EIDE IFSI Douai

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IFSI Douai
Soins Infirmiers
Sciences Humaines
Promotion 2006-2009
1ère année 2006-2007
Francis Le May
Travail dirigé sémiologie et examens
Sémiologie :
Douleur aigue : est considérée comme un signal d’alarme qui protège l’organisme,
elle déclenche des réactions dont la finalité est d’en diminuer la cause et d’en
limiter les conséquences : on parlera alors de nociception. En gynécologie la
douleur aiguë signée une sainte agite, une torsion ovarienne, la rupture d'un kyste
de l'ovaire, une grossesse extra utérine (GEU) un l'hématome rétro placentaire.
Aménorrhée : (A= privatif// Méno=écoulement//rrhée=écoulement) C’est l’absence des règles
ou menstruation.
Aménorrhée primaire : non n'apparition des règles chez la jeune fille à partir de 16 ans.
Aménorrhée secondaire : menstruations disparues depuis trois mois chez la femme réglée
(cela implique une recherche de B hCG afin de vérifier qu'elle n'est pas enceinte sinon
pathologie).
Dysménorrhée : (Dys=perturbation//Meno=écoulement, règle// rrhée=écoulement) donc la
dysménorrhée signifie la difficulté de l'écoulement des règles mais l'usage a imposé ce terme
pour désigner les règles douloureuses en sachant que le terme exacte pour désigner les règles
douloureuses est l'algoménorrhée (algo- = douleur)
Dysménorrhée primaire : si elles apparaissent dans le premier mois qui suit leur installation
(chez la jeune fille).
Dysménorrhée secondaire : chez la femme cela peut faire penser à une pathologie utérine,
cervicales (col de l'utérus).
Ménorragie : (Meno=écoulement, règle//rragie=jallissement) donc une Ménorragie est une
hémorragie d'origine utérine coïncidant avec la menstruation mais présentant des aspects anormaux
par son abondance et/ou sa durée (trois à cinq jours).
Leucorrhée : (Leuco=blanc// rrhée=écoulement) donc les leucorrhées sont des Pertes non
sanglantes provenant de l'appareil génital féminin, elles sont un motif fréquent de consultation en
gynécologie et doivent toujours poser le problème d'une MST sous jacente, elles sont généralement
dues à une hypersécrétion utéro cervicale. Si elles sont colorées ou odorantes cela doit faire penser à
une infection (jaunâtre, verdâtre = écoulement purulent).
Nausée : La nausée (du grec Ναυτεία) est la sensation de mal-être et d'inconfort de l'estomac
qui accompagne l'approche des vomissements.
Vomissement : c’est le rejet actif et involontaire par la bouche du contenu gastrique. Signe
sympathique de la grossesse, ils peuvent devenir pathologiques si ils ne s'arrêtent pas à la fin
du troisième mois.
Pollakiurie : (pollakie= sopuvent//urie=action d’uriner) On appelle pollakiurie une miction
excessive en petites portions. Ainsi, le volume de l'urine de 24 heures peut sembler normal.
Plus de six fois par jour cette anormale : signe d'un prolapsus génital ou incontinence
d'efforts. Signe aussi la grossesse (modification hormonale, foetus appuyant sur la vessie).
Incontinence urinaire : c’ est une perte involontaire des urines.
Prolapsus : (pro= en avant ;//lapsus= )donc les prolapsus génitaux, relativement fréquents, sont la
descente d'un ou de plusieurs organes du petit bassin (vagin, utérus, vessie ou rectum), à des degrés
divers par suite de la déficience des moyens de soutien naturels (muscles, ligaments, les muscles du
périnée ne remplissent plus leur fonction).Elles sont accompagnées d'incontinence d'efforts (perte
urinaire provoquée par la réalisation d'un effort : éternuements, monté des escaliers, soulevait
du lourd,...).
Métroragie : c'est nullement en dehors de la période des règles. 6001 fibromes utérins ou un
problème au cours de la grossesse.
Ménométroragie : saignements qui ne s'arrêtent plus.
Primipare : On dit qu'une femme est primipare ( primi = premier et pare = parturition ou
accouchement) lorsqu'elle a déjà eu un accouchement, on parle de deuxième pare pour une
femme qui a eu deux accouchements.
Primigeste : (primi = premier//geste = gestation ou grossesse) qui désigne une femme enceinte
pour la première fois, on parlera de deuxième geste pour une femme qui est enceinte pour la
deuxième fois.
Une femme peut être deuxième geste est primipare si elle a perdu le premier foetus.
Péridural : (peri=autour//) pour anesthésie péridurale. Le but de cet acte est la suppression ou
la diminution des douleurs de l’accouchement. Dans certains cas, il peut également en faciliter
le déroulement. La suppression des douleurs permet un confort moral et une diminution de la
fatigue maternelle.
Réalisé par un médecin anesthésiste-réanimateur, ce geste médical a pour but de bloquer les
transmissions des influx douloureux issus des racines nerveuses, qui résultent de la
contraction de l’utérus et de la progression de l’enfant.
Anesthésier locorégionales réalisées grâce à un
cathéter long au niveau de la partie lombaire du
rachis dans l'espace épidurale.
Utilisez pour les accouchements .
Avantages : possibilité d'entretenir l'année
saisit grâce à une SAP ou a déjà injection à
intervalles réguliers.
Amnioscopie : (amnio= enveloppe) L’amnioscopie est un examen simple qui permet, en fin
de grossesse, quand le col est un peu ouvert, de vérifier la couleur du liquide amniotique à
travers la poche des eaux et de détecter une éventuelle souffrance foetale. Il est pratiqué en fin
de grossesses (col entrouvert) un tube est placé sur l'apogée sous pour visualiser la couleur du
liquide amniotique.
Si verdâtre => souffrance fœtale, présence de méconium (celle du bébé) = liquide teinté. Ce
qui implique une césarienne immédiate.
Si rouge => mort du foetus.
Vocabulaire :
Hystérectomie : (Hyster=Utérus//ectomie=ablation) C’est l'ablation chirurgicale de l'utérus.
Ovariectomie : (Ovari=ovaire//ectomie=ablation) C’est l’ablation chirurgicale d'un ou des
deux ovaires (ovariectomie bilatérale).
Salpingectomie : (Salping=trompe//ectomie=ablation) Ablation par voie chirurgicale de l’une
des trompes de Fallope ou des deux.
Mastectomie : (Mast=sein//ectomie=ablation) La mastectomie est une opération chirurgicale
qui consiste à enlever la totalité du sein.
Examens :
 Hystérosalpingographie :
examen permettant la recherche le signe paraclinique.
C’est une radiographie de l'intérieur de l'utérus (la cavité utérine) et l'intérieur des
trompes utérines.
 conditions particulières
ce sûr et de l'absence d'hémorragie, vérifier l'allergie à l'iode, vérifier l'absence de
grossesses
Préparation infirmière :
Injection dans la cavité utérine un produit spécial (produit de contraste repérable sur
les clichés radiographiques)
Indication :
permet de dessiner l'intérieur de l'utérus et trompes utérines et le contours des
anomalies existant ; elle permet aussi de vérifier la perméabilité des trompes utérines
car si les trompes sont normalement perméables, le produit de contraste atteint la
cavité abdominale pelvienne en passant par les ostiums tubaires externes.
Pathologie utérine : fibromes, malformations, s'hérédité des trompes.

Amniocentèse :
on pratique une amniocentèse précoce (6ème à 7ème semaine d'aménorrhée) chez les
femmes enceintes de plus de 38 ans autrement dits à partir de la 16e jusqu'à la 17e
semaine d'aménorrhée).
L’amniocentèse consiste à prélever stérilement du liquide amniotique pendant la
grossesse. La plupart du temps, ce prélèvement est effectué pour analyser et compter
les chromosomes foetaux. Si cet examen effraie de nombreuses femmes, il est
généralement peu douloureux.
Préparation infirmière
Réparation de matériel pour l'anesthésie de qui implique de respecter les règles
d'asepsie.
À la de l'examen de la patiente devra rester au repos après la ponction entre une et
deux soeurs à fin d'éliminer tout risque de contraction.
Cet examen est possible à partir de 13/14 semaines d’aménorrhée jusqu’au terme de la
grossesse. Le prélèvement se fait à l’hôpital, de manière stérile, dans une salle spécifique. Le
médecin repère le placenta et l'embryon par échographie et introduit une aiguille très fine
(sans anesthésie : l’anesthésie est plus douloureuse que la ponction elle-même ) à travers le
ventre maternel, sous contrôle échographique permanent. 15 à 20 ml de liquide sont prélevés
et envoyés dans un laboratoire spécialisé. Les résultats sont connus en deux semaines
environ.
Indication :
Les indications varient selon le terme. L'amniocentèse dite précoce peut être pratiquée
à partir de la 16ème ou 17ème semaine d'aménorrhée, en raison d'une pathologie
préexistante. Cet examen est aujourd’hui proposé aux futures mamans de plus de
38 ans. Après culture des cellules, on établit le caryotype (carte chromosomique) du
foetus afin de dépister des anomalies chromosomiques (trisomie 21 par exemple) et
quelques maladies héréditaires liées au sexe.
On peut découvrir également certaines maladies héréditaires du métabolisme ou
certaines anomalies du système nerveux central. L'amniocentèse précoce n'est
pratiquée que lorsque des éléments permettent de craindre ces anomalies et qu'un
avortement thérapeutique est envisagé en cas d'affirmation d'un diagnostic péjoratif.
L'amniocentèse tardive au cours du troisième trimestre permet de surveiller l'évolution
d'une grossesse à risques élevés (incompatibilité rhésus, etc.) :



Le taux des cellules orangées témoigne de la maturité des téguments ;
Le taux de créatinine témoigne de la maturité des reins ;
Les rapports lécithine/sphingomyéline ou acide palmitique/acide stéarique
témoignent de la maturité des poumons.
Cet examen permet de dépister aussi certaines malformations (neurologiques,
digestives, etc.) et de rechercher une souffrance foetale.
Recherche anomalies des troubles chromosomiques est liée à l'âge (1 % des femmes >
35 ans, pris en charge à 100 %).
Recherche d'anticorps en cas d'infection (toxoplasmose) pour vérifier si le foetus a
déclaré la maladie.
Le résultat (caryotype) ne pourra être communiqué qu'après deux à quatre semaines.

Mammographie :
ce technique d'imagerie médicale permet de mettre en évidence de signe paraclinique
visible par exploration.
C'est une radiographie des deux seins, effectuée par un radiologue. Cet examen rapide
et fiable permet d'établir un diagnostic précis de la santé de vos seins et de détecter
une éventuelle anomalie. Cet examen nécessite trois clichés :
- face
- profil
- prolongement axillaire.
 Conditions particulières : rien

Préparation infirmière :
Education en préventif, prendre conscience de la peur de la patiente ou à parenthèses
peur du cancer).
Indication :
- La mammographie étudie la glande mammaire et permet de dépister à un stade
précoce un cancer du sein.
- Elle recherche des anomalies telles que des opacités, des micros calcifications.
- Elle permet aussi un repérage des lésions avant un geste chirugical : un fil
métallique (harpon) est placé sous contrôle de la mammographie et guidera le
chirurgien pour enlever cette zone anormale.

Echographie :
L’échographie est une technique d’exploration de l’intérieur du corps basée sur
les ultra-sons. Une sonde envoie un faisceau d’ultrasons dans la zone du corps à
explorer. Selon la nature des tissus, ces ondes sonores sont réfléchies avec plus
ou moins de puissance. Le traitement de ces échos permet une visualisation des
organes observés.
Préparation infirmière : rien
Indication :
L’échographie permet l’étude de multiples organes de l’abdomen, du petit bassin, du cou
(thyroïde, ganglions, foie, rate, pancréas, reins, vessie, organes génitaux) mais aussi les
vaisseaux (artères et veines), les ligaments et le coeur. Elle recherche des anomalies qui
pourraient les atteindre (tumeurs, infections, malformations) et peut parfois guider un
prélèvement en profondeur.
Au cours d’une grossesse, elle permet d’étudier la vitalité et le développement du foetus,
de dépister des anomalies ou encore de déterminer le sexe de l’enfant.

Echographie pelvienne (par voie trans-abdominale ou par voie vaginale) :
Méthodes d'exploration en on agressive à l'aide d’échos ultrasons permettant une
imagerie immédiate, reproductive et fixable.
Préparation infirmière : rien

Indication :
Suivies de la grossesse et diagnostic des pathologies de l'ensemble de l'appareil
génital féminin.
Elle permet de préciser : la position des fibromes dans le pelvis et dans le myomètre,
leur taille, leur nombre et leurs modifications (recherche d'une nécrobiose aseptique de
fibrome). Elle permet également de distinguer les fibromes sous-séreux, sous-muqueux et
intersticiel.

Coelioscopie : optique instrumentale.
La cœlioscopie permet de voir directement l'état des l'organes abdominaux dont les
organes internes de l'appareil génital féminin (ovaires, trompes, utérus...) , elle est
pratiquée sous anesthésie générale.
Préparation infirmière :
Pour permettre une bonne visualisation, un gaz (gaz carbonique) est introduit dans
l'abdomen. Parfois, l'intervention s'arrête après l'examen de l'abdomen : c'est une
coelioscopie diagnostique. Elle permet de rechercher une anomalie indécelable
par d'autres moyens comme, par exemple, des séquelles d'une infection génitale ou
une endométriose. Au cours de cette intervention, le bon fonctionnement des
trompes peut être vérifié par l'injection dans l'utérus d'un produit coloré que l'on
peut voir sortir par l'extrémité, ou pavillon, des trompes ("épreuve au bleu").
Une des méthodes les plus employés En Géorgie chez l'écologique. Traitement
chirurgicaux ( Kystes de l'ovaire,...)
Choix d'infirmiers : prés et post opératoire. Une
Indication :
La cœlioscopie est souvent indiquée pour confirmer les diagnostics :

des infections génitales hautes (salpingite, annexite, pyosalpinx, endométrite...) et
leurs séquelles





de la grossesse extra-utérine,
de kystes de l'ovaire,
l'exploration des organes génitaux dans chez les femmes souffrant de la stérilité ;
l'exploration des organes génitaux dans chez les femmes souffrant des douleurs du
bas du ventre (douleurs pelviennes) ;
elle permet de la mise en évidence de certaines anomalies des organes génitaux
internes et certaines maladies comme l'endométriose ;
La cœlioscopie permet parfois de pratiquer certains actes chirurgicaux comme :












traitement de la grossesse extra-utérine ;
certains kystes de l'ovaire ;
certaine localisation de l'endométriose ;
la libération des adhérences (adhésiolyse) dans le cadre du traitement de la stérilité
et les douleurs pelviennes ;
certaines localisations et certaines formes des fibromes utérins ;
le drainage des abcès des annexes (pyosalpinx, abcès ovariens et tubo-ovariens) et
les autres abcès pelviens ;
les torsions des annexes ;
le traitement chirurgical de certaines formes du prolapsus génital (descente de
l'utérus et du vagin) ;
le traitement chirurgical de certaines formes de l'incontinence urinaire à l'effort ;
certaines formes de l'hystérectomie peuvent être pratiquées partiellement par
cœlioscopie (hystérectomie cœlio-préparée) ou totalement ;
certaines formes du cancer du col utérin peuvent être traitées partiellement ou
complètement par cœlioscopie
Dosage BHCG :
Mesure du taux de BHCG est une hormone secrétée par le placenta
(syncytiotrophoblaste au départ) dès la nidation de l'embryon dans l'utérus. Elle est
détectable dans le sang dès le 10ième jour qui suit l'ovulation, quelques jour après dans
les urines.
Préparation infirmière :
Prélèvement de sang veineux (en général au pli du coude). Pas de conditions
particulières ; il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
Indication :
Des tests rapides permettent de la mettre en évidence sans la doser : c'est le
principe des tests de diagnostic de grossesse. Il est également possible de la doser,
car les taux permettent d'avoir une estimation de l'âge de la grossesse, de suspecter
une grossesse molaire ou extra-utérine. Elle peut également être dosée entre la
15ième et la 17ième semaine de grossesse, en association à d'autres paramètres, afin
d'évaluer un sur-risque de trisomie (peut conduire à la réalisation d'une
amniocentèse pour confirmer ou infirmer une trisomie). Enfin cette hormone peut
être secrétée de façon anormale dans certains cancers. Le dosage présente alors un
intérêt pour le diagnostic, mais aussi pour le suivi thérapeutique.
Valeurs normales
Grossesse : 200 à 8000 UI /l dès la deuxième semaine de grossesse, puis les taux
doublent tous les 2 à 3 jours et atteignent un maximum à la fin du premier
trimestre (jusque 250000 UI /l) ; ensuite ils redescendent un peu et restent stables
jusqu'à la fin de la grossesse.



Femme, hors grossesse : Avant la ménopause : < 8 UI /l
Après la ménopause : < 20 UI /l
Homme : < 7 UI /l
Variations pathologiques

Grossesse extra-utérine : grossesse ectopique enkystée pouvant entraîner des
taux de b hCG augmentés.

Avortement : b hCG effondrée = signe biologique le plus précoce

Grossesse molaire : taux augmentés

Sécrétion de b hCG libre (pouvant faire l'objet d'un dosage spécifique) dans un
grand nombre de tumeurs non trophoblastiques :
- Tumeurs germinales testiculaires ou ovariennes
- Tumeurs germinales extra-gonadiques
- Tumeurs non germinales
- Choriocarcinome

Hyperglycémie provoquée :
Quand les résultats de la glycémie sont à la limite de la normale, et que l'on veut
affirmer ou infirmer une intolérance aux sucres ou un diabète, il faut effectuer une
surcharge en sucre, et étudier les variations de la glycémie. Les chiffres seuils ont été
définis statistiquement dans des conditions très précises. Ces conditions doivent être
respectées au moment du prélèvement.
Préparation infirmière : rien
Conditions de prélèvement
Le patient doit être au repos à jeun depuis 12 heures, mais ayant absorbé les jours
précédents un régime normal. Les différents médicaments pouvant interférer avec
la glycémie doivent être arrêtés depuis plusieurs jours. Cet examen doit être
effectué chez un patient en état stable à distance d'une maladie aiguë.
Le patient absorbe une quantité de 75g de sucre diluée dans 250 ml d'eau.
L'ingestion doit se faire en moins de 5 minutes. Les glycémies sont alors
effectuées au temps 0 (avant l'absorption de sucre) , puis 30, 60, 90 et 120 minutes
après.
Chez la femme enceinte la quantité de sucre est de 100g, avec les mêmes limites
pour la glycémie. Affirmer un diabète gestationnel, ne préjuge pas de l'avenir au
point de vue diabétique.
Première prise de sang : prélèvement de sang veineux le matin , au repos, après 12
heures de jeûne. Eviter de fumer avant le prélèvement.

Indication :

Affirmer un diagnostic de diabète lorsqu'il y a un doute
Test réalisé chez la femme enceinte entre la 24ième et la 28ième semaine de
grossesse pour dépister un diabète gestationnel (Test de O'Sullivan)
Exploration de certaines hypoglycémies
Exploration des hypersécrétions de somatotrophines
Frottis cervico-vaginal : Tous les deux ans.
Le frottis est un prélèvement de cellules du col de l'utérus, réalisé lors d'un examen
gynécologique. C'est un acte banal effectué dans le cadre du dépistage du cancer du
col de l'utérus.
La pratique consiste à prélever par frottement à l'aide d'une brosse spécialement
adaptée des cellules superficielles du col, tout particulièrement dans la zone de
jonction entre la muqueuse qui est du côté du vagin (appelée exocol) et la muqueuse
qui est du côté du col de l'utérus (appelée endocol).
En effet, cette zone encore appellée zone de transformation est le siège privilégié des
infections HPV (voir HPV) et donc des lésions précancéreuses (dysplasies).
En France, le frottis est réalisé sous la responsabilité directe d'un médecin ou d'un
biologiste ayant suivi une formation.
Ne pas oublier d'étiqueter les dames et
d'y indiquer le nom le prénom etc. et le
lieu de prélèvement.
Préparation infirmière : rien 
Indication :
Le frottis est effectué à titre préventif et diagnostique pour dépister des anomalies
du col de l'utérus qui pourraient avec le temps se transformer en cancer (lésions
précancéreuses), ou pour dépister un cancer déjà déclaré.
Mais soyez rassurée, le cancer du col de l'utérus est une maladie qui malgré tout
reste exceptionnelle, et le plus souvent le résultat du frottis est normal.

Biopsie :
Une biopsie est le prélèvement d'une petite quantité de tissu effectué à l'aide d'une
aiguille ou d'un bistouri. Cet échantillon tissulaire est ensuite examiné au microscope
et permet de poser le diagnostic
La biopsie du col
Le but de la biopsie du col, c'est de faire analyser, par un médecin spécialement formé
à cela, un morceau de chair issu du col de l'utérus et dont on suspecte, par le frottis ou
la colposcopie, qu'il est porteur d'une lésion.
Pour reprendre l'image du jardinier que j'ai empruntée à J.P. Mergui, c'est comme si on
faisait parvenir à un spécialiste une brindille d'un arbre qui présenterait des signes
faisant penser qu'il est malade.
Comment ?
ce jeune saisie locale ou locorégionales ou générales en fonction de la localisation de
la biopsie. On peut pratiquer une biopsie ex temporaire, c'est-à-dire que le chirurgien
attend le résultat de l'analyse de la biopsie pour continuer l'opération à savoir retirer la
tumeur ou pas par exemple.






En dehors des périodes de règles, assez loin (24-48 heures) d'un rapport sexuel,
d'une injection vaginale ou de la pose d'un ovule.
Il est nécessaire de préciser, en prenant le rendez vous, la nature de l'examen si
celui ci a été décidé avec le médecin lors d'une précédente consultation.
La patiente est en position gynécologique.
Le médecin introduit un spéculum pour exposer le col de l'utérus, il le nettoie
soigneusement à l'aide d'une compresse ou d'un coton.
Il repère, en pratiquant une colposcopie, les zones suspectes. Il utilise une pince à
biopsie, munie de mors coupant, de petite dimension, 3-4 millimètres. Il coupe,
dans la chair, des petits fragments sur le zones en question.
Le matériel ainsi obtenu est conservé dans des petits flacons étiquetés précisément
en fonction de la zone où a été opérée la biopsie.
Préparation infirmière : rien
Indication :
Il permet de préciser la gravité de l'atteinte suspecté au frottis ou à la colposcopie.

Hystéroscopie :
Un examen qui permet de visualiser la cavité utérine (l'intérieur de l'utérus dilaté par
l'injection de l'eau sous pression à l'intérieur de la cavité utérine) à l'aide d'un appareil
optique appelé un hystéroscope. On peut ainsi explorer le canal cervical; la cavité
utérine et l'origine des trompes (les ostiums uterinums ).
Préparation infirmière : choix en post-opératoire (saignements, douleur vive)
Indication : possibilité de faire un curetage.
C'est un examen qui permet de comprendre les symptômes à point départ utérin
comme les métrorragies ou les ménorragies ; elle permet aussi d'explorer la cavité
utérine en cas de stérilité ; d'avortement à répétition ; ou enfin lorsque d'autres
explorations comme (l'échographie ou l'hystérosalpingographie) mettent en
évidences des anomalies de la cavité utérine.
Elle peut être faite, en cabinet médical, sans anesthésie, ou sous anesthésie locale
et parfois générale (après hospitalisation).
L'hystéroscopie diagnostique permet de mettre en évidence les anomalies suivants
:









Les polypes (excroissance de la muqueuse ) de l'endomètre et du canal
cervical;
Les fibromes sous muqueux et du canal cervical ;
les épaississements anormaux, localisées ou généralisées de l'endomètre
(les hyperplasies de l'endomètre ; les pré cancers et les cancers de
l'endomètre) ;
les amincissements de l'endomètre (hypotrophies et atrophies de
l'endomètre) ;
les synéchies utérines ;
les malformations utérines ;
chez les porteuse de stérilet , elle permet de localiser sa position exacte dans
la cavité utérine ce qui peut expliquer certains symptômes associés à son
utilisation ; et enfin, en cas l'ascension du fils du stérilet, son ablation devient
difficile par des gestes aveugles ; dans ce cas là, l'hystéroscopie facilite son
extraction en le visualisant directement.
au cours d'une hystéroscopie diagnostique, il est possible de faire des
prélèvements guidés de l'endomètre ou des lésions que l'on met en évidence.
Scanner :
Un scanner médical, ou tomodensitomètre" est un appareil qui sert à faire des coupes
d'un individu à visée médicale.
La tomodensitométrie est une technique d'imagerie médicale inventée officiellement
par Godfrey Newbold Hounsfield : le patient est soumis au balayage d'un faisceau de
rayons X. L'émetteur tourne autour du patient en même temps que les récepteurs
chargés de mesurer l'intensité des rayons X après leur passage dans le corps. Les
données sont traitées par un ordinateur qui recompose des vues en coupe du corps.
Préparation infirmière : allergies, traitement préventif, le gens à jeun.
S'assurer de l'État au de grossesse ou pas de la personne (rayons X. ce qui implique
que si la personne est enceinte il faut protéger le foetus avec un tablier de plomb posé
sur le ventre de la maman.)

IRM :
L’imagerie par résonance magnétique permet d’analyser à distance des organes de
manière très précise. Cette technique permet de visualiser des détails invisibles sur les
radiographies standards, l’échographie ou le scanner. Schématiquement, cette
technique utilise un gros aimant et analyse la réaction des différents tissus du corps à
ces champs magnétiques. Les données recueillies sont ensuite traitées
informatiquement et la zone étudiée peut être restituée en deux ou trois dimensions.
Préparation infirmière : rien
Indication bilan d'extension (métastases) sur pathologie cancéreuse.
Endométriose (développement de l'endomètre ailleurs que dans l'utérus par
exemple dans les trompes ou l'abdomen).
L’IRM étudie avec une grande précision de nombreux organes tels que le cerveau, la
colonne vertébrale, les articulations et les tissus mous.
L’IRM est d’une grande utilité lorsqu’une analyse très fine est nécessaire et que certaines
lésions ne sont pas visibles sur les radiographies standards, l’échographie ou le scanner.
Elle permet de faire des images en coupes dans différents plans et de reconstruire en
trois dimension la structure analysée.
Elle recherche :



Au niveau du cerveau, des lésions infectieuses ou inflammatoires, des anomalies des
vaisseaux, ainsi que des tumeurs.
Au niveau de la colonne vertébrale, des hernies discales.
Au niveau des articulations, des lésions ligamentaires ou méniscales.
 Conditions particulières : Interdits pour la personne portant des prothèses,
pacemakers, pompes et aux personnes allergiques sont traitements préventifs (pro du
injection de produits radio- opaques, produits Iodés).

Examen bactériologique
L'examen d'un prélèvement vaginal permet de faire le diagnostic d'infection génitale
chez la femme (il s'agit le plus souvent d'une infection sexuellement transmissible).

Le prélèvement est observé au microscope (c'est l'examen direct) afin de
rechercher la présence de globules blancs (ou leucocytes), de globules rouges
(ou hématies) et d'éventuels microbes.

Puis une culture est réalisée sur milieux appropriés pour identifier une bactérie
(ou un champignon microscopique) éventuellement responsable de l'infection et
réaliser un antibiogramme.
 Conditions particulières : Conditions d'asepsie pour ne pas ajouter des germes au
prélèvement, le prélèvement doit être mis dans un pousse péril et que les était une
anesthésie générale. La prise d'antibiotique est à prescrire

Examen gynécologique :
L'examen abdominal
En décubitus dorsal, jambes allongées puis semi-fléchies, paroi abdominale bien
relâchée.
o
l'inspection fait un inventaire des cicatrices faisant préciser à nouveau les
interventions correspondantes. L'orifice ombilical, la région sus pubienne et les
orifices hernières seront étudiés avec minutie,
o la palpation comporte notamment la recherche d'un syndrome tumoral
abdomino-pelvien, d'une douleur abdomino-pelvienne et d'une anomalie des
fosses lombaires,
o
la percussion a moins d'intérêt.
L'examen périnéal
C'est le premier temps de l'examen gynécologique proprement dit, il est réalisé en
position gynécologique, d'abord au repos puis éventuellement lors d'efforts de
poussée.
On notera :
o
Les signes d'imprégnation hormonale réglant la trophicité des organes génitaux
externes et le développement des caractères sexuels secondaires : pilosité,
pigmentation, développement des grandes lèvres et du clitoris (sous la
dépendance des androgènes) et des petites lèvres (sous la dépendance des
estrogènes),
o La présence d'une pathologie infectieuse du revêtement cutanéo-muqueux ou
des glandes de Skene et de Bartholin,
o L'existence de séquelles obstétricales à type de déchirure, d'épisiotomie ou de
fistule.
La distance ano-vulvaire est également un élément important à noter.
L'examen pelvien
Il commence par l'examen au speculum et ensuite par le toucher vaginal.
L'examen au spéculum
Manière de tenir le spéculum
Rotation intra-vaginale du speculum
Mise en place du speculum :
o
o
o
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écarter les lèvres
éviter la zone urétrale
appuyer sur la fourchette
viser en bas et en arrière
Préalablement lubrifié de sérum physiologique (jamais d'antiseptiques ni de corps
gras), le spéculum est introduit de façon atraumatique. Les bords des lames fermées
prennent appui sur la fourchette vulvaire après ouverture de la vulve par écartement
des petites lèvres. Les valves sont donc placées verticalement dans l'axe de la fente
vulvaire. Puis en poussant le spéculum, on fait une rotation de 90° sur l'horizontal en
visant une direction à 45° du plan de la table vers la pointe du sacrum. Arrivé au
contact du col, le spéculum est ouvert, le col doit être bien visible. Si le col n'est pas
vu, il faut prendre un spéculum plus long.
L'examen au spéculum doit souvent être précédé d'un nettoyage à la compresse sèche
(au bout d'une pince) des sécrétions vaginales. On peut alors observer :
Le col utérin :
Il est petit, conique avec un orifice punctiforme chez la nullipare, plus ou moins gros
et déchiré chez la multipare. La zone de jonction squamo-cylindrique entre muqueuses
de l'endo- et de l'exocol est parfois visible spontanément, parfois elle est remontée
dans l'endocol chez la femme ménopausée.
L'examen de la glaire cervicale :
C'est un examen simple, praticable au cabinet du médecin, et fournissant des
renseignements importants en particulier dans les explorations de stérilité. Le moment
privilégié de l'examen de la glaire cervicale se situe au point le plus bas de la courbe
thermique, dans les 24 heures précédant l'ovulation. C'est alors que l'on peut apprécier
au mieux ses caractères physiologiques.
La glaire cervicale est une sécrétion :
o
o
o
o
o
o
abondante,
claire, transparente comme de l'eau de roche,
filante, se laisse écarter sans se rompre, entre le mors d'une pince longuette,
son pH est supérieur à 7, alcalin,
au microscope, elle est acellulaire,
elle cristallise en feuilles de fougère, à la dessiccation lente.
Ces caractères correspondent à trois faits
o
Existence d'une bonne imprégnation estrogénique, donc d'une sécrétion
estrogénique ovarienne probablement satisfaisante,
o Absence de sécrétion progestéronique : ceci signifie que la femme est en phase
folliculinique du cycle. Ces caractères de la glaire permettent en outre
d'affirmer l'absence de grossesse actuelle puisqu'il n'y a pas d'imprégnation
progestéronique,
o Absence d'infection de l'endocol, qui se traduit par la présence de
polynucléaires dans une glaire louche et peu filante.
D'ailleurs, la constatation d'une glaire claire et filante au cours d'un syndrome
douloureux pelvien permet d'affirmer avec une quasi-certitude l'absence d'infection
génitale haute actuellement évolutive. En cas d'endométrite, la glaire cervicale est
toujours louche et envahie de polynucléaires.
L'absence ou la rareté de la glaire cervicale au 13e jour du cycle peut signifier :
o
une insuffisance estrogénique ovarienne dont l'étiologie est à rechercher
(dysfonctionnement ovarien ou ménopause...),
o un défaut de réceptivité des cellules cervicales aux estrogènes,
o voire une destruction plus ou moins poussée des cellules cervicales par une
cautérisation intempestive du col.
A l'opposé, la réapparition d'une glaire cervicale après la ménopause évoque une
thérapeutique estrogénique et, en son absence, invite de recherche une tumeur
ovarienne secrétante.
L'hystérométrie
Elle doit être réalisée en première partie de cycle en l'absence de grossesse et
d'infection en cours. On saisit le col à l'aide d'une pince de Pozzi et on monte
doucement dans la cavité utérine un hystéromètre rigide ou souple. La cavité utérine
normale mesure de 70 à 85 mm.
Le vagin
l est examiné en retirant le spéculum. On note sa trophicité, on recherche des
leucorrhées, des irrégularités, voire des malformations du vagin. L'étude du vagin est
également capitale dans les prolapsus.
Le toucher vaginal
Définition
C'est l'introduction de deux doigts dans le vagin, il permet, couplé au palper
abdominal, d'explorer la cavité pelvienne.
Technique
On utilise deux doigts (index et médius) ou un seul en cas d'atrophie vaginale
(l'index), protégés par un doigtier stérile à usage unique
Pour que l'exploration soit la plus profonde possible, il faut que le maximum de
longueur digitale soit utilisable.
L'index appuyant fortement sur la fourchette, le médius se dégage et vient très
aisément se mettre à côté de l'index. Les doigts sont tout d'abord orientés en bas et en
arrière (45° environ) puis on les horizontalise.
La main abdominale « ramène » vers les doigts vaginaux le contenu viscéral pelvien
Résultats
Le TV permet d'apprécier les éléments suivants :
o
o
La face postérieure de la vessie et l'urètre terminal,
Le col utérin dans sa consistance, son volume, sa forme, sa mobilité, sa
longueur, son ouverture,
o Le vagin et son cul de sac postérieur répondant au cul de sac de Douglas,
o Le corps utérin dans sa taille, sa position, sa forme, sa consistance, sa mobilité
et sa sensibilité,
o Les annexes et notamment les ovaires sont palpables à travers les culs de sac
vaginaux latéraux.
Limites
Le TV est limité par
o
Le fait qu'un droitier explore mieux le côté droit du vagin, il peut être utile de
répéter le toucher avec la main gauche,
o Les patientes obèses sont également difficiles à examiner car la main
abdominale ne peut ramener correctement le fond utérin, la paroi étant trop
épaisse,
o En cas d'atrophie vaginale, l'examen doit être fait à un seul doigt, il sera de
toute façon pénible pour la patiente,
o Enfin, chez une patiente vierge, il convient d'éviter l'examen au spéculum et le
TV.
Le toucher rectal
Il n'est pas systématique, il peut être utile de le combiner au TV dans certaines
situations (prolapsus, endométriose…). Il peut également rendre des services quand
l'examen vaginal est peu performant (vierge, femme âgée).
 Test urinaire de grossesse :
Les tests urinaires :
Ces tests sont en vente en pharmacie ou en para-pharmacie, sans aucune prescription
médicale.
Le principe : Ils permettent de détecter l'hormone gonadotrophine chorionique (bétahCG).
Cette hormone commence à être sécrétée lorsque l'œuf se fixe dans la paroi utérine,
environ 8 jours après la fécondation.
Quand peut-on faire le test?
Même si l'hormone béta-hCG est sécrétée dès le 8e jour après la fécondation, la sensibilité
des tests n'est valable, dans le meilleur des cas, que 3 jours avant le retour présumé des
règles.
Beaucoup de médecins conseillent d'attendre quelques jours après le retard des règles.
Le jour pour pratiquer votre test dépend beaucoup de votre impatience…
Mais dans tous les cas, attendez au moins jusqu'au 3e jour avant le retour présumé des
règles.

Test d’ovulation :
Les tests détectent dans l’urine une hormone (LH) produite tout au long du cycle menstruel
mais qui augmente 24 à 38 heures avant l’ovulation. Produite par l’hypophyse, c’est cette
hormone qui donne le signal à l’ovaire. Ainsi, un test positif annonce un pic ovulatoire dans
les 24 à 48 heures
 Amnioscopie :
C'est un examen réalisé en fin de grossesse pour visualiser la couleur du liquide
amniotique en l'observant à travers les membranes amniotiques, il a comme but de
détecter une éventuelle émission de selles (le méconium) par le fœtus qui constitue
l'indice d'un stress ou de mal-être fœtal (souffrance fœtale).
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