DOSSIER DE PRESSE La Scène nationale de Petit

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DOSSIER DE PRESSE
La Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan
dans le cadre de sa convention avec la Ville de Rouen,
présente un spectacle et une exposition
lors de l'événement "TOUT EST AUX QUAIS"
organisé par la ville de Rouen en collaboration avec l'Atelier 231 de Sotteville-lès-Rouen
LE TEMPS QUE LA GRÂCE PRENNE - Le grand feuilleton (épisode 4)
Un spectacle théâtral inclassable !
Réalisation : Odile Darbelley et Michel Jacquelin
Vendredi 1er, samedi 2 octobre à 21h
Dimanche 3 octobre à 16h
au Hangar 10 - Quais de la rive droite de Rouen
et
LES BAS MORCEAUX DE L'ODALISQUE - Exposition
Conception : Odile Darbelley, Michel Jacquelin - Visite guidée, durée 1h
Vendredi 1er octobre à 19h et 20h
Samedi 2 octobre à 17h, 19h et 23h
Dimanche 3 octobre à 15h30, 17h30 et 18h30
Hangar n°10 - Quais rive droite de Rouen
Entrée gratuite pour les deux spectacles
Réservations 02 35 03 29 78
Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan - rue François Mitterrand - BP 14 - 76141 Petit-Quevilly cedex - Email :
[email protected]
2 salles de spectacles :
Théâtre de La Foudre Petit-Quevilly (ex Théâtre Maxime Gorki) : T 02 35 72 67 55 - F 02 35 03 33 67
Centre culturel Marc Sangnier Mont-Saint-Aignan : T 02 35 74 18 70 - F 02 35 74 54 37
Contact presse : Nathalie Labaye - T 02 32 18 28 75 - email : [email protected]
TOUT EST AUX QUAIS
Arts de la rue, arts plastiques, surprises et performances…
Opération initiée par la ville de Rouen, "Tout est aux quais" transforme les quais aux alentours du Hangar
10 en scènes de théâtre ! L'Atelier 231, pôle des Arts de la rue de Sotteville-lès-Rouen, est chargé de la
programmation de l'événement qui se déroule sur un week-end. Une programmation à la fois festive et
exigeante avec, cette année, un clin d'œil appuyé à Marcel Duchamp.
Dans le cadre de sa convention avec la ville de Rouen, la Scène nationale s'y associe en
proposant un épisode du "Grand feuilleton" et une exposition conçus par les loufoques et
drôlissimes Michel Jacquelin et Odile Darbelley.
Entrée gratuite pour tous les spectacles programmés durant le week-end. Bar et restauration
prévus sur place.
Un programme détaillé du week-end est paru en septembre 2004. Vous pouvez vous le procurer auprès du département
Culture, Patrimoine et Tourisme de la Ville de Rouen.
Depuis cinq ans, la scène nationale a signé une convention avec la ville de Rouen pour apporter son
savoir-faire en matière de programmation théâtrale. C’est dans ce cadre que pour la seconde fois en deux
éditions, nous sommes présents sur la manifestation organisée sur les quais de Rouen. Nous confirmons
ainsi l’intérêt que nous portons aux nouvelles formes artistiques qui instaurent un rapport direct entre les
œuvres et le public.
Cette année, le thème de l’univers de Marcel Duchamp nous permet d’inviter Odile Darbelley et Michel
Jacquelin, que nous avions déjà accueillis dans une Sortie d’Atelier en 2002, dont la démarche artistique
se situe depuis longtemps autour de celui de cet artiste original qui aura marqué tant de générations de
peintres.
Gérard Marcon
Directeur de la Scène nationale
Théâtre… inclassable !
LE TEMPS QUE LA GRÂCE PRENNE
Le Grand Feuilleton - épisode 4
En utilisant la vidéo et internet, le groupe Albert Pophtegme propose à plusieurs artistes/performeurs
d'intervenir en duplex pendant l'épisode depuis leur atelier. Marce Runningag, fondateur de la
Poussiv'dance, les indiens Iso Bull Gum et Plastik Bull participent sur le plateau à l'élaboration de cette
performance. Ils essaient de prouver que Marcel Duchamp avait tort lorsqu'il affirmait que la performance
a introduit dans l'art l'ennui… On l'aura compris, le duo Darbelley-Jacquelin nous entraîne dans son
univers où l'art du surréalisme et l'humour règnent en maîtres !
Entre théâtre et performance… l'univers décalé du duo Darbelley-Jacquelin.
La Scène nationale de Petit-Quevilly / Mont-Saint-Aignan vous donne deux rendez-vous avec Odile
Darbelley, Michel Jacquelin et leurs complices.
L'ombre de Marcel Duchamp, inventeur de l'art conceptuel, plane sur l'univers décalé de ces deux
concepteurs. Leurs créations explorent les rapports qui peuvent, sur le fond, se nouer entre science et art
et, sur la forme, expérimenter différents rapports scénographiques entre théâtre et performance.
Le duo Darbelley-Jacquelin vous invite à être les complices de la belle ironie de leur monde ludique et
absurde. Bienvenue dans leur poésie pataphysique !
Le Grand Feuilleton
Le Grand Feuilleton reprend les règles du genre : résumé, personnages récurrents, suspens, etc. Dans
chaque nouvel espace, à chaque nouvel épisode, nos acteurs de l'art contemporain, à travers les défis
qu'ils se lancent, produisent une œuvre tout en montrant le chemin qui y mène, acceptent de se
confronter au public en s'inscrivant dans une histoire commune et mettent à nu leur projet sous le regard
ironique des autres. C'est un vrai travail d'art contemporain mais c'est une fiction, où l'on se pose la
question de l’œuvre d'art comme une forme ouverte, où l'on se demande ce que l'on fait dans un théâtre
et si l'on peut s'y faire entendre sans crier, où l'on s'interroge sur l'existence du groupe Albert Pophtegme
dans la durée (comment durer quand on est éternel ?)
Le Groupe Albert Pophtegme est le premier mouvement artistique perpétuel. Chacun de ses membres
est unique et s'appelle à tour de rôle A. Pophtegme : un A. Pophtegme chasse l'autre et il est donc
toujours là, A. Pophtegme, éternel parce que exactement contemporain. Un certain nombre d'artistes,
d'horizons et d'inspirations divers mais proches par l'esprit des œuvres de Duchamp Duchamp ou des
recherches du Professeur Swedenborg, forment un vivier où se recrutent les A. Pophtegme de demain.
Ils assurent ainsi la présence régulière du groupe sur la scène artistique internationale. Bien qu'ils soient
soutenus par la Fondation Professeur Swedenborg pour l'Art Contemporain, leur situation reste fragile et
ils doivent au hasard des prêts de salle, trouver les espaces nécessaires pour tenter de montrer à tour de
rôle le travail en train de se faire. Ils occupent ces espaces et les transforment à la fois en studio de
danse, en salle d'exposition, de performance ou d'installation (une sorte de "Factory" à la Warhol mais
une Factory en construction, ludique, collective et publique). Condamnés à l'errance, ils construisent dans
chaque espace un lieu symbolique, une serre de culture : maison transparente sur pilotis où, comme
l'herbe qui germe et pousse par le milieu, les idées naissent, montent et descendent tout à la fois. C'est
une coquille vide, un studio de prise de vue (comme le théâtre de verre de Méliès), un lieu d'expérience,
un espace sonore isolé. C'est aussi un lieu de souvenir où ils gardent la mémoire de leurs rencontres
(photos, objets, sons). Chaque tentative ou expérience publique est archivée en vidéo. Comme le faisait
justement et très prosaïquement remarquer Jack O'Metty, le pompier de service : "l'avantage avec la
vidéo c'est qu'on ne raconte qu'une fois, et on peut passer à autre chose".
Chaque épisode est un laboratoire de création qui s'inscrit en marge du théâtre puisque les artistes du
Groupe Albert Pophtegme interviennent dans les coulisses d'une pièce classique. Leur activité s'organise
par rapport aux contraintes de cette représentation: passages de comédiens (vérification du principe: un
petit rôle dans un classique c'est un grand rôle dans la coulisse), attention aux parasitages sonores, etc.
Cette situation entre théâtre et réalité constitue en soi une performance stimulante. Ne pas oublier qu'une
heure de spectacle, c'est une heure de vie en moins pour les spectateurs comme pour nous.
Texte extrait du dossier de présentation
Réalisation : Odile Darbelley et Michel Jacquelin
Musique : Cyril Hernandez - Régie : Vincent Bossu
Avec
Odile Darbelley, Delphine Jonas, Pierre Clarard, Patrick Franquet, Michel Jacquelin, Dany Kanashiro
Et en duplex internet
Laetitia Llop, Alain Tixier, Corine Miret, Guy Vouillot, Chico Gramaglia
Texte établi à l'aide de Ready-Made aidés de Raymond Roussel, Sherman Alexis, Duchamp Duchamp, Raoul Haussmann,
Fischli & Weiss…
Durée : 1h15
Vendredi 1er octobre à 21h
samedi 2 octobre à 21h
Dimanche 3 octobre à 16h
Hangar n°10 quais rive droite de Rouen
Entrée gratuite
Exposition
LES BAS MORCEAUX DE L'ODALISQUE
Rétrospective Duchamp Duchamp
La Fondation du Professeur Swedenborg présente également son exposition Les Bas morceaux de
l'Odalisque qui offre une vue d'ensemble sur l'œuvre injustement méconnue de Duchamp Duchamp !
En effet, ce faux frère de Duchamp (Marcel), par ailleurs charcutier réputé de Blainville (sa recette des
PPieds de cochon à talon aiguille est historique), développa, jusqu'à sa mort en 1969, une production
polymorphe (conférences, sculptures, objets, installations, peintures, photographies) qui, tout en mettant
en boîte le succès mondain de Marcel, ouvrait une relation peu explorée entre le théâtre, les arts
culinaires et les arts plastiques.
Puisque Marcel Duchamp invente le "Ready-Made" (un objet manufacturé devient œuvre d'art par le
geste de l'artiste qui le signe et le met au musée), Duchamp Duchamp va plus loin et crée le Living
Ready-Lade Vvert Célacon : un être vivant placé dans une vitrine devient une œuvre d'art, nous raconte,
entre autre, sa genèse et démontre quelques-uns des grands principes de la pataphysique (par exemple
le principe de l'équivalence des contraires).
Duchamp Duchamp avait l'esprit curieux. Il explora en autodidacte, sans complexe et de façon
désordonnée, des domaines techniques essentiellement appliqués à la charcuterie (on lui doit sous le
pseudonyme de Roger Planchon un ouvrage 'Traitement industriel des sous-produits d'abattoirs" (Dunod,
Paris 1936) qui de manière très prémonitoire, traite du problème des déchets et des farines animales…)
pour se tourner ensuite vers les sciences pures (sa connaissance de la pataphysique en est la preuve).
Lors du passage de la chambre folding Blainville, il fur fasciné par la personnalité du Professeur
Swedenborg, son mode de vie et la présence mystérieuse d'Hanna Hurri sa femme de chambre
mythique, inuit et sourde. Le Professeur à peine rentré de chez les Åsa, travaillait sur des sujets aussi
divers que les figures de la foudre, les soliculomancies (pratiques divinatoires utilisant le soleil) ou les
célestographies (images obtenues en exposant une plaque sensible directement, sans appareil ni
objectif). Très vite, les deux hommes se lièrent d'amitié. Leur collaboration fut intéressée, fructueuse
même, et logiquement Duchamp Duchamp fut l'exécuteur testamentaire de son ami. Il eut alors la charge
de mettre en œuvre la fondation que le Professeur Swedenborg voulait dédier à l'art contemporain.
Dans ses rares moments de liberté, entre ses amours avec Marthe la caissière de la charcuterie, la
gestion de ses entreprises et sa production artistique, Duchamp Duchamp fut, à la manière d'un
archéologue, l'inventeur de Hans K.. Dans la fameuse conférence "Hans K. un cas de figure…" qu'il
prononça à Blainville en 1955, Duchamp Duchamp hissa Hans K., jusqu'alors petit photographe de
village, au rang d'Atget, Sanders ou Hill, à l'égal des plus grands trésors de l'histoire de la photographie.
Duchamp Duchamp s'est affirmé comme un de ces solitaires de l'art contemporain, travaillant sans
relâche, loin du parisianisme et des modes, à dégager une voie nouvelle, dépassant sa rancœur et sa
jalousie (Marcel n'était-il pas le préféré de leur mère ?) pour fabriquer une œuvre cimentée par le sérieux
nécessaire à l'humour. N'avait-il pas coutume de dire avec sagesse : "une œuvre sans humour, c'est
comme un jambonneau sans panure."
Conception : Odile Darbelley, Michel Jacquelin
Durée de la visite guidée : 1h
Vendredi 1er octobre à 19h et 20h
Samedi 2 octobre à 17h, 19h et 23h
Dimanche 3 octobre à 15h30, 17h30 et 18h30
Hangar n°10 quais rive droite de Rouen
Entrée gratuite
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