Seigneur, l'Éternel vient avec puissance. C'était la bonne nouvelle. Et puis aussi
ce terme euaguelione parlait de paix, proclamait la paix en même temps que le
salut. Ésaïe chapitre 52 verset 7 : Qu'ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds
de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui
apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! Déjà, dans l'Ancien
Testament, annoncer une bonne nouvelle était précisément annoncer le salut.
Dans la Grèce ancienne, toujours, le verbe évangéliser était pour sa part très
rarement employé. A la limite, ce verbe revêtait un sens péjoratif. Pourquoi ?
Parce qu'il revenait aux esclaves de porter de bonnes nouvelles. On n'aimait pas
avoir l'air d'esclaves qui ont à transmettre les bonnes nouvelles. Ceci nous fait
penser à Jésus-Christ, Lequel s'est fait esclave pour nous porter la bonne
nouvelle de la part de son Père. En Philippiens 2/7, il est dit qu'existant en forme
de Dieu, Il (le Christ) n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie
à arracher, Il s'est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur…
pour nous porter ce merveilleux message. Après Christ, l'Évangile demande des
serviteurs et des esclaves pour être amené aux autres. Il peut se faire aussi que
l'on nous regarde d'une manière bizarre lorsque, rendus serviteurs du plus beau
des messages, nous portons aux autres l'Évangile de Jésus-Christ. Mais c'est
dans le Nouveau Testament que ce terme d'Évangile prend tout son sens, sa
portée, sa signification. Ce terme revient 72 fois dans le Nouveau Testament, 50
fois dans les seules lettres de l'apôtre Paul. Et ce terme "Évangile" résume,
renferme en même temps qu'il contient, tout le message chrétien.
Vous ne pouvez imaginer combien cela me réjouit de rappeler à ma mémoire
que Christ Lui-même, bien avant moi, a prêché ce beau message de l'Évangile !
Christ a prêché l'Évangile, Il l'a prêché aux Juifs de son vivant sur cette terre.
Ainsi pouvons-nous lire par exemple en Marc 1/14, après la mort de Jean-
Baptiste : Jésus parcourut la Galilée, prêchant l'Évangile de Dieu. L'Évangile
de Son Père. La Bible ( en particulier l'Évangile) nous présente précisément la
bonne nouvelle comme étant la bonne nouvelle de Dieu. L'évangile est la
bonne nouvelle de Dieu. Précisons que l'Évangile n'a pas sa source dans
l'homme car il ne provient pas de l'homme. Nous n'aurions pas pu inventer un tel
message tellement il est extraordinaire, admirable ! D'ailleurs Calvin a écrit un
jour : " Si l'homme avait voulu, il n'aurait pas pu. " Certainement qu'il n'aurait
pas pu ! De Dieu, l'Évangile, pourquoi ? Parce qu'il nous vient de Dieu, parce
qu'il a sa source en Dieu, l'Évangile n'étant pas le fruit de cogitations humaines
au plus haut niveau métaphysique. L'Évangile prend sa source dans l'éternité de
Dieu, dans l'amour de Dieu : Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son
Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu'il ait la vie
éternelle. L'Évangile est donc l'Évangile de Dieu. Aucune Église, aucune
religion, aucun homme, ne peut prétendre au monopole de l'Évangile. Avant
d'être celui d'une dénomination quelconque, avant d'être celui d'une religion, il
est avant tout l'Évangile de Dieu parce qu'il émane de Dieu, et cet Évangile a