I. INTRODUCTION
RESUME
Nous avons eu la chance d’effectuer notre IMC au Bangladesh, à l’Hôpital Léprologique DBLM de
Nilphamari. C’est durant la periode mai-juin 2009, dans le pays, que ce rapport a été rédigé. Nos
activités durant le stage d’IMC se sont partagées essentiellement en deux parties. La première
consistait à découvrir sur le terrain, dans une approche sociale, les programmes de prévention et de
dépistage. La deuxième, plus clinique, nous l’avons passée au sein de l’hôpital même.
Lors de ce travail, nous avons réfléchi sur la problématique de la lèpre, depuis le dépistage de la
maladie jusqu’à la réinsertion sociale des anciens patients cliniquement guéris. Une partie de la
réflexion porte sur l’impact de la stigmatisation, indissociable de la maladie. Nous avons tenté de mettre
en lumière comment les systèmes médico-sociaux luttent pour la combattre. Pour appréhender la
situation, nous avons participé aux campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage. A
travers nos expériences dans les village et nos rencontres avec les populations locales, nous avons pu
mieux comprendre comment la lèpre est vécue et assumée dans les communautés rurales du
Bangladesh, quelles sont les mesures prises pour démystifier la maladie et comment les personnes
atteintes puis guéries peuvent reprendre un cours de vie normal.
Pour ce qui est de l’aspect médical, notre expérience a essentiellement porté sur l’observation de la
prise en charge clinique des complications de la lèpre avec un accent particulier porté sur la chirurgie
reconstructive et la physiothérapie. Nous avons également beaucoup appris sur les « general
disabilities » qui prennent une part de plus en plus importante dans les activités cliniques de l’hôpital
DBLM. Notre approche dans ce rapport est essentiellement descriptif.
Pour donner une image vivante et intégrée de divers aspects de la maladie, nous avons choisi de faire
un suivi de l’expérience de quelques patients soignés à l’hôpital en les interviewant. Cette approche
nous a permis d’intégrer nos activités partagées entre les différents programmes, locaux et hospitaliers.