II – VENTILATION PULMONAIRE
A – DEFINITION
Elle se définit comme le déplacement des gaz dans les voies aériennes pour entraîner
un constant renouvellement de l’air des alvéoles.
Il s’agit d’un phénomène alternatif et périodique :
o une phase d’entrée : l’inspiration
o une phase de sortie : l’expiration
La ventilation pulmonaire peut être plus ou moins profonde et plus ou moins rapide,
elle connaît des variations.
La mobilisation des volumes d’air se fait avec des débits d’air plus ou moins
important.
B – VOLUMES ET DEBITS
1 – METHODES D’ETUDE
a - SPIROGRAPHIE
Principe : cloche en métal léger avec un contre poids au niveau du stylet
A l’inspiration, le stylet remonte.
A l’expiration, le stylet s’abaisse.
Pour éviter les fuites, le sujet est muni d’un
embout buccal et d’un pince-nez.
Le spirographe est un système fermé, il existe
donc un système de compensation en O2 et de trappage du
CO2 (chaux sodée) pour maintenir le pourcentage en O2 de
20% (en altitude on a le même pourcentage, c’est la
pression barométrique qui diminue).
De plus, l’appareil est muni d’un système de pompe pour compenser les résistances
dues à la longueur des tuyaux.
b – PNEUMOTACHOGRAPHIE
DP : variation de pression
Le passage de l’air dans les tubes capillaires
rend son écoulement laminaire. Il répond alors
à la loi de Poiseuille :
R = 8l / r4 = K (connu : constructeur)
= K ( P1 – P2 )
Le débit étant une dérivé du volume :
∫= V