Question 46 : les politiques de relance économique passent-elles forcément
par l’endettement des états ?
Intro : Une politique de relance est une politique économique qui a pour but de relancer l’activité
économique, c'est-à-dire la croissance de la production de l’emploi par un soutien de la demande des
ménages et des entreprises. Elle repose sur des politiques budgétaires et monétaires expansionniste.
Les politiques de relance peuvent faire intervenir la politique budgétaire et la politique monétaire. Les
politiques de relance sont l'application de la théorie keynésienne selon laquelle le gouvernement
pourrait efficacement relancer l'économie par des dépenses publiques supplémentaires.
Théories Keynésienne, comme Classiques, ont pour objectif d’approcher le Carré Magique
(croissance, chômage, inflation, balance commerciale), avec chacune leurs hypothèses.
C’est une politique conjoncturel
I) Oui : les politiques de relance par la demande passent par un
endettement de l’Etat
Les politiques de relances sont effectuées en période de crise ou bien de faible croissance, elles
sont conjoncturel, les recettes publics sont donc moins forte à ce moment là, entraînant donc un
endettement de l’état. Les politiques de relance des Etats visent à relance la demande effective.
a) les outils de politiques de relance qui aggrave le déficit budgétaire
Outil monétaires : Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la banque
centrale augmente l'offre de monnaie (par exemple par une baisse de son taux
directeur). Une telle baisse encourage la demande de crédits par les ménages et les
entreprises, et donc augmente l'activité économique d'ensemble.
En diminuant le taux de rendement de la monnaie, une politique monétaire expansive
fera baisser le cours de la monnaie face aux monnaies étrangères, ce qui augmentera
le solde de la balance commerciale à moyen terme (hausse des exportations et
baisse des importations).
Cette politique favorisera cependant une hausse de l'inflation et une hausse du coût
des biens importés, les produits pétroliers par exemple il peut y avoir un ficit à
court terme.
Courbe en J de Massera en 1973 : effet prix à court terme donc deficit car on
consomme pareil malgré importation plus cher puis effet volume les opérateurs
ressentent que nos X sont moins cher !!!!!!!!!!!!
Outils budgétaires : Dans le cas d'une relance budgétaire, il s'agit d'augmenter la
demande interne en augmentant les dépenses de l'État (constructions,
investissements,…) ou en augmentant les revenus disponibles des agents (baisse
des impôts ou hausse des prestations sociales).
Outils réglementaire : Dans ce cas, l'État utilise son pouvoir réglementaire pour
augmenter les revenus d'un groupe ciblé de la population. Il s'agit en général des bas
salaires, la loi psychologique fondamentale de Keynes assurant qu'une augmentation
des revenus de ce groupe se traduira presque intégralement par une hausse
équivalente de la demande, on baisse leurs impôts !
b) Les politiques de relance chez Keynes - un déficit à court terme
John Maynard Keynes a écrit la Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt, de la Monnaie en 1936. Il
préconise une relance par la demande.
Le plein-emploi n’est pas atteint : on parle d’équilibre de sous-emploi. Lorsque cette demande est
insuffisante, l’Etat doit intervenir avec :
la politique monétaire : baisse du taux d’intéret (c’est insuffisant)
la politique budgétaire : hausse des dépenses de l’Etat (politique de grands travaux)
la politique fiscale : baisse des impôts des plus défavorisés
la politique de revenus : hausse des revenus de transfert loi psychologique de keynes,
PMC plus forte chez les moins riche
Lorsque l’économie de marché est défaillante, l’Etat doit intervenir. Le déficit budgétaire est un des
moyens dont dispose l’Etat pour relancer l’économie : ce déficit pourra se résorber par des
rentrées fiscales :
plus de revenus distribués = plus de IRPP
plus de revenus distribués = hausse de la consommation = plus de TVA
plus d’investissement par les entreprises = relance de l’activité économique = plus de profits =
plus d’IS
c) le plan de relance de la France grâce à l’endettement de l’Etat
Grand emprunt + plan de relance daprès budget 2010 = 35 + 5,1
Transition : il est impossible pour un pays d’effectuer un plan de relance par la
demande sans endettement. Par ailleurs, les politiques de relance conjoncturel
ont été très critiqué et entraine par la suite souvent des politiques de rigueur.
II) les limites de politiques de relance par la demande et les politique de
relance libérale (classique et néoclassique) par l’offre
a) les limites
L’effet d’éviction interne : accroissement du déficit=> hausse TI => Baisse Investissement
privé
L’effet d’éviction externe : hausse du déficit => entré net de Ktaux étranger => hausse de
dmd de MO donc hausse Tx de change
La courbe de Laffer : Sa théorie veut que jusqu’à un certain niveau, l’impôt est accepté par
les contribuables mais qu’au delà d’un certain taux d’imposition, les recettes fiscales diminuent. Effet
prix : pour faire face aux impôts, l’individu travaillera moins ou travaillera au noir
la contrainte extérieure : la relance par la demande entraîne une hausse des importations
donc un déficit de la balance commerciale car la France est un pays "ouvert". Le plan de relance de
1981 a créé un déficit de 92 milliards de francs en 1982.
l’inflation : plus de revenus entraîne plus de demande (plus de consommation et plus
d’investissement) or selon la loi de l’offre et de la demande, si la demande est supérieure à l’offre
l’inflation augmente.
l‘effet boule de neige et le déficit budgétaire : il faut que la richesse créée soit suffisante
pour payer les intérêts de la dette sinon ces derniers seront de plus en plus lourds et la dette va
s’aggraver. On appelle cela l’effet boule de neige de la dette.
b) les politiques de relance libérales par l’offre
Le précurseur de cette politique est le libéral français Jean-Baptiste Say (1767-1832), théoricien de
l’offre. Il est à l’origine de la loi des débouchés : "l’offre créé sa propre demande" ou "les produits
s’échangent contre des produits".
Conclusion : approche libérale : pas de relance par la demande et donc pas de déficit car tous
déséquilibre entre offre et demande va se résorber par l’ajustement des prix : optimum de Pareto. Etat
fonction régalienne, et équilibre budgétaire.
Politique de relance forcément par l’endettement des Etats !
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