Ce schéma d’atteinte de fibres myélinisées montre la différence entre l’atteinte
axonale avec dégénérescence distale (rétrograde avec souffrance du
motoneurone) et la démyélinisation pure de distribution multifocale sans
souffrance du motoneurone
Examen d’un patient atteint d’une neuropathie périphérique
interrogatoire : les signes fonctionnels.
Douleur : trajet, type, horaire
Trouble de la perception : objets dans les mains, sol sous les pieds.
déficit moteur : topographie, signes associés (crampes, fasciculations)
la rapidité d’installation des symptômes : aiguë en moins de 4 semaines,
subaiguë entre 4semaines et 2 mois ou chronique progressive (aggravation > 2
mois)
Les antécédents personnels (par exemple diabète : cause fréquente de différents
types de neuropathies, prise de médicaments neurotoxiques) et familiaux (autres
cas de neuropathie dans la famille) dans l’hypothèse d’une neuropathie
héréditaire
Examen
Une analyse méthodique (ascendante en cas de polyneuropathie longueur-
dépendante) et comparative est faite pour la force, l’atrophie, les sensibilités au
tact, à la piqûre, à la température, le sens de position du gros orteil et à la
vibration. Cette analyse doit permettre de systématiser le déficit en territoire
radiculaire, plexus, tronculaire ou plus diffus et symétrique ou non.
En cas d’atteinte des membres inférieurs un bon moyen d’évaluer un déficit
moteur est d’étudier la marche sur la pointe des pieds qui teste les loges
postérieures de jambe, sur les talons qui teste les loges antérieures de jambe et se
relever de la position accroupie pour la musculature proximale.
On précise les caractéristique trouble de la marche notamment un steppage par
déficit des releveurs des pieds ou une marche talonnante par ataxie sensitive.
Quantification des déficits
La motricité : atrophie et déficit moteur