Même s’il avait la victoire contre le péché dans sa vie, il devait lutter contre celui-ci !
N’a-t-il pas dit aux Corinthiens (1 Cor. 9.27): « J’entraîne mon corps par
l’endurcissement et la discipline afin de le réduire à ma merci: je le maîtrise et le maintiens
asservi, de peur qu’après avoir appelé les autres au combat et leur avoir proclamé la Bonne
Nouvelle, je ne me trouve moi-même disqualifié. »
Voilà l’homme sur qui le regard de Dieu s’est posé !
L’homme le plus orgueilleux qui soit, qui prenait à tel point conscience de ses propres
capacités qu'il a fait sauter les fusibles de la réalité dans son esprit.
Mais c’est également pour le donner comme exemple que Dieu l’a délibérément choisi.
Pour ceux qui auraient à lutter avec n'importe quelle sorte de péché harcelant.
Voilà pourquoi l’apôtre Paul a tenu à nous dire dans ce témoignage personnel que:
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Il peut nous donner une puissance capable de transformer notre vie !!
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Pour certaines personnes ce changement est immédiat !
Pour d'autres, c'est un long processus !
Mais pour chacun, c'est une promesse à laquelle nous pouvons nous accrocher !!
La seule chose qu’il demande est que je lui ouvre mon cœur !!
→ Ce qui nous conduit à ce second témoignage de l’apôtre Paul:
I
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V.12 « … de ce qu’il m’a jugé fidèle en m’établissant dans le ministère… »
& Charles Colson (le conseiller personnel du président Richard Nixon: de 1969 à 1973),
emprisonné à cause de son implication dans l'affaire du Watergate (le plus grave scandale
politique qu'aient connu les États-Unis), est un bon exemple d’un homme que Dieu a
pardonné, transformé et qu’il emploie encore aujourd'hui: Ce dernier a mentionné les paroles
suivantes à un journaliste: À l'époque, pendant l'affaire du Watergate, je pensais que je n'étais
pas responsable de ce qu'on me reprochait, mais en réalité, j'étais responsable du climat moral qui
a conduit à l'excès de pouvoir qu'était le scandale du Watergate, dont beaucoup ne se souviennent
même pas. Mais j'ai plaidé coupable précisément parce que j'étais devenu chrétien: j'avais donné
ma vie à Jésus-Christ en prison pendant l'été 1973, il y a juste 18 ans. J'étais considéré comme
l'un des plus durs de l'équipe Nixon, surnommé le « bourreau de la Maison-Blanche »... Au lieu de
faire face à un procès, un jour j'allai chez le magistrat et dis que j'allais plaider coupable sur ce
que j'avais fait. Et le magistrat, comme toujours dans ces cas-là, a accéléré les choses. Je savais
que je méritais la prison. Mais j'étais tout à fait tranquille. Je réalisais que si j'allais en prison,
Dieu aurait un plan pour ma vie, un plan que je suivrais. Et c'est ce qu'il a fait, quand je regarde
en arrière. La prison est ce qui m'est arrivé de meilleur. Car, sur mon matelas, j'ai réalisé que le
sens de la vie n'est pas dans le bien-être, comme on veut bien nous le faire croire, mais dans le
mûrissement de l'âme. Peut-être que cette affirmation sonnera étrangement aux oreilles de ceux
qui vivent dans une culture matérialiste, comme en Suisse, en Europe de l'ouest ou aux États-Unis.
Le but de la vie est le mûrissement de l'âme et pour découvrir cela, j'ai dû aller en prison.