peuvent pas encore lire. La popularité d’une marque et la pression des pairs qui en résulte, ont un
impact sans conteste sur les orientations et demandes des enfants en bas âge.
Loi sur la protection du consommateur au Québec interdit la publicité commerciale destinée aux
enfants de moins de 13 ans
Article 248
• Sous réserve de ce qui est prévu par règlement, nul ne peut faire de la publicité à but
commercial destinée à des personnes de moins de treize ans.
Article 249
• Pour déterminer si un message publicitaire est ou non destiné à des personnes de moins
de treize ans, on doit tenir compte du contexte de sa présentation et notamment :
a) de la nature et de la destination du bien annoncé;
b) de la manière de présenter ce message publicitaire;
c) du moment ou de l'endroit où il apparaît.
Impacts de la Loi
Dhar and Baylis ont comparé les familles anglophones et les francophones du Québec (Loi sur la
protection du consommateur et de l’Ontario (code volontaire) et les résultats publiés en 2007 et
2011 démontrent que:
• Les familles francophones du Québec mangent 13% moins souvent dans un restaurant
fast-food que les familles anglophones de l’Ontario et du Québec.
• Cet impact positif de l’interdiction de faire de la publicité aux enfants persisterait à l’âge
adulte.
Goldberg a obtenu des résultats similaires en 1990 en démontrant que les enfants bénéficiant
des effets de l’interdiction consommaient moins de céréales sucrées.
Leçons apprises du modèle québécois
Le Québec interdit la publicité aux enfants depuis plus de 30 ans, mais les premières reconnaissances de
culpabilité (en 2009) sont le fruit de plaintes déposées par la Coalition Poids. On peut donc conclure que
la législation ne suffit pas, il faut y accorder des ressources pour la surveillance, le processus pour porter
plainte doit être simple. Enfin, l’encadrement doit tenir compte des nouvelles habitudes de
consommation des médias et des techniques utilisées.
Taxe sur les boissons sucrées
Une taxe sur les boissons sucrées dont les revenus permettraient d’améliorer l’accès aux aliments sains
constitue aussi une priorité de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Alors que
l’épidémie d’obésité et de maladies chroniques associées est en hausse à travers le monde, les boissons
sucrées sont pointées du doigt. L’idée de les taxer devient donc de plus en plus populaire.
La littérature scientifique est claire : les boissons sucrées nuisent à la santé. Leur consommation est liée
à l’épidémie d’obésité, le diabète de type 2, le syndrome métabolique, la santé dentaire et la santé
osseuse.
Double objectif de cette redevance
• Faire reconnaître l’impact sur la santé de la consommation des boissons gazeuses et
énergisantes.
• Améliorer l’accès à des aliments sains et de qualité, notamment pour nourrir les jeunes
du Québec.