(Th1 + Prop1. Th1+Prop2)
Progression linéaire : dans ce type de progression, le propos devient thème à son tour
en passant d’un énoncé à une autre. Exemple : Mes enfants jouent dans la cour. Le jeu
semble amusant.
{Th1 + Prop1. (Th2=Prop1)+Prop2}
Progression à thème éclaté : dans ce type de progression, le thème est divisé en
sous-catégories qui deviennent thèmes à leur tour en passant d’un énoncé à un autre.
Exemple : Le carnaval, cette année, aura une allure exotique : Les masques seront
importés du Congo.
Progression globale : elle caractérise le fait de thématiser tout un énoncé. Ex : Jean
est rentré hier à 4 heures. C’était prévisible. Dans cet exemple, Jean est en position de
thème dans la phrase 1. C’ comme thème de la 2ème phrase, ne reprend pas seulement le
thème Jean, ni le propos ; il reprend tout l’énoncé « Jean est rentré hier à 4 heures ».
La progression à distance : elle rend compte de la réactivation d’un thème perdu de
vue dans le déploiement du texte. Ex : La démocratie est une école de courage. Dans cette
école, il n’y a pas d’élèves et pas de maitres. Chacun est à l’écoute de l’autre. Mais la
démocratie ressemble aussi à une porte ouverte sur l’anarchie.
La progression énonciative : elle concerne les cas où l’enchainement se fait de
manière implicite. Il s’agit d’enchainement sur une information en mémoire discursive. Ex :
Toi, tu es un brillant étudiant. Mais Paul, hm !
La séquentialité
La proposition est un constituant de la phrase . Elle se compose d'un sujet et d'un groupe verbal. Le groupe verbal a pour noyau un verbe conjugué
à un mode personnel (indicatif, subjonctif, conditionnel et impératif). Dans son article, le journaliste résume brièvement l'histoire puis il explique
comment l'auteur décrit une période de sa vie qui l'a profondément marqué quand il vivait à Paris.Dans cette phrase, on compte cinq verbes
accompagnés de leur sujet : le journaliste résume ; il explique ; l'auteur décrit ; qui a marqué ; il vivait. Ces cinq verbes forment le noyau de cinq
propositions.
Dans une phrase, il y a donc autant de propositions qu'il y a de verbes conjugués à un mode personnel.
À l'impératif, le sujet n'est pas exprimé, mais il est contenu dans les terminaisons du verbe. Résumons l'affaire (-ons est la terminaison de la 1re
personne du pluriel).Tous les mots d'une même proposition ont une fonction par rapport à un mot de cette proposition. Ainsi, dans notre exemple, à
Paris a une fonction dans la proposition quand il vivait à Paris et ne peut être complément de résume ou décrit… Selon les liens qu'elles ont entre
elles, les propositions ont des statuts différents et sont appelées proposition indépendante, proposition principale ou proposition subordonnée. Il
existe aussi les propositions incidentes. Je pars demain (proposition indépendante)Je partirai quand j'aurai terminé (je partirai : proposition
principale ; quand j'aurai terminé : proposition subordonnée).