Résumé conférence « Le risque entre l’éthique et le droit – la consécration de la théorie du risque »,
Isabelle Cadet, Université catholique de Lyon
Après avoir défini et expliciter les termes et théories relatifs aux Risque et à l’Ethique puis
précisé leurs assertions, Isabelle Cadet a analysé l’importance que revêt le risque entre l’éthique et le
droit dans une perspective d’indemnisation des victimes.
Pour amener cette problématique de l’indemnisation, Isabelle Cadet à commencer par
commenter l’évolution du droit relatif au risque : Les origines de la théorie du risque (la révolution
industrielle, la présomption simple de faute, la présomption irréfragable,…) sont en grande partie
responsables de l’évolution des lois civiles et pénales relatives au risque.
Dans un second temps, Isabelle Cadet a fait part de la levée des obstacles jurisprudentiels et mis en
avant le courant doctrinal favorable : Conduire un projet responsable et éthique, c’est d’abord
devancer et éviter les dommages afin de produire mieux et de façon pérenne. Avec l’abondance de
lois dites spéciales, il s’agit de favoriser une responsabilité juridique objective et subjective, un
engagement de toutes les parties prenantes.
Il faut donc tendre au risque zéro, toujours être conscient de la menace que représente
l’irresponsabilité.
Les origines sont en grande partie responsables : oui on se doute que les origines sont à l’origine :/
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Résumé de la conférence sur « La Tetranormalisation », par Henri Savall, professeur à l’Université
Jean Moulin Lyon 3.
Après avoir développé l’émergence constante de nouvelles normes qui entourent les entreprises,
Henri Savall a présenté la théorie de la tétranormalisation sous quatre pôles principaux : les normes
comptables et financières, les normes du commerce international, les normes de qualité et
environnement et les normes sociales. La première partie de l’exposé a conduit à commenter
l’évolution de ces normes sur le décideur stratège de l’entreprise (l’état actuel de la
tétranormalisation, l’illusion-perversion des règles du jeu de l’activité économique et sociale, dilemme
stratégique de l’organisation, etc.) et leurs impacts en termes de coûts cachés (dus à l’inaction) ou sur
la capacité de changer les comportements des entreprises. Dans un second temps, Henri Savall a
analysé la notion de la responsabilité sociale de l’entreprise, en la classant sous trois catégories
majeures : la responsabilité sociale éphémère, durable et supportable. Il en ressort que le modèle qui
semble le plus approprié est un mix de deux de ces catégories : la responsabilité sociale durable et
supportable. Concrètement, les études menées par le professeur Savall sur 1000 entreprises
démontrent que les coûts cachés identifiés atteignent entre 10000 à 50000 € par personne et par an.
En conclusion, l’accumulation des coûts cachés produirait un financement interne récupérable pour
les entreprises qui serait approprié au développement de leur responsabilité sociale durablement supportable.
1476 signes !! on réduit un peu ?