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Large soutien à des mesures nationales et européennes
- La quasi-totalité des répondants considèrent que les autorités sanitaires
nationales doivent aider les personnes atteintes de maladies rares (96 %) et
rembourser intégralement le coût de leur traitement médical, même si celui-ci
est très cher (93 %).
- 95 % des personnes interrogées s’accordent à dire que la coopération
européenne devrait être plus ample et que les patients devraient pouvoir
recevoir des soins appropriés dans un autre État membre. Beaucoup souhaitent
également que des stratégies nationales soient engagées.
Soutien à l’amélioration de la recherche, de l’accès aux soins et de la
sensibilisation
- Plus de 90 % des répondants s’accordent à dire que l’allocation de ressources
en faveur de la recherche, de l’accès au traitement, de la communication et de
l’aide au patient est justifiée.
- La quasi-totalité (96 %) des répondants estiment que des ressources devraient
être allouées pour faciliter l’accès des personnes souffrant de maladies rares
aux médicaments. Seuls 2 % des personnes interrogées y étaient opposés.
- Enfin, 60 % considèrent que l’allocation de ressources en faveur d’une meilleure
sensibilisation est justifiée et 33 %, plutôt justifiée.
Soutien au niveau de l’UE
À l’échelle de l’Union, une maladie (ou un trouble) est définie comme rare lorsqu’elle
affecte moins de cinq personnes sur dix mille
. Parmi les maladies rares les plus
connues, citons la fibrose cystique, l’hémophilie et la dystrophie musculaire de
Duchenne. Un train de mesures de l’UE vise à améliorer la coordination et la
cohérence des initiatives nationales, régionales et locales de lutte contre les
maladies rares. La Commission européenne a adopté une communication sur les
maladies rares en 2008, et une recommandation du Conseil relative à une action
européenne dans le domaine des maladies rares a été adoptée en 2009. La
Commission a également mis en place un Comité d’experts de l’UE dans le
domaine des maladies rares (EUCERD) qui s’est réuni pour la première fois en
décembre dernier.
La Commission favorise les actions conjointes qui aident les patients et les
professionnels à partager des informations et des connaissances au-delà des
frontières. Elle a adopté des mesures spécifiques destinées à mieux faire
connaître les maladies rares, soutenir les programmes d’action nationaux, renforcer
la coordination et la coopération au niveau européen et stimuler la recherche.
Depuis plus de dix ans, le règlement de l’UE concernant les médicaments orphelins
encourage l’élaboration de médicaments pour le diagnostic, la prévention ou le
traitement des maladies rares dans l’Union. C’’est là un instrument important pour
favoriser la mise au point de médicaments destinés aux Européens souffrant de
maladies rares, puisqu’il se peut que l’industrie pharmaceutique ne veuille pas
développer ces produits dans des conditions de marché normales.
Règlement (CE) n° 141/2000 concernant les médicaments orphelins et recommandation
du Conseil du 8 juin 2009 relative à une action européenne dans le domaine des
maladies rares.