- La Hongrie
- La Pologne
- La Slovénie
Cet élargissement a été suivi, le 1er Janvier 2007, par un passage à 27 Etats-
membres avec l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie.
Ce TECE avait pour objectif majeur de permettre à l’Union de fonctionner dans
des conditions satisfaisantes. Entre 2003 et 2009, on note un blocage des
institutions. Toutefois, force est de constater l’échec du TECE ; cela peut être
mis en parallèle avec l’usage du terme de « Constitution » et par un défaut
d’acceptation de l’opinion publique.
Ce traité nécessitait l’approbation par les Etats-membres à l’unanimité. Le
processus a également été ralenti par le refus de ratification de la part de la France
et des Pays-Bas. Ce refus a été fort dommageable aux spécialistes (de par la
simplification qu’il apporte).
Il a donc fallu trouver un « plan B » ; la Présidente de l’époque (Angela Merkel)
a relancé les débats deux ans plus tard en tentant de trouver un compromis. Il
s’agissait de supprimer les références aux concepts constitutionnels. Un certain
nombre de termes (« règlements » « Ministre des Affaires Etrangères »)
rappelait le fonctionnement d’un Etat Fédéral. D’où leur suppression.
De même, on a cherché à avoir un traité de révision des traités de base sans pour
autant les supprimer. On a aussi conservé le plus possibles d’avancés. Ceci a
finalement conduit à l’adoption du Traité de Lisbonne en 2007.
Cependant, ce Traité comporte l’inconvénient d’être difficile alors qu’il s’agit d’un
catalogue d’amendements. Il reste qu’on peut y voir une consolidation d’une série
d’acquis. De plus, l’avantage non négligeable est la simplification qu’il représente
puisqu’il entraine la suppression des trois piliers.
En outre, il y a une nette amélioration en matière d’espace de liberté, de sécurité,
de Justice, et d’action extérieure. On retrouve également la consécration de la
personnalité juridique de l’Union Européenne. Auparavant, seules les
communautés européennes avaient la personnalité juridique. Désormais, on ne
parle plus que de l’Union Européenne ; les communautés ont disparu. On a
donc désormais deux traités de valeur juridique égale :