la reproduction

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LA REPRODUCTION
I/ LA REPRODUCTION VEGETALE :
La graine provient de la fécondation dans la fleur d’une cellule femelle (ovule du
pistil) par un spermatozoïde (pollen)
On parle de procréation car comme chez l’animal ou l’homme, la nouvelle plante
est différente des plantes d’origine.
Une reproduction asexuée existe aussi chez certains végétaux : c’est un clonage
naturel.
A/La reproduction sexuée : la procréation :
Les fleurs sont les organes reproducteurs des végétaux.
*La fleur :
Elle est formée :
- d’une base ou réceptacle floral soutenu par un pédoncule qui la relie à la tige,
- de pièces stériles : les plus extérieur à la fleur sont souvent vertes et
protègent le bouton floral : ce sont les sépales qui forment le calice ; les
autres sont souvent colorées et attirent les insectes pollinisateurs : ce sont
les pétales qui forment la corolle avec souvent à la base des nectaires et des
glandes odorantes,
- de pièces fertiles (de l’ext vers l’int) : des étamines, appareil reproducteur
mâle composés d’un filament, le filet, terminé par un petit sac jaune, l’anthère
contenant les grains de pollen ; et un organe central : le pistil, appareil
reproducteur femelle avec un ovaire surmonté d’un style et terminé par un
stigmate.
Selon les fleurs, la position, le nombre et les formes des différentes pièces
varient.
Certaines plantes ne sont que mâles, d’autres ne sont que femelles. Elles peuvent
être sur une même plante ou sur des pieds différents.
Certaines fleurs sont regroupées par dizaine en un ensemble que l’on prend
souvent pour une seule plante : ce sont des fleurs composées.
Dans d’autres cas, les fleurs ont une structure normale mais sont regroupées en
grappe : on parle d’inflorescence.
*La pollinisation :
Quand la fleur s’épanouit, les étamines mûrissent et leurs anthères s’ouvrent et
libèrent les grains de pollen. Le pollen peut tomber directement sur le pistil ou
être transporté sur une autre fleur par le vent ou les insectes.
Il existe trois cas :
- l’autopollinisation : les fleurs sont fécondées par leur propre pollen (=
pollinisation directe). Dans d’autres cas, on parle de pollinisation croisée,
- la pollinisation par le vent : les étamines sont en général longues et
nombreuses et contiennent des millions de petits grains,
- la pollinisation par les insectes : le plus souvent pour des plantes sécrétant du
nectar, parfumées et aux couleurs vives, ce qui attirent les insectes.
Une fleur est fécondée quand le pollen arrive à l’extrémité du pistil (le stigmate).
Il développe un prolongement qui pénètre et descend à l’intérieur du style. Il
pénètre ensuite l’ovaire où il rejoint un des ovules et le féconde.
*De la fleur au fruit :
Dès que la fécondation a eu lieu, la fructification (transfo progressive de la fleur
en fruit) commence.
Les carpelles contenant les ovules se développent pour former le fruit. Cette
transfo s’effectue par accumulation de substances organiques fabriquées par la
plante (elles peuvent se changer en sucre)
Dans le pistil, l’ovule fécondée se transforme en graines. Cette graine entre en
vie ralentie.
*Dissémination des fruits et des graines :
Les végétaux ont recours à divers procédés pour se disséminer :
 dissémination par les insectes :
- les «passagers clandestins » : certains ont des crampons et se fixent sur les
poils des insectes ou même sur les habits des hommes,
-
-
ceux transportés dans l’estomac des animaux : les fruits charnus sont mangés
par les oiseaux…, les graines résistent à la digestion et sont rejetées par les
excréments
ceux stockés puis oubliés par les animaux : certains animaux stockent des
graines pour l’hiver puis en oublient l’existence. Les graines peuvent donc
germer.
* dissémination par le vent :
- les graines à ailettes
- les parachutes
* dissémination par l’eau :
- les fruits radeaux : possèdent une poche d’air qui fleur permet de glisser sur
l’eau.
* dissémination par explosion :
- les fruits dynamites : ont des graines qui éclatent au moindre choc.
* dissémination par semis direct :
- les graines qui tombent sous la plante ou sous l’arbre.
B/ La reproduction non-sexuée :
* Technique de multiplication végétative naturelle :
Certains végétaux se reproduisent sans graines. Ils se développent à partir d’un
fragment de végétal (boutures, marcottes, bulbes, tubercules…) : c’est un
clonage naturel. Il correspond à une reproduction asexuée. La plante obtenue est
la copie conforme de son unique parent.
* La plantation de bulbes :
Certaines plantes se reproduisent par bulbe : tulipes, jacinthe…
Un bulbe est formé d’un ensemble d’écailles pleines de réserves nutritives
entourant un bourgeon. Chaque année, le bulbe développe des racines, des
feuilles et une fleur. Il se vide de ses réserves pour développer une fleur. Après
la floraison, si on le maintient dans de bonnes conditions, un petit bourgeon niché
au cœur du bulbe grossit en se remplissant de matières nutritives fabriquées par
la plante et reproduit un nouveau bulbe.
* Le marcottage :
ex : le pied de fraisier
Les petits fraisiers poussent à partir d’un pied : le stolon qui se dessèche et
disparaît. Il s’agit du marcottage : mode de reproduction, de multiplication
naturelle pour certaines plantes sauvages. Dans bien des cas, les nouvelles
pousses partent de tiges souterraines ou des racines de la plante-mère.
* La plantation de tubercules :
Un tubercule est un renflement d’une tige souterraine où la plante stocke des
réserves. Quand on plante un tubercule, il développe des racines et une tige qui
donne une plante avec des feuilles, des fleurs et des fruits (toxiques !). La plante
produit de la nourriture et stocke ses réserves dans de nouveaux tubercules.
* Le bouturage :
Il permet de multiplier des plantes en les reproduisant à l’identique, ce qui
présente l’avantage de développer une variété avec les seules qualités voulues.
Une bouture est une portion de branche saine avec un talon : un petit morceau de
branche d’où elle a poussé.
* Le clonage artificiel : la multiplication in vitro :
Les plantes viennent de cultures de méristèmes en tubes à essais : petits
ensemble de cellules indifférenciées prélevées sur des bourgeons ou des feuilles.
Les méristèmes développent des racines, des tiges, des feuilles puis une plante
entière. La plante obtenue est identique.
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