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f. La cause des troubles alimentaires est la pression de la société et les images véhiculées
dans les médias.
mythe : Les images de corps de femmes et d’hommes présentées dans les médias ainsi
que la pression de la société à correspondre à un idéal de beauté font partie des facteurs de
risques de développement d’un trouble alimentaire, mais ils ne sont pas les seuls. Les trou-
bles alimentaires sont multifactoriels. Il existe différents types de facteurs qui, mis ensemble,
peuvent amener une personne à développer un trouble alimentaire : les facteurs individuels
(êtredesexeféminin(lesllessontplusàrisques,maiscelaneveutpasdirequelesgarsne
peuvent pas en souffrir!), posséder des traits de caractère en particulier, comme le fait d’être
une personne perfectionniste, anxieuse, qui a une mauvaise estime d’elle-même ou qui est
insatisfaite de son image corporelle), les facteurs familiaux (importance reliée à l’apparence
dans la famille, alcoolisme, agression sexuelle dans la famille) et les facteurs sociaux (les dé-
ménagementsetlecultedelabeautédansnotresociété).Aussi,ilestimportantdesavoir
que la présence d’un ou plusieurs facteurs n’est pas synonyme de présence d’un trouble ali-
mentaire.
g. Un trouble alimentaire, c’est pour toute la vie!
mythe : Plusieursfacteurspeuventinuencerlerétablissementoulemaintiend’untrouble
alimentaire. La durée et le succès du rétablissement varient d’une personne à l’autre. On peut
constater qu’une personne qui souffre d’un trouble alimentaire et qui va chercher de l’aide
rapidement a plus de chance de se rétablir complètement. Dans tous les cas, il importe de
garder en tête que le processus vers le rétablissement n’est pas linéaire et qu’il demande pa-
tience, persévérance, motivation, et de faire preuve de compassion envers soi-même. Le plus
importantestd’ycroireetd’êtreentourédegensdeconanceetdespécialistesquipourront
nous aider!
h. La personne qui souffre d’un trouble alimentaire est à l’aise d’en parler avec
ses proches.
mythe : Enfait,ilestsouventdifcilepourlapersonnequisouffred’untroublealimentaire
d’en parler avec ses proches. Elle peut ne pas être à l’aise et essayer de cacher son trouble à
ses proches. Plusieurs peurs se cachent derrière ce silence: la peur du jugement, de se faire
contrôler, de se faire dire quoi faire ou comment agir, de se faire rejeter. Pour une personne
qui est aux prises avec cette maladie, commencer par en parler à une personne proche de
conance peut s’avérer aidant. Si vous sentez qu’un ami souffre d’un trouble alimentaire,
vous pouvez lui dire que vous êtes inquiet pour lui et le rassurer quant à votre écoute et votre
présence.
i. La personne qui souffre d’un trouble alimentaire se sent seule et incomprise
réalIté : Les personnes souffrant d’un trouble alimentaire se sentent en effet souvent seules
et incomprises par leurs amis et leurs proches. Les proches peuvent aussi se sentir exclus de
la vie de la personne malade et se sentir impuissants, tout en voulant l’aider et la comprendre.
Il importe de travailler à conserver le lien et de se garder du temps de qualité pour vaquer à
des occupations qui ne tournent pas autour de la maladie.