Communauté Paroissiale St Tugdual Trame Caté dimanche 4 Mars
2011-2012
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Dimanche 4 Mars 2012
«La Transfiguration»
Rappels des thèmes :
- d’année : « Chrétiens aujourd’hui dans le monde »
- de la 1ère rencontre : Aider l’humanité qui cherche le sens de sa vie
- de la 2e rencontre : Savoir que les richesses de ce monde ne sont que passagères
- de la 3e rencontre : Aimer tous ceux que Dieu nous donne à aimer
- de la 4e rencontre : Ecouter ce que Dieu dit depuis toujours (le judaïsme, les
autres religions)
- de la 5e rencontre : Se savoir choisis comme disciples du Christ
- de la 6eme rencontre : Connaître le Dieu maître de la création(sciences et foi, les
miracles)
- de la 7eme rencontre : Découvrir Dieu présent dans nos vies.
1. REFERENCES LITURGIQUES
A. Mc 9,2-10
2. AXES ET VISEES THEOLOGIQUES
Découvrir Dieu présent dans nos vies. Pour répondre « me voici » après Moïse et
tous les saints à l’appel que Dieu nous fait.
Pour vivre le Carême, en quittant le péché qui griffe, déchire et défigure, afin d'entrer
dans la gloire du Ressuscité
3. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Que les enfants aient mémorisé ce récit. Qu’ils soient capables de le raconter.
Que les enfants acquièrent un vocabulaire biblique et théologique à leur niveau :
MONTAGNE, TRANSFIGURE, BLANC, LUMIERE, TENTE, NUEE LUMINEUSE,
« FILS BIEN-AIME ».
Dans ce récit, ils découvriront « le don fait à tous. Nous ne sommes pas rassemblés
à notre initiative. C’est une lumière qui nous rassemble : la présence active du Christ
mort et ressuscité. La possibilité d’un compagnonnage avec lui est offerte, à tous et à
chacun, comme une lumière qui attire dans la nuit. Où que nous soyons de notre vie,
nous pouvons nous tourner vers elle. » lieu privilégié de la rencontre de Dieu. Le
carême est un temps de jeûne, de prière et de partage, un temps par lequel on prend
de la distance par rapport à sa vie habituelle, un temps d’isolement de ce qui nous
préoccupe trop, un temps pour laisser de la place, une place libre pour écouter Dieu,
un temps pour se rapprocher de lui.
Qu'ils entrent en dialogue, avec le Christ, avec les autres.
Et pour cela chacun d'entre eux cherchera le sens que peut avoir pour lui et
aujourd'hui cette Parole entendue : " Nous écoutons Dieu qui parle mais nous ne
sommes pas spectateurs. Invitation nous est faite de répondre. " Cela donne tout leur
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sens (un sens particulier) aux actions caritatives entreprises pendant le carême : «
mon fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ».
Ils actualiseront la Parole de Dieu dans leur vie et l'exprimeront dans et par la prière.
4. REFLEXION POUR LES ADULTES
Evangile selon St Mc 9,2-10
2 Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute
montagne. Il fut transfiguré devant eux;
3 ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur
la terre qui puisse blanchir ainsi.
4 Élie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus.
5 Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Rabbi, il est bon que nous soyons ici; dressons trois
tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
6 Car il ne savait que dire, l'effroi les ayant saisis.
7 Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix: Celui-ci est mon Fils bien-aimé:
écoutez-le!
8 Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux.
9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce
qu'ils avaient vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts.
10 Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux
Chez les Pères de l’Eglise
L’évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la
résurrection et annonce la divinisation de l’homme. La communauté chrétienne découvre qu’à la suite
des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite « dans un lieu à part, sur une haute montagne » ,
afin d’accueillir d’une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de
Dieu : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le »
« Il les emmena sur la montagne et leur montra, avant sa résurrection, la gloire de sa divinité.
Ainsi, lorsqu’il ressusciterait d’entre les morts dans la gloire de sa divinité, ses disciples
reconnaîtraient qu’il ne recevait pas cette gloire en récompense de sa peine, comme s’il en
eut besoin, mais qu’elle lui appartenait bien avant les siècles, avec le Père et auprès du Père,
ainsi que lui-même le dit à l’approche de sa passion volontaire : Père glorifie-moi de la gloire
que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde (Jn 17,5). » St Ephrem,
dans « Les Pères de l’Eglise commentent l’Evangile »,
« Moïse et Elie, c’est-à-dire la Loi et les Prophètes, apparurent en train de s’entretenir
avec le Seigneur. Ainsi, par la réunion de ces cinq hommes(Moïse ,Elie et les trois apôtres)
s’accomplirait de façon certaine la prescription : toute parole est garantie par la présence de
deux ou trois témoins (Dt 19,15)... Les écrits de l’une et l’autre Alliance, en effet, se
garantissent mutuellement. »
St Léon le Grand
dans Les Pères de l’Eglise commentent l’Evangile
« Pierre désirait trois tentes : la réponse venue du ciel montra que nous n’en avons qu’une,
que l’esprit humain voulait pourtant diviser. Le Verbe de Dieu est le Christ, le Verbe de Dieu
est dans la Loi, le Verbe de Dieu est dans les prophètes. Pourquoi, Pierre cherches-tu à le
diviser ? Tu devrais plutôt unir. Tu demandes trois tentes : comprends qu’il n’y en a qu’une.
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Au moment où la nuée les enveloppa tous, et forma pour ainsi dire une seule tente au-dessus
d’eux...
En tombant à terre, les apôtres symbolisent notre mort, car il a été dit à la chair : tu es
poussière et tu retourneras à la poussière (Gn 3,19). Mais en les relevant, le Seigneur
symbolise la résurrection. Et après la résurrection, à quoi te sert la Loi ? A quoi te sert la
prophétie ? Dès lors Elie et Moïse disparaissent. Ce qui te reste : le Verbe. »
St Augustin, Sermon 78 PL 38,
dans « Les Pères de l’Eglise commentent l’Evangile »,
« Voyez, frères, la gloire de cette fête, voyez l’œuvre de la Trinité, voyez le mystère de la
résurrection : le Père parle, le Fils rayonne de splendeur, l’Esprit couvre de la nuée
lumineuse... »
St Pierre le Vénérable,
« Gravir la montagne pour annoncer le Christ, et le Christ glorieusement ressuscité... Trois
seulement sont choisis et conduits sur la montagne. Je croirais qu’en ces trois le genre
humain est mystérieusement ramassé... Apparaissent Moïse et Elie, c’est-à-dire la Loi et la
Prophétie, avec le Verbe : car la Loi ne peut exister sans le Verbe, et on est prophète que si
on prophétise le Fils de Dieu... Nous aussi, chaque jour nous voyons Moïse avec le Fils de
Dieu, car nous voyons la Loi dans l’Evangile... Aujourd’hui encore Moïse enseigne,
aujourd’hui encore Elie parle... Gravissons la montagne, implorons le Verbe de Dieu, pour
qu’il nous apparaisse en sa splendeur et beauté... Selon votre capacité le Verbe diminue ou
grandit pour vous... Si vous voyez le mystère du Christ en croix triomphant de la mort, vous
avez gravi la montagne élevée, vous contemplez une autre gloire du Verbe... De même que
son vêtement resplendissait de blancheur, de même, voici qu’aux yeux de votre esprit
s’éclaire déjà le sens des divines Ecritures (qui habillent comme ses vêtements la pensée
divine).
Peut-être étaient-ils accablés de sommeil, afin de voir l’image de la Résurrection après le
repos de la mort. Il faut être éveillé pour voir la gloire du Christ. »
St Ambroise de Milan,
« Tu te trompes Pierre... ne va pas chercher trois tentes : il n’y en a qu’une, celle de l’Evangile
qui doit récapituler la loi et les prophètes. Mais si tu vas chercher trois tentes, ne va pas
mettre en parallèle les serviteurs avec le maître. Dresse donc une seule tente pour le Père, le
Fils et le Saint-Esprit : leur divinité est une, qu’ils n’aient aussi qu’une seule tente en ton cœur.
» Jérôme,
« Commentaire sur Saint Matthieu »
« La gloire de Dieu c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme, c’est la vision de
Dieu. » Irénée de Lyon
« La suprême perfection des êtres, c’est la connaissance de Dieu. »
Grégoire de Naziance.
Comment y parvenir ? La voix du Père adressée aux apôtres dans la nuée retentit
jusqu’à nous : « Écoutez-le », c’est-à-dire, obéissez à ses commandements.
B. L’événement mystérieux de la Transfiguration nous est rapporté par les trois Evangiles
synoptiques. Il est situé entre deux annonces faites par Jésus de sa Passion prochaine. La scène se
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passe sur une haute montagne devant les Apôtres Pierre, Jacques et Jean, ceux-là même qu’on
retrouvera à l’agonie à Gethsémani. Déjà, nous pressentons un lien entre la gloire qui se
manifeste dans cet épisode et la Croix que devra affronter Jésus.
C’est une expérience indicible que la Transfiguration. Elle ne pourra être relatée qu’à travers des
comparaisons : le visage de Jésus brille comme le soleil et ses vêtements deviennent blancs
comme la lumière, d’une blancheur telle qu’aucun foulon sur la terre ne peut blanchir ainsi. Le
mystère s’intensifie avec l’apparition des deux témoins de l’Ancien Testament : Moïse et Élie qui,
selon les Pères de l’Église, symbolisent la Loi et les Prophètes. La nuée lumineuse évoque la nuée
qui protégeait la marche au désert du peuple d’Israël, quittant l’esclavage d’Égypte pour la terre
promise nuée des manifestations de Dieu dans l’Ancien Testament. De cette nuée, que la
tradition a identifiée à l’Esprit Saint, retentit la voix du Père qui confirme la mission du Fils à
l’égard de tous les hommes : « Écoutez-le ».
« Écoutez-le, car il a les paroles de la Vie Éternelle » commente saint Jean Damascène en se
référant à un verset de l’Évangile selon saint Jean.
Les chrétiens d’Orient ont célébré très tôt la fête de la Transfiguration comme un événement
central de la révélation. C’est, en effet, un événement trinitaire qui manifeste la divinité de Jésus «
la lumière véritable qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9) ; il préfigure sa Résurrection ; il nous
révèle la glorification à laquelle nous sommes nous-mêmes appelés par la grâce de Dieu ; il
annonce la transfiguration finale de tout le Cosmos.
Les chrétiens occidentaux qui l’ont introduite plus tardivement dans leur Liturgie en redécouvrent
toute la richesse de signification. Le Pape Jean-Paul II en a fait l’arrière-fond de son exhortation
apostolique Vita Consecrata en 1996, soulignant comment la contemplation du Christ en sa
Transfiguration peut éclairer notre vie de chaque jour, faite de grâces et d’épreuves : « les
disciples qui ont joui de l’intimité du Maître, un moment enveloppés par la splendeur de la vie
trinitaire et par la communion des saints, sont comme emportés dans l’éternité. Puis ils sont
soudain ramenés à la réalité quotidienne ; ils ne voient plus que ‘Jésus seul’ dans l’humilité de la
nature humaine et ils sont invités à retourner dans la vallée, pour partager ses efforts dans la
réalisation du dessein de Dieu et pour prendre avec courage le chemin de la Croix. »
Il l’a introduite dans le Rosaire comme mystère lumineux en 2002, écrivant dans sa lettre
Rosarium Virginis Mariae : « L’épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel
les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur,
peut être considéré comme une icône de la contemplation chrétienne. »
La méditation de ce mystère peut nous faire entrer dans une connaissance de plus en plus
profonde de Dieu Trinité et de son dessein d’amour pour nous.
Abbaye Notre Dame Venière. 71700
C.
- Chaque année, le deuxième dimanche de carême nous fait relire l’un des trois récits de la
Transfiguration dans les évangiles ; je ne mattacherai donc ici qu’à un aspect de ce texte de
Marc, un aspect un peu surprenant, il faut bien le dire : pourquoi cette consigne du secret donnée
par Jésus à ses disciples : "Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant
que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts." ?
Tout d’abord, qu’ont-ils vu ? Jésus leur est apparu ici en gloire sur une montagne entre deux des
plus grandes figures d’Israël : Moïse le libérateur, celui qui a transmis la Loi ; et Elie le prophète
de l’Horeb. Nous qui connaissons la fin de l’histoire, si j’ose dire, nous savons (ce que les
disciples ne savent pas encore) que, quelque temps plus tard, Jésus sera sur une autre montagne,
crucifié entre deux brigands.
Jésus, lui, sait bien que la plus grande difficulté de la foi des apôtres sera de reconnaître dans ces
deux visages du Messie l’image même du Père : "Qui m’a vu a vu le Père" dira Jésus à Philippe la
veille de sa mort. (Jn 14, 9). Je crois qu’on a là une phrase-clé du mystère du Christ.
Car ces deux images, la gloire et la souffrance, sont les deux faces du même amour de Dieu pour
l’humanité ; comme dit Saint Paul dans la lettre aux Romains, l’amour de Dieu est "manifesté"
(rendu visible) en Jésus-Christ (Rm 8, 39). Et, à plusieurs reprises, Jésus lui-même a fait le lien
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entre gloire et souffrance en parlant du Fils de l’Homme ; mais il est encore trop tôt pour que les
disciples comprennent et acceptent ce mystère du Messie souffrant. C’est pour cela,
probablement, que Jésus leur recommande de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
"jusqu’à ce que le Fils de l’homme ressuscite d’entre les morts".
Je reprends cette phrase : "Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant
que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts." Et Marc nous dit qu’ils ont obéi tout en
se demandant ce que pouvait bien vouloir dire "ressusciter d’entre les morts". On peut penser que
les disciples croyaient bien à la résurrection des morts, comme la majorité des juifs de leur
époque, mais quils l’imaginaient seulement pour la fin des temps. Et donc, ils ne voyaient peut-
être pas pourquoi ils devaient se taire jusque-là !
Autre surprise pour eux, sûrement, ce titre de Fils de l’Homme que, visiblement, Jésus s’attribuait
à lui-même : quand il parlait du Fils de l’Homme, on pensait tout de suite au prophète Daniel qui
parlait du Messie en l’appelant "fils d’homme" ; seulement ce "fils d’homme" était en réalité un
être collectif, puisque le prophète l’appelait aussi "le peuple des Saints du Très-Haut" ; à l’époque
de Jésus, cette idée d’un Messie collectif était courante dans certains milieux, où on parlait
volontiers aussi du Reste d’Israël, c’est-à-dire le petit noyau fidèle qui sauverait le monde.
Mais, évidemment, Jésus, à lui tout seul, ne pouvait pas être considéré comme un être collectif !
Là encore, il faudra attendre la Résurrection et même la Pentecôte pour que les disciples de Jésus
de Nazareth comprennent que Jésus a pris la tête du "peuple des Saints du Très-Haut" et que tous
les baptisés de par le monde sont invités à ne faire qu’un avec lui pour sauver le monde.
Deux bonnes raisons donc pour les inviter à ne pas raconter tout de suite ce qu’ils n’avaient pas
encore compris. En attendant, il leur est demandé d’écouter, seul chemin pour entrer dans les
mystères de Dieu. "Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, écoutez-le".
L’expression "Ecoutez-le" retentit aux oreilles des apôtres comme un écho de cette profession de
foi qu’ils récitent tous les jours, puisqu’ils sont juifs "Shema Israël", "Ecoute Israël". C’est un
appel à la confiance quoi qu’il arrive. Confiance qui sera durement éprouvée dans les mois qui
viennent : car la Transfiguration a lieu au moment-charnière du ministère de Jésus : le ministère
en Galilée se termine, Jésus va maintenant prendre le chemin de Jérusalem et de la croix. Le titre
de "Bien-Aimé" va dans le même sens : il rappelle que le Messie sera un Serviteur, comme
l’appelle Isaïe, et qu’il connaîtra la souffrance et la persécution pour sauver son peuple.
Mais tout cela doit encore demeurer secret : précisément parce que les disciples ne sont pas
encore prêts à comprendre (et les foules encore moins) le mystère de la Personne du Christ : cette
lueur de gloire de la Transfiguration ne doit pas tromper ceux qui en ont été spectateurs : c’est le
rayonnement de l’amour ; "Qui ma vu a vu le Père"... on est loin des rêves de triomphe politique
et de puissance magique qui habitent encore les apôtres et qui les habiteront jusqu’à la fin. En leur
donnant cette consigne de silence, Jésus leur fait entrevoir que seule la Résurrection éclairera son
mystère.
Pour l’instant, il faut redescendre de la montagne, résister à la tentation de s’installer ici à l’écart,
sous la tente, et affronter l’hostilité, la persécution, la mort. La vision s’est effacée : "ils ne virent
plus désormais que Jésus seul" ; cette phrase résonne un peu comme un rappel de la réalité
présente, inéluctable. La gloire du Christ, bien réelle, ne le dispense pas des exigences de sa
mission. Peut-être la consigne de silence qu’il donne à ses disciples traduit-elle sa volonté de ne
pas se soustraire à ce qui l’attend et de surmonter pour lui-même la tentation d’y échapper ?
Marie-Noëlle Thabut
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