Le jugement vient de sa propre justice. Tragique est la fin du traître Juda qui selon
Pierre, « est tombé en avant, s’est brisé par le milieu, et toutes ses entrailles se sont
répandues. » Mais c’était la récolte de ce qu’il avait semé. Le problème de Juda était sa propre
justice qui lui fit penser que le Messie doit établir le royaume d’Israël. Un jeune homme
pensait que l’œuvre de Dieu devait être comme ça. A cause de cette idée fixe, malgré sa
grande intelligence, il devint inutile. Apparemment Juda semblait chercher la bonne cause,
celle de secourir des pauvres par exemple. Mais en fait, ce qu’il cherchait était sa propre
estime. Jean décrit que Satan entra en lui par deux fois, et c’est lui qui avait interprété la
parole flatteuse de Juda, « il disait cela, non qu’il se mit en peine des pauvres, mais parce qu’il
était voleur et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » Mais ce n’était pas un
jugement de Jean, mais Jean était à ce moment dans une situation de berger pour Judas, qui
s’affligeait de sa continuelle dégradation spirituelle.
Nous nous posons la question sur la pertinence des deux versets suivants. Le verset 39
dit, « Il leur dit aussi une parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-
ils pas tous deux dans une fosse ? » Le jugement concerne la relation entre deux personnes.
Deux personnes qui existent dans la société s’entretiennent pour avancer ensemble. Mais si
une personne ne cède pas pour un autre mais s’ils se jugent réciproquement, leur fin sera la
chute commune dans une fosse. C’est la raison pour laquelle, une personne doit céder dans
son mode de pensée de juger les autres et commencer à concevoir le cœur de berger envers les
autres.
La leçon des disciples vis-à-vis du maître nous en dit long sur le fait que le jugement
est une des matières très difficiles pour le disciple. Mais si on est disciple, c’est une matière
qu’on doit absolument maîtriser. Quand il maîtrise cette matière, il sera mûr et il sera censé
accompli et son niveau spirituel sera semblable à celui du maître.
Les versets 43 à 45 sont la conclusion des parties précédentes. Il n’y a pas de trompe
l’œil en ce qui concerne la foi, et le port du fruit. C’est l’intérieur du cœur qui est déterminant.
Si l’intérieur est sanctifié, on portera naturellement du fruit agréable. Mais il est impossible de
porter du bon fruit, si l’intérieur n’est pas assez sanctifié. Le fruit d’amour est différent selon
la conception de l’amour en l’homme. Le fruit de la justice sera différent selon la conception
de la justice en l’homme. Celui qui se dit qu’il n’a rien de bon en lui et se confie en Jésus,
Jésus devient sa justice. Jésus vient non seulement justifier cet homme, mais il le libère afin
qu’il accepte toutes sortes de personne avec la justice divine. Que nos membres de CBC
grandissent jusqu’au mûrissement intérieur, afin qu’ils soient utilisés précieusement pour
Dieu en portant des fruits agréables devant lui.
Troisièmement, la maison bâti sur le roc. Jésus dit, « Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur,
Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » C’était le chrétien verbale. Il est rapide en
lèvre, mais il est si lent et lourd pour bouger le corps. La libre pensée domine depuis le 17e
siècle les gens occidentaux, malgré leur longue tradition religieuse, ils ont des difficultés de
voir la Bible comme la vérité. Selon un sociologue français, au lieu d’une définition
extérieure, objective et institutionnelle du religieux, on a une définition personnelle et
mouvante. Il fit un constat étonnant, c’est que le pourcentage des catholiques qui pensent
qu’on trouve des vérités dans différentes religions est même que celui des non croyants. Pour
ceux qui sont élevés dans ce relativisme, bâtir une maison sur la parole est quasi impossible.
Mais qu’ils le veulent ou non, bâtir une maison sur les saintes Paroles est important. Le verset
47 dit, « Tout homme qui vient à moi, entend mes paroles et mettent les mots en pratique, je
vous montrerai à qui il est semblable. » Cette parole nous montre que Jésus lui-même est le