentaires, : la gomme bichromatée. Substance photosensible non
argentique. Le micromate sensible à la lumiere, et la substance alcooloide. Gomme disposée sur le papier, pas
dégueu, papiers japonais, tres beaux, utilisés pour les gravures. On met ssur ce support la gomme. Dessus, on
mets le négatif, on expose et effectue tirage. On peut travailler les couleurs, on insole simplement, et on se
trouve avec un magma. On devait nettoyer le bitume. La ou la mulimere est passée, ici, la substance reste
molle. En revanche, la gomme bichromatée qui a reçu la lumiere : dur comme du béton !! le travail est plus un
travail de tirage, mais de « dépouillement ». on applique léger filet deau chaude tiede sur la surface du
papier. Va rester la substance qui s’est durci. On a mis du pigment peut etre dans la gomme : teinte l‘image !
ce dépouilement, on peut le controler totalement ! on peut reprendre des pigments sur les cotés… liberté de
controler totalement la venue de l’image. Tout est controlé par la main de l’artiste. Scene de danse ici, tout
de l’instantané, traité sur le pictorialisme. Tout est traité comme une matiere de fusain. Pigment enfermé dans
un colloide.
Débat : art ou pas ? fred evans pas d’accord : from 1902, va s’engager polémique avec demachy, evans
revendique notion de « pure photography » : photo doit rester pure !! vraie polémique autour du pur et de
l’impur. Ce qui est pas pur est impur. Garde dimension polémique de l’esthétiue photographique des années
1900.
Dubreuil : andré hachette, va suivre le pas de demachy, produire vue de paris totalement établies…
Lemoine étude de nu.
Maskel et chy. Puyo : celebre français du pictorialisme : constant puyo. Militaire rtraité. Esthétique plus
improbable, écrit beaucuop, cosigne des textes avec demachy, procédés d’art en photographie.
FerdinantCoste : premier à avoir découvert le téléobjectif. Il s’en sert pour faire de la vue atmosphérique.
E la Sizeranne : robert : « la photo est elle un art » : reprend les débats sur la question de la photo.
Demachy et puyo. Comment tranfromer un point de vue pour le rendre pictorialiste ? grande leçon donnée
aux amateurs de photographie artistique.
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