Monique

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Monique, Marc, Kalli –Jamet
Souligné = points communs
italic = points contradictoires
bold = à inclure
commentaires
Auteur: Eric Jamet
Article: L'intégration spaciale d'éléments textuels et illustratifs améliore-t-elle
la performance?
Quelle est (sont) la (les) question de recherche ?
L'intégration spatiale d'éléments textuels et illustratifs améliore-t-elle la
performance?
Objectif: analyser les effets de l'intégration texte-illustration
Objectif 2: tester les effets de l'intégration de définitions de vocabulaire sur
la compréhension (effet de redondance)
N’est-ce pas que l’objectif de la tâche et pas de l’expérience ?
1. Influence des formats de présentation sur l'apprentissage et la
compréhension (théorie)
2. Comment optimiser le format pédagogique des documents pédagogiques
en fontion du résultat de 1 (application)
La question principale est : Quelles sont les effets positifs et négatifs de la
présentation du texte et illustration de façon integré où le texte est proche
de la partie de l'illlustration reférencée.
Jamet cherche plus précisement à trouver si l'intégration spatiale du texte et
illustration a des effets différents sur les deux différentes représentations
formées pendant l'apprentissage.
À discuter comment intégrer?
Quel est le modèle théorique ?
La théorie de la charge mentale (résumé) Deux axes de recherche:
1. Apports des illustrations à la compréhension
2. L'optimisation des formats de présentation (p.168 intro).
Ce ne sont pas de modèles ?
Il s'agit du modèle de traitement cognitif. Il prévoit les effets positifs de
l'intégration spatiale des éléments (en l'espèce texte-image).
Dans ses deux experiences, Jamet invoque plusieures modèles théoriques.
1- Jamet explique que selon les modèles mentales de Johnson-Laird (1983),
il y a deux représentations élaborées pendant l’apprentissage: une s’agit de
l’élaboration de la représentation propositionelle (traitement du contenu de
manière littérale et superficielle en regardant que les idées individuelles
proposées), et l'élaboration du modèle mental (faire les liens entre les idées
proposées, le contexte dans lequel elles sont presentées et faire des
inférences).
2- La deuxième modèle théorique invoquée par Jamet est la théorie de la
charge mentale de Sweller(1989, 1994, 1999)
3- La deuxième expérience de Jamet invoque l'effet de redondance de
Chandler et Sweller (1991)
Que prévoit ce modèle ?
Un format est inadapté lorsqu'il propose dans des sources disparates,
illustrations et textes par exemple, des informations qui doivent être
intégrées mentalement au cours de l'apprentissage. Cette disparité des
sources entraîne un phénomène de partage de l'attention qui peut être
éliminé en intégrant dans une même source le texte et l'illustration (résumé).
Dans la première expérience décrite (p.173-180)
Il s'agit du modèle de traitement cognitif. Il prévoit les effets positifs de
l'intégration spatiale des éléments (en l'espèce texte-image).
Un peut trop vague ?
Ce premier modèle théorique (modèles mentales de Johnson-Laird (1983)),
prévoit que les utilisateurs novices se différencient par leur faiblesse dans la
formation de modèles mentals.
La théorie de la charge mentale de Sweller(1989, 1994, 1999) prévoit que
les textes présentés séparément de l'image demande que le lecteur partage
son attention (effet de dissociation de l'attention) entre les deux éléments, ce
qui a l'effet de diminuer sa capacité de comprendre le matériel à cause de la
surcharge sur la mémoire de travail. Par contre les textes integrés avec les
illustrations, à cause de la proximité (effet de contiguité) de l'illustration à
l'idee referencée, ne charge pas la mémoire de travail autant et donc facilite
la compréhension.
L'effet de redondance de Chandler et Sweller (1991) qui prévoit que
l'intégration spatial pourrait être désavantageuse si le texte et l'illustration
transmettent les informations indentiques en mettant un charge
supplémentaire sur le mémoire de travail. Dans ce cas, l'effet se diminue si le
texte et l'illustration sont presentés séparément.
Qu'est-ce qui est comparé dans l'expérience ?
Expérience 1 :
1. Le temps d'apprentissage de 2 groupes de sujets
2. Les effets du format (séparé versus intégré) en fonction du type de
question (paraphrase versus inférence).
Population testée:
* 28 étudiants en DEUG (un test de connaissances préalables élimine 8
sujets)
Matériel utilisé:
* 2 documents de 3 pages sur la vision (avec structure anatomique de
l'œil) et sur l'audition (avec anatomie de l'oreille)
Les groupes:
* Groupe a (2 documents en format séparé)
 Groupe b (2 documents en format intégré)
Expérience 2 :
Le niveau de compréhension en fonction de la position des définitions (figure
6).
Population testée:
* 50 adolescents
Matériel utilisé:
* Un texte sur la génétique sous 4 formats différents sont proposés (le
degré de connaissance des mots définis dans le texte a été testé sur un autre
groupe de sujets possédant des caractéristiques identiques aux groupes
expérimentaux, en âge notamment)
Les groupes:
* 1 groupe
* 1 groupe
* 1 groupe
* 1 groupe
contrôle (texte sans définition)
lexique (texte avec glossaire)
marge (texte avec définitions dans la marge)
intégré (définitions intégrées au texte)
N’est-ce pas plutôt une description des tâches ?
2 groupes de sujets. L'un est confronté à des documents en format intégré,
l'autre aux mêmes documents, en format séparé. On compare l'influence
des 2 formats sur le temps d'apprentissage et sur la compréhension.
Mais oui, il faut absolument inclure ça. J’ai ignorer qu’il a comparé aussi le
temps d’apprentissage. Mais aussi les reponses aux questions ‘paraphrase’ et
‘inférence’.
Jamet décrit deux expériences separées.
Première expérience: La première est de comparer l'effet du format de
présentation d'information, (A)séparé ou (B)intégré, sur (1)la représentation
propositionelle et (2)le modèle mentale formé pendant l'apprentissage.
Deuxième expérience: La deuxième expérience est d'observer l'effet de
l'intégration spatial sur des lecteurs avec des connaissances préalables
comparé aux lecteurs novices.
À discuter comment intégrer.
Quelles sont les taches que les sujets ont à faire ?
1- Après avoir répondu au questionnaire de connaissances
préalables, chaque sujet est confronté à un des documents. Temps de
consultation libre. Même procédure pour le second documents. Une fois la
consultation terminée, le sujet répond à un questionnaire de
compréhension composé de 5 questions de type paraphrase et 5
question de type inférence pour chaque document.
2 - Les sujets lisent le texte proposé et répondent à un questionnaire de
compréhension.
1. Répondre à un questionnaire de connaissance préalable.
2. Consulter le 1er document.
3. Répondre à un questionnaire de connaissance préalable.
4. Consulter le 2ème document
5. Répondre à un questionnaire de compréhension
Faut répéter qu’il y a deux groupes.
Première expérience: Les sujets doivent lire deux documents presentés sur
l'ecran. Un group a des documents où le texte et l'illustration sont
intégrés, l'autre, des documents où le texte et l'illustration sont sur
le même écran mais séparés. De suite, les sujets doivent repondre a 10
questions dont 5 sont du type paraphrase (qui demontre la formation de la
représentation propositionelle) et 5 du type inférence (qui demontre la
formation du modèle mental) (Kintsch, 1990)
Deuxième expérience: Deux groupes de sujets. un avec et un sans
connaissances préalables dans la domaine de la genetique, doivent lire un
texte présenté sous quatre formes différentes : 1) texte sans glossaire
(controle) 2) texte avec glossaire accompagnée, 3) texte avec glossaire dans
les marges, 4) texte avec glossaire integre au texte. De suite, ils doivent
répondre à une questionnaire qui démontre leur compréhension.
À discuter comment intégrer. Monique a inclus une descripiton des tâches
dans la question au dessus (d’après moi ?).
Quels sont les résultats ?
Expérience 1 :
1. Le temps d'apprentissage pour le groupe séparé est nettement plus
important que pour le groupe intégré (40%) (tableau 2)
2. Les bénéfices de l'intégration n'apparaissent que pour les inférences
(figure 4).
Expérience 2 :
1. L'intégration facilite la compréhension pour les mots inconnus
(diminution de l'effet de partage de l'attention)
À inclure.
2. L'intégration gêne la compréhension pour les mots connus (effet de
redondance entre la définition et les connaissances du sujet) (figure 6).
Un peu vague est trop spécifique en même temps ?
1. Le format intégré diminue le temps d'apprentissage
2. Les effets de l'intégration sur la compréhension diffèrent selon le type de
questions. L'intégration a un effet bénéfique sur les inférences, mais nonsignificatif sur les paraphrases.
Experience 2
3. Toutefois, l'intégration ne semblerait bénéficier qu'à des sujets novices
Première expérience:
* Les sujets qui ont lu les documents integrés, ont pris moins de temps à lire
et comprendre le matériel.
* Les sujets qui ont lu les documents intégrés et ceux qui ont lu les textes
séparés ont eu le même nombre de réponses correctes pour les questions
paraphrase.
* Les sujets qui ont lu les documents intégrés ont eu des meilleures résultats
pour les questions inférence.
Deuxième expérience:
* Les lecteurs novices avec le glossaire intégré ou dans la marge ont eu de
meilleures résultats que les lecteurs avec le glossaire séparé ou sans
glossaire.
* Par contre les lecteurs qui connaissaient déjà les mots expliqués par le
glossaire intégré ou dans la marge (moins visiblement) ont éprouvé une
diminution de compréhension.
"So what ?" Qu'en déduisent les auteurs ?
Expérience 1 :
* Précaution quand au résultat (marge d'erreur) présentation des formats
(ascenseur) et au critère de choix de la population (absence de
connaissances du domaine des documents) les bénéfices de l'intégration
pourraient disparaître avec l'augmentation des connaissances, et même
avoir des effets négatifs.
Cette précaution fait partie de la motivation pour la deuxième expérience,
mais est-ce un déduction directe des résultats ?
* Résultats conformes aux hypothèses de départ. L'intégration spatiale
des éléments semble servir l'intégration mentale du texte illustré.
* Seule une expérience avec pression temporelle permettrait de vérifier
l'effet de l'intégration pour les paraphrases.
Peut-être il faudrait dire d’où est venue cette idée, (les différence en
temps d’apprentissage des deux groupes)
Les hypothèses soutenant les résultats obtenus:
* Selon Sweller, l'effet de l'intégration résulte d'une réduction de la charge
cognitive due au moindre partage de l'attention – vérifier si la différence
entre les résultats intégré et séparé n'est pas due simplement au traitement
plus long du format séparé (aller/retour nécessaire)
* Selon Mayer, une présentation orale + schéma a un effet de contiguïté
temporelle.
?? aucune des experiences de Jamet a utilisé la dimension orale ??
Expérience 2 :
Le format marge s'avère être un compromis intéressant:
* Il réduit l'effet de partage de l'attention
* Il semble être moins sensible à l'effet de redondance
* C'est le seul format qui permette une augmentation des performances
générales par rapport au groupe contrôle
Le format intégré a des effets inverses en fonction du degré de connaissance
de l'individu sur le mot (importance des connaissances préalables)
Conclusion générale:
L'intégration d'éléments informatifs sur un document peut avoir des effets
très positifs sur la compréhension et sur l'apprentissage si certaines règles
sont respectées:
* N'assimiler que des informations dont l'intégration mentale est
nécessaire à la compréhension (pas d'intégration spatiale pour un
texte et un schéma qui peuvent être compris de manière isolée)
* Eviter de répéter la même information sous plusieurs formes
différentes (redondance des informations intégrées avec le schéma)
* L'intégration est particulièrement recommandée pour des sujets
novices (dans le doute choisir un format intermédiaire comme la
marge pour les définitions)
* Les nouvelles technologies apporteront peut-être des solutions
comme par exemple les pop-ups
* Proposer des formats progressifs en fonction de l'augmentation
des connaissances de l'individu.
Comme prévu l'intégration texte-image est positive. Cependant, ils modulent
leur jugement:
* Inutile d'intégrer un texte et un schéma compréhensible isolément.
* Il faut éviter la redondance d'information.
* Chez des sujets non-novices, l'intégration peut être contre-productive.
Enfin, ils fondent de grands espoirs dans les nouvelles technologies
qui permettraient selon eux une intégration texte-image optimale,
car elle pourrait tenir compte de leurs réserves.
Première expérience:
* L'intégration spatiale est avantageux pour l'élaboration d'un modèle
mental.
* Les effets de l'intégration spatiale est différent pour chaque type de
représentation élaboré pendant l'apprentissage.
Deuxième expérience:
* L'effet de redondance peut être désavantageux pour les lecteurs avec
des connaissances préalables.
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