Une génération en mal d`amour (3)

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Une génération en mal d'amour (3)
Tavannes (Suisse) avril 1982
Bonsoir à tous, il m'est bien agréable de vous retrouver et comme il vous l'a été
annoncé, nous allons traiter d'une génération en mal d'amour et nous croyons être
en pleine actualité en parlant d'amour.
Pour introduire cette troisième conférence, nous prenons la lettre de l'apôtre Paul
aux Éphésiens chapitre 3 du verset 14 au verset 21.
A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les
cieux et sur la terre tire son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa
gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte
que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu'étant enracinés et fondés dans
l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la
longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ, qui surpasse
toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de
Dieu. Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment audelà de tout ce que nous demandons ou pensons, à Lui soit la gloire dans l'Église et
en Jésus-Christ dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen !
Que cette parole d'amour nous atteigne ce soir, qu'elle nous transforme pour la joie
de Dieu et pour notre joie !
Nous sommes donc en pleine actualité lorsque nous parlons d'amour parce qu'il
semble qu'il n'est rien aujourd'hui que nous crions plus fort que notre besoin
d'amour et où que l'homme vive sur la surface de la terre, quelles que soient la
couleur de sa peau, sa race ou sa condition sociale, l'homme a faim d'amour.
Aujourd'hui plus que jamais, cela peut étonner peut-être, il exprime sa faim
d'amour dans une violence, sans précédent elle aussi dans toute l'histoire de notre
espèce. Mais il semble la plupart du temps que nous ne sachions pas de quoi nous
parlons quand nous parlons d'amour. Amour, sexe, passion, faiblesse tout est dans
le même sac, on ne fait plus la différence entre ces choses et pourtant je le répète, il
n'est rien que notre génération crie plus fort que son besoin d'amour. Nos
psychologues, nos sociologues ou nos savants d'une manière générale s'accordent
pour dire que seul l'amour peut aujourd'hui rendre à l'homme le goût de vivre parce
que l'amour est l'aliment essentiel de notre cœur : nous nous passerions de
nourriture, mais pas d'amour. Nous nous passerions de voiture, de confort, mais pas
d'amour. La Bible montre que jusqu'au niveau de nos fibres les plus fondamentales,
nous avons été faits, les uns comme les autres, pour vivre d'amour. Aujourd'hui,
que de crises résultent précisément de ce manque d'amour ! Peut-être y en a-t-il ici
ce soir qui comprennent ce que signifie manquer d'amour, manquer d'affection. Le
suicide résulte la plupart du temps du manque d'amour. Nos savants affirment que
c'est à partir du moment où l'individu dans la société a le sentiment de ne plus être
aimé que des idées de suicide lui viennent en tête.
Me rendant dans l'Est de la France pour une série d'évangélisations en Alsace, j'ai
pu entendre à la radio de ma voiture, qu'un jeune homme de dix-sept ans avait mis
fin à ses jours après avoir laissé, sur la table de son studio, ces quelques mots : "
Plus personne ne m'aime, alors j'en finis avec la vie qui n'a plus aucune saveur, plus
aucun goût. "
Ils sont légion ceux qui aujourd'hui pourraient ainsi dire ou écrire et voyez-vous,
nous souffrons en amour à tous les âges.
Peut-être le saviez-vous : avec mon épouse (elle s'appelle Jeanne et vous avez
certainement entendu parler), nous avons un ministère d'accueil. Nous recevons à la
maison des enfants privés affection et nous en avons vu venir qui ne savaient pas
sourire. Je pense en particulier à cette petite Christine, laquelle n'avait jamais été
aimée depuis le jour de sa naissance jusqu'au jour où elle vint chez nous ; elle ne
savait pas sourire, elle ne riait pas et par la suite, l'amour que nous lui avions donné
l'avait métamorphosée. L'amour est une puissance de métamorphose ! Aujourd'hui,
nous souffrons en amour quand nous sommes enfant et puis nous souffrons en
amour lorsque nous sommes jeunes, adultes ou encore moins jeunes. Il y a quelque
temps, alors que je me trouvais à Reims, je m'étais approché d'un homme très âgé,
assis sur un banc, l'air dans le vide, le regard dans le vague. Je m'étais approché de
lui pour lui tendre un traité évangélique et l'inviter à entrer dans la salle de réunion,
et cet homme de me regarder pour me demander :
- De quoi parlez-vous ? Que dites-vous ?
- Nous annonçons ce merveilleux message de l'amour de Dieu qui sauve, en
Jésus-Christ, l'homme d'aujourd'hui.
Cet homme, continuant de me fixer :
- Vous croyez que Dieu existe, monsieur ?
- Certainement ! Je demeure dans la région parisienne et si je suis à Reims,
c'est pour le dire aux habitants de cette ville.
- Et vous croyez en plus que Dieu est amour ?
- Certainement ! La Bible l'affirme !
Et ce vieillard de se mettre à pleurer.
- Je ne puis le penser, je ne puis le croire, j'ai lutté toute ma vie avec mon
épouse qui n'est plus là aujourd'hui, nous avons lutté pour élever des enfants,
avec elle nous avons lutté, souffert, pleuré pour leur donner à chacun une
situation et à l'heure qu'il est, ces enfants vivent comme s'ils n'avaient jamais
eu de père. Et vous croyez que Dieu existe, vous croyez qu'Il est amour ?
J'ai dû lui dire que cette histoire relevait de l'ingratitude caractérisée de ses enfants,
mais le Seigneur, Lui, restait intact dans l'amour qu'Il vouait à cet homme.
On souffre en amour quand on est dans ce qu'il est convenu d'appeler le troisième
ou le quatrième âge, on a besoin d'amour à cet âge-là. On a besoin d'amour quand
on est enfant, on en a besoin quand on est adolescent, on en a besoin quand on est
adulte, on en a besoin quand on franchit cette barrière du troisième ou du quatrième
âge. Il n'est rien que nous crions plus fort, que nous disions plus haut que ce besoin
d'amour.
La chanteuse française Nicoletta chante ceci : " A quoi sert de vivre libre quand on
vit sans amour ? " Même libres, si nous sommes privés d'amour, nous sommes
perturbés, nous sommes agités, traumatisés, choqués. Nous avons besoin d'amour.
Mais dans quelle direction se tourner, où regarder pour satisfaire cet immense
besoin d'amour qui est en chacun ? Où donc aller, sur quelle île nous réfugier ?
C'est là qu'intervient alors la bonne nouvelle de l'Évangile. La Bible nous fait savoir
que Dieu est amour dans sa Personne, Il est amour dans son cœur ; l'amour chez
Dieu n'est pas un sentiment au niveau de son cœur comme c'est le cas chez nous la
plupart du temps. Chez Dieu, l'amour est son cœur-même, son être-même, c'est sa
personne-même, c'est son essence- même. Savez-vous que la Bible est le seul Livre
au monde à nous faire savoir que l'amour, à sa source, est une Personne et que tout
véritable amour ne peut procéder que de cette Personne ? Quelle joie de savoir que
Dieu veut pour chacun d'entre nous un vrai baptême d'amour ! J'ai coutume de dire
que le salut, c'est un baptême d'amour. Le salut se produit le jour où l’être humain
découvre tout à coup que Dieu aime et est envahi de cet amour en son cœur. Oui,
Dieu est amour ! C'est là l'une des plus grandes, des plus belles révélations que
nous ayons sur Dieu et sur sa Personne dans les Saintes Écritures et pour satisfaire
ce besoin d'amour qui se trouve en tous en même temps qu’en chacun, il faut aller à
Dieu. Il n'y a que Dieu qui puisse réellement nous combler sur ce plan, Dieu seul
est à même de le faire, Il l'a fait pour celui qui vous parle. J'aimerais préciser que je
ne suis pas venu au monde dans un beau village comme le vôtre, et je ne suis pas
venu au monde dans une famille chrétienne. Qui sait ? J'ai peut-être bénéficié de ce
privilège parce que certains disent sans cesse qu'ils ont eu le privilège de venir au
monde dans une famille chrétienne. Peut-être est-ce aussi un privilège de venir au
monde dans une famille non chrétienne ? Il faudrait creuser la question. Pendant
dix-huit ans, j'ai cheminé seul, parce qu'à la maison, on ne parlait pas de Dieu. Mon
père était dans l'enseignement, c’était un intellectuel qui ne s'opposait pas à Dieu
mais ne nous en avait jamais rien dit ; aussi, quand, pour la première fois, j'ai
entendu parler du Dieu qui s'appelle Amour, comme cela avait frémi dans mon
cœur ! Et puis un jour, j'ai ouvert mon cœur à cet amour, je me suis laissé sauver
par ce Dieu qui est l'Amour, voilà trente ans de cela. Je vous ai dit que c'est à dixhuit ans que ce baptême d'amour s'est passé dans ma vie : vous faites le calcul et
vous y êtes !
Voilà donc trente ans que je me rassasie de cet amour de Dieu qui surpasse toute
connaissance comme nous l'avons entendu tout à l'heure, de sorte que derrière ces
galaxies, ces univers et ces mondes, il y a bien plus qu'une intelligence infinie
comme le disent nos savants, il y a bien plus qu'une cause première ou qu'une
existence fondamentale, il y a l'Amour, il y a un cœur qui bat pour nous. Je ne sais
pas si vous en avez pris conscience en ce jour, je l'ai pour ma part expérimenté et
j'en ai remercié Dieu dès ce matin, sachant qu'il y a là un immense cœur qui bat
pour moi ; ce cœur-là bat aussi pour vous.
La Bible nous révèle :
Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en Lui, ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle.
Être chrétien, c'est avoir reçu en soi cette présence de Dieu qui est l'Amour-même,
ce Saint Esprit de Dieu dont le fruit est l'amour.
Être chrétien, c'est être passé par ce baptême d'amour, cette métamorphose.
Savez-vous que l'amour est puissant ?
La Bible déclare qu'il est puissant comme la mort. L'amour est fort comme la mort
(Cantique des Cantiques 8/6). C'est fort la mort vous savez ! Je ne sais s'il vous est
arrivé de réfléchir sur la mort et de penser aux milliers de générations, aux millions
d'hommes qu'elle a envoyés dans la poussière depuis le commencement : personne
n'a pu lui résister et au fond, contre quoi, contre qui luttons-nous constamment,
sinon contre cette mort que l'homme a refusée d'emblée, dès le commencement, et
qu'il refuse toujours ? Nos savants nous disent aujourd'hui que la mort est source
d'angoisse considérable. La mort, c'est fort, c'est puissant, elle a envoyé dans la
poussière des générations qui ont été impuissantes face à elle. L'amour est fort
comme la mort. C'est puissant, l'amour, et l'amour pourrait, ce soir, métamorphoser,
changer des cœurs présents dans cette salle de réunion !
Dans des textes lus tout à l'heure, l'apôtre Paul est tellement impressionné par
l'amour de Dieu qu'il tente follement de lui donner des dimensions comme s'il était
possible de donner des dimensions à l'amour, surtout celui de Dieu, quand nous
savons qu'il surpasse toute connaissance ! Pourtant lorsque nous considérons ces
dimensions, nous trouvons que Paul a eu raison de parler de la longueur, de la
largeur, de la hauteur, de la profondeur de l'amour de Dieu et je vous invite à
méditer quelques instants sur ces dimensions afin que vous sachiez combien vous
êtes aimés, vous qui, passez peut-être par des moments difficiles, vous demandant
s'il y a une issue, si quelqu'un s'intéresse à vous, si quelqu'un vous aime : il en est
un qui vous cherche !
Voilà qui explique votre présence parmi nous ce soir : elle ne relève pas du hasard,
mais du bon vouloir de notre Dieu.
L'apôtre parle par exemple de la profondeur de l'amour de Dieu.
On dit généralement d'une dimension qu'elle est profonde lorsqu'on la considère à
partir de son point le plus élevé en regardant vers le bas. Ainsi, au faîte d'un mur en
regardant vers le bas, vous diriez qu'il est profond.
De ce même mur, vu d'en bas en regardant vers le haut, vous diriez : ce mur est
haut.
L'amour de Dieu est profond. En d'autres termes, à partir de quel point, de quel
endroit pourrions-nous commencer de l'évaluer, de le mesurer ?
A votre sens, quel est l'endroit le plus élevé qui se puisse situer dans l'infini des
cieux ? La Bible répond : c'est le trône de Dieu parce que Dieu a mis tout sous ses
pieds (Éphésiens 1/22). Il n'y a rien qui puisse se situer au-dessus de Dieu. Le trône
de Dieu est l'endroit le plus élevé dans l'infini des cieux et c'est à partir de là qu'il
convient de commencer d'évaluer la profondeur de l'amour de Dieu. Jusqu'où ?
Jusqu'où mesurer cet amour sinon jusqu'à nous, jusqu'à cette terre, jusqu'à l'homme
qui est tant aimé de Dieu : cette profondeur de l'amour de Dieu, nous la retrouvons
dans ce texte de Jean 3/16 : Car Dieu a tant aimé le monde et c'est ce petit terme
tant : quatre lettres, T-A-N-T. Exprimé, contenu dans ce petit mot, il y a toute la
profondeur de l'amour de Dieu ! Dieu ne nous a pas seulement aimés, la Bible
précise qu'Il nous a tant aimés. Il faut donc commencer de mesurer la profondeur
de l'amour de Dieu à partir du trône de Dieu jusqu'à nous, dimension que le Christ a
franchie afin de venir vers nous pour nous atteindre, se faisant homme, comme
nous, à notre image (hormis le péché comme l'atteste la Bible) et il y a dans ce qu'il
est convenu d'appeler l'incarnation, toute la profondeur de l'amour de Dieu. Je crois
que nous passerons l'éternité à sonder ce mystère de l'incarnation. Ce Dieu
immense qui, en Jésus-Christ s'est fait chair, homme à notre image pour venir vers
nous afin de ne pas nous écraser de sa sainteté, de sa majesté, Jean en témoigne
dans son Évangile au premier chapitre et au verset 14 : La parole a été faite chair,
et elle a habité (le terme grec dit littéralement : elle a tabernaclé parmi nous, ceci
pour rappeler le tabernacle de Dieu parmi les hommes au désert, sous la conduite
de Moïse). La Parole de Dieu a donc tabernaclé parmi nous en Jésus-Christ. En
tabernaclant de cette manière-là, elle a franchi toute cette dimension de la
profondeur de l'amour de Dieu car : Dieu était en Christ, réconciliant les hommes
avec Lui-même (2 Corinthiens 5/19). Quelle joie de savoir que ce Dieu infini, que
les cieux ne peuvent contenir, écrasant de majesté, de sainteté, de puissance, de
beauté, ce Dieu est venu un jour fouler le sol de notre terre en Jésus-Christ ! Il est
venu se faire connaître à nous, en Jésus-Christ.
Voilà pourquoi le Christ a affirmé : Celui qui m'a vu, a vu le Père, nul ne vient au
Père que par moi. En Jésus-Christ, Dieu est comme sorti de cet incognito dans
lequel, semble-t-il, Il s'était caché à cause du péché des hommes. Ce Dieu
inaccessible qui a fait trembler les hommes au Mont Sinaï est venu parmi nous,
franchissant cette dimension incalculable de la profondeur de l'amour de Dieu.
Quelle joie de savoir que nous sommes profondément aimés de Dieu !
Vous êtes profondément aimés de Dieu !
Voilà de quoi réchauffer votre cœur après une journée difficile peut-être.
Car Dieu a tant aimé le monde.
L'apôtre poursuit : l'amour de Dieu est large. Que voulait-il dire par là ? Pour le
comprendre, venons-en à Jean 3/16. S'il y a un mot qui parle de la profondeur de
l’amour de Dieu (tant), il en est un qui parle de la largeur de l'amour de Dieu : le
monde, avec tous les hommes qu'il renferme : à quelque race, à quelque couche
sociale qu'ils appartiennent, Dieu les aime ! Nous sommes dans ce monde, Dieu
donc nous aime car Dieu a tant aimé le monde. Dieu n'a pas aimé une élite qui
aurait peut-être mérité d'être aimée de Lui, Il a aimé le monde et Il aime encore le
monde d'aujourd'hui. Dieu aime les habitants de cette vallée, lesquels vivent, pour
certains, comme s'ils n'étaient pas aimés de Lui, aussi, quelle tristesse dans son
cœur ! Quand un père qui aime ici-bas n'est pas aimé en retour, mais quelle tristesse
dans son cœur ! Il me semble que le cœur de Dieu est triste dans nos jours. Il est
triste parce qu'Il aime les hommes et qu'Il n'est pas aimé en retour. L'amour de Dieu
est large. Tout homme aujourd'hui peut prendre sa place dans l'amour de Dieu, dans
le cœur de Dieu. Il y a une place pour vous mon ami, dans le cœur et dans l'amour
de Dieu : l'avez-vous prise cette place ? En ce qui me concerne, je l'ai prise, je suis
persuadé que la grande majorité des personnes ici présentes l'ont prise mais vous,
personnellement, avez-vous pris votre place dans l'amour de Dieu, dans le cœur de
Dieu ?
L'amour de Dieu est large ! Peut-être direz-vous : " Oui, je pense que Dieu nous
aime, mais Il nous aime en tant que masse, nous sommes tellement nombreux sur
cette terre aujourd'hui ! " En effet, nous avons franchi la barre des quatre milliards
et nous approchons des quatre milliards cinq cent millions d'individus. Il y a donc
tant d'hommes et de femmes sur cette terre et Dieu, depuis son trône élevé, nous
voit-Il un peu comme nous voyons la Voie lactée à partir de notre terre, par une
belle nuit d'été ? Il nous voit peut-être de cette manière-là, comme une voie lactée
d'êtres humains sur cette terre !
Autre affirmation encore : " J'accepte que Dieu nous aime en tant que masse, qu'Il
aime le monde, mais moi j'aurais souhaité que Dieu m'aimât, moi, toute seule ! "
Un peu égoïste, la dame ! Mais j'ai pu en quelque sorte aller au-devant de ses
désirs, Parole de Dieu en main : " Mais madame, Dieu vous aime, vous toute seule,
c'est écrit ! Reprenons Jean 3/16 : Car Dieu a tant aimé le monde (c'est vrai, son
cœur est large, son amour est large, Il atteint tous les hommes) qu'Il a donné son
Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu'il ait la vie
éternelle. Madame, considérez de près ce terme "quiconque" : le monde n'est-il pas
fait de "quiconque" ? Vous êtes une "quiconque", Madame, lui ai-je dit, j'en suis
un, nous sommes tous des "quiconques" et nous formons ce monde ! "
Voilà la largeur de l'amour de Dieu ramenée à l'individu. Car Dieu a tant aimé le
monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque (mettez votre nom à la
place de ce "quiconque" et vous verrez, Monsieur, Madame, jeune homme, jeune
fille, que Dieu vous aime vous tout seul, vous toute seule. Vous êtes aimé de Dieu
au point que Dieu cherche avec vous une rencontre, Il veut avec vous une rencontre
qui s'inscrirait dans l'éternité. Une rencontre que vous n'oublierez pas, un baptême
d'amour)...
L'amour de Dieu est large. Me trouvant au Québec il y a quelque temps, au terme
d'une réunion, un pasteur m'a invité : " Venez prendre quelque chose de chaud à la
maison ". Après avoir pris cette boisson chaude, il m'a annoncé :
- J'ai une surprise pour vous : avez-vous déjà vu Jupiter dans le ciel ?
- Jupiter ? Non jamais !
Il se rendit dans la pièce voisine pour en revenir avec un télescope miniature sur
roulettes et là, il a braqué sa lunette vers le ciel, après avoir touché à plusieurs
boutons, plusieurs manettes, pour me dire enfin :
- Voilà, j'ai Jupiter dans le collimateur, mettez votre œil ici, vous verrez
Jupiter, mais avant, essayez de le distinguer sans la lunette.
Impossible bien sûr et puis il y a tellement d'étoiles au-dessus de nos têtes ! Mais
une fois l'œil à la lunette, Jupiter était seul, astre bien éclairé sur un ciel sombre et
ce pasteur de me demander :
- Vous voyez cet astre ? C'est Jupiter !
- Je veux bien que ce soit Jupiter, mais ce n'est pas écrit dessus !
- Mais si, c'est Jupiter, vous pouvez le croire, je suis un amateur du ciel, j'aime
tant fouiller le ciel de ma lunette.
Alors après avoir vu Jupiter, je pense que si nous sommes, nous, par notre science,
capables au moyen d’une lunette de détacher un astre du reste des autres pour le
considérer seul, l'étudier seul, eh bien Dieu n'est-Il pas capable de nous distinguer
chacun, tout seul pour chercher à nous rencontrer chacun, tout seul ?
Dieu nous cherche ce soir personnellement, c'est la grande vérité de l'Évangile.
L'amour de Dieu est large, quatre milliards et plus d'individus, mais Il s'adresse à
l'individu en particulier. Il s'adresse à vous, à moi en particulier. En voulez-vous de
cet amour, profond, large et haut pour continuer ?
L'amour de Dieu est haut, ajoute l'apôtre. Nous disions que la hauteur c'est la
profondeur dans l'autre sens. Autrement dit, pour évaluer cet amour, pour tenter de
l'estimer pour autant qu'il soit possible de le faire, il nous faut regarder en haut.
Seul ceux qui regardent en haut apprécient la hauteur de l'amour de Dieu. Écoutons
ensemble le Christ nous faire cette promesse en Jean 14/2 :
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous
l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Vous savez, quand on est sauvé,
quand on a dans notre cœur l'assurance du salut, quand on est passé par ce baptême
d'amour que représentent la nouvelle naissance et la conversion, on ne peut faire
autrement que de regarder en haut ! Et quand nous parlons de regarder en haut, il ne
s'agit pas de sortir d'ici le nez en l'air, on regarde en haut des yeux du cœur. La
Bible dit en Éphésiens 1/18 : Le cœur des chrétiens a des yeux. Des yeux du cœur
nous regardons en haut où Christ est monté pour nous comme précurseur, plaidant
notre cause devant Dieu, nous le savons, intercédant pour nous. Nous regardons en
haut. Christ est notre trésor, Lui qui a dit : Là où est ton trésor, là aussi sera ton
cœur. Si Christ est notre trésor, notre cœur regarde en haut et aussi parce qu'il a
hâte d'occuper cette place qui lui est préparée par Christ Lui-même. Mais au fait,
une place vous est-elle préparée là-haut ou bien n'êtes-vous pas du tout sûr de votre
salut ? Savez-vous que l'amour de Dieu nous garantit le salut de Dieu ? L'amour de
Dieu met en nous des certitudes fondamentales qui font que nous ne doutions pas
du salut. Je ne doute pas de mon salut, non pas parce que j’appartiens une élite,
bien au contraire, mais parce que j'étais un pécheur et que Dieu m'a fait grâce. C'est
parce que Dieu nous fait grâce que nous sommes sauvés, ce n'est pas parce que
nous sommes des êtres exceptionnels. C'est cet amour de Dieu qui nous assure une
place, cet amour de Dieu qui nous sauve, qui nous garantit le salut.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père, dit Jésus, si cela n'était pas,
je vous l'aurais dit, je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé et
que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi,
afin que là où je suis vous y soyez aussi. Quelle bénédiction ! Alors, nous
chrétiens, nous regardons en haut et nous disons : " Que l'amour de Dieu est haut !
", parce qu'un jour, cet amour-là nous fera occuper cette place dans les cieux. Pour
le temps présent, la Bible confirme que c'est par la foi que nous pouvons occuper
cette place qui est prête pour nous dans les cieux, par la foi seulement. L'apôtre
Paul, aux Éphésiens : Il nous a ressuscités ensemble, Il nous a fait asseoir ensemble
dans les lieux célestes. Oui, nous goûtons déjà, par la foi, aux avantages, aux
privilèges, aux bénédictions de cette place que le Christ a préparée pour nous qui
sommes chrétiens, mais ce, en attendant le jour où nous occuperons réellement
cette place par la vue et non plus par la foi, au jour du retour de Christ, que nous
croyons proche, Dieu voulant.
Car il est prédit : Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un
archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en
Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés,
nous serons tous ensemble enlevés avec eux, sur des nuées, à la rencontre du
Seigneur dans les airs. Et ainsi en ce jour-là, nous mesurerons la hauteur de l'amour
de Dieu, cette hauteur depuis cette terre jusqu'au ciel dans cet enlèvement de gloire
que nous attendons avec tant d'impatience. Serez-vous des nôtres ce jour-là ?
Il ne fait aucun doute que le Christ reviendra de cette manière-là. Nous ne savons
pas quand, nous ne voulons pas savoir quand le Seigneur reviendra, Il nous a donné
des signes avant-coureurs et selon ces signes, il semble qu'Il n'est pas loin. Il vient
bientôt ! Nous l'attendons !
L'amour de Dieu est haut. Et puis il est long, continue l'apôtre. C'est la dernière
dimension. Il est de longue durée ! Exprimé autrement : depuis quand Dieu nous
aime-t-Il ? Y avez-vous réfléchi ? Depuis le jour de notre naissance ? Eh bien dans
ce cas, son amour ne serait pas plus long que celui que nous portent nos parents,
par exemple. L'amour de Dieu est long. Les mots nous manquent, ils ne suffisent
plus pour dire depuis quand Dieu nous aime. La Bible nous affirme que Dieu nous
aime depuis avant même la création du monde : est-ce possible ? Il nous aime avant
même la création de ces galaxies au nombre impressionnant dans cet immense
cosmos. Depuis avant la création de toutes ces choses, Dieu nous aimait. Dieu nous
a aimés depuis avant la création de cette terre, Il nous a aimés depuis bien avant
notre naissance, Dieu nous aime depuis des temps immémoriaux, Il nous aime
depuis l'éternité. Son amour est long. La Bible déclare encore en Éphésiens 1/4 : En
Lui, (en Christ), Dieu nous a élus avant la fondation du monde pour que nous
soyons saints et irrépréhensibles devant Lui, Il nous a prédestinés dans son amour
à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ. Il nous a prédestinés dans son amour
! J’ai l'impression d'entendre une question dans votre cœur, dans votre esprit : "
Mais moi, Dieu ne m'a pas prédestiné(e) ! " On me l'a déjà dit et c'est souvent une
bonne manière pour se défiler. Voulez-vous savoir si Dieu vous a aimés et s'Il vous
a prédestinés ? Écoutez bien ce texte des Saintes Écritures en 1 Timothée 2/4 : Dieu
veut que tous les hommes soient sauvés (voilà ce qui est dans son cœur) et Il veut
que tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité. Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés, alors Dieu veut que vous le soyez aussi.
La Bible déclare : Car Dieu a tant aimé le monde… Pas seulement les Suisses, pas
seulement les Français ! Le monde ! Américains, Russes, Chinois, Africains, Dieu
veut que tous les hommes soient sauvés. Si vous voulez savoir si Dieu vous a
prédestiné, laissez-vous simplement saisir pas son amour, ouvrez-vous à cet amour
et vous le verrez bien. Cet amour vous sauvera, il vous changera. Et pour ceux qui
précisément se trouveront un jour dans le séjour des éloignés (c'est cela l'enfer),
c'est tout simplement parce qu'ils l'auront voulu, Dieu ayant tout fait pour sauver
tous les hommes. Ceci est énoncé dans les Saintes Écritures, dans la Bible qui est
notre seule autorité en matière de foi et de salut.
Dieu vous aime depuis longtemps, mais quand nous affirmons ces choses, quand
nous parlons de l'amour de Dieu, on nous répond couramment : " Si Dieu nous
aime autant, on finira bien par s'expliquer avec Lui dans l'Au-delà et Dieu finira
bien par passer l'éponge ! Au fond, Il est amour, tant mieux pour nous ! " Certains
se sécurisent de cette manière-là et en profitent pour mener une vie dans le
dérèglement, la débauche, eh bien non, absolument pas ! J'ai coutume de répondre à
cela :
- Avec ce Dieu de la Bible, avec le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, bien
qu'Il nous ait été révélé comme un Père, on ne s'expliquera pas, avec ce
Dieu-là, on ne s'explique pas.
- Vous êtes dur !
Ce n'est pas moi qui le dis, pourquoi ? Parce qu'un jour, Dieu nous a donné sa
grande explication et sa grande explication aux hommes de tous les temps a été la
Croix. La plus belle des histoires d'amour, la plus grande des histoires d'amour, la
Croix ! La Croix constitue la grande explication adressée aux hommes de tous les
temps et qu'est-ce que Dieu a voulu dire par la Croix ?
Deux choses : qu'Il est amour certes, mais qu'Il est aussi justice.
Tout à l'heure nous insistions sur le fait que Dieu est amour mais la Bible ajoute
aussi qu'Il est justice, qu'Il est lumière plus précisément, et qu’Il n'est pas aveuglé
par l'amour qu'Il nous porte. Il reste lucide et clairvoyant. Il sait que nous sommes
des pécheurs, voilà pourquoi Il a envoyé le Christ ; la Croix nous parle à la fois
d'amour et de justice. D'amour en ce que le Christ a offert sa vie à notre place pour
nos péchés, les expiant dans les conditions que vous savez. Ayant été notre
substitut, étant mort sur la Croix à notre place, Il nous témoigne un amour infini, un
amour immense mais attention, ce péché qu'Il a porté sur la Croix, a été jugé dans
la personne du Fils de Dieu. La justice est passée à la Croix et c'est justement cet
amour de Dieu en même temps que cette justice de Dieu qui ensemble ont produit
ce qu'il est convenu d'appeler la grâce ; il n'y a pas de grâce sans amour mais il n'y
a pas non plus de grâce sans justice d'où ce texte biblique en Romains 5/21 : " Ainsi
la grâce règne par la justice. "
Dans notre monde aussi, en matière de justice, la grâce ne peut s'exercer que si la
justice a été préalablement entendue, il faut que la justice se prononce et soit
entendue avant qu'intervienne la grâce pouvant être offerte à ceux qui ne méritent
que la mort. Il n'y a pas de grâce sans justice. Il n'y a pas de véritable amour sans
justice. L'amour et la justice ont produit cette grâce, source de salut pour tous les
hommes, et qui a été manifestée.
Ne nous gargarisons pas de certaines choses que nous aurions pu entendre ici ou là
et qui ne relèvent pas de la vérité. Je ne puis chanter avec Michel Polnareff :
" On ira tous au paradis, même moi… ". Je voudrais bien le chanter mais je ne le
peux pas parce que ce n'est pas le cas. Tout amour qu'Il soit, notre Dieu a dû juger
sur la Croix l'être le plus cher à son cœur. Croyez-vous que si Dieu était faible,
comme nous le pensons la plupart du temps, Il aurait permis ainsi cette mort
épouvantable de son Fils, l'être dans lequel Il avait placé toute son affection ?
Croyez-vous qu'Il aurait laissé faire ? Il a jugé l'être le plus cher à son cœur sur ce
bois maudit du calvaire et vous croyez qu'un jour, Il pourrait passer sur tout si nous
devions nous présenter devant Lui avec nos péchés ? Il faut absolument savoir que
si Dieu est amour, Il n'est pas aveuglé par l'amour qu'Il nous porte et qu'un jour, si
nous ne l'avons pas reçu comme le Dieu Sauveur en Jésus-Christ, il nous faudra Le
rencontrer comme notre juge : la Bible l'affirme. Ceci n'enlève rien au fait qu'Il soit
amour. Mais en Christ et pour nous épargner, Dieu S'est comme frappé Lui-même
pour nous éviter le châtiment, c'est cela la Croix, c'est Dieu qui Se frappe Luimême et se châtie Lui-même pour ne pas nous expédier tous en enfer, cet enfer que
nous méritons tous…
On rapporte l'histoire d'une maman qui avait une fille insupportable dont la
mauvaise manie était de prendre tout ce qui ne lui appartenait pas. Elle volait car
elle était atteinte de kleptomanie. N'en pouvant plus, sa maman la mit un jour en
garde : " Écoute, si tu ramènes à la maison de l'école ou du magasin, un objet qui ne
t'appartient pas, tu vois cette aiguille à tricoter ? Je la mets dans la braise et je te
brûlerai la main qui aura volé ! " Et la petite fille dans sa petite tête de se dire : "
Maman sait bien qu'elle ne me brûlera pas, même si je recommence à voler ! " Et
elle ramena un objet volé. Cette fois la maman n’accepta plus, et tenant d'une main
celle de sa fille, elle mit de l'autre main l'aiguille à rougir dans les braises. La fille
regarda vers sa maman et s’écria : " Maman, tu ne vas pas me brûler, tu ne peux
pas, tu m'aimes, maman, tu le sais ! " Elle commença de tirer sur cette main qui la
tenait. La maman gardait le silence et quand l'aiguille fut bien rougie par les
braises, elle la rapprocha de la main de sa fille. Imaginez le combat de cette maman
partagée entre l'amour qu'elle vouait à sa fille et ce désir de châtier la faute une
bonne fois pour toutes. Savez-vous comment cette maman a tranché pour finir ?
Bien sûr, elle était hésitante, comme Dieu a tranché avec nous. Par amour pour sa
fille, elle laissa partir cette main qu'elle aimait, mais par souci de châtier et de punir
la faute, c'est sa propre main qu'elle brûla sous les yeux de sa fille et c'est ce qui fit
alors prendre conscience à cette petite fille difficile à vivre, de la gravité de sa
faute. Et devant cette blessure béante sur la main de sa maman, elle s'effondra
littéralement aux pieds de sa maman en lui criant :
" Maman, pardon, c'est à cause de moi, je ne recommencerai plus ! "
La maman s'était châtiée elle-même par amour et par justice pour ne pas châtier sa
fille…
En Christ, Dieu, sur la Croix du calvaire, s'est frappé Lui-même, Il s'est châtié Luimême pour ne pas nous châtier. Dieu est juste et si je refuse sa justice à la Croix en
même temps que son amour, eh bien je devrai un jour paraître devant le juge qu'Il
représente. Il est donc grand temps ce soir de venir à Lui, de Lui demander pardon
pour nos péchés pour lesquels Il s'est frappé à la Croix. Il est grand temps de faire
comme cette fillette, de tomber à ses pieds pour Lui dire " Seigneur pardon, je
change de vie maintenant avec ton aide, avec ta force et ta puissance. Seigneur
j'accepte ce baptême d'amour en venant à toi, Seigneur sauve-moi. "
L'amour de Dieu est gratuit, c'est-à-dire que personne ne le mérite. N'essayez pas
de le mériter, nous ne méritons que la mort. La Bible pose que tous ont péché et
sont privés de la gloire de Dieu. Personne ne mérite d'être aimé de Dieu, et après
trente ans de vie chrétienne, je me demande comment il se fait que Dieu m'ait aimé
et comment il se fait que Dieu m'aime encore. Mais me savoir aimé gratuitement de
Dieu m'encourage à continuer parce que si Dieu avait dû attendre de m'aimer pour
quelque chose, Il attendrait encore et Il attendrait toujours ! Si Dieu devait attendre
de nous aimer pour quelque chose, nous irions tous en enfer. L'amour de Dieu est
gratuit.
Un jour, un évangéliste se trouvait dans les bas-quartiers de Paris, évangélisant des
prostituées, quand l'une d'elles le regarda, l'air moqueur :
- Dieu m'aime ? Vous n'y pensez pas, alors pourquoi le dites-vous ?
Cet évangéliste, surpris, lui répondit :
- Mais madame, Dieu vous aime, c'est dans son Livre, Il aime tous les
hommes.
- Alors monsieur, dites-moi pourquoi Il m'aime. Parce que vous savez ce que
je fais !
- Oui, je le sais.
- Et vous croyez que Dieu m'aime quand même ?
- Oui Dieu vous aime quand même.
- Dites-moi pourquoi, monsieur, j'aimerais le savoir ?
L'évangéliste réfléchit quelques instants pour préparer sa réponse :
- Madame, que Dieu vous aime, cela ne fait aucun doute. Pourquoi Il vous
aime maintenant ? Il vous aime pour rien.
Et c'est la même chose avec moi, Dieu m'aime pour rien. Je n'ai encore rien trouvé
en moi qui ait pu attirer particulièrement son amour et savez-vous que, pour cette
prostituée, d’avoir entendu ce message l'a touchée, l'a amenée au Seigneur. De se
savoir aimée pour rien…
Nous sommes aimés pour rien. Si Dieu nous aime, savez-vous que c'est à cause de
Lui ? A cause de son nom, à cause de son amour, à cause de son cœur !
Alors réjouissons-nous et venons à son amour. Heureusement, Dieu nous aime pour
rien, car c'est alors qu'Il peut faire grâce.
Un serviteur de Dieu a ainsi commenté le texte de Jean 3/16 qui est littéralement
fait de superlatifs. Ce verset résume tout l'Évangile, il commence avec " Dieu " :
Dieu
A tant aimé
Le monde
Qu'Il a donné
Son Fils unique
Afin que quiconque
Croit en Lui
Ne périsse point
Mais qu'il ait
La vie éternelle
Celui qui aime le plus
le plus grand amour
la plus grande compagnie
le plus beau geste
le plus beau don
la plus grande occasion
la plus grande simplicité
le plus grand appel
la plus grande certitude
la plus grande promesse
Savez-vous que ce message est pour vous ce soir ?
Vous pourriez commencer d'en jouir, d'en profiter si vous vouliez seulement ouvrir
votre cœur à l'amour de Dieu.
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