
Morgan rapporte qu'en Grande Bretagne « les traitements à base de 
progestérone (naturelle) sont tellement acceptés que dans trois différents cas 
de meurtre, les femmes inculpées devaient suivre un traitement à base de 
progestérone... leur ligne de défense étant qu'elles avaient commis un meurtre 
parce qu'elles étaient en période prémenstruelle! 
Le Docteur Katarina Dalton partage son expérience dans son livre, Once a 
Month. Elle y décrit une corrélation entre les syndromes prémenstruels de ses 
patientes et leurs troubles psychologiques et physiques (crimes « cycliques» 
dont infanticides et abus sur enfants, tendances suicidaires, crises d'asthme et 
prises de poids excessives). En remontant à l'origine de ces tendances, elle a 
remarqué que, pour chacun des cas étudiés, ces pulsions étaient apparues à la 
puberté, au moment des premières règles de ses patientes. La plupart de ces 
femmes étaient suivies médicalement aussi sérieusement que possible à 
l'époque. Ce ne fut que lorsqu'elles passèrent à de la progestérone qu'elles se 
sentirent soulagées. Certaines, même parmi les détenues, n'ont plus eu besoin 
d'être placées en hôpital psychiatrique. 
Quant à la ménopause, bien peu a été fait pour aider les femmes qui en 
souffrent. Elles peuvent pourtant développer parfois de graves maladies, telles 
que l'ostéoporose, oh combien invalidante ! Il en est de même pour les PMS qui 
dépassent encore le corps médical. Dans What Your Doctor Didn't Learn in 
Medical School, le Docteur Stuart Berger va jusqu'à affirmer que le PMS« est 
toujours une énigme pour les médecins» qui continue de faire couler de l'encre. 
Les médecins sont d'accord sur le fait que 40 à 60 % des femmes de moins de 
cinquante ans souffrent de PMS. Pour les femmes en âge de procréer, les 
statistiques descendent à 20-40 % de cas mais pour un quart d'entre elles, les 
symptômes sont si sévères que le cours normal de leur vie en est affecté. 
Le Docteur Katarina Dalton fait remarquer que « les cellules cibles, contenant 
des récepteurs de progestérone, se trouvent éparpillées dans l'organisme, bien 
que la majorité se situe dans le cerveau, particulièrement dans la zone limbique 
(près du tronc cérébral) siège des émotions, de la colère et de la violence. » Les 
autres récepteurs de progestérone se trouvent dans les yeux, le nez, la gorge, 
les poumons, les seins, le foie, les glandes surrénales, l'utérus et le vagin. Selon 
le Docteur Dalton, « tous ces lieux peuvent être affectés par des perturbations 
liées au PMS.» Ainsi on peut souffrir de «céphalée, d'asthme, de laryngite, de 
pharyngite, de rhinite, de sinusite... de mastite, d'intolérance à l'alcool, de 
dysménorrhée congestive. » En fait, dans l'ensemble de l'organisme, on a 
comptabilisé jusqu'à 150 symptômes liés au PMS. 
Carol Petersen, R. Ph, du Women's International Pharmacy, soutient que lors de 
la ménopause, ou quand les symptômes se font de plus en plus nombreux, la 
prédominance de l'estrogène, déjà importante, est renforcée par l'introduction 
de progestatifs synthétiques, tels que le Provéra, qui empêchent les récepteurs 
cérébraux de capter la progestérone naturelle. Le cahot que peut entraîner un 
déséquilibre hormonal, sans même l'impact d'un traitement, est décrit ainsi par 
le Docteur John R. Lee: « Des cycles sans ovulation entraînent une faible 
production de progestérone, chez la femme préménopausée. Parallèlement, le 
taux d'estrogènes dans l'organisme devient plus important, conduisant à une 
situation de carence en progestérone, juste avant que n'apparaisse la 
ménopause. Typiquement, cinq ans avant la ménopause, les cancers du sein ou 
de l'utérus se déclenchent. Mais ce n'est pas tout. Cette carence en 
progestérone provoque une réaction de biofeedback qui déclenche une élévation