donnée. Cela montre le passage d’une société holiste (à communautaire) à une société
individualiste (cela prime sur l’individu).
Il y a une séparation entre le travail et la vie familiale et une création d’une sphère publique où se
déroule le travail en dehors de la sphère familiale. C’est la naissance du travail salarié marché du
travail. Le salaire est lié au temps de travail. Autant d’éléments de transformation microsocial
vont amener une socialisation essentielle à la vie des individus.
Nous sommes entrés dans une société structurée par le travail : ce mode de vie social est
moderne. Il a donné une valeur et des lettres de noblesse au travail qui n’était pas la même dans le
passé (esclaves, peines…) lorsqu’on est arrivé à l’air industrielle, on a changé le travail en
séquence découpée (fordisme, taylorisme). Cette transformation s’est étendue à tous types
d’activités. Cette rationalisation est économique, technique mais si on la considère du point de
vue de l’homme elle est catastrophique dans certains cas comme avec le travail à la chaine et les
dégâts humain qu’elle provoque. On est dans une situation de néo-taylorisme.
Max Weber montre de son point de vue que l’homme existe en fonction de son entreprise et non
l’inverse. L’individu n’est plus une fin mais un moyen qui doit être au service d’une organisation.
Cela pose la question de la place de l’homme dans la collectivité du travail.
La rationalisation économique à progressivement transformer l’homme en consommateur, et fait
naitre la notion de travailleur consommateur. Le premier à avoir remarquer ça c’est Ford. Cela
enferme l’individu dans un processus de rationalisation.
La lutte ouvrière : chacun produisait ce qu’il avait besoin pour vivre et subsister. On est passé
d’un individu social qui ne produit rien de ce qu’il consomme à l’homme actuel qui ne
consomme rien de ce qu’il produit. Rupture entre travail et production, et utilisation de cette
production. Le travail a pour but gain d’argent pour acquérir les produits de la machine sociale.
La rationalisation économique fait surgir l’individu qui aliéné dans son travail le sera aussi
nécessairement dans ses consommations.
Question : le travail est-il une valeur dans une société donnée ?
Grand débat dans les
années 80-90.
Cela remet en question la place de l’Homme dans la société. Ces valeurs attachées
au travail sont philosophique, religieuses, économiques et fondent l’activité humaine.
- Dominique Stapper : le travail confère un statut social qui donne à l’individu sa propre
dignité et amène les autres à le respecter. Ce qui sous entend qu’avant tout le travail
attribue a l’individu un statut d’Homme.
Nous sommes dans une situation historique de travail. les individus perdent leur
affiliation en dehors de la sphère du travail, leur bien social. La déliaison : perte de lien
social dans le travail.
- D’après Gorze, « nous ne sommes pas dans une crise seulement économique ou de
société, il s’agit plutôt de la fin d’une utopie » (la fin de la croyance dans une société de