Imprescriptible.fr : La Légion d`Orient et le mandat

publicité
A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
99 ans de déni : ça suffit !
-------------------------------------------------------------------
VEILLE MEDIA
Mardi 18 novembre 2014
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Génocide arménien : Roman sur le photographe Armin Wegner
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Thomas Hartwig relate la vie de
l’écrivain allemand Armin T. Wegner. Infirmier militaire pendant la Première
Guerre mondiale, ce dernier sert en Turquie, qui est alors l'alliée des Puissances
centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie). Sous-lieutenant dans une division
commandée par le maréchal von der Goltz, Armin Wegner est un témoin direct
du génocide des Arméniens qu'il photographie, en dépit des ordres de l'armée,
dans les camps de déportés arméniens de Ras ul-Aïn, Rakka, Alep et Deir ezZor. Les images rapportées clandestinement en Allemagne ont été prises en
1915 et 1916. Ses clichés clandestins comptent parmi les principales sources
photographiques du génocide arménien. Sa biographie romancée, écrite par
Thomas Hartwig, vient de paraître en Allemagne en octobre 2014. Le Collectif
VAN vous propose la traduction d’un article en allemand paru sur le site
Literatur&Salon Verlag en octobre 2014.
Une commémoration solidaire pour la Nuit de Cristal
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN était présent le 9
novembre 2014 aux côtés de ses partenaires de Mémorial98 pour commémorer
à Paris la Nuit de Cristal de 1938, prélude à l'entreprise d'extermination nazie
des Juifs d'Europe. Nous reproduisons ci-dessous l'article de Mémorial98 qui
rend compte de cet événement, suivi des liens audio des prises de parole, dont
celle du Collectif VAN.
Presse arménienne : Revue du 17 novembre 2014
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le Président Sarkissian met en
garde : la guerre contre l’Arménie et le HK n’est pas un flash-mob/ Se trouvant
au HK dès le lendemain de la destruction de l’hélicoptère arménien par les
forces azerbaidjanaises, le Président Sarkissian, accompagné du « Président »
du HK, a observé, le 14 novembre, les manœuvres militaires conjointes à
grande échelle des forces armées d’Arménie et du HK « Unité 2014 »,
impliquant plus de 47 000 militaires". Le Collectif VAN vous présente cette
Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 17
novembre 2014.
Collectif VAN : l'éphéméride du 18 novembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif
VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements
survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont
spécifiées sous chaque entrée). "18 novembre 1915 -- Empire ottoman :
Télégramme ordonnant la déportation des enfants arméniens adressé par Talaat
à la préfecture d'Alep le 18 novembre 1915 et portant le numéro 603. (Il s'agit
en fait d'une circulaire envoyée dans tous les vilayet . ) Nous apprenons que les
petits des personnes connues déportées des vilayet de Sivas, de Mamouret-ul
Aziz, de Diarbékir et d'Erzeroum, étant restés orphelins et sans appui par suite
de la mort de leurs parents, sont adoptés ou pris comme domestiques par des
familles musulmanes. Nous vous exhortons de rechercher tous les enfants qui
se trouvent dans ce cas et de les envoyer au lieu de leur exil ; de plus d'aviser
la population à ce sujet par le moyen que vous jugerez propice. (Apostille :
Concertez-vous avec le directeur de la police. Au sous-directeur f général des
déportés, le 7 novembre [20 novembre, n.s.]. Le préfet, Mustafa Abdulhalik.)"
Le meurtre sauvage d'un couple de chrétiens pousse Islamabad à réagir
La police pakistanaise a annoncé avoir commencé à interroger des suspects
dans l'affaire du couple de chrétiens accusés de blasphème puis lynchés et
brûlés par une foule musulmane la semaine dernière dans l'est du pays. La
justice passera-t-elle? Deux semaines après l'assassinat d'un couple de
chrétiens, brûlé vif dans un four à briques à Kot Radha Kishan, dans l'est du
Pakistan, la police dit vouloir aller vite.
Article du journal franco-turc Zaman - 17/11/2014 - 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent
du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces
articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de
traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement
proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur
musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan. "Lors
d'un discours à l'occasion de la 1ère rencontre des savants musulmans
d'Amérique latine organisée à Istanbul, Tayyip Erdogan, le chef de l'Etat turc, en
a étonné plus d'un en affirmant que ce n'était pas Christophe Colomb qui avait
découvert l'Amérique mais les musulmans".
Face à Kobané, la résistance civile des Kurdes contre l'EI... et la Turquie
Comme chaque matin après dix heures, Nazir, 49 ans, une silhouette élancée et
une moustache grisonnante, rassemble ses troupes. Vêtu de l'uniforme kaki des
guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), il porte fièrement à la
poitrine un pin's à l'effigie d'Abdullah Öcalan, son "guide", le leader du
mouvement kurde emprisonné en Turquie depuis 1999. Des dizaines d'activistes
kurdes sortent de la mosquée du village de Masher où ils ont trouvé refuge pour
la nuit.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président Recep Tayyip
Erdoğan a discuté avec le roi Mohammed VI du Maroc sur la situation en
Palestine".
"Défendre les chrétiens, défendre notre civilisation"
Athée revendiqué, le philosophe André Comte-Sponville apporte sur la
persécution des chrétiens dans le monde un point de vue décalé et une pensée
universaliste. "Elle nous concerne tous", estime-t-il.
Dépêche de l'APA [ 17 Novembre 2014 18:09 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté
du 17 novembre 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un
français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent
contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve. "« Les rapports que le représentant
personnel du Président en exercice de l'OSCE Anjey Kasprzyk effectuera une
surveillance à Aghdam - dans le territoire où l'hélicoptère arménien Mi-24 a été
abattu - un autre mensonge et spéculation de la partie arménienne » le porte
parole du Ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan Vagif Dargahli a confié à
l’APA".
Les militaires arméniens promettent des représailles
Les forces armées d’Arménie et du Haut-Karabagh ont promis de riposter
fermement contre l’Azerbaïdjan pour avoir abattu un hélicoptère de combat
arménien sur « la ligne de contact“ au Karabagh. “Ce qui est arrivé est
regrettable pour nous et impudent d’entre eux. Nous allons sans aucun doute
offrir une réponse proportionnelle - et même un peu disproportionnée - à leurs
actions “, a déclaré le ministre arménien de la Défense Seyran Ohanian aux
journalistes à Stepanakert.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président Recep Tayyip
Erdoğan sera en Afrique en compagnie d’une large délégation de ministres et
d’hommes d’affaires".
Le militant politique belgo-turc Bahar Kimyongür comparaîtra librement
en Turquie
A la suite de la délivrance d'une autorisation à comparaître librement couvrant
la période du 24 octobre au 24 janvier, le militant politique belgo-turc Bahar
Kimyongür a fait part lundi de sa décision de se rendre en personne devant la
cour d'assises d'Ankara à sa prochaine audience fixée au 12 décembre. Son
épouse Deniz Kimyongür a bénéficié d'un non-lieu le 16 juillet dernier pour
prescription.
Le nouvel ambassadeur américain à Ankara appelle à faire la lumière
sur les “terribles massacres” de 1915
Une reconnaissance pleine et entire de l’enchaînement de faits qui ont provoqué
ces horribles évenements et ces terribles successions de massacres et de
tragédies sont dans l’intérêt de la Turquie comme de l’Arménie”, a déclaré
l’ambassadeur des Etats-Unis nouvellement en poste à Ankara John Bass, dans
un entretien accordéau journal Hurriyet Daily News.
La Turquie inquiète de la commémoration du génocide arménien
La commémoration prochaine du centenaire du génocide arménien inquiète la
Turquie qui continue, malgré une prudente inflexion de son Premier ministre,
d'en nier la réalité. Il y a un siècle était pourtant ordonnée et perpétrée la
première extermination de population du XXème siècle.
Erdogan ou l’indulgence de l’Histoire, par René Dzagoyan
Au cours d’un discours télévisé tenu à l’occasion d’un sommet des chefs
musulmans des pays d’Amérique organisé à Istanbul, le président de la
République turque, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que “ Les musulmans ont
découvert l’Amérique en 1178, pas Christophe Colomb“, et qu’à son arrivée en
1492, une mosquée se trouvait déjà à Cuba, toutes thèses prouvées en 1996
par un physicien d’origine libanaise vivant au Canada, le Dr ;. Youssef Mroueh ;
inspirateur du président turc.
Les « violences de guerre » faites aux civils
L’image dominante des « violences de guerre » du premier conflit mondial fut
longtemps celle des morts militaires. Car c’était le second conflit mondial - ses
bombardements aériens, ses occupations, ses guerres des partisans et son
génocide des juifs d’Europe - qui incarnait la souffrance des civils. Mais pour les
contemporains de la Grande Guerre, il n’en était rien. Dès août 1914, les
troupes allemandes déclenchent une vague de violences contre les civils belges
et français sur le chemin de l’invasion.
Une maire de Turquie se bat pour accueillir les réfugiés de Kobané
Alors que les combats se poursuivent dans la ville syrienne de Kobané, enclave
kurde assiégée par les jihadistes de l'EI, les réfugiés continuent d'affluer à
Suruç, dans le sud-est de la Turquie voisine. Témoignage de la maire, Zuahal
Ekmez.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Ahmet
Davutoğlu a rencontré le président philippin Benigno Aquino durant sa visite aux
Philippines".
L’avenue Istiklal, miroir de la « nouvelle Turquie » d’Erdogan
Voici des mois qu’Ilya Avramoglu se démène comme un beau lion pour sauver
son gagne-pain, un commerce de sous-vêtements féminins, situé au 215 Istiklal
caddesi, la plus grande artère commerçante d’Istanbul. Fondée en 1936, la
corseterie Kelebek, avec son comptoir en bois et sa vitrine surannée où les «
gros gainants » et les soutiens-gorge à bonnets profonds sont exposés sous la
lumière crue des néons, est certainement l’un du plus anciens commerce de
l’avenue.
INFO COLLECTIF VAN
Génocide arménien : Roman sur le photographe Armin
Wegner
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Thomas Hartwig relate la vie
de l’écrivain allemand Armin T. Wegner. Infirmier militaire pendant la
Première Guerre mondiale, ce dernier sert en Turquie, qui est alors
l'alliée des Puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie). Souslieutenant dans une division commandée par le maréchal von der Goltz,
Armin Wegner est un témoin direct du génocide des Arméniens qu'il
photographie, en dépit des ordres de l'armée, dans les camps de
déportés arméniens de Ras ul-Aïn, Rakka, Alep et Deir ez-Zor. Les
images rapportées clandestinement en Allemagne ont été prises en
1915 et 1916. Ses clichés clandestins comptent parmi les principales
sources photographiques du génocide arménien. Sa biographie
romancée, écrite par Thomas Hartwig, vient de paraître en Allemagne
en octobre 2014. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un
article en allemand paru sur le site Literatur&Salon Verlag en octobre
2014.
Literatur&Salon Verlag
L’Arménienne
L’écrivain allemand Armin T. Wegner se porte volontaire pour être infirmier dans
l’Empire ottoman, motivé par son goût de l’aventure et son enthousiasme pour
l’Orient. À un bal, il tombe amoureux de la très belle Arménienne Anouche
Tokatlian. En dépit de toutes les oppositions, leur amour s’épanouit. Mais les
temps sont sombres. Guerre mondiale, répression et déportations de masse du
peuple arménien forment un ouragan de violence. Désespéré, il se bat contre
les forces destructrices de son époque.
Thomas Hartwig raconte de façon exaltante et avec une grande densité
documentaire la vie d’Armin T. Wegner, la voix des Arméniens. Une
Constantinople vibrante, un grand amour et la tragédie du peuple
arménien forment un tableau vivant et poignant.
Note de l’éditeur
Le jeune écrivain allemand Armin Theophil Wegner (né le 16 octobre 1886 à
Elberfeld) s’engage en tant qu’infirmier au printemps 1915 dans la mission
médicale allemande-ottomane à Constantinople. Il assiste au début de
l’oppression des Arméniens et aux tensions nationalistes croissantes entre les
différentes communautés. En Anatolie, il est le témoin oculaire de la déportation
et du génocide des Arméniens. Au péril de sa vie, Wegner prend des photos de
leurs souffrances. Ses photos restent à ce jour les documents historiques les
plus importants sur l’énorme injustice et les multiples crimes commis au cours
de ces déportations forcées. Dans une lettre ouverte adressée au président
américain Woodrow Wilson, il décrit avec force les déportations des Arméniens
dans les déserts mésopotamiens. Sans succès. Son intention d’écrire un roman
sur ces événements était une priorité pour lui, mais elle est restée inaboutie.
Le réalisateur de films et auteur Thomas Hartwig découvre la vie d’Armin T.
Wegner en 1987. Tout d’abord, Hartwig envisage de transposer son histoire
dans un grand film cinématographique. Mais le sujet du génocide des Arméniens
ne suscite pas d’intérêt. Hartwig se décide donc à écrire un roman. Pour
esquisser sa trame, il a eu accès aux archives de Wegner, il a parlé avec ses
enfants Mischa Wegner et Sibylle Stevens, née Wegner, et il s’est basé sur ses
propres connaissances tirées de ses recherches en Turquie et en Syrie
d’aujourd’hui. Des études très approfondies sur la situation à l’époque de
l’Empire ottoman, et en particulier sur le caractère international de
Constantinople, en font une œuvre documentaire historique impressionnante.
Le roman est achevé en 2014 après plusieurs remaniements. Le livre de Hartwig
fait incontestablement partie des publications les plus importantes sur les
déportations des Arméniens.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 13 novembre 2014 –
www.collectifvan.org
Lettre à Wilson : Armin Wegner : Lettre au président Wilson
Société Armin T. Wegner (en allemand) http://www.armin-t-wegner.de/
En anglais http://www.armin-t-wegner.us/ATW/About_Us.html
Extraits de la Biographie en ligne sur Wikipédia :
Armin Wegner est né le 16 octobre 1886 à Elberfeld près de Wuppertal en
Rhénanie. Infirmier pendant la Première Guerre mondiale, il sert en Turquie, qui
est alors l'alliée des Puissances centrales (Allemagne, Autriche-Hongrie). Souslieutenant dans une division commandée par le maréchal von der Goltz, il est un
témoin direct du génocide des Arméniens qu'il photographie, en dépit des ordres
de l'armée, dans les camps de déportés arméniens de Ras ul-Aïn (en), Rakka,
Alep et Deir ez-Zor. Les images rapportées clandestinement en Allemagne ont
été prises en 1915 et 1916.
En février 1919, Wegner adresse une lettre ouverte1 au président américain
Woodrow Wilson publiée dans le journal berlinois Berliner Tageblatt, dans
laquelle il en appelle à une Arménie indépendante2. Il fonde la même année
avec Helene Stöcker et d'autres le Bund der Kriegsdienstgegner (Union des
objecteurs de conscience).
Armin Wegner a protesté contre les persécutions à l'encontre des Juifs dans
l'Allemagne hitlérienne. Il est arrêté en 1933 par la Gestapo. Le 11 avril 1933, il
écrit une lettre ouverte à Hitler3 dans laquelle il proteste contre la législation
antisémite. Incarcéré dans plusieurs prisons et camps de concentration, il
parvient à s'enfuir pour gagner l'Italie.
Armin Wegner a également été une figure de l'expressionnisme allemand.
En 1967, il se voit décerner le titre de « Juste parmi les nations » par le
mémorial de Yad Vashem en Israël4. L'année suivante, il est invité par le
Catholicos de tous les Arméniens et reçoit l'ordre de Saint-Grégoirel'Illuminateur.
Il meurt à Rome le 17 mai 1978, à l'âge de 92 ans.
Nota CVAN :
En 1995, ses cendres sont apportées par son fils Mischa Wegner, au
Dzidzernagapert à Erevan (Mémorial du génocide arménien en Arménie).
Depuis, les cendres de ce Juste sont intégrées au Mur du Souvenir.
http://www.h2147538.stratoserver.net/joomla15e/index.php?page=shop.produc
t_details&category_id=33&flypage=flypage.tpl&product_id=104&option=com_vi
rtuemart&Itemid=11&vmcchk=1&Itemid=11
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83759
Lire le texte original dans la rubrique en allemand
Une commémoration solidaire pour la Nuit de Cristal
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN était
présent le 9 novembre 2014 aux côtés de ses partenaires de
Mémorial98 pour commémorer à Paris la Nuit de Cristal de 1938,
prélude à l'entreprise d'extermination nazie des Juifs d'Europe. Nous
reproduisons ci-dessous l'article de Mémorial98 qui rend compte de cet
événement, suivi des liens audio des prises de parole, dont celle du
Collectif VAN.
Mémorial98
Mercredi 12 novembre 2014
Nuit de Cristal: commémorer le passé et lutter au présent.
Dans la nuit du samedi au dimanche 9 novembre, une partie du boulevard
Raspail à Paris a été recouvert d'inscriptions néo-nazies, disséminées sur les
murs, les véhicules et les stations Vélib. Il y a donc désormais dans la capitale,
des néo-nazis suffisamment fanatiques pour vouloir commémorer publiquement
le pogrom de la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 et le putsch d'Hitler du 9
novembre 1923.
Anecdotique ?
L'incident le serait sans doute s'il était isolé. Mais trois fois par semaine le
négationniste Dieudonné réunit, dans son théâtre de la Main d'Or, des centaines
de personnes venues applaudir ses insanités antisémites et racistes et sa
réhabilitation du nazisme et du régime de Vichy .
Cette apologie ne se cantonne d'ailleurs plus à l'extrême-droite officielle:
aujourd'hui, Jean Marie Le Pen n'a plus besoin d'éructer ses apologies du
fascisme et des collaborateurs, il lui suffit de féliciter Eric Zemmour, qui prétend
désormais dans les talk show du samedi soir que Petain a sauvé des Juifs.
Commémorer le pogrom de la Nuit de Cristal devant le gymnase Japy nous a
donc paru nécessaire. C'est en effet dans ce lieu du 11e arrondissement que
furent parquées des milliers de personnes juives, lors des rafles de 1941 et
1942. Elles étaient gardées uniquement par des gendarmes français avant
d'être envoyées dans des camps d'internement eux aussi gardés par la police
française, puis au camp d'exermination d'Auschwitz.
Certes deux plaques officielles évoquent ces rafles sur le mur du gymnase.
Comme partout dans Paris, les lieux de mémoire du génocide commis par les
nazis et rendu possible en France grâce au régime de Vichy témoignent d'un
"passé qui ne passe pas" . Mais que représentent des plaques face au
déferlement de la propagande antisémite de ces dernières années ?
C'est la raison pour laquelle Memorial 98 a souhaité commémorer cette année la
Nuit de Cristal, en espérant bien sûr que cette initiative se renouvelle et
s'amplifie. Trop longtemps, une partie de la gauche a relégué la lutte contre
l'antisémitisme au rang des nécessités passées, trop longtemps chacun s'est
reposé sur les acquis, issus de durs combats pour faire reconnaître la spécificité
du génocide contre les Juifs. Les cérémonies officielles et l'enseignement
scolaire n'ont pas à suffi à prévenir le retour du fascisme antisémite.
Infiltrés dans nos propres rangs, des leaders antisémites comme Dieudonné ont
essaimé et pris des forces pour constituer ensuite une mouvance puissante et
malheureusement écoutée. Une mouvance qui a utilisé les failles de nos luttes
en ce qui concernait l'antisémitisme pour se développer sur cette base, puis
afficher ouvertement aussi d'autres racismes et faire la ramasse pour le Front
National.
Il faut bien constater la faiblesse des réactions politiques à tout cela: les
antisémites peuvent bien jouer les persécutés devant les rodomontades de
quelque ministre, mais leur commerce de haine ne s'est jamais aussi bien porté.
Devenu le symbole prétendu des atteintes à la liberté d'expression, Dieudonné
s'exprime en réalité en toute liberté, tout comme Alain Soral ou Robert
Faurisson . Les quelques condamnations dont ils sont l'objet constituent
l'exception qui confirme la règle d'une haine proférée en toute quiétude chaque
jour sur leurs sites ou sur scène. Ce ne sont pas les seuls, puisque la récente
condamnation, pour une fois pas seulement symbolique d'Anne Sophie Leclere,
candidate Front National qui avait comparé Taubira à un singe a donné lieu à un
tonnerre d'indignations à droite et même d'interrogations à gauche, preuve s'il
en était besoin que l'application des lois antiracistes est une chose suffisamment
rare pour choquer.
C'est pourquoi nous avons voulu, lors de cette commémoration, rappeler aussi
l'universalisme des enseignements de la lutte contre l'antisémitisme et le
négationnisme. La rhétorique antisémite est une matrice féconde et recyclable
pour tous les discours visant à stigmatiser et à oppresser des minorités. Les
thèmes du complot, de la double allégeance, de l'invasion, la dénonciation du
métissage comme destruction de la civilisation et décadence morale qui ont
structuré le discours nazi et justifié la violence abjecte des pogroms puis le
génocide sont utilisés aussi bien contre les musulmans que contre les Roms,
dans le discours de toutes les extrêmes-droite.
Les enregistrements ci-dessous restituent une partie du contenu de cette
cérémonie destinée à alerter et mobiliser.
L'intervention du Collectif VAN (Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)
https://soundcloud.com/memorial98-1/mem98collvan
Le contexte historique et le déroulement du pogrom. Par Albert Herszkowicz.
https://soundcloud.com/memorial98-1/memorial98albert
Analyse de Bernard Schmid, militant antifasciste allemand.
https://soundcloud.com/memorial98-1/memo-alle
De Dieudonné à Zemmour, combattre le retour de l'antisémitisme et du racisme
https://soundcloud.com/memorial98-1/commemoration-du-pogrom-de-la-nuitde-cristal-3
URL originale :
http://www.memorial98.org/article-nuit-de-cristal-commemorer-le-passe-etlutter-au-present-124994159.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83758
Presse arménienne : Revue du 17 novembre 2014
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie le 17 novembre 2014.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 17 novembre 2014
I. Conflit du HK
Le Président Sarkissian met en garde : la guerre contre l’Arménie et le
HK n’est pas un flash-mob/ Se trouvant au HK dès le lendemain de la
destruction de l’hélicoptère arménien par les forces azerbaidjanaises, le
Président Sarkissian, accompagné du « Président » du HK, a observé, le 14
novembre, les manœuvres militaires conjointes à grande échelle des forces
armées d’Arménie et du HK « Unité 2014 », impliquant plus de 47 000
militaires. Les manœuvres se sont terminées par un défilé. Prenant la parole
devant les officiers et les soldats, le commandant en chef des forces armées
arméniennes s’est dit fortement impressionné de la qualité des exercices, du
professionnalisme et de la combativité des soldats arméniens. Il les a qualifiés
d’« espoir » du peuple arménien. « Certes, vos actions étaient suivies par des
étrangers et avant tout par ceux qui nous considèrent comme des ennemis et
qui sont en mesure de tuer à coups de hache un homme dans son sommeil ou
abattre un hélicoptère qui s’est trouvé dans une situation difficile et qui ne
représentait aucun danger. C’est leur affaire. Vous, vous faites bien votre travail.
Nous nous souvenons de tout et le jour du jugement viendra », a déclaré le
Chef de l’Etat. Il a rappelé avoir plusieurs fois dit que l’Azerbaïdjan avait
déclenché des hostilités dans les années 90 « parce qu’il nous avait sous-estimé
» et « s’il nous sous-estime une nouvelle fois, nous aurons notre part de faute,
puisque nous leur aurons permis de nous sous-estimer ». Le Chef de l’Etat a
ajouté que le professionnalisme des soldats arméniens conduisait « plusieurs
naïfs » en Azerbaïdjan à changer leur point de vue sur la guerre. « Ils croient
que faire la guerre contre l’Arménie et le HK est un passe-temps court et
agréable, à l’instar d’un flash-mob : on s’est réuni, on a fait quelque chose, on a
pris une photo et on s’est dispersé. Non, il n’y aura pas de flash-mob. Il n’y aura
pas de plaisir et de promenade et j’en suis convaincu, il n’y aura pas de guerre
non plus, puisque vous êtes ici debout et vous êtes forts ». Le Président
Sarkissian a ajouté que sur le papier « de très bonnes choses » sont écrites sur
les droits de l’Homme et des peuples, mais que ces droits ont besoin d’être
défendus. « Vous êtes le garant de ces droits », a-t-il dit en s’adressant aux
soldats. Il a enfin indiqué que c’est en comptant sur eux, que l’on fera tout pour
assurer le règlement juste du conflit du HK, ainsi que la sécurité de l’Arménie et
du HK.
Sont également rapportés les propos du Ministre arménien de la Défense,
Seyran Ohanian, qui a accusé l’Azerbaïdjan d’avoir violé les normes
internationales. Selon lui, la partie arménienne donnera sûrement une réponse
appropriée, voire quelque peu disproportionnée. Selon le Ministre, la réaction de
la communauté internationale était, dans l’ensemble, adéquate, bien que cette
réaction ait pu être encore plus dure. Le vice-Ministre de la Défense, Davit
Tonoyan, quant à lui, a estimé que les autorités militaires de Bakou ne s’étaient
pas données la peine de calculer les conséquences de leurs actions : « Or, ce
sont les autorités azerbaïdjanaises qui assu meront la responsabilité de la
nouvelle situation créée dans la zone de conflit ».
David Babayan, porte-parole du « Président » du HK, a indiqué que le parquet
militaire du HK allait intenter une enquête criminelle s’agissant de la destruction
de l’hélicoptère. Selon Hayots Achkhar, une campagne ArtsakhStrong a été
lancée sur des réseaux sociaux afin d’informer largement de la situation dans la
zone de conflit du HK.
RFE/RL relève, citant M. Babayan, que le représentant personnel du Président
en exercice de l’OSCE, l’Ambassadeur Andrzej Kasprzyk, pourrait se rendre, le
17 ou le 18 novembre, à l’endroit de la chute de l’hélicoptère.
Commentaires de presse
Tout en qualifiant le discours du Président Sarkissian d’« émouvant », l’éditorial
de Joghovourd attire l’attention sur une de ses remarques, à savoir que
l’hélicoptère s’était trouvé dans une situation difficile. Le quotidien relève que
quelques jours se sont écoulés depuis l’incident, mais qu’aucune instance n’a
expliqué comment et pourquoi l’hélicoptère arménien s’était trouvé dans une
zone si proche des positions azerbaidjanaises. Toutefois, le quotidien estime que
la phrase la plus importante de son discours est celle où le chef de l’Etat se dit
convaincu qu’il n’y aura pas de guerre.
Haykakan Jamanak observe dans son éditorial que la destruction de l’hélicoptère
arménien a réduit à néant les efforts que les médiateurs et la communauté
internationale déployaient depuis l’escalade du mois d’août. Tout en constatant
que la situation actuelle est aussi tendue qu’en été et que les médias
internationaux évoquent la probabilité d’une nouvelle guerre, ce quotidien
considère comme peu réaliste la reprise des hostilités. Bien que l’Azerbaïdjan ait
une motivation pour lancer une guerre du fait de « l’occupation de 20% de ses
territoires », Ilham Aliev ne prendrait jamais une telle initiative sans être sûr à
100% de sa victoire. Selon l’éditorial, tout échec sur le champ de bataille se
traduirait pour le régime d’Aliev par une perte de pouvoir, de son immense
fortune, voire de l’exode de sa famille. Le quotidien estime que tous les espoirs
d’Ilham Aliev se tournent vers Moscou, qui tenterait d’intégrer l’Azerbaïdjan au
sein de l’UEE. « L’Azerbaïdjan acceptera de s’associer à cette union, lorsque
Moscou le soutiendra pour le retour du HK dans son giron ». Le quotidien
rappelle toutefois que ce n’est pas aussi facile d’ébranler l’unité de l’armée et de
la société arméniennes, les événements du mois d’août ayant prouvé que cellesci sont capables de résister jusqu’au bout.
Dans un article intitulé « Qui a gâté Aliev ? », Aravot relève que bien que la
communauté internationale se rende compte de la culpabilité de l’Azerbaïdjan,
elle a continué à adresser ses messages aux « deux parties ». « Bien que
justifiée du point de vue diplomatique, une telle attitude est regrettable, et c’est
justement cette position équilibrée qui rend l’Azerbaïdjan plus cynique ».
Dans un entretien avec Jamanak, David Chahnazarian, ancien chef du Service
de sécurité nationale, qualifie la destruction de l’hélicoptère par Bakou de coup
porté au sommet de Paris et aux engagements pris à cette occasion. M.
Chahnazarian demande aux autorités arméniennes d’expliquer de manière
exhaustive pourquoi l’hélicoptère s’était trouvé dans une zone si dangereuse. M.
Chahnazarian en veut à la Russie d’avoir rendu l’Azerbaïdjan si « agressif,
extrémiste et impertinent » en lui ayant vendu une énorme quantité de
munitions, dont des armes offensives. Selon lui, en tant que pays membre du
Groupe de Minsk, la Russie participe ouvertement à la militarisation de
l’Azerbaïdjan et c’est ce problème qui doit préoccuper le plus l’Arménie. Il est
évident, selon M. Chahnazarian, que la Russie et l’Azerbaïdjan vont vers un
rapprochement stratégique dans tous les domaines, alors que les relations entre
la Russie et l’Arménie rappellent des relations entre « le maitre et le valet ».
Réactions internationales
Les quotidiens continuent de rendre compte des réactions étrangères. Est
notamment rapporté l’appel du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon aux
deux parties, invitant celles-ci à respecter le cessez-le-feu et à éviter des
actions susceptibles de provoquer une escalade sur la ligne de contact.
Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, Jamanak et Joghovourd plusieurs
agences de presse et chaines de télévision reproduisent la déclaration de
l’Ambassadeur de France, disant déplorer cet incident ayant couté la vie à trois
militaires arméniens et présentant ses condoléances aux familles de ceux-ci. «
Cet incident démontre hélas une fois encore que le chemin pour un règlement
négocié du conflit du Haut-Karabakh est long et difficile ». L’Ambassadeur a dit
souhaiter que les deux parties s’abstiennent dans les jours et semaines qui
viennent de toute forme d’escalade verbale et de toute provocation et
reprennent la dynamique de dialogue qui avait été lancée avec l’appui des 3
coprésidents du Groupe de Minsk lors des rencontres de Sotchi, de Newport et
de Paris. « L’adoption de mesures de confiance est plus que jamais nécessaire
». Sont largement rapportées les déclarations de parlementaires américains et
européens pro- arméniens condamnant les actions de Bakou.
Hayastani Hanrapetoutioun, Hayots Achkhar, Jamanak et Haykakan Jamanak
rendent compte d’un article publié sur le site de BBC par Thomas de Wall,
expert de Carnegie Foundation, intitulé « L’Arménie et l’Azerbaïdjan au seuil
d’une nouvelle guerre ». L’expert estime que la destruction de l’hélicoptère est
le plus sérieux incident depuis la signature du cessez-le-feu et dit craindre la
reprise des opérations militaires à tout instant. Il qualifie en outre de «
militairement dépourvu de logique » la destruction de l’hélicoptère.
Par ailleurs, Haykakan Jamanak cite à la « une » l’agence azerbaïdjanaise
haqquin.az, ayant fait état du souhait de ’Azerbaïdjan d’acquérir des systèmes
antiaériens russes Pantsir S1. L’agence azerbaidjanaise a même intitulé son
article ainsi : « On abattra les hélicoptères arméniens par des Pantsir ». Selon
Haykakan Jamanak, si la Russie continue à armer l’Azerbaïdjan de manière aussi
intense et si l’Arménie continue à enregistrer une émigration aussi importante, à
un moment donné une nouvelle guerre sera inévitable : « Or, il faut être prêt à
la guerre dès aujourd’hui, puisque l’unique moyen de la prévenir c’est d’y être
prêt ».
II. Union économique eurasiatique
1. La Cour constitutionnelle a reconnu l’accord d’adhésion de l’Arménie
à l’UEE comme conforme à la Constitution arménienne/ Sans surprise, la
Cour constitutionnelle a reconnu, le 14 novembre, l’accord d’adhésion à l’UEE
signé le 10 octobre dernier à Minsk comme conforme à la Constitution
arménienne. Une trentaine de personnes s’opposant à cette adhésion ont
manifesté devant la Cour constitutionnelle. Elles considèrent l’adhésion à l’UEE
comme une grave menace pour l’indépendance de l’Arménie. Une altercation
s’est produite entre elles et les forces anti-émeutes, celles-ci empêchant les
manifestants de s’approcher du bâtiment de la Cour. Par ailleurs, Haykakan
Jamanak se dit informé de « sources gouvernementales fiables » que lors des
négociations d’adhésion, le Kazakhstan aurait demandé l’installation d’un postedouanier entre l’Arménie et le HK. Les négociateurs arméniens auraient en
revanche dit qu’une telle démarche impliquerait la reconnaissance de jure du HK
par l’Arménie.
III. Politique intérieure
1. Les victimes du Génocide arménien seront canonisées/ A l’issue de
l’assemblée des évêques de l’Eglise apostolique arménienne, il a été décidé de
canoniser les victimes du Génocide. La cérémonie en ce sens aura lieu le 23
avril 2015. Sera également béatifié le révérendpère Komitas. / Haykakan
Jamanak, Golos Arménii
Rédaction : Meri Hakobian
http://www.ambafranceam.org/IMG/pdf/20141117.pdf?4997/d57bbdb122561e4eda21079b6cb9961b21
be6afc
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83760
Collectif VAN : l'éphéméride du 18 novembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN
dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 18 novembre (les événements sont classés
du plus ancien au plus récent) :
18 novembre 1648 -- La ville de Kamenets-Podolsk (Ukraine) est prise par les
hordes de Bogdan Chmielnicki : en trois jours, 10 000 juifs de la ville sont
égorgés.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#18
18 novembre 1915 -- Empire ottoman : Télégramme adressé par Talaat à la
préfecture d'Alep le 18 novembre 1915 et portant le numéro 603. (Il s'agit en
fait d'une circulaire envoyée dans tous les vilayet . ). Nous apprenons que les
petits des personnes connues déportées des vilayet de Sivas, de Mamouret-ul
Aziz, de Diarbékir et d'Erzeroum, étant restés orphelins et sans appui par suite
de la mort de leurs parents, sont adoptés ou pris comme domestiques par des
familles musulmanes. Nous vous exhortons de rechercher tous les enfants qui
se trouvent dans ce cas et de les envoyer au lieu de leur exil ; de plus d'aviser
la population à ce sujet par le moyen que vous jugerez propice. (Apostille :
Concertez-vous avec le directeur de la police. Au sous-directeur f général des
déportés, le 7 novembre [20 novembre, n.s.]. Le préfet, Mustafa Abdulhalik.)
****** Mais le télégramme que Talaat envoie le 18 novembre au vali d'Alep
fait partie, lui, de ces documents secrets où se révèle la véritable politique du
gouvernement : « Par la démarche que sur l'instruction de son gouvernement
l'ambassade américaine fit dernièrement auprès de nous, il apparaît que les
consuls américains se procurent des nouvelles par des moyens secrets. Bien
qu'il leur fût répondu que la déportation s'effectue d'une manière sûre et
confortable, cette affirmation n'étant pas suffisante pour les convaincre, tâchez
que lors de la sortie des Arméniens des villes, des bourgs et des centres, des
faits pouvant attirer l'attention ne se produisent pas. Au point de vue de la
politique actuelle, il est d'une importance capitale que les étrangers qui circulent
par là soient convaincus que cette déportation ne se fait que dans un but de
changement de séjour. Pour ce motif, il est provisoirement important d'afficher
une conduite délicate et de n'appliquer les moyens connus que dans les endroits
propices. Je vous recommande à ce propos d'arrêter les personnes qui donnent
ces nouvelles ou qui font des enquêtes et de les livrer, sous d'autres prétextes,
aux cours martiales. » © Jean-Marie Carzou, Arménie 1915, un génocide
exemplaire, Calmann-Lévy (2006), Flammarion (1975) Marabout (édition de
poche, 1978)
Imprescriptible.fr : Les documents Naïm-Andonian
http://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre1
Imprescriptible.fr : Un génocide réussi
http://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c1f
18 novembre 1915 -- Empire ottoman : Talaat quitte Constantinople pour une
tournée d'inspection en Anatolie. Il revient le 18 décembre.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (OctoberDecember)
http://www.armenian-genocide.org/1915-4.html
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : Lord Robert Cecil, secrétaire d'Etat
adjoint aux Affaires étrangères, disait, le 18 novembre 1918 à la Chambre des
Communes : « Tout ce que je dirai est ceci : mon honorable collègue, le député
de Donegal, m’a demandé si le gouvernement, en déclarant qu’il libérerait
l’Arménie de la tyrannie des Turcs, avait fait une réserve dans son esprit,
signifiant qu’il permettrait aux Turcs de les gouverner, sans les tyranniser ? En
ce qui me concerne, et je crois que dans cette question je puis parler au nom du
gouvernement, je serai profondément déçu si une ombre ou un atome du
gouvernement turc était laissé en Arménie... » Mandelstam, André. La Société
des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926
; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : L'Heure de l'Arménie
http://www.imprescriptible.fr/documents/heure_armenie/annexe1.htm
Imprescriptible.fr : L’intervention d’Humanité dans le Proche-Orient
jusqu’à la Grande guerre
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c18/p1
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : au cours d'un débat à la chambre des
députés du Parlement ottoman, le député arménien d'Alep, dans un discours
calme et mesuré, absolvait la nation turque du « grand crime ». Il cita Salih
Zéki en rappelant « la page la plus déchirante de l'histoire ottomane, marquée
par des atrocités contre les Arméniens offensant le ciel et la terre ». Il décrivit
Salih Zéki comme s'étant vanté devant deux de ses « collègues » d'avoir détruit
les Arméniens des nourrissons aux vieillards de soixante-dix à quatre-vingt ans.
Un inspecteur civil qui était présent lorsqu'il prononça ces paroles lui aurait
craché au visage. L'acte d'accusation de la Cour martiale parle de Salih Zéki. Ali
Souad, dans sa déposition devant la Commission Mazhar, déclare avoir appris d
'Agulah bey, ancien collaborateur du journal Tasfir Ejkiar que celui-ci avait
demandé à Zéki : « On dit de toi que tu as exterminé 10000 Arméniens », et
que Zéki aurait répondu: « J'ai de l'honneur. Je ne me contente pas de 10000,
monte encore, voyons. » La commission d'enquête Mazhar lança un mandat
d'amener contre Zéki en décembre 1918. Il avait disparu de Constantinople dès
novembre, aussitôt après l'armistice de Moudros.
Imprescriptible.fr : Les fonctionnaires
http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre5
18 novembre 1918 -- Empire ottoman : l’échauffourée du 18 novembre 1918
survenue à Beyrouth, au lendemain de l’arrivée de l’émir Fayçal dans cette ville,
en constitua le prélude. Les légionnaires furent l’objet de railleries et de
vexations de la part des agents chérifiens dans divers cafés de la ville. A la suite
de discussions entre des légionnaires arméniens et des commerçants qui
refusaient d’accepter en paiement des billets de banque français, une rixe éclata
avec des échanges de coups de feu entre les gendarmes arabes et les soldats
arméniens. On déplora au total quatre tués, dont deux gendarmes arabes, et
seize blessés, dont quatre légionnaires et deux civils. Ces pertes légères
tendaient à prouver qu’il n’y avait eu aucun massacre délibéré alors que
plusieurs milliers de cartouches avaient été tirées parmi une foule compacte.
Au-delà de cette bagarre qui n’avait en elle-même qu’une importance relative,
le nœud du problème résidait dans l’animosité entre les contingents arméniens
et les éléments arabes et turcs, et dans le mécontentement de la population
chrétienne suscitée par le maintien de la police et de la gendarmerie
musulmanes. Pour ne pas s’aliéner la sympathie des musulmans de Syrie, qui
pensaient qu’après avoir débarqué en 1860 pour les refouler au profit des
maronites, la France venait maintenant les narguer avec des soldats choisis
parmi les populations qu’ils avaient persécutées, pour éviter de provoquer de
nouveaux incidents, les bataillons arméniens furent retirés de Beyrouth, et
concentrés dans la région de Ghazir-Djouniyé, à 25 kilomètres au nord-est de
Beyrouth, avant d’être transportés à Alexandrette et Mersine. Il était urgent de
les éloigner des grands centres urbains de Syrie et du Liban pour les affecter à
l’occupation du territoire auquel ils étaient destinés. © Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le
texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en
Cilicie(1916-1921)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a
18 novembre 1920 -- Guerre arméno-turque : après une bataille désastreuse
pour les Arméniens à Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre.
Près de Sourmalou, les Arméniens, gouvernés par le chef militaire Dro, résistent
mieux. Gyumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de
Mustafa Kémal le 7 novembre ; la progression des Turcs est très rapide et la
résistance arménienne quasi-inexistante. Les armées kémalistes font signer un
armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et
tentent vainement une contre-attaque. Le 18 novembre 1920, un nouvel
armistice est signé. L'Arménie a perdu la guerre.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_arm%C3%A9no-turque#cite_note-terminassian-1
18 novembre 1921 -- Empire ottoman : [lettre de Vahan Portoukalian à
Kourken Tahmazian]; « Hier les chefs des communautés chrétiennes ont eu une
entrevue avec trois des principaux kémalistes d’Adana, dont Soubbi pacha et le
chef des fellahs, Deblan Zadé. Les chrétiens ont hésité à accepter le rendezvous, convaincus qu’il n’y avait pas de terrain d’entente ; ils ne s’y sont rendus
que sur l’insistance des Turcs, et ils ont demandé des garanties sur les trois
points suivants : 1) Sur l’exemption du service militaire ; 2) Sur l’exonération de
40% de la fortune exigée pour frais de guerre pour la raison que les chrétiens
sont ruinés ; 3) Sur la libre circulation, redoutant que le régime qui sévit encore
dans l’Anatolie ne soit appliqué à la Cilicie, et que toute transaction commerciale
devienne impossible. Enfin, Mgr Kéklikian a insisté sur la nécessité de rétablir
dans leurs biens les Arméniens de Hadjine, Zeïtoun, Sis et autres lieux, qu’ils
ont dû abandonner, et de les indemniser de leurs pertes. à ces justes
réclamations, les Kémalistes ont répondu qu’ils n’avaient point de mission
officielle pour leur assurer d’autres garanties que celles spécifiées dans l’accord
franco-turc, mais qu’ils pouvaient les rassurer sur les sentiments des Turcs à
l’égard des chrétiens. Et sur ces bonnes paroles on s’est séparé... » © Revue
d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon
pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921
vue par l’officier Vahan Portoukalian
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b
18 novembre 1940 -- Les Allemands créent un ghetto à Lask (province de
Lodz, Pologne).
Au début de la guerre, la ville comptait 4 000 juifs environ. Des juifs y vivaient
depuis le début du XVIIe siècle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#18
18 novembre 1942 -- 4 000 juifs de Makov Mazoviecki sont déportés au
ghetto de Varsovie.
En trois jours, environ 5 000 juifs du ghetto de Lwow (Lvov, R.S.S. d'Ukraine)
sont déportés soit au camp d'extermination de Belzec, soit au camp de travail
forcé de Janovska, où ils périssent tous. Il s'agit du dernier transport de Lwow
vers un camp d'extermination. Désormais, les juifs restants seront fusillés.
4 000 juifs du ghetto de Przemysl (province de Rzeszow, Pologne) sont déportés
au camp d'extermination de Belzec.
Enzo Hayim Sereni est assassiné dans le camp de concentration de Dachau.
D'origine italienne, pionnier en Palestine, il avait été envoyé par la Haganah
dans la partie occupée de l'Italie. Fait prisonnier par les Allemands peu après
avoir été parachuté, il fut envoyé dans divers camps avant d'être fusillé à
Dachau.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#18
18 novembre 1944 -- A Dachau, les Juifs d'Eretz Israël parachutés derrière les
lignes allemandes pour aider la résistance, sont tués : Enzo Séréni, Aviva Reik,
Rafi Reiss, Svi Ben Yaakov.
ajpn
http://www.ajpn.org/1944.html
18 novembre 2003 -- Le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
(TPIY) rend public son acte d'inculpation contre l'ancien chef de l'ancienne
République serbe de Krajina, Milan Babic, poursuivi pour six chefs d'inculpation
de crimes de guerre et crimes contre l'humanité pour la campagne de nettoyage
ethnique en Croatie au début de la guerre.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/18_novembre
18 novembre 2008 -- La Vendée en Arménie: du 15 au 18 novembre, une
délégation vendéenne conduite par le Président du Conseil général Philippe de
Villiers accompagné des députés Dominique Souchet et Véronique Besse, de
Jacques Oudin, conseiller général de Noirmoutier, et de François Bon, conseiller
général de Saint-Hilairedes- Loges s’est rendue en Arménie, afin de poser les
fondations d’une coopération exceptionnelle. Elle y a reçu un chaleureux accueil.
Philippe de Villiers a rendu un vibrant hommage aux nombreuses victimes du
génocide arménien, déposé une gerbe au pied du monument érigé à Yerevan et
planté un arbre de la Vendée, aux abords du site, parmi ceux plantés par des
chefs d’Etats du monde entier.
Imprescriptible.fr : N°460 • 20 DÉCEMBRE 2008 ACHKHAAR
http://www.imprescriptible.fr/archives/france/achkhar/460.pdf
18 novembre 2009 -- Turquie : Hurriyet du 18 novembre 2009, Mustafa
Dogan est en dernière année de collège au lycée Jacques Marquette près de
Nancy. L’adolescent de 13 ans a contesté, avec cinq autres camarades issus de
l’immigration turque, le cours d’histoire sur le génocide arménien. Il a répondu
lors d’un examen d’histoire : « il n’y a pas eu de génocide, et même s’il a eu
lieu, ils l’avaient mérité [ils : les Arméniens]». L’élève a été renvoyé deux jours
et l’équipe pédagogique lui a demandé de préparer un dossier sur le thème du
génocide arménien perpétré dans l’Empire ottoman en 1915. Son père a alors
alerté les associations franco-turques de la région (COJEP) qui sont intervenues
auprès de l’établissement. Mustafa a donc réintégré son collège et il n’aura pas
de devoir sur le génocide arménien à préparer. Si cette information se révélait
exacte on serait en droit de se poser des questions : de même que ce ne serait
pas aux politiques de faire l’histoire, va-t-on désormais prétendre que ce n’est
pas aux professeurs de l’enseigner ? Pourtant seule l’éducation peut faire
évoluer la société originaire de Turquie et la délivrer de la haine antiarménienne si profondément ancrée en elle. Le ministère de l’Education
nationale va-t-il laisser les établissements gérer seuls cette situation ?
Collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=37751
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58767
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
GENOCIDE ARMENIEN
La Turquie inquiète de la commémoration du génocide
arménien
RTBF
Mis à jour le lundi 17 novembre 2014 à 14h33
La commémoration prochaine du centenaire du génocide arménien inquiète la
Turquie qui continue, malgré une prudente inflexion de son Premier ministre,
d'en nier la réalité. Il y a un siècle était pourtant ordonnée et perpétrée la
première extermination de population du XXème siècle.
"Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie.
Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à
prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de
conscience n'ont pas leur place ici".
Trou de mémoire
Nous sommes le 15 septembre 1915 et le télégramme émane de Talaat Pacha ,
ministre de l'intérieur et futur Grand Vizir d'un Empire Ottoman crépusculaire,
en guerre aux côtés de l'Axe. Il est adressé aux autorités d'Alep - alors sous son
contrôle - et, comme ailleurs, l'instruction sera effectivement exécutée sans
états d'âmes.
Préparé, le massacre est à vrai dire déjà largement engagé. Entre un million et
un million et demi d'Arméniens y périront, selon la plupart des historiens ; 500
000 "seulement" pour Ankara. Abattu en 1921 par un rescapé, l' "Hitler des
Arméniens", Tallat Pacha, reste honoré en Turquie. Un mausolée lui est dédié à
Istanbul ; un boulevard porte son nom dans la capitale et diverses villes du
pays, où le génocide reste à la fois un mythe et un tabou mais aussi, et plus
encore à la veille de sa commémoration, un embarras sans fin pour sa
diplomatie.
Répétition
Au début du XXème siècle, 3 à 4 millions d'Arméniens sont partagés entre les
empires ottoman, russe et perse, et le plateau arménien, leur région d'origine.
Le Patriarcat de Constantinople évalue à plus de deux millions ceux de Turquie,
mais un dénombrement officiel de 1914 n'en compte que 1 300 000.
Peuple transfrontalier, les Arméniens ne disposent nulle part d'un véritable
territoire national et leur seule institution commune reste leur Église qui, depuis
le Vème siècle, cimente leur identité. A la faveur d'une renaissance culturelle et
dans le contexte du XIXème siècle (influence de la Révolution française,
révolutions européennes, expansion russe vers l'Orient et interventions
occidentales), leur situation devient un sujet international, secondaire mais non
ignoré.
Cela n'empêche pas le Sultan ottoman Abdülhamid II, surnommé le grand
Saigneur et féru de "pan-islamisme " de perpétrer contre eux dès 1894 une
vague de massacres (80 à 300 000 tués pour leur confession) qui en préfigure
d'autres, sans plus de réactions étrangères que l'indignation de la presse
internationale… et celle de Jaurès.
La révolution de 1908 qui amène au pouvoir les "Jeunes Turcs" apporte, avec
quelques promesses de fraternités entre communautés de l'Empire, un bref
moment d'apaisement.
A la veille de la Première guerre mondiale, la diplomatie russe, soutenue par la
France et la Grande-Bretagne, obtient de Constantinople un plan de réforme
pour les provinces arméniennes, sans que soit alors envisagé une quelconque
indépendance. Espoir vite balayé par la guerre qui éclate en Europe en août
1914. L’Empire entre en novembre dans le conflit aux côtés des puissances
centrales ; les Arméniens se trouvent partagés entre les deux camps
antagonistes. Quelques milliers s'engagent dans le Caucase aux côtés des forces
russes. Une preuve de trahison aux yeux du gouvernement Jeune-Turc, auquel
les alliés infligent début 1915 de sévères revers militaires (Caucase, Suez,
Dardanelles ...). C'est à ce moment que le Parti Ittihat (Jeune-Turc) prépare,
avec différents ministres, le plan de destruction des populations qui sera mis en
œuvre dans les mois suivants.
Mise en oeuvre
Inaugurée en avril par la rafle de plusieurs centaines d'intellectuels de
Constantinople qui seront, pour la plupart, déportés et massacrés, celle-ci est
opérée massivement – à partir du mois de mai – d'abord dans les provinces
d'Anatolie proches puis en retrait du front russe.
Le modus operandi en est relativement constant. Les notables sont arrêtés,
isolés et contraints sous la torture d'avouer des forfaits ou trahisons
imaginaires. Les prisonniers sont éloignés et massacrés à proximité de la ville.
Les autres hommes de plus de 15 ans sont alors également séparés du reste de
la population pour être à leur tour exécutés sans délai (balle, pendaison,
égorgement, décapitation) ou déportés dans des conditions qui leur laissent peu
de chances de survie. Femmes et enfants sont emmenés.
"Encadrés par des gendarmes, écrit l'historienne française d'origine arménienne
Taline Ter Minassian , des soldats, des tchéttés qui pillent, enlèvent, violent les
femmes et les filles et appliquent fermement un système d'extermination
combinant des marches forcées et la pénurie de nourriture et d'eau, les
déportés ne sont bientôt plus qu'un bétail misérable, harcelé, décimé par les
paysans anatoliens, les nomades et les tribus kurdes ". Ces dernières sont
employées et payées comme bras armé de la liquidation.
Lorsque, à la fin de 1916, les observateurs font le bilan de l'anéantissement des
Arméniens de Turquie, ils peuvent constater que, à l'exception de trois cent
mille Arméniens sauvés par l'avancée russe et de quelque deux cent mille
habitants de Constantinople et de Smyrne qu'il était difficile de supprimer
devant témoins, il ne persiste plus que des îlots de survie : des femmes et des
jeunes filles enlevées, disparues dans le secret des maisons turques ou
rééduquées dans les écoles islamiques ; des enfants regroupés dans des
orphelinats pilotes ; des miraculés cachés par des voisins ou amis musulmans ;
ou, dans des villes du centre, quelques familles épargnées grâce à la fermeté
d'une autorité morale. La majorité des historiens non turcs évaluent aujourd'hui
à 1,2 million le nombre total de tués en une quinzaine de mois.
A long terme, le crime ne profite pas beaucoup à ses instigateurs qui se
retrouvent, à l'issue de la Grande guerre, dans le camp des vaincus. Le parti des
Jeunes-Turcs s'effondre en 1918. Les criminels de guerre sont jugés par un
tribunal ottoman pour "l'extermination d'un peuple entier constituant une
communauté distincte", avec cette précision dans le réquisitoire : les
déportations "furent conçues et décidées par le Comité central d'Ittihat". En
fuite à l'étranger, trois d'entre eux, dont Tallaat, sont condamnés à mort par
contumace. Ce dernier est abattu en mars 1921 à Berlin par Soghomon
Tehlirian, dont la famille avait été massacrée six ans plus tôt. Le Traité de
Sèvres, en 1920, consacre le démembrement de l'Empire Ottoman. Trois ans
plus tard, la révolution de Mustapha Kemal ouvre l'ère de la Turquie moderne.
La bataille de la mémoire, pourtant, ne fait que commencer.
Négation
Près de cent ans plus tard, la négation sur laquelle campent les autorités
turques ne porte étrangement pas sur la réalité des massacres ni leur atrocité
mais, dans une certaine mesure sur leur ampleur et surtout sur leur origine.
Ceux-ci, pour déplorables qu'ils soient, n'auraient causé "que" 300 à 600 000
tués, victimes des rigueurs de la déportation et de la répression … découlant de
la trahison arménienne.
C'est un fait de guerre, imputable aux excès de responsables ou exécutants
(autorités centrales ou locales du moment, armée, populations musulmanes,
tribus kurdes …) mais nullement planifié ni fruit d'une politique délibérée
d'annihilation de la " race " arménienne. La nuance est de taille depuis la
définition par l'ONU en 1948 du " crime de génocide " et, en 1968 de la
déclaration imprescriptibilité du "crime contre l'humanité".
Or, la réalité de ce génocide et donc sa qualification, longtemps laissée au
second plan des débats mémoriels d'un XXème siècle riche en exterminations,
s'est progressivement imposée au cours des quarante dernières années.
Pression à la fois de travaux d'historiens, de l'approfondissement du droit
international et de la résurgence de l'Arménie ou de sa diaspora dans le champ
politique (groupes de pression, apparitions d'organisations " terroristes " telles
l'ASALA, indépendance arménienne post-soviétique...).
Face à l'inflexibilité de la Turquie – qui réprime sévèrement chez elle,
aujourd'hui encore, l'évocation même de l'extermination - la pression
internationale devient de plus en plus forte, de multiples États ou parlements
officialisant en tant que tel – et donc sacralisant - le génocide arménien (voir
encadré).
L'isolement, à cet égard, de la Turquie – par ailleurs membre emblématique de
l'OTAN et allié de poids de l'occident au Proche Orient – et la pression
américaine ont amené dernièrement ses dirigeants à des gestes ... presque
contre-productifs par l'évidence de leurs limites. En avril 2014, le Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan présentait pour la première fois ses
"condoléances" aux petits-enfants des victimes des "massacres" de 1915,
assurant qu'il partageait leurs "souffrances". Mais c'était pour nier aussitôt le
caractère génocidaire des-dits massacres, avec un étrange argument : "Ce n'est
pas possible car s'il s'agissait d'un génocide, pourrait-il encore y avoir des
Arméniens dans ce pays ?".
Le pouvoir turc, pourtant, a bien conscience de la fragilité de sa position et des
risques liés à la commémoration internationale du centenaire des faits de 1915,
que la diaspora arménienne ne manquera pas d'utiliser dans son combat. "Le
plus grand cauchemar" pour Ankara serait la reconnaissance du génocide par les
États-Unis (seule la chambre des Représentants l'a pour l'instant officialisée),
avoue Altay Cengizer, un haut diplomate turc, dans un entretien au journal
Hürriyet. Pour préciser aussitôt que son pays n'a nullement l'intention de
changer de position : "la Turquie, avertit le diplomate, fera tout son possible
pour dire ce que nous pensons être juste contre ces allégations, qui visent notre
identité même".
Pascal Priestley @TV5 Monde
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-turquie-inquiete-de-lacommemoration-du-genocide-armenien?id=8403580
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83766
Le nouvel ambassadeur américain à Ankara appelle à
faire la lumière sur les “terribles massacres” de 1915
NAM
Une reconnaissance pleine et entire de l’enchaînement de faits qui ont provoqué
ces horribles évenements et ces terribles successions de massacres et de
tragédies sont dans l’intérêt de la Turquie comme de l’Arménie”, a déclaré
l’ambassadeur des Etats-Unis nouvellement en poste à Ankara John Bass, dans
un entretien accordéau journal Hurriyet Daily News.
Interrogé sur l’éventualité d’une reconnaissance du Génocide des Arméniens par
les Etats-Unis en 2015, l’ambassadeur a répondu : “Ce que je puis affirmer à ce
sujet aujourd’hui est que notre gouvernement a été plutôt clair sur ses positions
concernant les circonstances et les événements qui ont produit l’horrible
tragédie qui a commencé en 1915, comme le montrent nos déclarations de l’an
dernier à l’occasion de la Journée du souvenir arménien et des années
précédentes”.
“Nous continuons à croire qu’une reconnaissance pleine et entière” de ces faits,
qui est “dans l’intérêt de la Turquie comme de l’Arménie”, est d’une grande
importance pour la construction d’une relation permettant une collaboration
entre ces deux pays, et est aussi de notre intérêt commun avec la Turquie, en
vue de l’instauration et du renforcement de la stabilité dans cette région”, a
conclu l’ambassadeur Bass.
mardi 18 novembre 2014,
Gari ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=105390
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83767
Les « violences de guerre » faites aux civils
LE MONDE | 06.10.2014 à 15h38 • Mis à jour le 06.10.2014 à 16h47 | Par John
Horne (Historien)
L’image dominante des « violences de guerre » du premier conflit mondial fut
longtemps celle des morts militaires. Car c’était le second conflit mondial - ses
bombardements aériens, ses occupations, ses guerres des partisans et son
génocide des juifs d’Europe - qui incarnait la souffrance des civils. Mais pour les
contemporains de la Grande Guerre, il n’en était rien. Dès août 1914, les
troupes allemandes déclenchent une vague de violences contre les civils belges
et français sur le chemin de l’invasion. Dans une moindre mesure, mais de
manière analogue, les armées russes s’en prennent aux populations de la
Prusse-Orientale et de la Galicie. Les Austro-Hongrois, quant à eux, se montrent
féroces lors de leurs trois invasions de la Serbie en 1914-1915.
Pour autant, le phénomène est plus complexe encore. Car l’on construit l’image
de l’ennemi à travers l’accusation, voire la certitude, que celui-ci s’est distingué
par sa brutalité et par les « atrocités » qu’il a commises. Pour chaque camp, la
guerre est une affaire de « civilisation » contre la « barbarie ». Plus tard, après
la guerre, on expliquera cette stigmatisation de l’ennemi comme de la
propagande, inventée par les gouvernements (ceux de l’Entente, France,
Grande-Bretagne, Russie, dans le cas des « atrocités allemandes ») dans un but
de manipulation, que ce soit de leurs propres populations ou des pays neutres.
Ainsi, sauf dans les régions atteintes (en Belgique, dans le nord-est de la France
et ailleurs), où on en garde un souvenir douloureux, l’on en vient à nier la
réalité des violences contre les civils. Les soldats sont les victimes iconiques du
conflit.
Défaire ce nœud de faits réels, d’imaginaire et de mémoires, c’est reconstruire
un pan oublié des violences de la guerre tout en appréhendant la manière dans
laquelle les contemporains se sont figuré le conflit. Car avant 1914, on avait du
mal à comprendre la guerre à venir. La conviction persistante (de la chevalerie
médiévale jusqu’au droit international humanitaire) que la guerre n’est pas une
question de violence débridée mais, au contraire, qu’elle est sujette à des
normes religieuses, morales et légales, fait que les « violences » et leur
transformation, en 1914-1918 (que ce soit sur les champs de bataille ou entre
soldats et civils), choquent les contemporains et informent leurs visions du
conflit.
HAINE VISCÉRALE DE TOUTE IMMIXTION DU PEUPLE DANS LA GUERRE
Les « atrocités allemandes » de 1914 illustrent le propos. Loin d’être une affaire
de propagande, elles furent provoquées en réalité par une illusion collective au
sein de l’armée allemande, selon laquelle celle-ci se trouvait confrontée en
Belgique et en France à un soulèvement de civils. Autrement dit, pour les
Allemands il s’agissait d’abord d’« atrocités » belges et françaises. En réalité, il
n’en était rien. A part quelques cas isolés, il n’y avait aucune guerre de
partisans face aux Allemands. Et même s’il y en avait eue, la IVe convention de
La Haye à propos « des lois et coutumes de la guerre sur terre » (1907), signée
par les grandes puissances, permettait face à une invasion et sous certaines
conditions (par exemple, le port ouvert des armes) une « levée en masse » des
civils. Mais l’armée allemande n’avait jamais admis de tels procédés. Son
souvenir des francs-tireurs français de 1870 aidant, elle succombe à une illusion
collective selon laquelle tout événement, tout bruit inexplicable, serait dû aux
francs-tireurs ennemis. La réplique est connue d’avance, à cause de la haine
viscérale de toute immixtion du peuple dans la guerre : on réagit brutalement
envers les civils (incendie, exécutions collectives, boucliers humains,
déportations), parmi lesquels on comptera plus de 6 500 victimes, dont la
plupart pendant le premier mois du conflit.
Ces brutalités représentent des crimes de guerre par rapport à la convention de
La Haye. Mais au lieu de comprendre la nature de l’illusion collective au sein de
l’armée allemande, les pays de l’Entente les expliquent par la « barbarie » innée
des Allemands. Toutefois, il s’agit moins de propagande venue d’en haut que
d’une conviction répandue par le bas. Quand les Alliés accusent les Allemands
d’avoir coupé les mains à des femmes et à des enfants, il s’agit de la conviction
mythique de réfugiés belges réellement traumatisés. Autosuggestion reprise par
une presse populaire peu critique qui est en train de se fabriquer son image de
l’ennemi et qui la trouve dans la victimisation du civil.
Au fur et à mesure que le conflit s’enlise dans une guerre de siège, la distinction
entre civils et soldats, combattants et non-combattants s’estompe. Ainsi, la
grande retraite de l’armée russe en 1915 est accompagnée de violences en
masse (pogroms, massacres, évacuations forcées) contre des civils non russes,
considérés comme peu fiables. Dans le cas extrême de l’Empire ottoman, sous
la houlette du nationalisme extrême des Jeunes- Turcs, une ethnie interne à la
Turquie - les Arméniens - est ciblée comme « l’ennemi de l’intérieur » et subit
l’extermination en 1915-1916, avec plus de 1 million de morts, massacrés ou
victimes de la déportation vers le désert syrien. Un génocide se trouve ainsi au
cœur de la première comme de la seconde guerre mondiale, même si le terme
lui-même ne date que du second conflit.
AFFAMER LES POPULATIONS ENNEMIES
Par ailleurs, la dimension globale de la geurre se fait sentir par des violences
d’ordre économique qui visent directement des civils. Arme classique, le blocus
maritime est déployé à de nouvelles fins dans un monde où le commerce
international est devenu vital pour le ravitaillement en nourriture et en énergie
des Etats belligérants. L’impact exact du goulot d’étranglement appliqué par les
Alliés aux importations des puissances centrales reste à préciser. Mais le désir
d’affamer les populations ennemies est affiché très tôt par les Français et les
Britanniques. L’Allemagne, quant à elle, riposte par une guerre sous-marine qui,
à deux reprises, en 1915 et de nouveau à partir de février 1917, vise les
Britanniques dans un but analogue - contraindre l’ennemi à se rendre par faute
de moyens matériels pour continuer la lutte.
L’esprit de représailles n’est pas absent, non plus, dans l’endurcissement de
l’occupation allemande que subit une partie importante de l’Europe. Même si les
violences contre les civils ne sont pas celles de la seconde guerre mondiale,
elles ne sont en rien négligeables, loin s’en faut, et par certains côtés annoncent
la suite, avec démantèlement des industries, travail forcé, déportations (comme
punition ou sous forme de main-d’œuvre), et répressions. Enfin, une autre
logique de violence réciproque se développe autour du bombardement aérien
des populations civiles. Les raids pour terroriser les villes naissent avec la
guerre, en août 1914, et si, là aussi, les moyens sont loin d’être ceux de la
seconde guerre mondiale, la volonté d’attaquer le « moral » des civils ennemis
apparaît vite - et semble en 1917, au War Cabinet britannique, un moyen
légitime pour raccourcir le conflit. L’esprit qui mène à Coventry, Dresde et
même Hiroshima, trente ans plus tard, s’annonce déjà.
Chacune de ces dynamiques de violence contre les civils alimente la vision de
l’ennemi, celui-ci étant dénoncé en fonction de ses « crimes » contre des civils
censés être protégés par leur statut légal et moral. Mais en même temps, et par
une sorte de calcul différentiel, on évalue le degré d’atrocité moins en fonction
de l’acte en question que par rapport à l’importance de l’ennemi qu’il désigne.
Ainsi, l’extermination des Arméniens ottomans apparaît dans la perspective des
pays alliés un moindre crime que les atrocités allemandes de 1914, malgré la
flagrante différence d’échelle : à un ennemi secondaire correspond une
criminalité tout aussi secondaire, l’échelle des valeurs en temps de guerre étant
formulée en termes de hiérarchie des puissances qui s’affrontent. Quitte à être
renvoyé par la suite sur le compte de la propagande de guerre.
John Horne (Historien)
http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18/article/2014/10/06/les-violences-deguerre-faites-aux-civils_4501349_3448834.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83764
TURQUIE
Une maire de Turquie se bat pour accueillir les réfugiés
de Kobané
Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 17/11/2014
Alors que les combats se poursuivent dans la ville syrienne de Kobané, enclave
kurde assiégée par les jihadistes de l'EI, les réfugiés continuent d'affluer à
Suruç, dans le sud-est de la Turquie voisine. Témoignage de la maire, Zuahal
Ekmez.
La maire kurde de Suruç, à la frontière turco-syrienne, s'active pour accueillir le
maximum de réfugiés de Kobané. En deux mois, 60 000 sont arrivés en ville.
"La population a presque doublé", explique Zuahal Ekmez, la maire courage qui
a mis en place des camps de fortune, le plus souvent grâce à l'aide de
nombreuses femmes venues prêter main forte bénévolement. Un reportage des
envoyés spéciaux de France 24.
http://www.france24.com/fr/20141117-video-reportage-maire-kurde-turquiesyrie-accueillir-refugies-kobane-suruc-zuahal-ekmez/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83763
Le militant politique belgo-turc Bahar Kimyongür
comparaîtra librement en Turquie
RTBF
Mis à jour le lundi 17 novembre 2014 à 17h03
A la suite de la délivrance d'une autorisation à comparaître librement couvrant
la période du 24 octobre au 24 janvier, le militant politique belgo-turc Bahar
Kimyongür a fait part lundi de sa décision de se rendre en personne devant la
cour d'assises d'Ankara à sa prochaine audience fixée au 12 décembre. Son
épouse Deniz Kimyongür a bénéficié d'un non-lieu le 16 juillet dernier pour
prescription.
A la base des poursuites envers le couple se trouve leur interpellation conjointe
du ministre turc des Affaires étrangères Ismail Cem au parlement européen, le
28 novembre 2000. "Je vais défendre ma liberté d'expression", avance Bahar
Kimyongür. "C'est mon militantisme sur la période 2000-2007 qui est incriminé.
Elle correspond à mon engagement dans la campagne pour les prisonniers
politiques en grève de la faim, dont 122 sont morts. J'ai joué un rôle de
médiateur entre des politiques européens et turcs".
Bahar Kimyongür a été arrêté le 28 avril 2006 aux Pays-Bas et libéré le 4 juillet
après 68 jours d'emprisonnement. Il a ensuite été interpellé le 17 juin 2013 en
Espagne et libéré sous caution le 20 juin. L'Audiencia nacional de Madrid a
refusé son extradition le 2 juillet dernier. Le 21 novembre 2013, il est à
nouveau arrêté en Italie. Le 21 février, Interpol a provisoirement bloqué son
signalement et, le 11 mars, la cour d'appel de Brescia a ordonné sa remise en
liberté. Le 22 août dernier, Interpol a procédé à sa radiation définitive de ses
fichiers.
Pour rappel, Bahar Kimyongür a également été condamné à 4 ans de prison le
28 février 2006 par le tribunal de première instance de Bruges pour
appartenance au DHKP-C, sur base de la traduction en français d'un
communiqué de cette organisation. Il a été acquitté définitivement le 23
décembre 2009 par la cour d'appel de Bruxelles.
Belga
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-militant-politique-belgo-turc-baharkimyongur-comparaitra-librement-en-turquie?id=8403667
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83774
Erdogan ou l’indulgence de l’Histoire, par René Dzagoyan
NAM
Au cours d’un discours télévisé tenu à l’occasion d’un sommet des chefs
musulmans des pays d’Amérique organisé à Istanbul, le président de la
République turque, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que “ Les musulmans ont
découvert l’Amérique en 1178, pas Christophe Colomb“, et qu’à son arrivée en
1492, une mosquée se trouvait déjà à Cuba, toutes thèses prouvées en 1996
par un physicien d’origine libanaise vivant au Canada, le Dr ;. Youssef Mroueh ;
inspirateur du président turc. La presse internationale s’est naturellement
emparée de cette affirmation pour se moquer le président turc. Devant ces
sarcasmes répétés et injustifiés, il devient nécessaire de rétablir la vérité sur la
base des découvertes fondamentales du savant libano-canadien, tout en nous
permettant quelques rectificatifs sur les dates.
En effet, dans son article, le Dr. Mroueh souligne : « Un historien et géographe
Musulman, Abū al-Hassan `Alī Ibn al-Hussayn al-Mas`ūdī [871 - 957] a écrit
dans son livre « Muruj adh-Dhahad wa Mādīn al-Jawhar [Les Prairies d’or et les
carrières de Joyaux] que durant le règne du Calife Musulman d’Espagne `Abdu
Allah Ibn Muhammad [888 - 912], un navigateur Musulman, Kashkhash Ibn
Sa`īd Ibn Aswad de Cordoba, embarqua de Delba [Palos] en 889, traversa
l’Atlantique, atteignit une terre inconnue [Ardhun Majhūla] et revint avec de
fabuleux trésors. Sur la carte du monde d’al Mas`ūdī, il y a une surface
importante sur l’océan de « l’obscurité et de la brume » [l’Océan Atlantique]
auquel il fait référence comme étant un territoire inconnu [Les Amériques]. »
Voilà un témoignage direct qui prouve son fait, sauf que la dite découverte des
Amériques par les Arabes remonterait cette fois, non pas à 1178, mais entre
888 et 912 après Jésus-Christ, soit près de 150 ans avant la date avancée par
M. Erdogan. On n’est jamais trop en avance.
Néanmoins, le même Dr. Mroueh signale fort honnêtement que « Les ouvrages
de référence Musulmans mentionnent une description bien documentée d’un
voyage à travers « l’océan d’obscurité et de brume » fait par le Sheikh Zayn alDīn `Alī Ibn Fadkīl al-Mazandaranī. Son expédition partit de Tarfay [Sud du
Maroc] durant le règne du Roi Abū Ya`qub Sidī Yūssūf [1286 - 1307], sixième
de la dynastie Mérinide et s’acheva à l’Ile Verte, dans la Mer des Caraïbes en
1291. Les détails de ce voyage sur l’océan sont mentionnés dans les références
Islamiques et beaucoup de savants Musulmans sont au fait de cet événement
historique mémorable. » Ce serait donc en 1291 et non plus entre 888 et 912,
soit près de 3 siècles plus tard, que l’Islam aurait fait son entrée aux Caraïbes.
Mieux vaut tard que jamais. En tout cas, ça n’est toujours pas en 1178.
Toujours est-il que les Musulmans étaient bien présents dans le triangle des
Bermudes, car selon le Dr. Mroueh, à son arrivée « le 12 octobre 1492,
Christophe Colomb accosta sur une petite île des Bahamas appelée « Guanahani
» par les autochtones. Renommée « San Salvador » par Christophe Colomb, «
Guanahani » vient du Mandinka (langue de l’Afrique de l’Ouest) et de mots
Arabes transformés. Guana [Ikhwana] signifie « frères » et « Hani » est un nom
Arabe. Par conséquent, le nom original de l’île était « Frères Hani ». A ne pas
confondre avec les îles des Frères Marouani, archipel d’une autre sorte.
Mais non contents d’avoir découvert les Caraïbes, les Musulmans sont les
premiers à avoir colonisé le continent. En effet, soutient le Dr. Mroueh, «
Christophe Colomb a admis dans son papier du lundi 21 octobre 1492, alors que
son navire voguait près de Gibara, au Nord Est de la côte Cubaine, qu’il avait vu
une mosquée au sommet d’une jolie montagne. Les ruines de mosquées et de
minarets avec inscrits dessus des versets du Coran ont été découvertes à Cuba,
Mexico, au Texas et au Nevada » comme le prouvent les origines arabes de
Fidel Castro, Zapata, Georges W. Bush et André Agassi.
Enfin, comme on s’en doutait « Les descendants des explorateurs Musulmans
d’Amérique du Nord sont des Iroquois, Algonquin, Anasazi, Hohokam et
Olmec... Certains de ces lieux ont un nom lié a une symbolique sacrée : : Mecca
(Indiana), Makkah (Washington), Medina (Idaho) Medina (NY) -Medina et Hazen
(Dakota du Nord)... » etc. Aux USA, on trouve aussi des villes telles que Rome
(Géorgie), Jerusalem (NY), Moscow (Idaho) ou encore Augsburg (Minnesota),
mais ce sont là des colonies fondées par les envahisseurs catholiques, juifs,
orthodoxes et protestants, qui ont soigneusement occulté l’existence antérieure
des Etats-Unis terre d’Islam.
Voilà, en résumé, les preuves sur lesquelles se fonde la déclaration du président
turc. Lors des cérémonies de Gallipoli en 2015, sans doute verrons-nous le chef
de la Turquie moderne nous expliquer comment les Turcs ottomans ont peuplé
l’Australie et la Nouvelle-Zélande au IIIe millénaire avant Jésus-Christ et lors
d’un prochain voyage en Egypte, comment les Turcs seldjoukides ont construit
les pyramides, sans compter que le 24 avril prochain, il nous démontrera que
l’année 1915 n’a jamais existé puisque tout prouve qu’on est passé directement
de 1914 à 1916. Comme disait Churchill, « l’histoire sera indulgente avec moi,
car j’ai l’intention de l’écrire. »
René Dzagoyan
mardi 18 novembre 2014,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=105399
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83765
Face à Kobané, la résistance civile des Kurdes contre
l'EI... et la Turquie
Le Point
Le Point - Publié le 18/11/2014 à 12:35
Des militants kurdes occupent la frontière du côté turc en face de la ville
martyre qui résiste aux djihadistes. Une occupation pacifique mais aussi
stratégique.
Par Guillaume Perrier, en Turquie
Comme chaque matin après dix heures, Nazir, 49 ans, une silhouette élancée et
une moustache grisonnante, rassemble ses troupes. Vêtu de l'uniforme kaki des
guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), il porte fièrement à la
poitrine un pin's à l'effigie d'Abdullah Öcalan, son "guide", le leader du
mouvement kurde emprisonné en Turquie depuis 1999. Des dizaines d'activistes
kurdes sortent de la mosquée du village de Masher où ils ont trouvé refuge pour
la nuit. D'autres interrompent leur conversation au coin du feu allumé sur le
terre-plein. Cent, deux cents personnes s'alignent, hommes et femmes de tous
âges...
En silence, ils forment une longue chaîne humaine face à Kobané, devant la
frontière turque, située à quelques centaines de mètres à peine. Puis, au gardeà-vous, ils entonnent des chants à la gloire de la guérilla kurde du PKK et de sa
branche syrienne, les YPG (Unités de protection du peuple), qui lutte pied à pied
contre l'EI depuis deux mois. Depuis un petit promontoire, retranchés dans leur
fortin, des soldats turcs les observent sans broncher.
Ce cérémonial est devenu quotidien depuis deux mois dans le village de Masher,
mais aussi dans le hameau voisin baptisé Musa Anter du nom d'un fameux
intellectuel kurde assassiné par la Turquie en 1992. "Nous fermons
symboliquement la frontière pour empêcher les terroristes de Daesh
[l'acronyme arabe de l'État islamique, NDLR] de passer par nos villages", accuse
Nazir, envoyé de la province de Sirnak avec un groupe de militants du PKK. "La
Turquie fait pression pour nous faire partir, mais nous résistons, nous occupons
ces villages pour ne pas leur laisser le champ libre. Nous tenons le front nord de
la bataille de Kobané", surenchérit Ahmad, un jeune homme barbu coiffé d'un
bonnet de laine et emmitouflé dans une écharpe aux couleurs kurdes. Cet
étudiant en sociologie est venu de Agri, à plus de 700 kilomètres de là, pour
appuyer la résistance et participer aux tours de garde. D'autres viennent
d'Istanbul, d'Izmir et même de différents pays européens pour soutenir la cause
et, disent-ils, booster le moral des troupes qui se sacrifient pour la défense de
Kobané.
Faire barrage aux "terroristes"
Alors que la bataille fait rage depuis plus de 60 jours, juste de l'autre côté de la
frontière, cette résistance pacifique s'est installée dans les villages situés côté
turc. Les repas chauds et le thé sont servis gratuitement. Le soir, on lutte contre
le froid en improvisant quelques danses autour du feu. Des militants chevronnés
ont été envoyés pour encadrer tout ce petit monde, reconnaît Nazir, 49 ans, qui
entame sa troisième semaine de "veille" à Masher. "Je suis originaire de la
région et j'ai profité d'une visite à ma famille pour venir voir ce qui se passait
sur le front de Kobané. J'aurais aimé pouvoir y entrer, mais c'est impossible."
Jumelles en main, les militants observent et commentent les bombardements
sur Kobané. Inquiets lorsqu'un obus de mortier tiré par l'EI tombe sur les
quartiers contrôlés par les YPG, à l'ouest de la ville, ils applaudissent à tout-va
lorsqu'un jet de l'aviation américaine largue une bombe sur les positions des
djihadistes.
L'objectif de cette occupation est également stratégique. "L'armée turque fait
pression pour que nous évacuions la zone, mais il n'est pas question que nous
laissions ces villages pour qu'ils servent de base arrière aux terroristes",
explique Ibrahim Ayhan, député de la ville d'Urfa pour le parti kurde DBP (Parti
des régions démocratiques). La mort de la jeune activiste Kader Ortakaya, tuée
le 6 novembre d'une balle en pleine tête tirée par un soldat turc alors qu'elle
s'approchait un peu trop près de la frontière, n'a fait que galvaniser les
activistes kurdes. "Nous vérifions surtout que les membres de Daesh ne
transitent pas par nos villages. L'autre soir, il y a eu une coupure d'électricité
pendant plus de deux heures. C'est comme ça qu'ils déjouent la surveillance",
assure Ahmed. "Si nous n'étions pas là, la Turquie en profiterait pour faire
passer les terroristes en masse."
http://www.lepoint.fr/monde/face-a-kobane-la-resistance-civile-des-kurdescontre-l-ei-et-la-turquie-18-11-2014-1882105_24.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83780
L’avenue Istiklal, miroir de la « nouvelle Turquie »
d’Erdogan
Le Monde.fr | 17.11.2014 à 17h25 • Mis à jour le 17.11.2014 à 17h31 | Par
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Lettre d’Istanbul. Voici des mois qu’Ilya Avramoglu se démène comme un beau
lion pour sauver son gagne-pain, un commerce de sous-vêtements féminins,
situé au 215 Istiklal caddesi, la plus grande artère commerçante d’Istanbul.
Fondée en 1936, la corseterie Kelebek, avec son comptoir en bois et sa vitrine
surannée où les « gros gainants » et les soutiens-gorge à bonnets profonds sont
exposés sous la lumière crue des néons, est certainement l’un du plus anciens
commerce de l’avenue.
Tenue par trois générations d’Avramoglu, une famille qui compte parmi les
derniers représentants de la minorité karaïte (un courant du judaïsme) à
Istanbul, la boutique a survécu au pogrom du 6 septembre 1955, aux crises
économiques, ainsi qu’aux modifications substantielles du paysage urbain mais
risque de faire les frais d’une nouvelle loi autorisant les propriétaires à résilier
les baux commerciaux vieux de plus de dix ans.
Propriétaire de tout le pâté de maisons, dont la corseterie et plusieurs
restaurants voisins, la communauté franciscaine de l’Eglise Santa Maria Draperis
a décidé d’augmenter les loyers de 50 %.
« Pour mes voisins vendeurs de kebab cette augmentation est une broutille car
ils écoulent quelque chose comme 150 kg de viande par jour, ce qui représente
un chiffre d’affaires quotidien de 22 500 livres turques (8 100 euros), je ne puis
en faire autant avec les sous-vêtements », explique Ilya, 53 ans.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/11/17/l-avenue-istiklal-miroir-dela-nouvelle-turquie-d-erdogan_4524890_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83761
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Philippines : un accord signé lors de la visite de Davutoğlu
Publié 17.11.2014 Mis à jour 17.11.2014
Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu a rencontré le président philippin Benigno
Aquino durant sa visite aux Philippines.
Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu a rencontré le président philippin Benigno
Aquino durant sa visite aux Philippines.
« Nous considérons les Philippines en étant un pays ami et partenaire » a dit M.
Davutoğlu.
Un accord de transport aérien a été ratifié entre la Turquie et les Philippines.
M. Davutoğlu a attesté que les relations bilatérales allaient être développées
avec les Philippines, aussi bien que le volume commercial allait être rehaussé
grâce à cet accord.
Il a donné une conférence au ministère philippin des Affaires étrangères.
“Nous avons exposé une approche proactive pour le règlement des questions en
douze ans dans le domaine de la médiation” a-t-il soutenu en évoquant la
politique étrangère turque.
“S’il n’y a pas un climat pacifique autour de vous, cela aura un effet négatif sur
vous. Depuis le Printemps arabe, il a été question davantage de risques
intérieures chez les pays et régions voisins dans ce cadre. En quatre ans, nous
avons accueilli plus de 2 millions de réfugiés. Ces problèmes affectent sans nul
doute notre politique étrangère. Il existe une situation similaire en Irak. La
Turquie poursuivra activement sa politique étrangère active sur l’ensemble de
cette région” a-t-il affirmé.
M. Davutoğlu a indiqué que la Turquie était un élément primordial contre la
radicalisation.
“Dans notre culture, il est question de pluralité religieuse. La Turquie possède
des acquis considérables. Tout cela nous donne un caractère au sens culturel.
D’autre part, nous avons la capacité importante de répondre contre la
radicalisation” a déclaré le Premier ministre.
Il a rappelé que la Turquie allait assumer la présidence tournante du G20, ainsi
que durant cette période, elle allait accorder de l’importance au renforcement
des relations avec les pays non membres du G20.
http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/11/17/philippines-un-accordsign%C3%A9-lors-de-la-visite-de-davuto%C4%9Flu-113363
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83762
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Visite du président Erdoğan en Afrique
18.11.2014 Mis à jour 18.11.2014
Le président Recep Tayyip Erdoğan sera en Afrique en compagnie d’une large
délégation de ministres et d’hommes d’affaires.
La visite du président Erdoğan comprend l’Algérie et la Guinée équatoriale.
Demain, M. Erdoğan aura un entretien avec son homologue algérien Abdelazziz
Bouteflika et recevra le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.
Au menu des rencontres bilatérales et entre les délégations, seront abordées les
relations sur toutes leurs dimensions, et des échanges de vues auront lieu sur
les dossiers régionaux.
Le second arrêt du président Erdoğan sera la Guinée équatoriale qui accueille la
seconde édition du Sommet du partenariat Turquie-Afrique.
Au Sommet organisé en coopération avec la Commission de l’Union africaine,
sont attendus une grande participation au niveau des chefs d’Etat et de
gouvernement.
Des entretiens bilatéraux devraient être réalisés par M. Erdoğan en tête avec le
président de la Guinée équatoriale, ainsi que les chefs d’Etat et chefs de
gouvernement prenant part à cette organisation.
TRT/İBC
http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/11/18/visite-du-pr%C3%A9sidenterdo%C4%9Fan-en-afrique-113532
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83775
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Le président Erdoğan a discuté avec le roi du Maroc
Publié 18.11.2014 Mis à jour 18.11.2014
Le président Recep Tayyip Erdoğan a discuté avec le roi Mohammed VI du Maroc
sur la situation en Palestine
Le président Recep Tayyip Erdoğan a discuté avec le roi Mohammed VI du Maroc
sur la situation en Palestine au cours d’un entretien téléphonique réalisé dans la
soirée.
Les deux hommes ont évoqué les violations israéliennes de ces dernières
semaines au Haram al-Sharif (esplanade des mosquées) et à la mosquée AlAqsa.
M. Erdoğan a exprimé la condamnation sévère de la Turquie à ces violations qui
a révolté le monde islamique, en transmettant ses remerciements au roi
Mohammed VI du Maroc pour avoir accueilli dans son pays la réunion du groupe
de contact pour Jérusalem de l’Organisation de coopération islamique à Rabat.
Au cours de la discussion, le président Erdoğan et le roi Mohammed VI du Maroc
ont souligné la nécessité pour les pays musulmans d’adopter une approche
commune face à ces infractions d’Israël et ont indiqué suivre les
développements avec une profonde inquiétude.
http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/11/18/le-pr%C3%A9sidenterdo%C4%9Fan-a-discut%C3%A9-avec-le-roi-du-maroc-113497
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83779
Article du journal franco-turc Zaman - 17/11/2014 – 1
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit
pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du
Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais
dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est
désormais en guerre ouverte avec Erdogan.
Zaman France
Le président turc : «Ce sont les musulmans qui ont découvert
l'Amérique»
Sami Kiliç
Paris
Lundi, Novembre 17, 2014 - 12:53
Lors d'un discours à l'occasion de la 1ère rencontre des savants musulmans
d'Amérique latine organisée à Istanbul, Tayyip Erdogan, le chef de l'Etat turc,
en a étonné plus d'un en affirmant que ce n'était pas Christophe Colomb qui
avait découvert l'Amérique mais les musulmans.
«En 1178, des navigateurs musulmans avaient atteint le continent américain.
Dans ses mémoires, Christophe Colomb évoque l'existence d'une mosquée sur
une montagne sur la côte cubaine», a-t-il déclaré avant d'ajouter : «je pense
qu'aujourd'hui, cette montagne mérite à nouveau une mosquée», provoquant
des applaudissements dans l'assistance.
La presse espagnole a immédiatement rétorqué. El Pais a rappelé que ces
allégations n'étaient pas nouvelles et a demandé à Erdogan de prouver ses
dires. Dans ses mémoires, Colomb comparerait la beauté de la montagne à une
mosquée, cette référence étant simplement métaphorique. Le journal a
également affirmé qu'aucune trace archéologique d'un édifice islamique
remontant à la période pré-colombienne n'avait été trouvée.
http://www.zamanfrance.fr/article/president-turc-sont-musulmans-qui-ontdecouvert-lamerique-13279.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83781
CONFLIT DU HAUT-KARABAKH
Les militaires arméniens promettent des représailles
NAM
Les forces armées d’Arménie et du Haut-Karabagh ont promis de riposter
fermement contre l’Azerbaïdjan pour avoir abattu un hélicoptère de combat
arménien sur « la ligne de contact“ au Karabagh.
“Ce qui est arrivé est regrettable pour nous et impudent d’entre eux. Nous
allons sans aucun doute offrir une réponse proportionnelle - et même un peu
disproportionnée - à leurs actions “, a déclaré le ministre arménien de la
Défense Seyran Ohanian aux journalistes à Stepanakert.
Davit Tonoyan le Premier adjoint de Seyran Ohanian, a même parlé de «
dommages collatéraux » dont il a dit que l’armée azerbaïdjanaise va souffrir en
conséquence de la “nouvelle forme de violation du cessez-le-feu. » « En
dommages collatéraux je veux dire les actions possibles des forces arméniennes
en réponse à la destruction d’un l’hélicoptère et, bien sûr, le risque de perturber
le processus de négociation et de détruire les efforts visant à renforcer le
cessez-le-feu “ a-t-il dit dans des remarques écrites publiées à Erevan.
Ni Ohanian ni Tonoyan n’ont donné de précisions sur les mesures de rétorsion
prévues par la partie arménienne.
Le Général Movses Hakobian, le commandant de l’armée arménienne du
Karabagh, n’a pas été plus explicite. “C’est à l’armée de décider quelles mesures
nous prendrons“, a déclaré Hakobian.
Les autorités de Stepanakert ont demandé au Comité international de la CroixRouge (IRCR) de venir en aide pour organiser le rapatriement des trois pilotes :
le Major Sergey Sahakian,le lieutenant Sargis Nazarian et le lieutenant Azat
Sahakian. Une porte-parole du CICR à Erevan, Zara Amatuni, dit au service
arménien de RFE / RL que la Croix-Rouge a déjà demandé aux autorités
azerbaïdjanaises de permettre à ses représentants d’inspecter l’épave.
mardi 18 novembre 2014,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=105368
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83776
Dépêche de l'APA [ 17 Novembre 2014 18:09 ] - Agence
de Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 17 novembre 2014. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés
de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
APA
Les rapports qu’Anjey Kasprzyk effectuera une surveillance dans le
territoire où l'hélicoptère a été abattu, sont un autre mensonge des
Arméniens - Ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan
[ 17 Novembre 2014 18:09 ]
Bakou. Rachad Suleymanov – APA. « Les rapports que le représentant
personnel du Président en exercice de l'OSCE Anjey Kasprzyk effectuera une
surveillance à Aghdam - dans le territoire où l'hélicoptère arménien Mi-24 a été
abattu - un autre mensonge et spéculation de la partie arménienne » le porte
parole du Ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan Vagif Dargahli a confié à
l’APA.
Selon Dargahli, par ce moyen, la partie arménienne essaie d'attirer l'attention
de la communauté internationale. Le monitorage sera effectué sur la ligne de
contact des armées située non loin du village de Merzili de la région d’Aghdam,
le communiqué à ce sujet a également été publié sur le site officiel du ministère
de la Défense.
Notons que conformément au mandat du représentant personnel de la
Présidence en exercice de l’OSCE, un suivi sera organisé le 18 novembre sur la
ligne de contact des armées située non loin du village de Merzili de la région
d’Aghdam de la République d’Azerbaïdjan.
Du côté de l’Azerbaïdjan le suivi sera dirigé par les adjoints de champs du
représentant personnel du Président en exercice de l’OSCE, Jiri Aberlej, Simon
Tiller, Peter Svedberg et le colonel Markus Widmer (Suisse), dirigeant du
Groupe de planification de haut niveau. De l’autre côté de la ligne de contact, la
surveillance sera effectuée par Anjey Kasprzyk, représentant personnel du
président en exercice de l’OSCE, Khristo Khristov et Evguéni Charov, ses
adjoints de champs, ainsi que Vitaly Belokon, (Russie) représentant du Groupe
de planification de haut niveau.
http://fr.apa.az/xeber_les_rapports_qu___anjey_kasprzyk_effectuer_23087.ht
ml
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83777
LES CHRETIENS
"Défendre les chrétiens, défendre notre civilisation"
Le JDD
16 novembre 2014 | Mise à jour le 17 novembre 2014
INTERVIEW - Athée revendiqué, le philosophe André Comte-Sponville apporte
sur la persécution des chrétiens dans le monde un point de vue décalé et une
pensée universaliste. "Elle nous concerne tous", estime-t-il.
Ils sont entre 100 et 150 millions persécutés à travers le monde. Le Livre noir
de la condition des chrétiens dans le monde* dénonce et analyse ce phénomène
et l'indifférence qui l'entoure. Dans cet ouvrage ambitieux, dirigé par l'évêque
de Gap et d'Embrun, Jean-Michel di Falco, le dominicain britannique Timothy
Radcliffe et l'Italien Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant'
Egidio et réunissant 70 contributeurs, le philosophe André Comte-Sponville joue
l'"athée de service"…
Pourquoi avoir accepté d'assumer ce rôle?
Parce qu'il ne faut pas laisser la défense des chrétiens persécutés dans le
monde aux seuls croyants. Je suis un athée non dogmatique et fidèle : athée
parce que je ne crois en aucun Dieu ; non dogmatique parce que mon athéisme
est une opinion, pas un savoir ; et fidèle parce que je reste attaché à un certain
nombre de valeurs morales, culturelles, spirituelles, qui sont nées pour
beaucoup d'entre elles dans les grandes religions mais dont rien ne prouve
qu'elles aient besoin d'un Dieu pour subsister ; tout prouve en revanche que
nous avons besoin de ces valeurs pour subsister d'une façon qui nous paraisse
humainement acceptable. J'ai aussi accepté d'apporter ma contribution parce
que la liberté de conscience, notamment en matière religieuse, fait partie des
libertés les plus fondamentales. Enfin, le fait qu'il s'agisse de chrétiens a aussi
joué un rôle dans mon acceptation. On ne peut pas être européen sans avoir
une espèce d'inquiétude particulière pour les communautés chrétiennes
persécutées.
Pour quelles raisons?
Elles partagent avec notre civilisation un certain nombre de valeurs, de
principes. Si bien que défendre les communautés chrétiennes persécutées, c'est
aussi, en quelque sorte, défendre notre civilisation. Attention à ne pas tomber
dans le fantasme nocif et faux de la guerre des civilisations! Au fond ce qui
donne tort à Samuel Huntington dans son livre sur Le Choc des civilisations, et à
tous ceux qui s'amusent à se faire peur, c'est ce fait incontestable qu'il existe
des démocrates musulmans et des fascistes judéo-chrétiens. La ligne de front
n'oppose pas les religions les unes aux autres. Elle n'oppose pas davantage les
civilisations. Elle oppose les démocrates à ceux qui ne le sont pas. Les droits de
l'homme ne sont pas le bien exclusif de l'Occident. Ils font partie de ce que
Gorbatchev appelait "les valeurs communes de l'humanité".
Comment expliquer cette "quasi-indifférence" que dénonce ce livre
noir?
On a tendance à être davantage sensible aux malheurs des minorités ; or le
christianisme est la confession la plus nombreuse de la planète… Dans nos pays,
où ils vivent tranquillement, on oublie que les chrétiens sont opprimés dans
beaucoup d'endroits du monde, notamment en Afrique et en Asie. Il est urgent
de prendre conscience de ce phénomène et que nous nous mobilisions tous pour
faire cesser ces horreurs. Quand on voit les dizaines de millions de chrétiens qui
sont en butte à des persécutions souvent très graves et parfois atroces, on
s'étonne qu'on n'en parle pas davantage, que nous ne soyons pas davantage
scandalisés. Je crois aussi que beaucoup de nos concitoyens n'osent pas
assumer le passé chrétien de l'Europe. Ils ont tort. Toute civilisation a besoin de
fidélité pour perdurer ; de se réconcilier avec son histoire, d'assumer son passé
pour le pire et pour le meilleur. Et de se donner les moyens de sa propre
continuation.
Qu'entendez-vous par fidélité?
Fidélité et foi ont la même origine étymologique : le latin fides. Je dis souvent
que la fidélité, c'est ce qui reste de la foi quand on l'a perdue. Avez-vous besoin
de croire en Dieu pour apprécier le message évangélique? Pour penser que la
sincérité vaut mieux que le mensonge? Que la générosité vaut mieux que
l'égoïsme? Que la compassion vaut mieux que la violence ou la cruauté? Le
courage mieux que la lâcheté? L'amour mieux que la haine? Une partie de notre
destin se joue autour de ces notions de fidélité. La foi est une croyance qu'on a
ou pas. La fidélité n'est pas une croyance. C'est un attachement. Une exigence.
Une volonté.
Deux mille ans après le début de l'ère chrétienne, l'horreur des
exactions commises est toujours aussi insoutenable…
Cela fait partie de mes thèses métaphysiques : l'humanité ne progresse pas.
Mais les sociétés, si. Notre société, spécialement en Europe, est très supérieure,
à peu près à tous égards, à celle de l'Empire romain ou du Moyen Âge. Mais
l'espèce n'évolue pas en deux millénaires. Et donc le pire est toujours possible.
Ce qui est frappant, c'est la contribution des religions à ce pire ; en se
réclamant d'un bien prétendument absolu, des humains s'autorisent les pires
horreurs. On pouvait penser que c'était derrière nous. "Dieu est mort", assurait-
on. Et on découvre que non seulement Dieu n'est pas mort, ou pas pour tous,
mais qu'il y a ce fameux retour du religieux qui peut prendre les formes les plus
effrayantes et les plus archaïques : celles des persécutions, des fanatismes, des
guerres de religions. La modernité en prend un coup!
Justement, les Églises chrétiennes, notamment l'Église catholique, qui
ont été du côté des persécuteurs pendant des siècles, sont repassées du
côté des persécutés…
Oui : elles se sont converties, si j'ose dire, à la laïcité et à la tolérance. C'est
une grande victoire pour les laïcs, qui auraient tort de faire la fine bouche.
Voltaire serait très content de voir aujourd'hui l'Église catholique défendre la
liberté de conscience! Le combat pour les Lumières continue, mais les
adversaires ne sont plus les mêmes. L'adversaire aujourd'hui, ce n'est plus
l'Église catholique, c'est le fanatisme, l'obscurantisme, le terrorisme, qu'il se
réclame d'une religion ou qu'il soit parfaitement athée. Cela veut dire aussi
qu'une nouvelle alliance est possible entre tous ceux qui refusent les
extrémismes, contre ceux qui veulent imposer par la violence leur propre
conception du monde.
Cette tolérance n'est-elle pas à géométrie variable? Dans son dernier
rapport, la fondation vaticane AED classe la France parmi les pays
d'"intolérance préoccupante", notamment en raison de l'ouverture du
mariage aux couples de même sexe…
On ne peut évidemment pas mettre sur le même plan les persécutions dont les
chrétiens sont victimes dans certains pays et le scandale ressenti par certains
d'entre eux devant le mariage pour tous. Personne n'oblige les chrétiens à
épouser une personne du même sexe! Pourquoi veulent-ils interdire à d'autres
de le faire? L'Église, qui a fait un considérable travail d'évolution, notamment
avec Vatican II, reste un peu déchirée entre une réconciliation avec la
modernité et une crispation concernant certaines valeurs morales dites
traditionnelles. Je ne leur reproche pas d'y être attachés. Ce que je leur
reproche, c'est de contester le droit des autres à ne pas partager ces mêmes
valeurs. On peut regretter cette espèce d'ambivalence, mais reconnaissons que
l'ambivalence fait partie de l'humanité. Au fond, toute communauté humaine est
toujours ambivalente ou contradictoire.
Par ailleurs, on retrouve des opposants à la loi Taubira dans les
manifestations contre les persécutions des chrétiens en Irak, dont
certaines ont été organisées par des cadres du FN ou encore
l'association catholique intégriste Civitas.
Hélas! On aurait aimé qu'il y ait davantage de chrétiens dans la rue pour
défendre les chrétiens d'Orient que pour protester contre l'ouverture du mariage
aux couples homosexuels. Ne laissons pas la défense de la civilisation
occidentale à l'extrême droite. Il ne s'agit pas de glorifier l'Occident, de
s'aveugler sur les crimes dont il s'est aussi rendu coupable. Mais ce n'est pas
une raison pour renoncer à le défendre. Être attaché à sa propre civilisation, ce
n'est pas être raciste ou xénophobe, ce n'est pas mépriser les autres
civilisations. L'humanité est une. Mais on n'accède à l'universalité que par la
particularité d'une histoire, d'un cheminement. Notre histoire, en Europe, passe
par la tradition judéo-chrétienne. On aurait bien tort de l'oublier ou d'en avoir
honte.
Christel De Taddeo - Le Journal du Dimanche
http://www.lejdd.fr/Societe/Religion/Andre-Comte-Sponville-Defendre-leschretiens-defendre-notre-civilisation-700792
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83778
Le meurtre sauvage d'un couple de chrétiens pousse
Islamabad à réagir
Le Figaro
Par Emmanuel Derville
Mis à jour le 17/11/2014 à 18:22
Publié le 17/11/2014 à 17:08
La police pakistanaise a annoncé avoir commencé à interroger des suspects
dans l'affaire du couple de chrétiens accusés de blasphème puis lynchés et
brûlés par une foule musulmane la semaine dernière dans l'est du pays.
La justice passera-t-elle? Deux semaines après l'assassinat d'un couple de
chrétiens, brûlé vif dans un four à briques à Kot Radha Kishan, dans l'est du
Pakistan, la police dit vouloir aller vite. «Nous avons arrêté 44 suspects dans les
24 heures après le meurtre. Une vingtaine d'autres ont été interpellés», assure
le chef de la police locale, Jawad Qamar. Dans un anglais impeccable, cet
officier en charge de l'enquête assure qu'il a l'intention d'aller jusqu'au bout:
«Shama Bibi et Shehzad Masih ont été assassinés parce que l'imam du village a
affirmé dans le haut-parleur de sa mosquée qu'ils avaient brûlé un exemplaire
du Coran. Or nos premières recherches n'ont rien établi de tel.»
Quatre suspects ont été présentés devant un juge antiterroriste le 10 novembre
et sont maintenus en détention. «D'ici à jeudi, d'autres seront amenés devant
un magistrat qui décidera de les laisser ou non en prison», précise Jawad
Qamar. Depuis deux semaines, cet enquêteur est sous pression pour résoudre
une affaire qui a choqué l'opinion publique. Ces derniers jours, les journaux
pakistanais et britanniques ont révélé par bribes les détails macabres d'un
véritable autodafé.
D'après les familles des victimes, tout a commencé le mois dernier. Shama Bibi,
une mère de 24 ans, décide de faire le ménage chez son beau-père qui vient de
décéder. Le vieil homme pratiquait la magie noire. Il conservait des papiers qui
mélangeaient versets du Coran et extraits de la Bible. Shama Bibi brûle ces
documents sans importance avant de les jeter dans un tas d'ordure à
l'extérieur. Nous sommes le 30 octobre. Des voisins auraient alors aperçu des
bribes de versets coraniques dans les ordures. La rumeur enfle et parvient aux
oreilles de l'imam.
L'imam mis en cause
Le couple est d'abord enfermé dans un bâtiment voisin. Le 4 novembre, une
foule estimée à 300 personnes, selon la police, extirpe Shama Bibi et son époux
Shehzad Masih de leur cachot. L'un des agresseurs assène un coup de hache
dans le ventre de la jeune femme pendant que Shehzad est tabassé. Plus loin, il
y a un four à briques. Les agresseurs allument un feu avec de l'essence pompée
dans des cyclomoteurs du village. Du couple, les policiers ne retrouveront rien.
«L'imam est notre principale suspect, explique l'officier Jawad Qamar. À Kot
Radha Kishan, la population ne sait ni lire ni écrire. Il n'a eu aucun mal à
manipuler les gens. Nous ignorons encore pourquoi il a dressé le village contre
ce couple.»
Devant l'horreur, la classe politique est montée au créneau. Le premier ministre,
Nawaz Sharif, a promis que les poursuites seraient «sans merci». Jawad Qamar
reconnaît qu'il est sous pression politique et doit agir rapidement. Les familles
des victimes étant terrorisées, c'est l'État qui a porté plainte. Les prévenus sont
poursuivis au titre de la loi antiterroriste. Ils risquent entre sept ans de prison et
la peine de mort. «Nous devons faire un exemple. Sinon ce genre de meurtre se
reproduira», estime Jawad Qamar.
L'affaire met une nouvelle fois en lumière le fondamentalisme qui gangrène le
clergé dans la République islamique. Un cas similaire avait déjà eu lieu en août
2012. L'imam d'un quartier pauvre d'Islamabad avait accusé une adolescente
chrétienne d'avoir brûlé des pages d'un manuel d'apprentissage du Coran. Là
encore, la jeune fille était censée avoir jeté aux ordures des pages calcinées du
manuel. L'enquête révélera que cette affaire était un coup monté de l'imam. Il
avait incendié les pages pour accuser la jeune chrétienne. Il espérait monter ses
ouailles contre les chrétiens et chasser la communauté du quartier. L'homme
avait étudié dans une madrasa fondamentaliste à Rawalpindi, près de la
capitale.
Au Pakistan, la plupart des écoles coraniques se revendiquent du salafisme et
du déobandisme. Ces deux courants radicaux ont la haute main sur la majorité
des 21.000 madrasas recensées par l'État. Selon certains experts, il y en aurait
en fait jusqu'à 35.000 dans le pays, qui opèrent en dehors de tout contrôle. Des
chefs talibans y ont décroché leur diplôme, de même que les cadres de plusieurs
organisations terroristes locales.
Certains établissements éditent des feuilles de chou de quelques dizaines de
pages vendues moins de 100 roupies (80 centimes). Les articles vantent le
djihad, exigent l'instauration de la charia, dénoncent l'Occident et les «infidèles
chrétiens». Toutes les réformes entreprises jusqu'à présent pour contrôler les
madrasas et leur enseignement sont restées lettre morte.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/17/0100320141117ARTFIG00266-le-meurtre-sauvage-d-un-couple-de-chretiens-pousseislamabad-a-reagir.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83785
RUBRIQUE EN ALLEMAND
Die Armenierin
Der deutsche Schriftsteller Armin T. Wegner meldet sich freiwillig als Sanitäter
zum Dienst im Osmanischen Reich. Abenteuerlust und Begeisterung für den
Orient treiben ihn an. Auf einem Ball verliebt er sich in die bildschöne
Armenierin Anusch Tokatliyan. Gegen alle Widerstände reift ihre Liebe heran.
Doch die Zeiten sind auf Untergang gestellt. Weltkrieg, Unterdrückung und die
massenhaften Zwangsdeportationen des armenischen Volkes brauen sich zu
einem gewaltigen Sturm zusammen. Verzweifelt stellt sich Wegner gegen die
zerstörerischen Kräfte seiner Zeit.
Thomas Hartwig erzählt mitreißend und in dokumentarischer Dichte das
Leben Armin T. Wegners, der Stimme Armeniens. Ein flirrendes
Konstantinopel, eine große Liebe und die Tragödie des armenischen
Volkes werden auf ergreifende Weise lebendig.
Roman, 808 Seiten
Hardcover, m. Schutzumschlag und Lesebändchen
Preis 26,50 EUR
ISBN 978-3-939321-56-9
Klappentext
Der junge deutsche Schriftsteller Armin Theophil Wegner (* 16. Oktober 1886 in
Elberfeld) meldet sich im Frühjahr 1915 als Sanitätssoldat zur DeutschOttomanischen Sanitätsmission in Konstantinopel. Er erlebt die beginnende
Unterdrückung der Armenier und die zunehmend nationalistischen Spannungen
zwischen den verschiedenen Volksgruppen. In Anatolien sieht er mit eigenen
Augen die Vertreibung und den Völkermord an den Armeniern. Unter Einsatz
seines Lebens fotografiert Wegner deren Leid. Seine Fotografien gelten auch
heute noch als die wichtigsten Zeitdokumente des gewaltigen Unrechts und der
vielfachen Verbrechen, die während der Zwangsdeportationen verübt wurden. In
einem offenen Brief an den amerikanischen Präsidenten, Woodrow Wilson, klagt
er die Austreibung des armenischen Volkes in die mesopotamische Wüste
eindringlich an. Ohne Erfolg. Sein Vorhaben, zu diesen Geschehnissen einen
Roman zu schreiben, ist zeitlebens für ihn ein wichtiger Antrieb, bleibt aber
unvollendet.
Der Filmemacher und Autor Thomas Hartwig greift 1987 das Leben Armin T.
Wegners auf. Zunächst plant Hartwig dessen Lebensgeschichte in einem großen
Kinofilm umzusetzen. Doch die Auseinandersetzung mit dem Genozid an den
Armeniern findet keine Lobby. Hartwig entscheidet sich daraufhin einen Roman
zu schreiben. Als Grundlage dienen ihm der Nachlass Wegners, Gespräche mit
dessen Kindern Mischa Wegner und Sibylle Stevens, geb. Wegner, sowie die
Erkenntnisse aus eigenen Recherchen in der heutigen Türkei und in Syrien.
Umfangreiche Studien der damaligen Verhältnisse im Osmanischen Reich,
insbesondere des international geprägten Konstantinopel, lassen ein
beeindruckendes, zeitdokumentarisches Werk heranreifen. 2014 wird der
Roman nach mehreren Überarbeitungen fertiggestellt. Zweifellos gehört
Hartwigs Werk zu den wichtigsten Veröffentlichungen im Zusammenhang mit
der Vertreibung des armenischen Volkes.
http://www.h2147538.stratoserver.net/joomla15e/index.php?page=shop.produ
ct_details&category_id=33&flypage=flypage.tpl&product_id=104&option=com_
virtuemart&Itemid=11&vmcchk=1&Itemid=11
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378
Revue de Presse des dépêches AFP
Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en
lien avec le génocide arménien et la Turquie.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
AGENDA
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Vient de paraître - Les fils de la dentellière de
Bati Chétanian
Agenda - Vient de paraître - Les fils de la dentellière de Bati Chétanian www.collectifvan.org - Bati Chétanian signe Les fils de la dentellière
aux Editions Thaddée dirigées par Jean-Jacques Avédissian. "Il fallait
sans doute avoir été initiée à l’art ancestral de nouer les fils par une
mère dentellière, orpheline réfugiée de Van, pour parvenir à nous faire
voyager en une Arménie, réelle et imaginaire, avec autant de subtilité, à
travers sept nouvelles dédiées chacune à une cité : Garine, Malatya,
Mouch, Kharpert, Yérévan, Spitak et Van". Bati Chétanian, est originaire
de Romans, dans la Drôme, où ses parents, rescapés du génocide de
1915, avaient trouvé refuge. Elle a fait des études de lettres classiques,
avant de se consacrer à celle de l’arménien classique et à l’étude de
traductions faites dans cette langue ancienne.
Les fils de la dentellière de Bati Chétanian
"Il fallait sans doute avoir été initiée à l’art ancestral de nouer les fils par une
mère dentellière, orpheline réfugiée de Van, pour parvenir à nous faire voyager
en une Arménie, réelle et imaginaire, avec autant de subtilité, à travers sept
nouvelles dédiées chacune à une cité : Garine, Malatya, Mouch, Kharpert,
Yérévan, Spitak et Van. Les fils de Bati Chétanian sont des mots si finement
juxtaposés que son écriture emprunte souvent les univers de la poésie ou du
conte. Tradition et modernité ne s’opposent pas ; la seconde s’inspire de la
première, d’une profondeur et d’une richesse insondable et bienfaisante. Le
raffinement de l’expression ne sert pas seulement une littérature en quête
d’esthétisme et d’émotions, elle sert aussi des sujets d’actualité, parfois
violents, comme les mouvements de lutte de libération nationale."
Bati Chétanian, est originaire de Romans, dans la Drôme, où ses parents,
rescapés du génocide de 1915, avaient trouvé refuge. Elle a fait des études de
lettres classiques, avant de se consacrer à celle de l’arménien classique et à
l’étude de traductions faites dans cette langue ancienne. Son engagement dans
cette étude, ressenti comme un retour aux sources les plus profondes, découle
de la conviction transmise par ses parents que la langue arménienne est la
seule terre qui reste aux Arméniens déracinés.
Auteur(s) : Bati Chétanian
Editeur : Editions Thaddée - http://www.editionsthaddee.com/contact.html
Parution : 14/11/2014
Nombre de pages : 144
Prix : 12,00 €
En vente sur :
http://livre.fnac.com/a7711930/B-Chetanian-Les-fils-de-la-dentelliere
http://www.lalibrairie.com/nos-rayons/litterature/litterature-moderne-etcontemporaine/nouvelles-et-contes/les-fils-de-la-dentelliere9782919131204.html
http://www.decitre.fr/livres/les-fils-de-la-dentelliere-9782919131204.html
https://www.payot.ch/Detail/les_fils_de_la_dentelliere-bati_chetanian9782919131204
http://www.cultura.com/les-fils-de-la-dentelliere-9782919131204.html
http://www.priceminister.com/offer/buy/414149381/les-fils-de-la-dentellierede-bati-chetanian.html
http://www.gibertjoseph.com/les-fils-de-la-dentelliere-6176465.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83693
Agenda - Vient de paraître : L'art des khatchkars
Agenda - Vient de paraître : L'art des khatchkars - www.collectifvan.org
- Héritiers d'une tradition séculaire, empreintes manifestes de l'identité
arménienne, les khatchkars, pierres à croix, sont le reflet de la foi d'un
peuple et du culte de la croix dans la spiritualité arménienne. Cet
ouvrage présente la première étude approfondie d’un ensemble de
khatchkars situés hors de la terre d’Arménie. Pas moins de 669 pierres
à croix d’Ispahan et de Terre sainte s’y trouvent répertoriées,
photographiées, décrites et analysées avec une grande précision
terminologique par Haroutioun Khatchadourian et Michel Basmadjian.
Publié le 17 novembre 2014
Art des Khatchkars
Les pierres à croix arméniennes d'Ispahan et de Jérusalem
Auteur : Khatchadourian Haroutioun, Basmadjian Michel
Collection : Varia
Parution : 2014
ISBN 13 : 9782705338879
Pages : 444
Format (mm) : 230x280
Poids : 2000g
Illustrations : Très nombreuses illustrations couleurs
Prix public (TTC) : 80.00 €
Héritiers d'une tradition séculaire, empreintes manifestes de l'identité
arménienne, les խաչքար (khatchkars, pierres à croix) sont le reflet de la foi d'un
peuple et du culte de la croix dans la spiritualité arménienne. Cet ouvrage
présente la première étude approfondie d’un ensemble de khatchkars situés
hors de la terre d’Arménie. Pas moins de 669 pierres à croix d’Ispahan et de
Terre sainte s’y trouvent répertoriées, photographiées, décrites et analysées
avec une grande précision terminologique.
Outre l’étude d’un corpus particulier et au-delà de la dimension patrimoniale,
cet ouvrage propose la définition d’une typologie et d’un vocabulaire qui
permettront de classifier et de caractériser d’autres ensembles de khatchkars à
l’aide d’une terminologie unifiée et précise. Des planches schématiques illustrent
la diversité des structures formelles et plusieurs répertoires présentent la
richesse des ornements qui sont rigoureusement reproduits. La totalité des
inscriptions est retranscrite et commentée, permettant ainsi de lever peu à peu
le voile sur les secrets de ces témoins silencieux de l’histoire arménienne.
« Le principal intérêt des chercheurs était de préparer non seulement un dossier
complet sur ces khatchkars de petites dimensions, mais aussi de fournir un outil
fiable pour d’autres études, y compris celles concernant l’évolution du style et
des compositions formelles. » (Dickran Kouymjian)
Cette contribution majeure consacrée aux pierres à croix arméniennes est le
fruit d’une complicité entre deux chercheurs qui ont mis leur passion au service
de ce patrimoine millénaire.
Haroutioun Khatchadourian est ingénieur Supelec de formation, spécialiste
des systèmes d’information. Dès 1984, parallèlement à son activité
professionnelle, il suit l’enseignement sur les arts arméniens à l’INALCO. Il
effectue plusieurs missions en Arménie, en Turquie et en Iran dans le but de
mener un travail archéologique spécifique sur les khatchkars.
Michel Basmadjian est directeur d’un établissement médico-social de
protection de l’enfance. Intéressé très tôt par l’architecture médiévale
arménienne, il s’engage dans l’étude des monuments et s’implique dans la
diffusion de ce patrimoine particulièrement menacé en Turquie. Il suit
l’enseignement sur les arts arméniens à l’INALCO et lors de ses nombreux
voyages d’étude en Arménie, en Turquie et au Moyen Orient, il réunit une
documentation riche et inédite sur les khatchkars.
http://www.geuthner.com/livre/art-des-khatchkars/1040
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83751
Agenda - Appel aux dons : Aide aux populations
arméniennes de Syrie
Agenda - Appel aux dons : Aide aux populations arméniennes de Syrie www.collectifvan.org - - "Suite à la guerre civile en Syrie et aux
destructions provoquées par les forces djihadistes, les communautés
arméniennes des villes d’Alep et de Kessab ont un besoin urgent d’aide
pour maintenir leurs écoles, leurs institutions publiques et leurs
infrastructures socio-médicales. Aussi, aujourd’hui 5 novembre 2014, le
Fonds Arménien de France leur transfère une aide supplémentaire de 40
000 euros. L’aide de la Diaspora est plus que jamais indispensable pour
assurer la survie de ces communautés.C’est pourquoi le Fonds
Arménien de France a inscrit la poursuite de l’aide aux Arméniens de
Syrie dans les objectifs du prochain Phonéthon qui se déroulera du 19
au 23 novembre 2014 à Marseille, Lyon Paris et Toulouse." Le Collectif
VAN publie ici l'appel du Fonds Arménien de Franc diffusé le 5
novembre 2014.
Communiqué de presse
Paris, le 5 novembre 2014
LE FONDS ARMENIEN DE FRANCE ENVOIE UNE AIDE SUPPLEMENTAIRE
AUX POPULATIONS ARMÉNIENNES DE SYRIE
Suite à la guerre civile en Syrie et aux destructions provoquées par les forces
djihadistes, les communautés arméniennes des villes d’Alep et de Kessab ont un
besoin urgent d’aide pour maintenir leurs écoles, leurs institutions publiques et
leurs infrastructures socio-médicales.
Aussi, aujourd’hui 5 novembre 2014, le Fonds Arménien de France leur transfère
une aide supplémentaire de 40 000 euros.
Cette somme provient des dons reçus à la suite de l’appel lancé le 19 juin 2014.
Elle s’ajoute aux 250 000 euros que le Fonds Arménien de France a déjà
transférés à ces communautés, par l’intermédiaire du Catholicossat de Cilicie.
Dans les mois qui viennent, il y a fort à craindre que la pression des forces
djihadistes continuera à s’exercer. L’approche de l’hiver rendra les conditions de
vie encore plus difficiles pour les populations. Aussi l’aide de la Diaspora est-elle
plus que jamais indispensable pour assurer la survie de ces communautés.
C’est pourquoi le Fonds Arménien de France a inscrit la poursuite de l’aide aux
Arméniens de Syrie dans les objectifs du prochain Phonéthon qui se déroulera
du 19 au 23 novembre 2014 à Marseille, Lyon Paris et Toulouse.
Nous appelons nos donateurs à un élan de générosité supplémentaire lors des
appels de nos bénévoles.
Vous pouvez également envoyer vos dons par chèque au Fonds Arménien de
France, BP 12, 75660, Paris Cedex 14 ou effectuer un virement à partir de notre
site Internet : www.fondsarmenien.org
Tout comme les populations des villages d’Arménie soumis à la pression
des forces azéries, nos sœurs et frères de Syrie ont besoin de notre
solidarité.
Fonds Arménien de France
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83581
Agenda - Paris : Deux programmes arméniens à la
Péniche Anako
Agenda - Paris : Deux programmes arméniens à la Péniche Anako www.collectifvan.org - Deux programmes arméniens à ne pas rater
cette semaine sur la Péniche Anako, amarrée dans le Bassin de la
Villette à Paris. Mercredi 19 novembre 2014 à 20h30, présentation de
l'ouvrage "L'art des khatchkars, les pierres à croix arméniennes", par
Haroutiun Khatchadurian et Michel Basmadjian (Ed. Geuthner) et
dimanche 23 novembre à 16h, un concert du groupe Djivani.
Publié le 18 novembre 2014
L'art des khatchkars, les pierres à croix arméniennes...
le mercredi 19 novembre 2014 à 20 h 30
Présentation de livre
L’Art des khatchkars: Les pierres à croix arméniennes d’Ispahan et de
Jérusalem, de Haroutiun Khatchadurian et Michel Basmadjian, ed. Geuthner.
Cette contribution majeure consacrée aux pierres à croix arméniennes est le
fruit d’une complicité entre deux chercheurs qui ont mis leur passion au service
de ce patrimoine millénaire. Haroutioun Khatchadourian est ingénieur Supelec
de formation, spécialiste des systèmes d’information. Dès 1984, parallèlement à
son activité professionnelle, il suit l’enseignement sur les arts arméniens à
l’INALCO. Il effectue plusieurs missions en Arménie, en Turquie et en Iran dans
le but de mener un travail archéologique spécifique sur les khatchkars. Michel
Basmadjian est directeur d’un établissement médico-social de protection de
l’enfance. Intéressé très tôt par l’architecture médiévale arménienne, il s’engage
dans l’étude des monuments et s’implique dans la diffusion de ce patrimoine
particulièrement menacé en Turquie. Il suit l’enseignement sur les arts
arméniens à l’INALCO et lors de ses nombreux voyages d’étude en Arménie, en
Turquie et au Moyen Orient, il réunit une documentation riche et inédite sur les
khatchkars.
L'art des khatchkars, les pierres à croix arméniennes...
********************
Djivani
le dimanche 23 novembre 2014 à 16 h 00
Concert
12 euros, 8 t.r.
Jean-Pierre Nergararian : Kamantcha et dirigeur de l’ensemble
Siranouche Hourdan : chant
Berdj Kouyoumdjian : Oud
Aïda Nergararian : Kanun
Philippe Chahbazian : Ploul, shvi, doudouk, zourna parkabzouk
Vartan Arslanyan : Oud et saz
Rostom Kachikian : Doudouk,
Zadig Panossian : Dehole
“Un climat musical teinté de sonorités plurielles, telle une mosaïque de régions
aux contours des latitudes du Caucase et de l’Anatolie”.
L’Asie Mineure, et bien sûr l’Arménie, se font entendre dans diverses mélodies,
chants et improvisations. L’ensemble n’hésite donc pas à franchir des frontières
voisines pour des interprétations interactives, des influences réciproques s’étant
mêlées, placées et déplacées géographiquement et historiquement au cours des
temps et des événements. Il aborde également, des thèmes contemporains,
évoluant vers des écoutes plus actuelles, tout en veillant à conserver un
orientalisme non figé dans l’âge.
Jean-Pierre Nergararian mène avec rigueur et souplesse ce travail qui lui est
cher depuis de nombreuses années, sa formation dès son plus jeune âge lui
ayant conféré une vocation musicale solide à laquelle s’est ajouté le rôle
d’entreprendre une direction d’ensemble.
Djivani
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83783
Agenda - ARAM : Semaine de la mémoire arménienne à
Marseille
Agenda - ARAM : Semaine de la mémoire arménienne à Marseille www.collectifvan.org - L'association pour la recherche et l'archivage de
la mémoire arménienne (ARAM) organise à Marseille, la "Semaine de la
mémoire arménienne" du 24 au 30 novembre 2014. Un cycle de
rencontres, conférences et tables rondes dans différents lieux de
Marseille.
Publié le 18 novembre 2014
En 2014, la France et de nombreux Etats ont entrepris de commémorer les
événements marquants qui ont jalonné la 1ère Guerre Mondiale de 1914-1918.
Les cérémonies et les manifestations qui se déroulent autour du centenaire de
cette tragédie universelle qui fit près de 19 millions de morts, dont la moitié de
civils, s’articulent autour d’un concept immatériel, la mémoire. Le génocide des
Arméniens de 1915 qui provoqua l’éradication d’un peuple sur ses terres
ancestrales, constitue dans toute sa dimension un chapitre emblématique de la
furie engendrée par ce conflit.
L'association ARAM a pris l'initiative de créer la « semaine de la mémoire
arménienne » pour faire partager son travail et apporter sa contribution à la
réflexion sur la mémoire. La « semaine de la mémoire arménienne » est placée
sous le haut patronage de M. Kader Arif, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de
la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire et s’inscrit dans le
cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915.
Rendez-vous du 24 au 30 novembre 2014
http://webaram.com/Semaine-de-la-m%C3%A9moire-arm%C3%A9nienne
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83772
Agenda - The Cut : Le génocide arménien au 25e Festival
du Film d'Histoire de Pessac
Agenda - The Cut : Le génocide arménien au 25e Festival du Film
d'Histoire de Pessac - www.collectifvan.org - La 25e Édition du Festival
du Film d'Histoire de Pessac qui se déroule du 17 au 24 novembre 2014
à Pessac près de Bordeaux, est consacrée à l'Allemagne. The Cut, le
dernier film du réalisateur germano-turc Fatih Akin, y sera projeté les
jeudi 20 novembre à 19h et vendredi 21 novembre à 21h20. Le
programme décrit le film en ces termes : "Dans le tumulte de la
Première Guerre mondiale, alors que l’armée turque s’en prend aux
Arméniens, un jeune forgeron est séparé de sa femme et ses deux filles.
Des années plus tard, il apprend que ses filles sont toujours en vie."
Une présentation minimaliste qui ne nomme pas l’événement historique
auquel The Cut est consacré, à savoir le génocide arménien. Un comble
pour un Festival consacré à l'Histoire. De plus, un coup d’œil au
programme scolaire proposé en marge du Festival suffit pour remarquer
que The Cut ne fait pas partie de la sélection pédagogique. Le film
dérange en Turquie, mais peut-être en France également ?
Publié le 10 novembre 2014
THE CUT
Fatih Akin, Allemagne, 2014, 138 mn
Avec Tahar Rahim
him, Korkmaz Arslan. Sortie le 14.01.2015
Anatolie, 1915. Dans le tumulte de la Première Guerre
mondiale, alors que l’armée turque s’en prend aux
Arméniens, le jeune forgeron Nazaret Manoogian est
séparé de sa femme et ses deux filles. Des années plus
tard, il apprend que ses filles sont toujours en vie
http://www.cinema-histoire-pessac.com/2014/10/the-cut-de-fatih-akin/
JEUDI 20 NOVEMBRE 2014 à 19h
THE CUT de Fatih Akin
(2h18)
SALLE CH. CHAPLIN
165 fauteuils
VENDREDI 21 NOVEMBRE 2014 à 21h20
THE CUT de Fatih Akin
(2h18)
SALLE FEDERICO FELLINI
335 fauteuils
Les films de la compétition fiction
11 films sélectionnés par François Aymé, commissaire général du Festival.
Compétition de longs métrages de fiction, indépendants du thème, présentés en
avant-première.
A la vie, de Jean-Jacques Zilbermann, France, 2014, 104′
Amour fou, de Jessica Hausner, Autriche-Luxembourg-All, 2014, 96′
The Cut, de Fatih Akin, Allemagne, 2014, 138′
L’Enquête, de Vincent Garenq, France, 2014, 110′
Le Labyrinthe du silence, de Giulio Ricciarelli, Allemagne, 2014, 123′
Leorpardi, de Mario Martone, Italie, 2014, 137′
Mr Turner, de Mike Leigh, Royaume-Uni, 2014, 149′
Retour à Ithaque, de Laurent Cantet, France, 2014, 95′
The Search, de Michel Hazanavicius, France, 2014, 134′
Le Temps des Aveux, de Régis Wargnier, France-Belgique-Cambodge, 2014, 95′
Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako, France-Mauritanie, 2014, 97′
Comment se rendre à Pessac :
Les Lieux du Festival
Programme pédagogique
http://www.cinema-histoire-pessac.org/wpcontent/uploads/2014/05/FIFH2014_ProgPedagogique_Light4.pdf
Le Programme :
http://www.cinema-histoire-pessac.org/wp-content/uploads/2014/11/OKprogramme-2014.pdf
http://www.cinema-histoire-pessac.com/2014/10/the-cut-de-fatih-akin/
Agenda - Livry-Gargan : 9ème Salon du livre arménien
Agenda - Livry-Gargan : 9ème Salon du livre arménien www.collectifvan.org - Ce rendez-vous avec le livre arménien, sera
l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires :
livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes,
bandes dessinées...
Publié le 10 novembre 2014
9ème Salon du livre arménien
Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs centaines
de livres sont présentées à chaque édition.
Ce rendez-vous avec le livre arménien, sera l’occasion de découvrir l’Arménie
sous différentes formes littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de
tourisme, romans, récits, contes, bandes dessinées...
Rencontres et dédicaces :
29/11 : Jean-Blaise Djian, Erwan Kerivel et Varoujan Sirapian.
30/11 : Yves Ternon, Laure Marchand et Guillaume Perrier.
Rens. : 01 43 85 90 12 ou [email protected] . Infos : http://www.mcasevranlivry.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83627
Agenda - Vient de paraître : L'immortelle de Trébizonde
Agenda - Vient de paraître : L'immortelle de Trébizonde www.collectifvan.org - Paule Henry Bordeaux (1903-1999) n’est âgée
que de 27 ans lorsque paraît en 1930 son premier roman, Antaram
(L’immortelle) de Trébizonde, sous forme de feuilleton dans les
colonnes du Figaro, et dans la foulée, en un volume édité par Albin
Michel. Salué par la critique, le titre manque de peu le prix Femina.
C’est la première fois qu’un auteur français retrace à travers une fiction
au réalisme saisissant, deux pans de l'histoire moderne de l'Arménie :
l’élimination des Arméniens dans l’Empire ottoman en 1915, suivie de la
lutte de libération nationale menée par ceux retranchés dans le
Caucase. Les Éditions Thaddée publient ce roman tombé dans l'oubli.
Editions Thaddée - Livres | L'Immortelle de Trébizonde
Paule Henry Bordeaux (1903-1999), fille de l’illustre académicien Henry
Bordeaux, n’est âgée que de 27 ans quand est publié, en 1930, son premier
roman, Antaram (L’immortelle) de Trébizonde, sous forme de feuilleton dans les
colonnes du Figaro, et dans la foulée, en un volume édité par Albin Michel.
Salué par la critique, le titre manque de peu le prix Femina.
C’est la première fois qu’un auteur français retrace à travers une fiction au
réalisme saisissant, deux pans de l'histoire moderne de l'Arménie : l’élimination
des Arméniens dans l’Empire ottoman en 1915, suivie de la lutte de libération
nationale menée par ceux retranchés dans le Caucase. Lutte désespérée
couronnée par un miracle géostratégique : la création de la République
arménienne de 1918. C’est grâce à ses talents conjuguées d’historienne, de
romancière et de grande voyageuse en Orient – elle a pu recueillir des
témoignages de survivants en Syrie – que Paule Henry Bordeaux a réussi ce
coup de maître d'un étonnant modernisme.
Paule Henry Bordeaux, issue d'une illustre famille de Savoie, s’est passionnée
pour l’Orient et des personnages féminins singuliers : Lady Stanhope (La Circée
du désert en 1924 et La sorcière de Djoun en 1925), Marie Stuart, reine de
France et d'Écosse (1938), puis Louise de Savoie, régente et « roi » de France
(1954), Grand prix Gobert de l’Académie Française.
« Vous avez écrit un livre de la dimension de la Case de l’Oncle Tom. »
André Mandelstam, diplomate, juriste international.
« Comme je vous remercie de m’avoir envoyé Antaram de Trébizonde et partant
après demain pour ma Lorraine, de m'avoir donné un bon compagnon de route.
»
Maréchal Lyautey, académicien, maréchal de France.
« Mes très vives félicitations pour ce beau roman. »
Raymond Poincaré (1860-1934), président de la République française.
Auteur :Paule Henry Bordeaux
ISBN : 978 2919131198
Prix : 20,00€
Format : 14x21cm, 258 pages de texte, 4 pages de photos
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83726
Agenda - Poitiers : Hommage à Leon V de Lusignan,
dernier roi d'Arménie
Agenda - Poitiers : Hommage à Leon V de Lusignan, dernier roi
d'Arménie - www.collectifvan.org - Léon V ou Lévon V, né en Cilicie en
1342, est mort à Paris le 29 novembre 1393. De 1373 à 1375, il a été le
dernier monarque du royaume arménien de Cilicie (surnommée la Petite
Arménie) au nord de la Syrie actuelle. Il est le fils de Jean de Lusignan,
connétable d'Arménie († 1343), et de Soldanne. Il appartient à la
branche arménienne de la Maison de Lusignan, issue du mariage
d'Amaury de Lusignan, seigneur de Tyr (+1310), et de Zabel d'Arménie.
Les Lusignan, célèbre famille française du Poitou, ont régné pendant
trois siècles à Chypre. L'ANACRA [Association Nationale des Anciens
Combattants et Résistants Arméniens] organise un hommage à Leon V
de Lusignan, dernier roi d'Arménie, à Lusignan, près de Poitiers, le
samedi 13 décembre 2014.
Publié le 12 novembre 2014
13 décembre 2014 Hommage à Leon V de Lusignan
Samedi 13 décembre 2014
Départ Paris Montparnasse samedi 13 décembre vers 10 H en TGV. Arrivée
Poitiers vers 11H 30. Un car de la ville nous amène à Lusignan
Repas convivial avec l’ANACRA et l’association locale ARARAT
Inauguration du Khatchkar à 14H30 avec le cérémonial habituel (gerbes,
hymnes, discours, dont celui de l’ambassadeur)
Verre offert par la ville en Mairie et visites diverses. Retour le même jour sur
Paris possible. S’inscrire.
Vers 19H30 : dîner officiel avec le maire, les invités, les personnalités et les
Arméniens locaux
Dimanche 14 décembre 2014
Messe avec Mgr Norvan Zakarian et le prêtre local : hommage à Léon V de
Lusignan, aux Arméniens morts pour la France
Repas convivial et retour en TGV dans l’après midi
Renseignements : [email protected]
http://2015.ccaf.info/13-decembre-2014-hommage-a-leon-v-de-lusignan/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83673
Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de
sang pour le Centenaire du génocide arménien
Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le
Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org - Blood For
Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la
mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y
a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les génocide des
Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et
jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory vous encourage à sauver une vie.
Ce projet a été initié par des jeunes de Suisse sous l’égide du Comité
suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens et il a besoin
d'une mobilisation générale afin d'arriver à ce million et demi de dons
de sang. Le Collectif VAN relaye ici cette campagne.
Communiqué de presse
Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème
commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5
millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes
contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les
génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à
la fin 2015, nous vous invitons à sauver une vie. Ce projet a été initié par des
jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide
des Arméniens.
Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies
perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre ville.
Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez, plus de dons
vous pourrez faire.
Le principe est simple :
1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du sang
2. Donnez du sang
3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous verrez
le compteur tourner avec votre dédicace.
Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement d’équipes «
satellites » partout dans le monde pour organiser des campagnes de dons du
sang et la médiatisation du projet (médias, soutien de célébrités). N’hésitez pas
à nous contacter si vous désirez vous-mêmes contribuer à la réussite du projet.
Website : http://www.bloodformemory.org
Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory
Email : [email protected]
Twitter : @bloodformemory
Instagram : #bloodformemory (photo des dons !)
Nous espérons pouvoir compter sur vous,
Mémorablement vôtre,
L’équipe Blood For Memory
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608
Agenda - Montreuil : Exposition de Roger Kasparian le 15
novembre
Agenda - Montreuil : Exposition de Roger Kasparian le 15 novembre www.collectifvan.org - L'ami photographe Roger Kasparian - qui a si
souvent mitraillé le Collectif VAN dans ses activités militantes - a un
talent qui n'a d'égal que sa modestie. Il expose à Montreuil à partir du
15 novembre (et au Café de la Danse à Paris les soirs de concert).
Roger Kasparian : les années Yéyé
samedi 15 novembre, 17:00
Bibliothèques de Montreuil
14 boulevard Rouget de Lisle, 93100 Montreuil, Ile-De-France
Du 15 novembre au 3 janvier 2015, la Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil
accueille une exposition de photographies de l'artiste montreuillois Roger
Kasparian.
Des clichés consacrés aux années "Yéyé" en France. Johnny Hallyday, Claude
François, Françoise Hardy, Serge Gainsbourg....Roger Kasparian les a tous
photographiés au début des années 60.
Aujourd'hui rattrapé par la gloire internationale et le succès médiatique, il reste
fidèle à sa ville natale et accroche ses photos, dont plusieurs sont inédites, sur
les murs de la bibliothèque.
Le vernissage de l'exposition ROGER KASPARIAN : les années Yéyé aura lieu le
samedi 15 novembre à partir de 17h en présence de l'artiste.
Visite commentée de l'exposition + Séance de dédicace du livre de Roger
Kasparian "Archives inédites d'un photographe des sixities" (Gründ, 2014). Pour
connaître l'histoire incroyable de ce retraité souriant qui découvre à 75 ans qu'il
possède un trésor (les milliers de clichés de stars naissantes, qu'il a pris dans
les sixties et qu'il n'avait jamais montrés) lire : Roger Kasparian, clichés rock en
stock
Lire aussi :
Roger Kasparian, témoin négligé des sixties
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83509
Une autre exposition de Roger Kasparian se tient du 13 OCT. AU 20 DEC. 2014
au Café de la Danse à Paris les soirs de concert :
Exposition de Roger Kaparian
http://www.cafedeladanse.com/exposition/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83501
Agenda - Gif-sur-Yvette : Projection du film "Le Murmure
des Ruines"
Agenda - Gif-sur-Yvette : Projection du film "Le Murmure des Ruines" www.collectifvan.org - Lundi 17 novembre à 20h30 projection du film
"Le Murmure des Ruines" de Liliane de Kermadec, avec la présence de
la réalisatrice.
Publié le 4 novembre 2014
Ce film de 1h33 se déroule dans le Caucase, à Shoushi (Haut-Karabagh) et
retrace la vie d’une petite ville qui fut une capitale intellectuelle au début du
siècle dernier. Ce sont les habitants de cette ville qui sont acteurs et évoquent
les drames (guerre du Karabagh) et leurs espoirs de paix. Entrée : 6,50 euros.
Central Cinéma, Place de la Mairie, 91190 Gif-sur-Yvette RER B- station
Gif-sur-Yvette
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83525
Agenda - Gif-sur-Yvette : Conférence "Christianismes
Orientaux, hier et aujourd'hui"
Agenda - Gif-sur-Yvette : Conférence "Christianismes Orientaux, hier et
aujourd'hui" - www.collectifvan.org - Mercredi 19 novembre à 20h30
conférence du Pr Jean-Pierre Mahé sur le thème "Christianismes
Orientaux, hier et aujourd'hui".
Publié le 4 novembre 2014
De nos jours, certains voient, dans les chrétiens d’Orient, les successeurs des
Croisés et les complices de l’Occident. En réalité, le christianisme est, à l’origine,
une religion orientale, et l’Orient fut chrétien sept siècles avant l’expansion
arabe. C’est pourquoi les différentes Églises – syro-chaldéenne, copte,
éthiopienne, arménienne et géorgienne – sont une image vivante du
christianisme primitif, par leurs arts, leurs liturgies et leurs riches traditions.
Espace du Val de Gif, Quartier de l’Abbaye, Place du Chapitre, près de la
gare de Gif-sur-Yvette (RER B Gif-sur-Yvette,direction Saint-Rémy-lesChevreuse)
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83542
Agenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et
de sa souscription
Agenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et de sa
souscription - www.collectifvan.org - L'association "Notre Arménie" a
pour but de participer activement au développement de l’Arménie et
faire découvrir largement sa richesse et son héritage culturel. Relais en
France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame
d'Arménie, elle veut permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui
d’être les bâtisseurs de demain. ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du
projet le plus simple au plus ambitieux. Parmi les projets, l’urgence
aujourd’hui se situe sur la construction d’une maison à Aragatz, petit
village au pied de la montagne du même nom. L'association "Notre
Arménie" a donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente.
Découvrez ici la première Newsletter de l'Association dirigée par Lucile
et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins,
ainsi que les projets de cette équipe de choc !
Publié le 14 octobre 2014
Chers amis de l'Arménie,
L'association "Notre Arménie" a pour but de participer activement au
développement de l’Arménie et faire découvrir largement sa richesse et son
héritage culturel.
Relais en France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame
d'Arménie, nous voulons permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui d’être
les bâtisseurs de demain.
ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du projet le plus simple au plus ambitieux !
L’Arménie a besoin de l’aide de chacun :
Vous tous, amis de l'Arménie, vous pouvez y contribuer !
Nous vous tiendrons informés de l'ensemble de nos actions pour 2015. En
attendant, vous pouvez découvrir nos projets en cours et en savoir plus sur
notre association ici : www.notrearmenie.org
Merci pour eux,
Lucile et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins
Parmi nos projets, l’urgence aujourd’hui se situe sur la construction d’une
maison à Aragatz, petit village au pied de la montagne du même nom. Comme
en témoignent Lucile et Alexandre: « Ces gens vivent dans une maison sans
porte ni fenêtre (il fait -30° ici en hiver) et dans une saleté absolue. Nous n’en
croyons pas nos yeux. (…)»
Nous avons donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente pour
permettre à cette famille de vivre à nouveau dans des conditions dignes.
Qui sommes nous?
Notre Arménie, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre autour de Soeur Arousiag,
la responsable du centre Notre Dame d'Arménie; celle de 5 hommes et femmes
issus de la diaspora ou simplement tombés dans la potion arménienne par les
hasards heureux de la vie. C’est d'une part l’histoire d’un couple, Lucile et
Alexandre, qui choisissent de donner 1 an de leur vie aux Orphelins d’Arménie.
Début 2014, ils rejoignent un orphelinat, le centre Notre Dame d’Arménie.
C’est ensuite la fusion avec l'Association pour les Orphelins d'Arménie, créée en
2013 par Mélanie et Armen pour apporter un soutien financier au centre Notre
Dame d’Arménie. Enfin, c'est une histoire de famille pour Nathalie, insufflée
depuis 2 générations. Après plusieurs visites au centre Notre Dame d'Arménie,
elle rejoindra l'équipe début Septembre 2014.
Le Centre Educatif Notre Dame d'Arménie
Créé par la Sr Arousiag il y a 25 ans pour secourir les plus pauvres de son pays,
Le Centre Educatif Notre Dame d’Arménie de Gyumri est une institution socioéducative créée avec l’objectif d’assurer le développement global d’orphelins et
d’enfants nécessiteux.
Chaque année, le centre organise des camps d'été à Tzargatzor, où plus de 800
orphelins et enfants démunis d'Arménie et de Géorgie du Sud se retrouvent.
Pour nous contacter : [email protected]
www.notrearmenie.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83139
Agenda - UGAB Lyon : rencontre-débat avec Pınar Selek
Agenda - UGAB Lyon : rencontre-débat avec Pınar Selek www.collectifvan.org - L'UGAB Lyon vous invite à une rencontre-débat
avec la sociologue turque Pınar Selek le 7 novembre 2014 à 19h30 dans
ses locaux (12 Rue Emile Zola, Lyon) sur le thème : "Un nouveau
répertoire militant en Turquie".
Publié le 24 octobre
Le thème de la conférence:
"UN NOUVEAU RÉPERTOIRE MILITANT EN TURQUIE"
Qu’est-ce qui est en train de changer dans l’espace militant en Turquie ? Même
si la répression anéantit la possibilité même de la réflexion, comment a pu
naître une vraie tentative d’une politique positive de la création ?
La diversité, la pluralité, les alliances, les innovations…. La naissance d’un
nouveau répertoire militant en Turquie.
L'entrée étant libre dans la limite des places disponibles, la réservation est
obligatoire par mail : [email protected]
UGAB Lyon
7 novembre 2014 à 19h30
12 Rue Emile Zola
69002 Lyon
Bio express
Née à Istanbul, Pınar Selek est sociologue, écrivaine, féministe, antimilitariste et
militante.
Elle est connue notamment pour ses écrits sur les groupes opprimés en Turquie.
Elle plaide pour une approche sociologique qui ne se situe pas en surplomb des
personnes enquêtées mais qui repose sur une immersion de longue durée.
Parmi les ouvrages traduits de Pınar Selek : "Service militaire en Turquie et
construction de la classe de sexe dominante : devenir homme en rampant", "La
Maison du Bosphore", "Loin de chez moi... mais jusqu'où ?".
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83350
Agenda - Octobre : le mois des Arméniens à la Péniche
Anako
Agenda - Octobre : le mois des Arméniens à la Péniche Anako www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme
des événements culturels qui auront lieu en octobre 2014 à la Péniche
Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine.
Octobre : Le mois des Arméniens
L'exposition du mois
« Regards sur l'Arménie »
photos de J. B. Barsamian
Vernissage de l'exposition
le mardi 7, à 20 h
libre participation
*************************
jeudi 2, à 20 h 30
Jam Bluegrass et Old-time
libre participation
************************
dimanche 5, à 17 h
Meeting de soutien au comédien Vardan Petrosyan
Réunion d'information
entrée libre
************************
mercredi 8, à 20 h 30
Ultra Light Blazer Live
Concert
10 euros, 5 euros tarif réduit
***********************
jeudi 9 et samedi 11, à 20 h 30
Laurent Boutros et ses amis : guitare classique
10 euros (tarif unique)
***********************
dimanche 12, à 11 h
brunch ethnomusiKa
Hommage à Roudik Haroyan, maître de danse arménienne
Présentation par Sevana et Sipana Tchakerian
entrée libre, brunch 10 euros
papiers
***********************
dimanche 12, à 16 h
Jam Orientale
avec la participation des membres du groupe Papiers d'Arménies
libre participation
*********************
du jeudi 16 au mardi 21 à 14 h 30
Théâtre pour enfants
« Les enfants d’abord »
Enfants : 6 euros ; adultes : 7 euros ; groupes : 5 euros.
Renseignements et réservation : [email protected]
***********************
samedi 18, à 20 h 30
Venezuela Cronica
12 euros, 8 euros tarif réduit
artsakh
*************************
dimanche 19, à 16 h
Journée Artsakh
En présence du Représentant de la République d’Artsakh, M. Hovhannès
Guevorguian.
Présentation du livre Artsakh, Jardin des traditions et des arts arméniens par
ses auteurs, Dickran Kouymjian et Claude Armen Mutafian, suivi du film Le
Murmure des ruines, réalisé par Liliane de Kermadec, en sa présence.
entrée libre
*********************
mardi 21, à 19 h
Soirée jeux
prix d'entrée joué au dé ( entre 1 et 6 euros)
jeudi 30, à 20 h 30
The Boston Boys
La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette
Face au 61, quai de la Seine
75019 Paris
Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.
http://penicheanako.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82820
Agenda - Décines : Journée d'études sur la Mémoire diasporique
Agenda - Décines : Journée d'études sur la Mémoire diasporique www.collectifvan.org - Le CNMA (Centre National de la Mémoire
Arménienne) organise, le samedi 29 novembre 2014 de 9h30 à 16h, une
journée d'étude sur le thème : "Mémoire diasporique et co-création
socioculturelle : « rester soi en devenant autre », dynamique d’une
communauté pluri-identitaire en devenir permanent".
CNMA
Décines : Journée d'études sur la Mémoire diasporique « Rester soi en
devenant autre »
Le CNMA (Centre National de la Mémoire Arménienne) organise, le samedi 29
novembre 2014 de 9h30 à 16h, une journée d'étude sur le thème : "Mémoire
diasporique et co-création socioculturelle : « rester soi en devenant autre »,
dynamique d’une communauté pluri-identitaire en devenir permanent"
La (les) communauté(s) arménienne(s) française(s), constitue(nt) un exemple
d’intégration créatrice sur la longue durée, d’un «rester soi en devenant autre».
Pour « rester soi » et acquérir de la visibilité dans le monde, il faut « devenir »
autre, c'est à dire se construire avec des identifications mixtes afin de se rendre
visible dans le monde de la transplantation. Rester soi en devenant autre est en
fait une stratégie politique. Comment se pose la question de l'échange
interculturel en diaspora entre les sociétés d'accueil et les pays d'origine ?
Quelles leçons pouvons-nous tirer pour l'accueil de communautés diasporiques
plus récentes ?
Au CNMA, 32 rue du 24 avril 1915 à Décines.
9h30: accueil.
10h: Janine Altounian, essayiste, co-traductrice de Freud.
Dimension politique du «rester soi en devenant autre».
Après un génocide qui, au delà de l’assassinat des personnes, détruit le tissu
des liens et des représentations qui constituent une société et sa culture, il faut
que leurs survivants et surtout leurs descendants puissent d’abord s’identifier à
la culture et aux modes d’expression du pays d’accueil pour, à partir de là,
parvenir à affirmer leur héritage et leur histoire. Autrement dit, le déni de l’État
turc ne peut être combattu frontalement mais par l’affirmation de son identité
au sein de l’espace politico-culturel du pays tiers. Pour «rester soi» et acquérir
de la visibilité dans le monde, il faut «devenir autre» c’est à dire se construire
avec des identifications mixtes afin de se rendre visible dans le monde de la
transplantation. Rester soi en devenant autre est en fait une stratégie politique.
11h: Joseph Yacoub, professeur honoraire (science politique) de
l’Université catholique de Lyon.
«L’interculturalité entre cultures d’origine et d’accueil».
Nous vivons dans un monde qui connaît des transformations majeures, voire
des mutations profondes. Parmi elles, nous retenons la diversité culturelle et
l’exigence de l’enrichissement mutuel. Comment donc se pose la question de
l’échange interculturel en diaspora entre les sociétés d’accueil et les pays
d’origine ? Nous prendrons comme exemple, pour illustrer notre propos, la
communauté assyro-chaldéenne de France.
12h: pause déjeuner au restaurant du CNMA
14h: Jean-Claude Métraux, psychiatre d’enfants et d’adolescents,
chargé de cours à l’Université de Lausanne
«Croisement d’appartenances, citoyenneté et co-création
socioculturelle»
La (les) communauté(s) arménienne(s) française(s), ai-je eu l’occasion de dire à
Décines, constitue(nt) un exemple d’intégration créatrice sur la longue durée,
d’un «rester soi en devenant autre». Certes doivent-elles régulièrement relever
de nouveaux défis, mais elles y sont jusqu’ici, du moins me semble-t-il,
parvenues. Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour l’accueil de communautés
diasporiques plus récentes? Ou, dit autrement, quels sont les apports des
communautés arméniennes à la société multiculturelle française, à la création
socioculturelle de l’Hexagone ? Et quels pourraient être alors les contre-dons
des communautés autochtones ?
15h: Synthèse de la journée et perspectives avec les trois intervenants
Tarif public : 5€ / adhérent : gratuit.
Inscription conseillée à la journée d’études et/ou au déjeuner (menu unique
18€).
Réservation avant le 21 novembre. Rens. et inscription : 04 72 05 13 13 ou
[email protected].
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83584
Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la
colonisation
Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la colonisation www.collectifvan.org - Le Centre national de la mémoire arménienne,
situé à Décines (Grand Lyon) a choisi cette exposition car son propos
est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de
prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle
vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un
chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée.
En la matière, la Fraternité des victimes dément toute concurrence. Du
19.09.14 au 20.12.14.
Traité des noirs et colonisation: une blessure ancienne, des
conséquences actuelles...
Du 19.09.14 au 20.12.14.
vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3
Nous avons choisi cette exposition car son propos est comme un écho dans la
mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il
est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle
Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être
qu’engagée. En la matière, la Fraternité des victimes dément toute
concurrence.
Cette nouvelle exposition permettra, nous l’espérons, de considérer les
conséquences sociétales de faits historiques que l’on croit aujourd’hui anciens :
comment la construction intentionnelle de représentations raciales a permis
d’institutionnaliser une domination considérée comme tellement « naturelle »
qu’elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans les représentations collectives
comme individuelles ? Comment reconstruire une vision commune à partir d’une
mémoire partagée ?
du 15ème au 19ème siècle, des dizaines de millions de noirs sont morts ou ont
été déportés. Les évaluations chiffrées fluctuent mais l’ampleur est vertigineuse
et les conséquences toujours actuelles.
L’Afrique privée de développement.
Pendant plusieurs siècles, les ponctions de population (particulièrement des
jeunes valides) ont créé un déséquilibre démographique majeur pour l’Histoire
de l’Afrique : désagrégation de ses structures sociales ancestrales, manque de
main d’œuvre et de consommateurs...
Avec une économie organisée autour du commerce des esclaves, l’Afrique se
détourne malgré elle d’autres leviers de croissance, un frein durable au
développement. La fin de l’esclavagisme voit l’arrivée de l’ère colonialiste,
d’autant plus impérialiste que l’Afrique est exsangue, vidée depuis si longtemps
de ses ressources et de ses richesses. Une Afrique qui ne trouve son salut
temporaire que dans une dépendance docile à l’occident.
Les racines du capitalisme moderne.
Au milieu du XIXème siècle, le commerce des esclaves a enrichi durablement
tous les pays responsables de la traite, le travail gratuit des esclaves correspond
à plus de 60 % des recettes d’exportation des Etats-Unis. C’est cette
accumulation primitive des capitaux qui sera, selon les économistes, à l’origine
du décollage de l’Amérique et du développement du capitalisme moderne. Après
l’abolition de l’esclavagisme, les pays colonisateurs tirent une grande part de
leurs revenus de l’appropriation des matières premières africaines, générant des
capitaux qui renforcent le mouvement de la révolution industrielle.
Des traces indélébiles dans l’inconscient collectif
Quand on plonge dans les racines de l’esclavagisme, jusqu’à l’antiquité, on
constate que le racisme n’a pas précédé l’esclavagisme, mais l’a justifié a
posteriori, parfois de façon institutionnelle. Ainsi, l’esclavage a laissé des traces
indélébiles dans les esprits. Justifié par le concept de l’infériorité d’une race sur
une autre, il influe encore aujourd’hui le regard de l’autre, des «blancs» sur les
«noirs», et des «noirs» comme des «blancs» sur eux-mêmes.
Tocqueville écrivait: «il y a un préjugé naturel qui porte l’homme à mépriser
celui qui lui a été inférieur, longtemps après qu’il est devenu son égal ; à
l’inégalité réelle que produit la fortune ou la loi succède toujours une inégalité
imaginaire qui a ses racines dans les mœurs ».
vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3
Un regard sans concession
Cette exposition est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de
prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la
défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la
conscience arménienne ne peut être qu’engagée.
Elle propose un panorama complet pour mieux comprendre la problématique de
l’esclavage et de la colonisation : voyage historique depuis l’antiquité jusqu’à la
traite transatlantique et aux mouvements abolitionnistes, regards croisés sur un
phénomène de société, depuis le code noir instituant l’asservissement jusqu’à la
pensée émancipatrice des lumières. Ce regard sans concession illustre
l’aliénation politique et culturelle construite par un pouvoir dominant, subie par
les minorités.
Visite guidée par le concepteur de l’exposition Daniel Meguerditchian, suivie
d’un apéritif dînatoire.
Entrée libre
Exposition produite par le Collectif reconnaissance et réalisée par Daniel
Meguerditchian, avec le concours de Liliane Thimonier.
CNMA
32 RUE DU 24 AVRIL 1915
69150 DECINES
TEL. 04 72 05 13 13
[email protected]
WWW.CNMA.FR
http://www.cnma.fr/wordpress/wp-content/uploads/2014/08/Livret-CNMA-septdecembre-2014.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82348
Agenda - Parution : "Le génocide assyro-chaldéensyriaque - Qui s'en souviendra ?
Agenda - Parution : "Le génocide assyro-chaldéen-syriaque - Qui s'en
souviendra ? -www.collectifvan.org
Qui s'en souviendra ? - 1915 : le génocide Assyro-Chaldéo-Syriaque
Par Joseph Yacoub
EDITEUR : Cerf
"En niant l'existence d'un génocide, en l'oubliant, on assassine les victimes une
seconde fois" (Elie Wiesel). Au moment où l'on commémore le centenaire du
génocide arménien, il est bon de ne pas oublier celui d'autres peuples chrétiens,
notamment celui des Assyro-Chaldéens perpétré au même moment. 1er
novembre 1914. L'Empire ottoman entre dans la Grande Guerre contre les
Alliés. La Guerre Sainte est proclamée contre les chrétiens : entre avril 1915 et
juillet 1916 plus de 1 200 000 Arméniens et 250 000 Assyro-Chaldéens seront
massacrés.
Ce premier génocide du XXe siècle, qui mit longtemps avant d'être reconnu par
la communauté internationale, fit dire à Hitler en 1939 : "Qui se souvient
aujourd'hui de l'extermination des Arméniens ?". On sait depuis quelle autre
amnésie il avait déjà en vue. Ces massacres ont poussé les Assyro-Chaldéens à
chercher refuge hors de leur région d'origine, notamment en Occident.
Aujourd'hui, cette nation compte dans le monde environ un million et demi de
personnes, dont une communauté de 80 000 en France.
Premier ouvrage d'envergure consacré à la destinée d'un peuple jusque-là
occultée par l'histoire, cette somme passionnante, racontée ici avec autant de
souffle que de précisions, est le grand oeuvre du spécialiste en la matière, luimême descendant d'une famille de rescapés du génocide. Il confère à son
travail scientifique tout le poids et le prix d'un témoignage. Ce livre unique est
illustré d'un cahier photo et de cartes.
DISPONIBLE EN LIBRAIRIE LE 23 OCTOBRE 2014
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83040
Agenda - Paris : Soirée Archéologie à l'Eglise arménienne
Agenda - Paris : Soirée Archéologie à l'Eglise arménienne www.collectifvan.org - En mémoire de Tamara Kotcharian, le "Groupe
Tamara" organise le vendredi 21 novembre 2014, à 20 heures précises,
une soirée Archéologie sur les thèmes "Arménie, terre de peuplement
des premières sociétés humaines" et "L'émergence des premières
royautés, d'Ourartou à la période hellénistique", avec pour
conférenciers François Fichet de Clairfontaine, Inspecteur général des
patrimoines (Ministère de la Culture et de la communication) et
François Djindjian, Professeur, Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Réservation obligatoire avant le 12 novembre.
Sous le Haut Patronage de l'Ambassade d'Arménie en France, à la mémoire de
notre regrettée Tamara Kotcharian, le"GROUPE TAMARA" organise une soirée
Archéologie :
-Arménie, terre de peuplement
des premières sociétés humaines
-L'émergence des premières royautés,
d'Ourartou à la période hellénistique
Conférenciers :
François Djindjian : Professeur, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
François Fichet de Clairfontaine : Inspecteur général des patrimoines (Ministère
de la Culture et de la communication)
Vendredi 21 novembre 2014, à 20 heures précises
à la Cathédrale apostolique arménienne
Saint-Jean-Baptiste de Paris
Salle NourhanFringhian
15, rue Jean Goujon 75008 Paris
La soirée sera suivie d'un buffet dînatoire.
Participation aux frais : 15 €
Attention, les places sont limitées !
Réservation INDISPENSABLE avant le 12 novembre par courriel et par
coupon-réponse - [email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82941
Agenda - Marseille : Première édition de la « Semaine de la
mémoire arménienne »
Agenda - Marseille : Première édition de la « Semaine de la mémoire
arménienne » -www.collectifvan.org - Du lundi 24 novembre au
dimanche 30 novembre première édition « Semaine de la mémoire
arménienne » avec des rencontres et conférences, à Marseille, là où
tout a commencé pour la communauté arménienne de France, sous le
haut patronage de M. Kader ARIF, Secrétaire d’Etat auprès du ministre
de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire.
L’occasion de proposer de différentes rencontres avec des intellectuels,
historiens et experts autour de la thématique de la mémoire. Ce nouveau
rendez-vous annuel s'inscrira dans la durée au-delà du centenaire du génocide
arménien car le combat contre l'indifférence, l'ignorance et le négationnisme ne
doit connaître aucun répit. Entrée libre.
Programme :
Programme 2014 | Semaine de la mémoire arménienne - Marseille, du 24 au 30
novembre 2014.
Rens. : http://www.memoire-armenienne.fr et http://www.webaram.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83567
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
Rappel :
Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article.
Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de
cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre
d'occurrences.
Appel aux dons :
Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance !
Envoyez vos dons :
Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN"
A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Votre avantage fiscal :
Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos
impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos
revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €.
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Utilisez au mieux le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met
à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans
les rubriques !
Rubrique News
Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News
(bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de
Presse".
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4
Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en
ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par
le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués.
http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9
Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif
VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1
Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques,
manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions,
parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1
Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier
entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit
le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez
laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.
France Inter www.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou
par mail : [email protected].
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
=============================================
----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0
Téléchargement