I Mesure d`une tension dans un circuit en série

ANNÉE 2004-2005
Morros Delphine
Lycée professionnel St-Exupéry
LIMOGES

Remerciements
Avant de commencer, je tiens à remercier plusieurs personnes pour leur aide précieuse.
Tout d’abord, je voudrais remercier Mme Restoin Anne-Marie, qui a su me guider tout au
long de la rédaction de ce mémoire, en me donnant des conseils dès que cela s’imposait.
Je remercie également M Pascaud Guy, mon tuteur, qui, sans être mon directeur de mémoire
m’a donné énormément de conseils ainsi qu’une importante bibliographie. Dans le même
temps, je remercie tous les professeurs d’enseignement professionnel qui ont bien voulu
collaborer avec moi sur ce projet. M Maratrat, M Remigi, et M Loisel ont su consacrer un peu
de leur temps afin que cette classe de CAP se sente bien au sein de l’équipe pédagogique.
M Loisel étant aussi mon directeur de mémoire, je le remercie, d’abord d’avoir accepté ce rôle
avec sérieux mais aussi pour sa ténacité et sa grande franchise avec moi. Il a su me dire
honnêtement les erreurs faites lors de ma rédaction et a su m’apporter les outils nécessaires à
mon amélioration.

Sommaire
Introduction p 2
I. Le constat p 3
1) le profil des élèves de la classe de
première année de CAP p 3
a. une classe hétérogène p 3
b. attitude des élèves en cours de sciences p 3
c. les élèves en dehors des cours p 4
2) les différents référentiels p 5
a. quelques définitions p 5
b. l’enseignement général p 5
c. l’enseignement professionnel p 6
d. lien entre les référentiels p 6
II. Les méthodes p 7
1) Définir la motivation ? p 7
2) Les moyens p 9
a. Les pré requis p 9
b. L’expérience :
une activité pour motiver les élèves P 9
III. Expériences et analyses p 10
1) S’appuyer sur les savoirs des élèves p 10
a. L’électricité : le questionnaire p 10
b. bilan : la transmission du savoir p 11
2) Réaliser une expérience p 11
a. un TP en sciences p 12
b. un TP à l’atelier p 13
c. bilan p 15
3) S’appuyer sur le monde professionnel p 16
a. Le salon de l’auto :
une sortie pédagogique p 16
b. visites à l’atelier p 17
c. Les PFE p 18
d. déroulement d’une séance p 24
conclusion p 27
bibliographie p 28
annexes 1

Introduction
Je suis professeur stagiaire au lycée professionnel Antoine de St-Exupéry à Limoges.
Ce lycée est spécialisé dans l’automobile et le transport. J’ai en charge deux classes, une
seconde BEP « conduite et services » et une première CAP, regroupant trois options
différentes, « carrosserie », « véhicules industriels » et « véhicules particuliers ». Du fait de
ces spécialités professionnelles, la population est plutôt masculine.
Dès le début de l’année, je me suis aperçue que cette classe de CAP était pour moi et pour ce
mémoire la classe la plus intéressante. En effet, le premier jour de la rentrée, en faisant
remplir la fiche de renseignements j’ai posé la question « que pensez-vous des sciences ? » Et
ce jour là j’ai compris qu’il allait falloir trouver différentes façons de motiver mes élèves, de
les intéresser. Dans un premier temps j’attendais simplement qu’ils me répondent par un
sentiment positif ou négatif et malheureusement la plupart d’entre eux avaient un sentiment
négatif.
J’ai tout de suite cherché à savoir pourquoi cette matière n’était pas appréciée et j’ai alors, pris
le temps de la discussion.
A ce moment là, les réponses fusent et on retrouve des réflexions comme : « j’étais nul avant
donc…… », « ce n’est pas intéressant », « on n’y comprend rien », ou encore, « cela ne sert à
rien » ou plus précisément, « cela ne sert pas pour ce que l’on va faire plus tard. »
Tous ces commentaires m’ont interpellé : j’ai décidé de prouver aux élèves que les sciences
présentent, contrairement à ce qu’ils pensent, un intérêt et une utilité, notamment dans le
domaine professionnel, mais aussi dans notre vie quotidienne. Il est évident que le professeur
de sciences a aussi un rôle dans leur éducation à la citoyenneté.
C’est pourquoi j’ai choisi de m’intéresser à la relation qu’il peut y avoir entre les sciences et
l’atelier. J’ai cherché différentes idées pour motiver mes élèves et les « accrocher » plus
facilement. Dans la mesure où les trois quarts de l’emploi du temps sont réservés au domaine
professionnel, il m’a paru indispensable de leur parler des sciences à travers l’atelier et des
différents matériaux qu’ils connaissent.
Après avoir détaillé dans une première partie les raisons du choix de ce thème, je présenterai
ensuite une série d’activités mises en place avec les élèves, ainsi que l’analyse de celles ci qui
s’en est suivie ; analyse qui m’a permis de tirer une conclusion sur la place des sciences à
l’atelier et la façon d’aborder cette matière avec des élèves au départ réticents.
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Le constat
1) Le profil des élèves de la classe de première année de CAP.
a. Une classe hétérogène
La classe de CAP que j’ai en responsabilité est constituée de 28 élèves répartis en trois
groupes de spécialités différentes :
- Neuf préparent un CAP maintenance des véhicules industriels (VI)
- Neuf préparent un CAP maintenance des véhicules particuliers (VP)
- dix préparent un CAP de carrossier (CA)
Ces élèves ont des origines scolaires différentes et forment par conséquent un groupe très
hétérogène. En effet, un gros noyau provient de troisième générale, certains déjà au lycée
professionnel, étaient en troisième technologique, d’autres proviennent de 3ième SEGPA ou de
3ième d’insertion.
Ainsi, ils présentent des difficultés d’adaptation au milieu scolaire pour différentes raisons :
- Difficultés de concentration ;
- Difficultés d’écriture et de lecture ;
- Difficultés sociales……
D’autre part, certains élèves n’ont pas choisi cette voie ou cette section de CAP et cela
s’ajoute à l’image négative qu’ils ont d’eux et du lycée professionnel. En effet, dans ma
classe, il faut compter 5 à 6 élèves n’ayant pas choisi cette voie ce qui entraîne un doute
supplémentaire,
- Ils doutent d’eux ;
- Ils doutent du lycée ;
- Ils doutent du système en lui-même.
b. Attitude des élèves en cours de sciences.
Cette classe est découpée en deux groupes de 14 élèves, pour des séances d’une heure et
demie :
- un groupe le lundi matin de 8h40 à 10h
- un groupe le vendredi après midi de 14h20 à 15h40
L’attitude des deux groupes est très différente selon que l’on soit en début ou en fin de
semaine. A cela, viennent s’ajouter la motivation et l’intérêt de chacun pour le cours.
J’ai débuté le programme au premier trimestre par la partie chimie. Je me suis rendue compte
que leur attente essentielle est de trouver une application directement liée à leur activité à
l’atelier.
Dans l’ensemble, les élèves sont peu motivés par la leçon mais font un effort lorsqu’il s’agit
de manipuler. Ce qui paraît évident pour chaque professeur de sciences.
Nous pouvons voir par-là, un début de solution à la façon de motiver les élèves. Afin de
comprendre ce manque de motivation je donnerai une définition de la motivation après avoir
décrit les différents référentiels.
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