Chez l’enfant (nous n’avons pas d’enfant en SSIAD mais il y en a dans les familles et il est
important de les connaître) :
Difficultés alimentaires, tolérance clinique médiocre de la fièvre malgré les mesures
adaptées, signes de déshydratation aiguë associée, existence de troubles de la vigilance,
signes de détresse respiratoire, apnées, très jeune âge (- de 3 mois) ATCD de prématurité
et/ou situations à risques connues.
Chez l’adulte :
Troubles de la vigilance, désorientation et confusion qui seraient inhabituelles, pression
artérielle systolique inférieure à 90mmHg, température inférieure à 35°C ou supérieure ou
égale à 40°C, fréquence respiratoire supérieure à 30/min, fréquence cardiaque supérieure à
120/min.
2) Les critères psychologiques et sociaux :
Isolement impossible, panique, souhait de la personne et/ou de sa famille du fait de
difficultés, précarité familiale,… sont à évaluer par le médecin.
3) Pathologies associées/ facteurs de risques :
Elles sont à connaître : Affections broncho pulmonaires chroniques, insuffisances
cardiaques, syndrome néphrétiques, DID, DNID, déficit immunitaires, âge supérieur à 65
ans…
IV. La suppléance et le renforcement du personnel :
L’absentéisme dans les établissements de santé et médico-sociaux dans la phase pandémique
peut-être estimé à environ 40% de l’effectif. L’absentéisme observé, hors pandémie, est
d’environ 12%. A cet absentéisme habituel s’ajoute un absentéisme résultant soit de
l’épidémie de grippe, soit de problèmes divers (transports, enfants malades…) qui
empêcheraient la personne de travailler. Ce pourcentage peut varier en fonction du taux
d’attaque du virus et des situations locales.
L’absentéisme du personnel pourrait être un problème aggravant de la crise. Cependant, la
seule augmentation importante du nombre de patient impose de renforcer le personnel
soignant.
Les piste de travail sont nombreuses et à réfléchir dès aujourd’hui.
le rappel des agents en congé ou en formation est la première mesure à réaliser