Compteurs japonais
Les Japonais utilisent pour compter les objets un ensemble de compteurs (!), basés principalement sur la
forme des objets. Il n’existe pas véritablement d’équivalence en Français. En voici quelques uns :
Objets longs, fins, étroits, cylindriques tels que des arbres, des
crayons bouteilles, etc...
Objets fins, plats tels que du papier, des billets, des tickets, des
assiettes, etc...
Objets reliés tels que livres, magazines, carnets, etc...
Objets issus de l’industrie tels qu’appareils électriques, voitures, etc...
Unités de mesures pour du contenu tels que verres, tasses, bols, etc...
Catégorie hétérogène de petits objets qui ne font pas partie des
catégories précédentes.
Paires pour des habillages au niveau des pieds : chaussettes,
chaussures, etc...
Certains animaux (insectes, chats, etc…)
Il en existe en réalité au moins une vingtaine de base, plus des compteurs pour des choses spécifiques. Il
s’avère donc très dur de les employer pour un Français à l’esprit cartésien.
Les compteurs suivent en principe directement le nombre, bien qu’il y ait des variables. Lors du comptage, il
y a aussi des diphtongues :
ippon (1), sanbon (3), roppon (6), juppon (10)
ippai (1), sanbai (3), roppai (6), juppai (10)
ippiki (1), sanbiki (3), roppiki (6), juppiki (10)
La construction habituelle d’une phrase avec compteurs est nom + particule + nombre - compteur
(quantité) + verbe.
Trois timbres s’il vous plaît.
Hon o ni-satsu kaimashita.
Un autre point à souligner est le regroupement d’objets, les Japonais les groupent par 5 ou 10, au
lieu de 6 ou 12 (demi-douzaine ou douzaine). Par exemple, un ensemble japonais de bols ou