
Séminaire Transhumanisme  
2016-2017 
 
 
 2016 
 
27 septembre : « Ethique et évaluation automatisée de la décision » 
Professeur Dominique Lambert (Université de Namur, Belgique) 
 
Résumé: Notre exposé visera à analyser quelques limites internes de systèmes susceptibles 
d'évaluer  juridiquement  et  éthiquement  les  décisions  de  manière  automatisée.  Nous 
essayerons d'approcher un certain nombre de critères permettant de réguler l'utilisation de ce 
genre de systèmes dans notre société. 
 
 
26 octobre : « Les émotions artificielles existent-elles? Le regard d’une neurobiologiste » 
Professeur Catherine Belzung (,CNRS, Université François-Rabelais de Tours) 
 
Résumé: Les émotions  ont  été  sélectionnées  par  l’évolution  des  espèces  pour  permettre  la 
survie  des  êtres  vivants,  et  elles  sont  profondément  ancrées  dans  leur  existence.  Elles 
dépendent à  la  fois  de  sensations  corporelles  (battements  cardiaques, sudation,  etc.)  et  du 
fonctionnement cérébral.  Dès lors, on peut se demander: est-il possible de les reproduire dans 
un être artificiel ? 
 
30  novembre :  « Réception  du  transhumanisme en  France.  États  des  lieux et facteurs 
d’explication »  
Marc Roux, Président de l’Association Française Transhumaniste 
 
Résumé :  Si  l’on  compare  la  manière  dont  sont  reçues  la  pensée  et  le  mouvement 
transhumanistes dans différents pays d’Europe et d’Amérique du nord, la France semble, au 
premier  abord,  se  distinguer  par  une  méfiance  qui  peut  aller  jusqu’à  l’hostilité.  Mais  qui 
s’insurge  contre  quoi,  et,  au  fond,  pour  quels  motifs  ?  Un  point  de  vue  donné  depuis 
l’intérieur de ce mouvement fait apparaître une opposition entre réalité du transhumanisme à 
la française et projections sur un transhumanisme anglo-saxon largement fantasmé. 
 
13 décembre : « Vers quelle transformation ultime ?  
Réflexion théologique à propos des transhumanismes »  
Jean-Baptiste Lecuit (Professeur de théologie, Université Catholique de Lille) 
 
Résumé : l'objectif de cette intervention est double : 
1. Après  avoir  expliqué  dans  quelle  mesure  il  est  intéressant  de  mettre  de  côté  les 
objections au transhumanisme  touchant à la  faisabilité  technique  et  éthique de son 
projet, il s'agira essentiellement de le considérer en ce qu'il poursuit de meilleur, et de 
s'interroger sur la valeur de la transformation ultime qu'il recherche, en comparaison et 
en lien avec celle que promet la foi chrétienne. 
2. Cela permettra d'engager une réflexion commune concernant le transhumanisme en sa 
finalité ultime, en évitant les habituels arguments de faisabilité.