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WANG Tchang-tche
LA PHILOSOPHIE
MORALE DE
WANG YANG-MING
La philosophie morale de Wang Yang-ming
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à partir de :
LA PHILOSOPHIE MORALE de
WANG YANG-MING
par WANG Tchang-tche, S. J.
Variétés sinologiques 63. Imprimerie et Librairie de Tou--wè, Zi-
ka-wei, Changhai. Librairie orientaliste P. Geuthner, Paris, 1936, 218
pages.
Ouvrage numérisé grâce à lobligeance
de la Bibliothèque asiatique des
Missions Étrangères de Paris
http://www.mepasie.org/
Édition en mode texte par
Pierre Palpant
www.chineancienne.fr
juillet 2014
La philosophie morale de Wang Yang-ming
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TABLE DES MATIÈRES
Lexique
Introduction
Chapitre premier. Le milieu et lhomme.
Le milieu intellectuel et politique Lhomme Lenseignement et les
écrits.
Chapitre deuxième. Limmanence de la norme dans notre cœur.
De laberration des lettrés vulgaires à la doctrine de Tchou Hi sur le -
ou Identi du cœur et de la norme Divergence foncière entre
Wang Yang-ming et Tchou Hi Possibilité pour tous dacquérir la
perfection ; conséquence de limmanence de la norme.
Chapitre troisième. La notion de liang-tche.
Le besoin délaborer un nouveau terme Le liang-tche et ses
caractéristiques Foi en notre liang-tche Vues élargies sur le liang-tche.
Chapitre quatrième. La réalisation du liang-tche.
Une formule moins heureuse : la synthèse de la connaissance et de
laction La formule de la réalisation du liang-tche Réaliser le liang-
tche : travail unique et universel La supérioride la doctrine de la
réalisation du liang-tche.
Chapitre cinquième. La pratique de la réalisation du liang-tche.
Obstacles à la réalisation du liang-tche : les désirs égoïstes Quelques
moyens pratiques Quelques directives générales.
Chapitre sixième. La doctrine du liang-tche et les notions courantes
sur len-soi du cœur.
Lattitude générale de Wang Yang-ming Len-soi et les notions tong
et tsing Unité et multiplicité de len-soi du cœur Len-soi du liang-
tche toujours éclairant Len-soi du liang-tche ne peut être diminué ni
augmenté.
Chapitre septième. Faut-il cultiver len-soi du liang-tche ?
Réaliser le liang-tche et agir selon lintuition morale Nié Pao
préconise de travailler sur len-soi du liang-tche Réponse à Nié Pao
Opinion de Lo Hong-sien Enseignement de Wang Yang-ming.
Chapitre huitième. La bonté parfaite de len-soi et la pratique morale.
LEntretien de T'ien-ts’iuen Ambition de Wang Ki Critique de Hoang
Tsong-hi
est la véritable pensée de Wang Yang-ming ? : Sens évident des
Quatre Propositions - Y a-t-il deux pratiques différentes ? - Dans quel sens len-
soi est-il sans bien ni mal ? - Quelle bonté attribuer à len-soi du cœur ?
Conclusion du livre.
Notices bibliographiques
La philosophie morale de Wang Yang-ming
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Explication des sigles
Tableau chronologique de la vie de Wang Yang-ming
Lexique des termes techniques de la philosophie morale de Wang Yang-
ming
Index des noms propres chinois.
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La philosophie morale de Wang Yang-ming
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INTRODUCTION
Nous nous proposons détudier la philosophie morale de Wang Yang-
ming.
Tout dabord, quentendons-nous par « philosophie morale » ?
Nous nallons pas énumérer ici les différents devoirs particuliers,
classer les vertus et les vices, ni en discuter dans labstrait. Laissant de
côté ces éléments matériels de lactivité morale, nous nous occuperons
du problème moral fondamental que pose le devoir unique et universel,
libre mais inéluctable, de faire le bien et de fuir le mal : problème que
suscite la finalité suprême de lhomme, la réalisation de la valeur
véritablement humaine, valeur toute personnelle, toute spirituelle,
absolument indépendante des circonstances extérieures, des conditions
corporelles de notre existence.
Létude dun pareil problème mérite éminemment, à notre avis, le
nom de « philosophie ». Si lon prend ce mot dans le sens dune
recherche du Bien, et non pas dun système didées ou dune analyse
du fonctionnement de notre entendement dans lélaboration de ses
concepts et dans la dialectique de ses raisonnements.
En effet, pour les penseurs chinois, la plus haute activi de
lhomme, cest lactivi morale qui réalise la finalité spirituelle de
lhomme. Aussi, leur première et dernière préoccupation intellectuelle,
est-ce la recherche de notre perfection morale.
Nest-il pas ainsi dailleurs des grands philosophes de tous les
temps, dun Platon, dun Pascal, dun Spinoza, dun Kant pour ne pas
parler dun Augustin ou dun Thomas dAquin. Tous se poccupent
du probme de la finalité de notre esprit. Ces génies profondément
sinres ne peuvent oublier, encore moins renier, sinon en paroles, la
primau de ce fait tout intime et tout universel quest le fait moral.
me lorsque, par malheur, une scission torique a été opérée
entre leur taphysique et leur morale, ils ne peuvent sempêcher
dessayer, de leur mieux, dunifier leur pensée et leur conduite, et de
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