Décembre 2013 Examen de la tomodensitométrie comme élément diagnostique de l’AVC Contexte Les AVC arrivent au troisième rang des causes de décès au Canada. La plupart sont de nature ischémique (causés par un manque d’afflux sanguin au cerveau, souvent en raison d’un caillot), mais certains sont de nature hémorragique (causée par l’éclatement d’un vaisseau sanguin dans le cerveau). Les deux types entrainent des dommages permanents aux tissus cérébraux. L’accident ischémique transitoire (AIT) provoque des symptômes semblables à l’AVC, mais se veut un évènement réversible sans dommages permanents. Environ 15 000 Canadiens subissent un AIT chaque année et ceux-ci présentent des risques élevés d’AVC. Technologie La tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont deux types d’imagerie diagnostique. La TDM a recours à la radiographie traitée par ordinateur alors que l’IRM s’appuie sur le magnétisme et les ondes radio. Un examen clinique exhaustif (sans imagerie) dépend du savoir et des compétences d’un clinicien, de même que de divers outils de notation tel que le Recognition of Stroke in the Emergency Room (ROSIER). Sujet Des avancées en matière de technologies d’imagerie permettent désormais de mieux distinguer les différents types d’accidents vasculaires cérébraux, ce qui guide les cliniciens quant à l’usage opportun de médicaments thrombolytiques pour dissoudre les caillots. L’IRM serait plus sensible que la TDM dans la détection précoce de l’AVC chez certains patients. Or, l’IRM n’est pas aussi facile d’accès que la TDM et coute plus cher. Un examen des données probantes sera en mesure d’éclairer les décisions relatives à l’imagerie diagnostique de l’AVC. Méthodes On a procédé à une recherche documentaire limitée à partir des ressources clés et examiné les titres et résumés des publications repérées. On a ensuite évalué le texte intégral des publications en vue de procéder au choix final des articles selon des critères de sélection déterminés au préalable (population, intervention, comparateur, résultats et plan des études). Messages clés On ne dispose pas d’assez d’éléments pour établir si un examen médical par un spécialiste (sans imagerie) serait suffisant pour poser un diagnostic d’AVC ou d’AIT. L’imagerie diagnostique semble être une méthode appropriée pour étayer un diagnostic d’AVC ou d’AIT, mais on ne peut clairement privilégier l’IRM ou la TDM. La TDM semble être une méthode appropriée pour étayer un diagnostic d’AVC ou d’AIT. Résultats La recherche documentaire a permis de repérer 509 références, auxquelles se sont ajoutés 3 articles recensés d’autres sources. Après dépouillement des résumés, 28 articles ont été jugés potentiellement pertinents et 7 d’entre eux ont satisfait aux critères d’inclusion du présent examen, soit 1 examen méthodique et 6 lignes directrices. AVERSTISSEMENT : L’information présentée ici a pour but d’éclairer la prise de décisions des patients, des professionnels de la santé, des dirigeants de systèmes de santé, des décideurs et des responsables de politiques du secteur de la santé afin d’améliorer la qualité des services de santé. Cette information ne saurait tenir lieu du discernement ou du jugement du clinicien dans la prise en charge d’un patient en particulier, du jugement professionnel qui intervient dans la prise de décisions, ni de l’avis ou de l’opinion en bonne et due forme d’un médecin. Bien que l’ACMTS ait tout mis en œuvre pour veiller à l’exactitude, à l’exhaustivité et à l’actualité du contenu, elle décline toute responsabilité à cet égard. Elle ne saurait être tenue responsable des erreurs ou omissions, des blessures, des pertes, des dommages ou des préjudices découlant de l’usage ou du mésusage de l’information contenue ou sous-entendue dans le Rapport en bref. L’ACMTS assume l’entière responsabilité de la forme et du contenu définitifs du présent Rapport en bref. Les énoncés, conclusions et points de vue qui y paraissent ne représentent pas forcément l’opinion de Santé Canada ou d’un gouvernement provincial ou territorial. La production du présent Rapport en bref a été rendue possible grâce au soutien financier de Santé Canada. RC0498