veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
95 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 13 mai 2010
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide
arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des
Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également
de prendre le temps de lire ou relire nos informations et
traductions mises en ligne sur:
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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dans votre boîte email. Bonne lecture.
Génocide arménien : un historien turc appelle les USA à le
reconnaître
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Selon Harut Sassounian,
l’historien turc Taner Akcam a averti les États-Unis que toute politique “qui
ignore la moralité et oublie de traiter les méfaits historiques est
condamnée à échouer au final.” (…) Une reconnaissance officielle et
franche par le gouvernement des États-Unis pourrait obliger la Turquie à
comprendre que le chantage et les menaces à l’encontre d’autres pays
ainsi que la suppression et la persécution de ses propres intellectuels
n’offrent aucune solution aux problèmes historiques et sécuritaires. »
Harut Sassounian, journaliste arméno-américain, signe dans The California
Courier, le compte-rendu des deux conférences que Taner Akçam a
données aux USA et au cours desquelles il a incité les Etats-Unis à
changer de politique sur la négation du génocide arménien. Le Dr. Taner
Akçam, l’un des premiers historiens turcs à avoir reconnu le génocide
arménien, est régulièrement menacé de mort pour ses prises de position
en faveur de la vérité historique.
France : Appel de soutien au Journal Achkhar ("Monde")
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le journal Achkhar ("Monde")
comme l'ensemble de la presse écrite connaît des difficultés financières .
C'est pourquoi nous faisons appel au soutien de tous ceux qui sont attaché
à cet outil indispensable de la communication que représente la presse et
qui constitue le moyen le plus efficace pour défendre les causes
auxquelles nous tenons". Le Collectif VAN relaye ici l'appel de Edmond
Yenekian et Stépan Eolmezian, ainsi que celui de Nil Agopoff sur son site
Global Armenian Heritage pour soutenir l'un des titres de la diaspora
arménienne de France.
Collectif Pour le Respect des Droits de l'Homme en Géorgie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif Pour le Respect des
Droits de l'Homme en Géorgie vous informe qu'un rassemblement aura
lieu le samedi 15 mai 2010 à 15h devant Télé Lyon Métropole
Robbie Gennet « Pourquoi le génocide arménien est important »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Est-ce significatif ? Les articles
concernant le génocide arménien et le négationnisme de l’Etat turc sortent
de leur cadre politique et universitaire pour investir l’espace d’expression
de la société civile et des artistes : Robbie Gennet, auteur compositeur
américain, signe ainsi sur le site Huffingtonpost.com, un article expliquant
l’importance du génocide arménien. Le Collectif VAN propose la traduction
de cet article mis en ligne le 12 mars 2010.
Le Président de l’APCE en Arménie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre la
traduction des extraits d'articles en anglais de la Radio Publique d’Arménie
et d'Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne
pour la Justice et la Démocratie du 12 mai 2010. "Dans une lettre
adressée à Abrahamian, le président du groupe parlementaire de la FRA,
Vahan Hovannisian, a condamné la décision Çavusoglu de ne pas se
rendre au mémorial, disant que "c’est incorrect lorsqu’on est à la tête
d’une organisation internationale faisant autorité.""
Revue de la presse turque 12.05.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose
la revue de la presse turque du 12 mai publiée sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre
part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
Forum économique international Bridge Artsakh
Du 25 au 28 juin prochain, sous le haut patronage du président de la
République du Haut-Karabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert
le forum économique international BRIDGE ARTSAKH, organisé
conjointement par l'Union des Industriels et Entrepreneurs d'Arménie et le
Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le
Fonds d'Investissement d'Artsakh.
Le dialogue entre les sociétés arménienne et turque est un plus
Les sociétés arménienne et turque doivent communiquer l’un avec l’autre
pour être capables de résoudre les questions politiques plus facilement a
déclaré le Président de l’Association des Unions des Jeunes de la Turquie
Sali Yuse lors d’une conférence de presse à Erevan.
Promouvoir le rôle des monnaies nationales dans les échanges
russo-turcs
Le président Dmitri Medvedev propose d'élargir l'utilisation des monnaies
nationales russe et turque dans le commerce entre les deux pays.
Kim Kardashian : Il est temps de reconnaître le génocide arménien
Le quotidien turc HaberTurk a annoncé dans un article en première page le
25 avril que la célèbre arméno-américaine Kim Kardashian a répondu à un
négationniste du génocide en disant, “ le temps est venu de reconnaître le
génocide arménien. ”
95ème commémoration du Génocide Arménien : discours de
Richard Mallié
Vous le savez, c’est toujours avec une grande émotion que je suis à vos
côtés pour commémorer le génocide arménien de 1915. Dans le sens des
valeurs républicaines, par l’intermédiaire de Madame le 1er Adjoint, je
tiens à saluer M. Roland Povinelli, le Sénateur-Maire d’Allauch. Au-delà de
toute considération de sensibilité politique, nous retrouvons aujourd’hui,
ici au Logis Neuf, pour dire à la communauté arménienne toute notre
amitié et notre indéfectible soutien.
Ankara et Moscou s'entendent pour construire une centrale
nucléaire en Turquie
La Russie a signé mercredi à Ankara un accord avec la Turquie pour la
construction de la première centrale nucléaire turque, un projet salué par
le président russe Dmitri Medvedev comme le symbole des liens
"stratégiques" qui unissent les deux pays.
La FRA refuse de rencontrer le président turc de l’APCE
La Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) a refusé, mardi, de
rencontrer Mevlut Cavusoglu, président turc de l’Assemblée parlementaire
du Conseil de l’Europe (APCE), lors de sa prochaine visite à Erevan. En
cause, le refus de Cavusoglu de visiter le mémorial aux victimes du
génocide d’Erevan.
Turquie: refus catégorique d'un Iran nucléaire
La Turquie refuse catégoriquement que l'Iran entre en possession de
l'arme nucléaire, a déclaré mercredi le premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec le président russe
Dmitri Medvedev, en visite à Ankara.
Gül annonce un référendum sur l'amendement constitutionnel
Le président turc Abdullah Gül a approuvé mercredi une réforme
controversée de la Constitution limitant les pouvoirs de la haute
magistrature et de l'armée et annoncé que le texte serait ratifié par
référendum.
La démission de Deniz Baykal et la perspective de sa succession
suscitent des pronostics
Ô tempora, ô mores ! Un clip de 6 minutes publié sur internet aurait-il
réussi à faire en 3 jours ce dont rêvaient beaucoup depuis deux décennies
: mettre un terme à la carrière politique de Deniz Baykal ? En ce 11 mai
2010, le ban et l’arrière-ban de la vie politique turque s’est réveillé sans
Deniz Baykal, et se frotte les yeux pour y croire.
Ankara et Moscou renforcent leur coopération et scellent une
alliance nucléaire
Le président turc Abdullah Gül et son homologue russe Dmitri Medvedev
ont signé un accord pour la construction de la première centrale nucléaire
turque.
La Turquie organisera un référendum sur la réforme
constitutionnelle
Le président turc Abdullah Gul a approuvé mercredi un projet
d'amendement de la Constitution, ouvrant la voie à un référendum sur
cette réforme controversée. La présidence a déclaré dans un communiqué
avoir envoyé le projet de loi au bureau du Premier ministre pour qu'il soit
soumis à un référendum.
Le musée juif de Berlin va être agrandi par Libeskind
Le musée juif de Berlin, l'une des grandes attractions touristiques de la
capitale allemande, va être agrandi par l'architecte américain Daniel
Libeskind afin de répondre à ce succès, ont annoncé ses dirigeants mardi.
Antisémitisme: Hortefeux "déterminé"
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a affirmé aujourd'hui "la très
ferme détermination de l'Etat" en faveur de la protection des juifs de
France contre l'antisémitisme, en recevant plusieurs représentants de la
communauté juive de France.
Ankara et Moscou s’entendent pour construire une centrale
nucléaire en Turquie
La Russie a signé mercredi 12 mai 2010, à Ankara, un accord avec la
Turquie pour la construction de la première centrale nucléaire turque. Le
projet a été salué par le président russe Dmitri Medvedev comme le
symbole des liens « stratégiques » qui unissent les deux pays.
Haut-Karabakh: participation éventuelle de la Turquie au
règlement du conflit
La Turquie n'exclut pas de participer aux pourparlers sur le Haut-Karabakh
à condition que le travail du Groupe de Minsk soit couronné de succès, a
déclaré mercredi le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Abdullah Gül ramène la réforme constitutionnelle au premier plan
de l’actualité
En confirmant, le 12 mai 2010, la réforme constitutionnelle qui a été
adoptée par le parlement récemment, et en la soumettant à référendum,
le président Gül a ramené la vie politique turque sur un terrain plus
conventionnel que celui qui a fait la une, ces derniers jours, suite à
l’affaire Deniz Baykal. Pour autant, cet enjeu est de taille et les scénarios
possibles sont multiples et complexes.
Turquie, Syrie, Qatar : une position commune au Moyen-Orient
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie).
Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour
l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman,
journal proche du parti au pouvoir (AKP) : "Les présidents turc, Abdullah
Gül, et syrien, Bachar al-Assad, ont appelé samedi à une solution
diplomatique concernant le programme nucléaire iranien."
Russie-Turquie: porter les échanges à 100 mds USD en 5 ans
Dans les cinq ans à venir, la Russie et la Turquie sont capables de porter
leur chiffre d'affaires bilatéral à 100 milliards de dollars, un chiffre digne
de leur potentiel, a déclaré mercredi devant les hommes d'affaires turcs le
président russe Dmitri Medvedev, en visite à Ankara.
La « Shoah par balle », conférence du P. Patrick Desbois à Rome
Le P. Patrick Desbois viendra parler de la « Shoah par balle », à Rome, au
centre culture Saint-Louis de France - qui dépend de l'ambassade de
France près le Saint-Siège -, le 17 mai 2010 à 18 heures.
La campagne pour la « restauration » de Deniz Baykal a
commencé…
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le leader du CHP, qui a
démissionné le 10 mai 2010, suite à la publication sur internet d’une vidéo
qui le montrait dans une situation compromettante avec une députée de
son parti, Nesrin Baytok (3e debout à partir de la droite, sur la photo),
pourrait bien revenir, voire tenter de surfer sur ce scénario de
«comeback» pour restaurer sa position au sein du parti.
Caen : le Mémorial inaugure de nouveaux parcours
C'est une nouvelle approche de la Seconde guerre mondiale qui est
proposée, intégrant de nouvelles thématiques. Ces nouveaux parcours
offrent notamment une place centrale à la Shoah et aux souffrances des
civils, intégrant les dernières recherches historiques.
Medvedev salue les progrès des pourparlers sur le Karabagh
Le président russe Dmitri Medvedev a évoqué les progrès accomplis dans
le processus de paix du Haut-Karabagh et a exprimé son soutien pour la
normalisation des relations turco-arméniennes mercredi 12 mai, lors d’une
visite officielle à Ankara.
La visite d'Erdogan à Athènes: "début d'un nouvel effort" de
coopération
La visite officielle du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan vendredi
et samedi à Athènes est "le début d'un nouvel effort" pour une
"coopération plus étroite" avec la Turquie, a déclaré mercredi le ministreadjoint grec aux Affaires étrangères Dimitri Droutsas.
L’Arménie commémore la victoire soviétique sur le nazisme
Des dizaines de milliers de personnes ont commémoré, dimanche 9 mai,
le 65e anniversaire de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie au pied
du monument aux morts pendant la deuxième guerre mondiale au Victory
Park d’Erevan.
INFOS COLLECTIF VAN
Génocide arménien : un historien turc appelle les
USA à le reconnaître
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Selon Harut
Sassounian, l’historien turc Taner Akcam a averti les États-Unis
que toute politique “qui ignore la moralité et oublie de traiter les
méfaits historiques est condamnée à échouer au final.” (…) Une
reconnaissance officielle et franche par le gouvernement des
États-Unis pourrait obliger la Turquie à comprendre que le
chantage et les menaces à l’encontre d’autres pays ainsi que la
suppression et la persécution de ses propres intellectuels n’offrent
aucune solution aux problèmes historiques et sécuritaires. » Harut
Sassounian, journaliste arméno-américain, signe dans The
California Courier, le compte-rendu des deux conférences que
Taner Akçam a données aux USA et au cours desquelles il a incité
les Etats-Unis à changer de politique sur la négation du génocide
arménien. Le Dr. Taner Akçam, l’un des premiers historiens turcs à
avoir reconnu le génocide arménien, est régulièrement menacé de
mort pour ses prises de position en faveur de la vérité historique.
Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article en date
du 13 mai 2010.
L’historien turc Taner Akcam préconise un changement de
politique sur la négation du génocide
De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 13 mai 2010
Le Dr. Taner Akcam, l’un des premiers historiens turcs à avoir reconnu le
génocide arménien, a donné deux conférences importantes en Californie
du Sud la semaine dernière. Sur la base de recherches historiques, il a
analysé les fondements de la négation du génocide arménien par la
Turquie et il a proposé des solutions pour sa reconnaissance officielle.
Le Professeur Akcam a fait sa première présentation à Valley Beth Shalom
à Encino le 6 mai, avant la diffusion du documentaire sur le génocide du
Dr. J. Michael Hagopian “The River Ran Red.” Rabbis Harold Schulweis et
Edward Feinstein, la présidente de Jewish World Watch, Janice KamenirReznik, le Dr. Hagopian, 96 ans, survivant du génocide, et l’archevêque
Hovnan Derderian ont fait quelques brefs commentaires.
Le Dr. Akcam, Maître de conférence en histoire et directeur des Études du
Génocide Arménien à Clark University, a expliqué que la “continuité” de la
“bureaucratie militaire et civile” qui a cours en Turquie depuis la fondation
même de la République en 1923 est une raison clé de la négation du
génocide arménien. “Les fondateurs ont perçu la pluralité ethnicoculturelle de la société de l’époque comme un problème pour la continuité
et la sécurité de l’État.”
Le Professeur a en particulier identifié Hasan Fehmi Bey, un leader du Parti
Union et Progrès qui a mis en œuvre le génocide arménien, qui a avoué
dans un discours au Parlement en 1920 que son groupe savait que la
communauté internationale les traiterait de “meurtriers” pour l’élimination
des Arméniens. Cependant, il a indiqué que les dirigeants de son parti
étaient prêts à accepter d’être traités de “meurtriers” puisque leur objectif
était d’assurer la sécurité de la patrie.”
Dans sa seconde présentation le 7 mai, organisée par le Armenian Rights
Council of America à Altadena, le Dr. Akcam a révélé que “Ergenekon”, le
groupe criminel récemment mis à jour et qui jouit du soutien de l’armée
turque, avait préparé une liste noire de cinq individus, comprenant le
journaliste Hrant Dink, le Prix Nobel Orhan Pamuk et Akcam lui-même,
comme cibles d’assassinats, car ils avaient parlé du génocide arménien.
Ils ont été condamnés à mort car considérés comme “traitres à la sécurité
nationale.”
Selon Akcam, cette manière de voir les choses n’est pas une simple vue
perverse d’un groupe terroriste isolé, mais bien celle de l’establishment
juridique de la Turquie. Lors du procès de deux journalistes turcoarméniens en 2007, jugés pour avoir utilisé le terme génocide, le juge a
décrété que : “Parler de génocide, tant en Turquie que dans d’autres pays,
affecte défavorablement la sécurité nationale et les intérêts nationaux.
La revendication de génocide... fait partie de plans spéciaux et est un
moyen utilisé, visant à changer les frontières géographiques et politiques
de la Turquie... et une campagne pour démolir sa structure juridique et
physique.” Le jugement décrète également que la République de Turquie
subit “un siège diplomatique hostile consistant en des résolutions sur le
génocide.… L’acceptation de cette revendication pourrait mener dans les
siècles à venir à une remise en question de la souveraineté de la
République de Turquie sur ses territoires sur lesquels on prétend que ces
événements se sont déroulés.”
Selon Akcam, les États-Unis évitent de reconnaître officiellement le
génocide arménien en prenant comme excuse une pseudo-inquiétude
quant à la sécurité nationale des USA au Moyen Orient. Il a déclaré que la
“Moralité est une question très réelle pour que la realpolitik réussisse dans
la région ; les valeurs, dans ce cas, et celle plus spécifique de la
reconnaissance des méfaits historiques, doivent être intégrées à une
politique de sécurité nationale…. Échouer à se confronter à l’histoire
honnêtement est l’une des raisons principales de l’insécurité et de
l’instabilité dans la région.”
Akcam a révélé qu’après la Première Guerre mondiale, les dirigeants de la
Turquie, Mustafa Kemal inclus, ont reconnu les massacres des Arméniens
et se sont déclarés en faveur d’un jugement des auteurs des massacres
afin de s’attirer le soutien des Alliés pour que l’intégrité territoriale de la
Turquie ottomane soit préservée.
Cependant, les espoirs des dirigeants de la Turquie ont été réduits à néant
sur les deux fronts. Le Traité de Sèvres en 1920 appelait au
démembrement de l’Empire ottoman, tandis que la Cour martiale
d’Istanbul condamnait à mort par contumace le leadership national turc, y
compris Mustafa Kemal.
Akcam a indiqué que l’approche turque à ce jour considère la
“démocratisation, la liberté de penser et la liberté d’expression, un débat
franc et ouvert sur l’histoire, [et] la reconnaissance d’une faute historique,
comme une menace à la sécurité nationale. Par conséquent, tous ceux qui
invitent la société à examiner ouvertement le passé sont qualifiés de
‘traîtres’ et deviennent les cibles de campagnes diffamatoires – ils sont
trainés devant les tribunaux et jugés selon l’article 301 du code pénal turc
pour ‘insulte à la turcité.’”
Akcam a averti les États-Unis que toute politique “qui ignore la moralité et
oublie de traiter les méfaits historiques est condamnée à échouer au final.”
Il a suggéré que l’on fasse comprendre à la Turquie que “intimider et
menacer n’est pas un comportement digne d’un acteur international. La
Turquie ne peut continuer à mener sa même politique intérieure
répressive envers sa propre histoire et ses minorités au prétexte de
sécurité nationale.
Elle ne peut pas menacer les pays qui expriment leur opinion sur 1915 et
dans le même temps prétendre appartenir aux pays démocratiques du
monde. Une reconnaissance officielle et franche par le gouvernement des
États-Unis pourrait obliger la Turquie à comprendre que le chantage et les
menaces à l’encontre d’autres pays ainsi que la suppression et la
persécution de ses propres intellectuels n’offrent aucune solution aux
problèmes historiques et sécuritaires.”
Lors d’une petite réunion, après la conférence du 7 mai, Akcam a révélé
pour la première fois un incident alarmant qui a eu lieu en 1995, suite à
un discours qu’il avait fait à Erevan sur le génocide arménien. Au dernier
moment, il avait décidé par prudence de donner une version atténuée du
discours qu’il avait préparé.
À son retour à Istanbul, il a eu un choc en voyant à l’aéroport que la
police turque l’attendait avec la version originale de son discours. Il avait
remis cette version originale aux responsables arméniens -- les
organisateurs de la conférence sur le génocide. Quelqu’un en Arménie a
dû remettre ce texte aux autorités turques. Le Dr. Akcam a pu sauver sa
peau en montrant aux agents des services secrets turcs la copie de sa
version atténuée du discours qu’il avait effectivement délivré !
©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN – 13 mai 2010 07:23 - www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43479
Lire l’article original dans la rubrique Articles en anglais
Robbie Gennet « Pourquoi le génocide arménien est
important »
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Est-ce significatif ? Les
articles concernant le génocide arménien et le négationnisme de
l’Etat turc sortent de leur cadre politique et universitaire pour
investir l’espace d’expression de la société civile et des artistes :
Robbie Gennet, auteur compositeur américain, signe ainsi sur le
site Huffingtonpost.com, un article expliquant l’importance du
génocide arménien. Le Collectif VAN propose la traduction de cet
article mis en ligne le 12 mars 2010.
Pourquoi le génocide arménien est important
Huffingtonpost.com
Le 12 mars 2010 - 01:49 PM
Vous vous demandez peut-être pourquoi le génocide arménien est si
important actuellement, ou plus précisément, pourquoi la Turquie est-elle
si résolument contre sa reconnaissance en tant que tel. On pourrait
penser qu’après presque cent ans, une excuse officielle pour avoir tué ou
déplacé 2 millions d'Arméniens serait bien accueillie et aurait dû être
depuis longtemps une occasion pour la Turquie de faire la paix avec
l'Arménie.
Mais comme nous l’avons vu, la Turquie a menacé "de conséquences
diplomatiques" si Obama ne supprime pas une résolution au Congrès qui
utiliserait officiellement l'étiquette "génocide" pour l'incident, allant même
jusqu’à rappeler son ambassadeur en Amérique. En fait, le ministre des
Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu a dit que la question était une
question "d'honneur" pour son pays et pas moins que le Président turc
Abdullah Gül a dit ce qui suit :
"Je déclare une telle décision, qui a été prise avec des préoccupations
politiques en tête, être une injustice à l'histoire et à la science de
l'histoire. La Turquie ne sera pas responsable des résultats négatifs
auxquels cet événement peut mener."
Avant que nous n’examinions ceci plus en détails, il serait utile de définir
le terme de "génocide" afin que nous sachions de quoi nous parlons. En
1948, les Nations Unies ont adopté la Convention sur la Prévention et la
Répression du Crime de Génocide (CPPCG). L'article 2 de cette convention
définit le génocide comme suit : dans la présente Convention, le génocide
s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de
détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou
religieux, comme tel : meurtre de membres du groupe ; atteinte grave à
l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission
intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa
destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les
naissances au sein du groupe ; transfert forcé d'enfants du groupe à un
autre groupe.
Selon ces termes, les massacres généralisés et les déportations des
Arméniens en 1915 - qui incluent l'utilisation de 25 camps importants de
concentration, des marches forcées, le fait de tuer les gens en les brûlant
par centaines, des noyades et des gazages - étaient donc un génocide
commis par les Turcs à l’encontre des Arméniens.
Alors, pourquoi la Turquie est-elle tellement opposée à appeler cela par
son nom, sans parler de s'excuser ? Après tout, l'Allemagne a pris de
grandes mesures pour reconnaître publiquement l'holocauste juif et s’en
excuser profusément, payant même des réparations, faisant de la
négation de l'holocauste et de la présentation des symboles du nazisme
un délit criminel et créant un Musée du Mémorial de l'Holocauste national
à Berlin. Mais la Turquie ? Elle ne permet pas même aux États-Unis de
qualifier le génocide arménien ou même de le reconnaître. Voici pourquoi :
territoire.
Regardez donc une carte de l’Arménie d’avant le génocide ici
http://diglib.princeton.edu/ead/bioghist-images/C1221.jpg . Ce que vous
remarquerez, c’est qu'une énorme partie de ce qui est maintenant la
Turquie était alors considérée comme l'Arménie.
Si les actes turcs de 1915 étaient en effet reconnus comme génocide,
l'Arménie d’aujourd’hui pourrait potentiellement adresser une demande
exigeant le retour de ses terres. Notez que cela peut même inclure la
région connue sous le nom de Cilicie, une entité séparée mais
ethniquement arménienne, bordant la Mer Méditerranée, et qui remonte
au Royaume arménien de Cilicie au début de ce second millénaire. Ces
terres historiques pourraient légitimement être considérées comme
arméniennes, si l’on pouvait établir qu’elles ont été illégalement usurpées
à l’Arménie via le génocide.
La preuve est là et l'histoire aussi. L'Arménie existait officiellement en 512
av. J.C quand elle a été annexée à la Perse, alors que la Cilicie a été
établie en tant que principauté en 1078. Après des années de lutte sous le
joug turc, kurde et mongol, l'Empire ottoman a gouverné l'Arménie de
1453-1829.
L'Empire russe l’a ensuite dirigée jusqu’à la fin du 19ème siècle. Après le
génocide et la Première Guerre mondiale, ce qui restait de l'Arménie a été
annexé par la Russie bolchevique et a été intégré à l'Union soviétique de
1922 à 1991. Ensuite, l'Arménie a déclaré son indépendance. Mais
remontons un peu en arrière pour avoir un aperçu de ce qu’il s’est passé
pendant la Première Guerre mondiale.
En 1913, trois dénommés Jeunes-Turcs renversent le gouvernement turc
en faisant un coup d’État ; leur but était d'unifier tous les peuples turcs de
la région et de créer un nouvel empire turc appelé Turan avec une langue
et une religion. Ils voulaient étendre leurs frontières vers l'est, mais
l'Arménie historique se trouvait en travers de leur route. D’où le génocide
arménien. En décembre 1920, le Traité d’Alexandropol a été signé entre la
nouvelle République démocratique d’Arménie et la Grande Assemblée
nationale de Turquie, mettant ainsi fin à la guerre turco-arménienne, tout
en forçant l’Arménie à céder 50% de son territoire à la Turquie. En sept
ans, le gouvernement turc avait accompli un nettoyage ethnique et avait
obtenu la plus grande partie de l’Arménie.
L’Arménie a reçu une reconnaissance formelle internationale en 1920 avec
la signature du Traité de Sèvres et avec le soutien du Président Woodrow
Wilson, il était prévu que l’Arménie recouvre une partie de ses terres
historiques. Cependant, la Turquie devait bientôt élire Mustafa Kemal, un
ultranationaliste qui refusait d’honorer les termes du traité et qui a tout
fait pour réoccuper ces terres, laissant à l’Arménie d’aujourd’hui une petite
portion de ce qu’elle était.
De façon intéressante (et pas complètement inattendue) la Turquie est un
pays principalement musulman et l'Arménie un pays principalement
chrétien depuis 40 ap. J.C, date à laquelle l'Église arménienne aurait été
fondée par deux disciples de Jésus. Actuellement, plus de 93 % des
arméniens chrétiens appartiennent à l'Église Apostolique arménienne et ils
affirment avec raison que le génocide arménien était une purification
ethnique et religieuse. C'était aussi l’élimination d'une culture qui, à bien
des égards, était bien plus avancée et instruite que ses voisins turcs. Voici
un passage tout à fait éclairant de la page sur le génocide arménien du
site historyplace.com :
Il existait aussi de grandes différences culturelles entre Arméniens et
Turcs. Les Arméniens avaient toujours été l’une des communautés les plus
instruites dans le vieil empire turc. Les Arméniens étaient les
professionnels de la société, hommes d'affaires, avocats, docteurs et
artisans qualifiés. Et ils étaient plus ouverts aux nouvelles idées
scientifiques, politiques et sociales de l'Ouest (l'Europe et l'Amérique).
Les enfants des Arméniens aisés allèrent à Paris, à Genève ou même en
Amérique parachever leur éducation.
Par contraste, la majorité des Turcs était des fermiers paysans illettrés et
propriétaires de petits magasins. Les dirigeants de l'Empire ottoman
avaient traditionnellement peu valorisé l'éducation et pas un seul institut
d'enseignement supérieur n’existait dans leur vieil empire.
Les divers dirigeants autocratiques et despotiques dans toute l'histoire de
l'empire avaient valorisé la fidélité et l'obéissance aveugle. Leurs sujets
non éduqués n'avaient jamais entendu parler de démocratie ou de
libéralisme et n’étaient donc pas enclins aux réformes politiques.
Mais ce n'était pas le cas des Arméniens mieux instruits qui recherchaient
les réformes politiques et sociales pouvant améliorer leur vie et celles
d'autres minorités en Turquie. Les Jeunes-Turcs décidèrent de glorifier les
vertus de la simple paysannerie turque aux dépens des Arméniens afin de
s’assurer de la fidélité du paysan. Ils ont exploité les différences
religieuses, culturelles, économiques et politiques entre Turcs et
Arméniens pour que le Turc moyen en vienne à considérer les Arméniens
comme des étrangers parmi eux.
Même avant que les Jeunes Turcs ne prennent le pouvoir, il y a eu un pic
de fondamentalisme islamique et les Arméniens chrétiens furent qualifiés
d’infidèles. En 1909, des dizaines de milliers d'Arméniens de centaines de
villages de Cilicie ont été massacrés, un avant-goût du génocide survenu
quelques années plus tard.
Lire un compte-rendu de ces atrocités n'est pas fait pour un cœur sensible
et pourtant, nous ne devons pas nous cacher les noires réalités de
l'histoire de peur de les voir se répéter. Quand bien même nous aimerions
reléguer ces comportements barbares dans un lointain passé, il nous suffit
de regarder aujourd’hui des endroits comme le Darfour, la Bosnie et le
Rwanda pour voir nos contemporains sous leurs pires aspects.
L’histoire de l'Arménie et celle de la Turquie sont certainement entrelacées
et pourtant, ce génocide reste une tache noire sur les deux psychismes.
Considérant la réticence de la Turquie à en discuter ou à le reconnaître,
cette tache ne partira jamais. Mais cela ne signifie pas qu'elle sera
oubliée, quel que soit le désir de la Turquie pour qu’elle s'efface dans
l'histoire. Bien qu’elle veuille profiter de l'amnésie collective du monde,
Internet a rendu l’oubli du génocide impossible, de même que vouloir
effacer cette prétendue "injustice à l'histoire". Voici une citation révélatrice
d'Adolph Hitler, s’adressant à ses généraux avant d’envahir la Pologne en
1939 :
"Et pour l’instant, j’ai uniquement envoyé à l’Est mes 'Commandos de la
mort' avec l’ordre d’éliminer sans merci tous les hommes, femmes,
enfants de race ou de langue polonaise. C’est la seule façon de satisfaire
notre besoin d’espace vital. Et qui parle encore aujourd’hui de
l’extermination des Arméniens ?"
Nous le faisons tous, M. Hitler, et bien longtemps après que vos rêves
génocidaires se sont évanouis, bien longtemps après que les survivants de
ces malheureuses générations sont morts, nous ne les oublierons pas.
C’est l’auteur arméno-américain William Saroyan qui le décrit le mieux :
"J’aimerais voir quelle puissance au monde peut détruire cette race, cette
petite tribu de gens sans importance, dont l'histoire est terminée, dont
toutes les guerres ont été perdues, dont les structures se sont écroulées,
dont la littérature n'est pas lue, dont la musique n'est pas écoutée, dont
les prières ne sont plus prononcées. Allez-y, détruisez cette race. Disons
que c’est 1915 de nouveau. Il y a une guerre dans le monde. Détruisez
l’Arménie. Voyez si vous pouvez le faire. Envoyez-les dans le désert.
Laissez-les sans pain ni eau. Brûlez leurs maisons et leurs églises. Voyez
s’ils ne vivront pas à nouveau.
Voyez s’ils ne riront pas à nouveau. Voyez si la race ne revivra pas lorsque
deux d’entre eux se rencontrent dans une brasserie vingt ans plus tard, et
ils rient, et ils parlent dans leur langue. Allez-y, voyez ce que vous pouvez
faire. Voyez si vous pouvez les empêcher de se moquer des grandes idées
du monde, fils de pute, deux Arméniens qui parlent dans le monde, allez-y
et essayez de les détruire.”
©Traduction de l'anglais: C.Gardon pour le Collectif VAN – 13 mai 2010 08:23 - www.collectifvan.org
Robbie Gennet
Auteur compositeur, surfeur, voyageur
Nota CVAN - Voir aussi d’autres cartes :
http://www.larousse.fr/ressources/contrib/data/media/11001370.jpg
http://a33.idata.over-blog.com/600x357/2/48/74/19/Carte-Armenie.jpg
http://www.lib.utexas.edu/maps/historical/shepherd/ottoman_dismember
ment.jpg
http://www.lib.utexas.edu/maps/historical/shepherd/ottoman_empire_14
81-1683.jpg
http://www.lib.utexas.edu/maps/historical/shepherd/asia_minor_p20.jpg
http://www.huffingtonpost.com/robbie-gennet/why-thearmenian-genocide_b_496995.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43482
Lire l’article original dans la rubrique Articles en anglais
France : Appel de soutien au Journal Achkhar
("Monde")
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le journal Achkhar
("Monde") comme l'ensemble de la presse écrite connaît des
difficultés financières . C'est pourquoi nous faisons appel au
soutien de tous ceux qui sont attaché à cet outil indispensable de
la communication que représente la presse et qui constitue le
moyen le plus efficace pour défendre les causes auxquelles nous
tenons". Le Collectif VAN relaye ici l'appel de Edmond Yenekian et
Stépan Eolmezian, ainsi que celui de Nil Agopoff sur son site
Global Armenian Heritage pour soutenir l'un des titres de la
diaspora arménienne de France.
Soutenez la presse écrite de la Communauté arménienne de France
["ACHKHAR" ("MONDE" - ԱՇԽԱՐՀ), journal bi-mensuel de 8 pages en
français et 4 en arménien fondé à Paris en 1960] en offrant un
abonnement à la Bibliothèque minicipale de votre quartier ou d'une ville
qui est jumelée avec une ville d'Arménie.
A travers la France, il y a des villes ou des villages où les ARMÉNOPHILES
FRANÇAIS (1878-1923) ont vécu. IL EST IMPORTANT d'informer LEURS
BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES comment ces personnalités historiques
françaises sont devenues arménophiles et dont certains furent très connus
ou ont eu des fonctions importantes à Paris.
Nous rappelons aussi que la littérature française a été traduite et publiée
en arménien depuis plus de 250 ans Ce travail fut commencé par les Pères
Mekhitaristes du Monastère arménien de San Lazzaro à Venise en Italie. A
travers la France, il y a des villes et des villages dont l'enfant du pays
étaient de ces écrivains en littérature. Les CONSEILS MUNICIPAUX seront
très sensibles en apprenant que la littérature d'un des leurs a été traduite
en arménien il y a tant d'années.
AIDEZ "ACHKHAR-ԱՇԽԱՐՀ" en offrant des abonnements à des
Bibliothèques françaises : [ "Site des bibliothèques de France" > "Page de
connexion" > "Répertoire" > "Bibliothèques" > Carte de la France ou
"Recherches"]. Vous atteindrez LE CITOYEN FRANÇAIS de base qui est de
notre côté avec la Cause arménienne ! Il faut savoir que les Sénateurs
français sont élus par des collèges électoraux à partir des Conseils
municipaux.
En effet, depuis plus de trois ans, à cause de la Realpolitik les Sénateurs
français ont mis de côté la Proposition de loi pénalisant le négationnisme
du Génocide arménien de 1915 -alors qu'une telle loi a été adoptée par le
Parlement suisse.
En France nous avons un importent travail d'information à faire dans les
municipalités et leurs bibliothèques pour faire prendre conscience aux
élections des sénateurs de la nécessité de faire adopter cette proposition
de loi.
En offrant un abonnement vous contribuez vous aussi à cette
sensibilisation et vous soutiendrez "Achkhar", un journal si nécessaire aux
personnes et aux familles qui ne pratiquent pas l'internet.
Si vous avez des PARENTS qui vivent À L'ÉTRANGER, peut-être leur fils,
fille, neveu ou nièce apprennent le français à leur Lycée : recevoir
"Achkhar" de France à la maison peut les aider beaucoup dans leur effort
d'apprendre le français et les habituer à voir et à manipuler des pages en
arménien. Il y a aussi certainement des villes dans leur pays qui sont
jumelées avec des villes de France. Vous encouragez la francophonie et
aussi L'ARMÉNITÉ !
Si vous connaissez les USA, il faut savoir qu'il y a une ancienne
communauté américaine, cultivée et active en France. Vous pouvez les
motiver ici en France par ce travail d'information historico-culturelle et
citoyen. C'est le cas aussi des français d'origine russe, polonaise,
italienne, etc... et de leurs associations culturelles en France.
Vous pouvez ainsi offrir un abonnement au centre culturel d'un pays
étranger à Paris (FICEP). De même, il y a les centres culturels français
dans les pays étrangers à qui vous pouvez offrir un abonnement si vous le
désirez : ainsi vous les informerez comment l'ancienne présence
arméninne s'est enracinée dans l'histoire et la culture de la France!
Soutenez -ԱՇԽԱՐՀ en France l'avenir! ...Et en valorisant dans le monde
notre capital historico-culturelle franco-arménien!
Links historico-culturels se trouvant à la page :
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/achkhar/0francais02.htm
- Journal Achkhar, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris - Tel : 01 40 40
02 82 - Fax : 01 42 08 09 70 [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]
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- Abonnement du journal Achkhar - pour un an (22 numéros) : 72
Euros - pour six mois (11numéros) : 38 Euros
- de l'étranger : 90 Euros pour 1 an par virement (110 Euros par
chèque)
- Par chèque bancaire ou postal à l'ordre de SARL NAREK
- Par virement IBAN à FR52.20041000 0123 9745 3H02 038 depuis l'étranger : BIC PSSTFRPPPAR
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0713 I 88221
http://www.globalarmenianheritage
adic.fr/achkhar/0francais02.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43481
Collectif Pour le Respect des Droits de l'Homme en
Géorgie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif Pour le
Respect des Droits de l'Homme en Géorgie vous informe qu'un
rassemblement aura lieu le samedi 15 mai 2010 à 15h devant Télé
Lyon Métropole
Rue Paul Montrochet 69002 Lyon
Tramway T1 (arrêt Montrochet)
Nous demandons que :
• la langue arménienne soit reconnue comme langue
administrative dans la région du Djavakhk.
• la Géorgie arrête toutes formes de persécutions politiques et de
discriminations à l'encontre de ses minorités ethniques.
• la Géorgie accorde un statut juridique légal aux différentes
confessions présentes dans son pays et notamment à l'église
arménienne.
• la Géorgie restitue les biens qu'elle a confisqués aux différentes
confessions présentes dans son pays.
Nous appelons tous les citoyens et toutes les associations œuvrant pour le
respect des droits humains à se joindre à ce rassemblement.
www.georgia-news.info http://www.georgia-news.info/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43480
Le Président de l’APCE en Arménie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la traduction des extraits d'articles en anglais de la Radio
Publique d’Arménie et d'Armenialiberty parue sur le site de la
Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du
12 mai 2010.
***
12 mai 2010
Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la
Fédération Euro-Arménienne :
Suite au refus du parlementaire turc de déposer une gerbe au mémorial
du génocide, la raison donnée par le gouvernement arménien est pour le
moins ‘tirée par les cheveux’, pour ne pas dire incongrue. Lorsqu’on
connaît le parcours politique de l’actuel président de l’APCE, c’est le
contraire qui aurait été étonnant.
En effet, Mevlüt Çavusoglu est non seulement député de la majorité mais
également cofondateur du ‘Parti Justice et Développement’ (Adalet ve
Kalkınma Partisi ou AKP) au pouvoir en Turquie depuis 2002 et ayant à sa
tète le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Aussi, il ne fait aucun doute qu’il appuiera là où cela fait mal, c’est-à-dire
sur les événements postélectorales tragiques du 1er mars 2008, mais
surtout sur le conflit du Haut-Karabakh. D’ailleurs n’a-t-il pas annoncé la
création d’une commission de l’APCE pour traiter de la question. Comme si
le groupe de Minsk de l’OSCE ayant à sa tête les Etats-Unis, la Russie et la
France, ne suffisait pas.
Il suit en cela la politique turque, qu’elle soit ottomane ou azérie,
d’amener la question devant les instances internationales et plus
particulièrement devant l’ONU, voire le Conseil de sécurité onusien.
***
Le Président de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, Mevlüt
Çavusoglu, débute une visite en Arménie les 12 et 13 mai, au cours de
laquelle il rencontrera le Président de la République Serge Sarkissian, le
Président de la l’Assemblée nationale Hovik Abrahamian, le ministre des
Affaires étrangères Edward Nalbandian, les membres des différents
groupes politiques représentés à l’Assemblée nationale, ainsi que
l’opposition extra-parlementaire.
Il rencontrera également David Haroutiounian, le président de la
Commission permanente de l’Assemblée sur les Affaires juridique et de
l’Etat, les responsables de la surveillance de la mise en œuvre des
recommandations proposées par la Commission ad hoc de l’Assemblée
pour enquêter sur les événements du 1er Mars 2008. Des entretiens sont
également prévus avec le médiateur, les membres de la communauté
diplomatique et la société civile.
*
Le chef de l’APCE a informé les autorités arméniennes qu’il ne se rendra
pas au mémorial du génocide arménien. Les sources gouvernementales
ont confirmé l’information. Un dépôt de gerbe au mémorial
Dzidzernagapert fait normalement partie de l’itinéraire des dignitaires
étrangers en visite officielle.
"Aucune visite au Dzidzernagapert n’est prévue, puisque Mevlüt Çavusoglu
effectue une visite de travail en Arménie," a déclaré la directrice du
département des relations publiques de l’Assemblée nationale
arménienne, Kohar Boghossian à ‘Radiolour’.
"Çavusoglu va avoir que des réunions de travail, et rien d’autre n’est
prévu," a-t-elle ajouté, soulignant que les officiels qui visitent
habituellement le Madénatarane, Dzidzernagapert et autres lieux
symboliques le font lors de visites officielles.
*
Dans une lettre adressée à Abrahamian, le président du groupe
parlementaire de la FRA, Vahan Hovannisian, a condamné la décision
Çavusoglu de ne pas se rendre au mémorial, disant que "c’est incorrect
lorsqu’on est à la tête d’une organisation internationale faisant autorité."
"Les dirigeants de l’APCE n’avaient jamais montré une telle attitude
irrespectueuse avant, indépendamment de savoir si leur pays avait ou pas
reconnu le génocide arménien. En effet, M. Çavusoglu ne fait aucun
mystère du fait qu’il est en visite non pas tant comme président de l’APCE
que comme homme politique turc. Dans ces conditions, notre groupe ne
trouve pas opportun de le rencontrer."
Dans un entretien séparé avec Armenialiberty, Hovannisian a exhorté les
groupes parlementaires à faire de même. "Naturellement, Çavusoglu sera
toujours le président turc [de l’APCE] et placera les intérêts turcs en
premier. Aucun politicien turc n’a atteint un niveau suffisant d’ouverture
d’esprit européen et ne l’atteindra dans un proche avenir," a-t-il ajouté.
Les parlementaires de la majorité : Parti Républicain, Parti Arménie
Prospère (BHK) et Parti Orinats Yerkir (Pays de Lois) ont clairement
indiqué qu’ils ne bouderont pas le parlementaire turc.
Aram Safarian, député BHK, a déclaré que les membres de son groupe
diront à Çavusoglu qu’ils sont très circonspects quant aux efforts qu’il
compte déployer pour que le conflit non-résolu du Haut-Karabakh soit
débattu par la structure européenne [APCE], basée à Strasbourg. "Nous
voyons cela comme faisant partie des efforts continus de la Turquie pour
travailler comme médiateur dans un conflit où ses positions à l’égard de
notre pays ne sont pas équilibrées et impartiales," a indiqué Safarian, se
référant au soutien inconditionnel d’Ankara à l’Azerbaïdjan.
Le Parti d’’opposition Jarankoutioun (Héritage) décidera Mardi s’il convient
de rencontrer Çavusoglu. L’un de ses dirigeants, Stépan Safarian, s’est
prononcé en faveur d’une telle réunion. Il a indiqué que les élus de
Jarankoutioun profiteront de l’occasion pour exprimer "leur attitude et
leurs ressentiments" sur la politique du gouvernement turc envers
l’Arménie.
Le principal Parti d’opposition non-parlementaire, le Congrès National
Arménien (HAK), a également accepté de s’entretenir avec le président de
l’APCE. Mais il n’est pas sûr que son leader, l’ex-président Levon TerPétrossian, soit présent.
Extraits de la Radio Publique d’Arménie et de Armenialiberty
http://eafjd.eu/spip.php?breve2478
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43502
Revue de la presse turque 12.05.2010
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la revue de la presse turque du 12 mai publiée sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas
commentée de notre part. Elle peut contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
Nous vous présentons la revue de la presse turque du mercredi 12 mai
2010
Posted 12.05.2010 11:39:45 UTC
Updated 12.05.2010 11:39:45 UTC
Le quotidien Haber Türk évoque sous le titre, « Journée de la signature
pour le nucléaire », la visite du chef d'Etat russe Dimitri Medvedev qui est
arrivé hier soir à Ankara. Le maillon nucléaire viendra s'ajouter au pont
d'énergie entre la Turquie et la Russie pendant la visite de Medvedev, écrit
le journal. Selon l'information, le président Abdullah Gül et le chef d'Etat
russe Medvedev vont signer l'accord historique pour la centrale nucléaire
de 30 milliards de dollars.
Une autre information du même journal est titrée, « la rencontre Iran - UE
se tiendra en Turquie ». L'Iran aurait annoncé être prêt pour s'entretenir
avec le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires
étrangères Catherine Ashton. « Nous n'avons aucun problème concernant
les négociations » a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères
Manouchehr Mottaki, selon l'information. M. Mottaki aurait indiqué que les
négociations se dérouleront entre le président du haut conseil de sécurité
nationale iranien, Saïd Jalili et le haut représentant européen pour les
affaires étrangères Catherine Ashton en Turquie, mais n'aurait pas indiqué
la date de ces entretiens, écrit le journal.
« Clinton accuse le Pakistan concernant Ben Laden » titre Milliyet qui écrit
que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton défend que certains
membres du gouvernement pakistanais connaissent le lieu où se trouve le
leader d'Al Qaïda, Usama Ben Laden. Selon l'information, le journal Dawn
News publié au Pakistan aurait rapporté les déclarations accordées par
Mme Clinton à une chaîne de télévision, faisant état de sa conviction que
certains ministres pakistanais connaissent l'endroit où Ben Laden se
cache.
L'information intitulée, « Démission numéro 10 » du journal Yeni Şafak,
annonce que le leader du Parti travailliste, Gordon Brown, ayant subit une
défaite lors des élections en Angleterre, a démissionné de la présidence du
parti d'une façon surprise. Ayant accepté la démission, la reine Elizabeth 2
a chargé le leader du Parti conservateur, David Cameron, de former le
gouvernement.
« La Turquie et l'UE partagent un destin commun » titre Zaman qui cite le
discours de l'ancien président français Jacques Chirac ayant reçu le titre
de docteur honoris causa dans le domaine des relations internationale par
l'Université de Galatasaray en Turquie. Selon l'information, M. Chirac a
affirmé que la Turquie et l'UE partageaient un destin commun et que les
relations devaient être puissantes autant que possible.
Le quotidien Cumhuriyet rapporte dans une information que l'Organisation
de coopération et de développement économiques, OCDE, constitué par
les pays développés dont la Turquie, a accepté l'adhésion d'Israël malgré
toutes les réactions de la Palestine. Selon l'information, le secrétaire
général de l'OCDE, Angel Gurria, a déclaré que la Slovénie, l'Estonie et
Israël vont contribuer à l'organisation, qui joue un rôle important dans
l'économie mondiale, pour être plus pluraliste et ouverte.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?H
aberKodu=9e63d1a6-77b7-45d5-9f1b-19dfe24da2fc
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43501
GENOCIDE ARMENIEN/FRANCE
95ème commémoration du Génocide Arménien :
discours de Richard Mallié
Madame le 1er Adjoint représentant le Sénateur-Maire,
Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames Messieurs les élus,
Mesdames Messieurs les représentants de la communauté arménienne,
Chers amis,
Vous le savez, c’est toujours avec une grande émotion que je suis à vos
côtés pour commémorer le génocide arménien de 1915.
Dans le sens des valeurs républicaines, par l’intermédiaire de Madame le
1er Adjoint, je tiens à saluer M. Roland Povinelli, le Sénateur-Maire
d’Allauch. Au-delà de toute considération de sensibilité politique, nous
retrouvons aujourd’hui, ici au Logis Neuf, pour dire à la communauté
arménienne toute notre amitié et notre indéfectible soutien.
Pour cette 95ème commémoration, je voudrais vous dire combien je suis
choqué d'entendre des personnes contester, en toute impunité, jusque sur
le territoire français, la réalité horrible du génocide arménien.
Cela n'est pas admissible,
Cela ne doit plus être toléré !
A l’occasion du récent Sommet sur la Sécurité nucléaire aux Etats Unis, le
Premier ministre turc Erdogan, n’a pas manqué de nier une fois de plus le
génocide des Arméniens.
Il était l’invité d’un présentateur vedette, Charlie Rose, dans une émission
de grande écoute diffusée aux Etats Unis.
Le présentateur Charlie Rose n’a pas hésité à évoquer la question du
génocide arménien. « Franchement, de quelle preuve historique de plus aton besoin en ce qui concerne le génocide ? » lui a demandé le
présentateur
Quand on voit les images de l’émission, on voit bien que cette question
irrite au plus haut point le premier ministre. Il interrompt le journaliste
vedette de la télévision – je le cite - : « Tout d’abord laissez-moi dire que
c’est vous qui dites génocide. Je suis désolé de vous entendre dire ça.
Pour être très clair, nous n’acceptons pas le génocide. C’est un mensonge
total. J’invite les gens à le prouver. Je dis que ça n’incombe pas aux
hommes politiques. Il incombe aux historiens de voir ça. ». Fin de citation
C’est justement pour cela, qu’en 2006, j’ai fait partie des cinq
parlementaires des Bouches-du-Rhône qui, en dehors de toutes
considérations partisanes, ont rédigé en commun une proposition de loi
pour réprimer pénalement le négationnisme concernant le génocide
arménien.
(outre moi-même, il s'agit des députés Christophe Masse, Roland Blum et
des Sénateurs Jean-François Picheral et Robert Bret)
Mais aujourd’hui ce texte attend toujours un vote conforme du Sénat pour
devenir une loi de la République.
Avec vous, ici, à Allauch, j’appelle avec force mes collègues Sénateurs à
inscrire ce texte à l’ordre du jour, car il est impensable de rester au milieu
du gué.
Je le fais ici, à Allauch, d’autant plus volontiers que mon excellent collègue
parlementaire Roland Povinelli est Sénateur.
Alors, comme Roland Povinelli n’hésite jamais à venir trouver le député de
la circonscription quand il y a une question qui le chagrine, aujourd’hui
c’est – gentiment - à mon tour !
C’est à mon tour de dire avec amitié à Roland, « allez Monsieur le
Sénateur, je compte sur ta voix forte pour faire inscrire au Sénat cette
proposition de loi à l’ordre du jour ».
Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu continues à te battre autant, me
demande-t-on parfois ?
Parce que, j’entends ici ou là, et même en France, certains qui nous disent
: « ce n’est pas à la loi d’écrire l’histoire».
Alors, pour tous ceux qui essayent de faire croire que nous voudrions
réécrire l’histoire avec une loi, je voudrais simplement faire une citation,
rien qu’une citation.
Voici le texte d'un télégramme transmis par le ministre Talaat Pacha aux
cellules de Jeunes-Turcs, je le cite : « Le gouvernement a décidé de
détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur
existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut
tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas
leur place ici ».
Quand on lit cela, on voit bien qu’il n’y a pas besoin de réécrire l’histoire :
l’histoire est écrite !
La Turquie de 1915 a bien été le théâtre d’une extermination méthodique
et planifiée du peuple arménien.
Depuis le tribunal de Nuremberg, c’est ce que l’on appelle un génocide.
L'Etat turc s'est toujours efforcé de nier la réalité du Génocide arménien et
de se dérober à toute action qui pourrait atténuer les conséquences de
1915.
Alors, pendant plus de 90 ans, l'Etat turc a continué à effacer les traces
des crimes commis contre les Arméniens, en détruisant des centaines
d'antiques églises arméniennes et de vieux monastères, en démolissant
des œuvres d'art culturelles, en récrivant l'histoire.
Le gouvernement turc actuel s'est embarqué dans une politique continue
de négation du Génocide arménien, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur
de la Turquie.
Aussi, je le dis souvent, je le redis ici très clairement et sans nuances :
j’étais, je suis et je resterai donc contre l’adhésion de la Turquie à l’Union
Européenne.
A l’assemblée, j’ai déposé avec mon collègue Claude BODIN un
amendement au projet de loi de finances pour 2010, cosigné par plusieurs
dizaines de députés, visant à diminuer de manière drastique les crédits de
préadhésion accordés à la Turquie, estimés d’ici 2012 à près de – tenez
vous bien - 4 milliards d’euros ! Rien que cela !
Mais, nous voyons bien que le lobbying en faveur de l’adhésion de la
Turquie à l’union européenne se renforce.
Alors, permettez-moi d'honorer avec vous la mémoire de ceux qui ont été
exterminés pour la seule raison qu'ils étaient Arméniens et chrétiens.
Je terminerais mon propos en disant que certains ont pensé se moquer de
moi en m’appelant jusque dans la presse : « Mallié l’arménien ».
Eh bien, qu’on se le dise, je suis fier que l’on m’appelle « Mallié l’arménien
». C’est pour moi un honneur !
Je suis et je resterai inlassablement et, si vous me le permettez,
affectueusement, aux côtés de la communauté arménienne
Merci de votre attention.
http://www.deputemallie.com/actu.php?ID=746&RUBRIQUE=143
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43494
GENOCIDE ARMENIEN/USA
Kim Kardashian : Il est temps de reconnaître le
génocide arménien
USA
mercredi12 mai 2010, par Stéphane/armenews
Le quotidien turc HaberTurk a annoncé dans un article en première page le
25 avril que la célèbre arméno-américaine Kim Kardashian a répondu à un
négationniste du génocide en disant, “ le temps est venu de reconnaître le
génocide arménien. ”
Les mots de Kardashian étaient en réponse à une femme turque,
employant le nom de “meraals”, qui a dit sur la page Twitter de
Kardashian qu’il n’y avait eu aucun génocide contre les arméniens.
La page de Kardashian est une des plus populaires sur Twitter avec
plusieurs millions de fans.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61040
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43495
HAUT-KARABAKH
Forum économique international Bridge Artsakh
Communiqué
Du 25 au 28 juin prochain, sous le haut patronage du président de la
République du Haut-Karabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert
le forum économique international BRIDGE ARTSAKH, organisé
conjointement par l'Union des Industriels et Entrepreneurs d'Arménie et le
Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le
Fonds d'Investissement d'Artsakh.
Ce forum, appelé à devenir une tradition, réunira au Haut-Karabagh des
représentants des pouvoirs publics et des chefs d'entreprises spécialisées
dans différents secteurs de l'économie, pour évoquer les problèmes
économiques actuels, définir les voies de développement futur, échanger
des opinions, connaître les perspectives d'évolution régionale et les
politiques d'investissement et pour mettre en place des relations de
partenariat nouvelles.
Les principaux thèmes du forum sont
* Le potentiel économique de l'Artsakh
* Le rôle des associations d'entrepreneurs dans le développement
économique de la région
* Les technologies innovantes dans la construction moderne
* Les particularités du système de transport en période d'après-crise
* La recherche d'une meilleure efficacité des hautes technologies dans
l'entrepreneuriat
* Le rôle des institutions financières dans le développement économique
* Les perspectives d'un développement durable dans le complexe agroindustriel
* Les affaires et l'instruction : les voies d'une coopération efficace
* La formation de l'industrie du tourisme comme facteur essentiel de
développement économique
Dans le cadre du forum, les 26 et 27 juin se tiendra le salon « ARTSAKH
EXPO 2010 », qui permettra aux producteurs et aux prestataires de
services d’Artsakh et d’Arménie et, plus généralement, aux participants du
forum d’exposer leurs produits et services, de présenter leurs entreprises,
sur des stands mis à leur disposition.
Pour consulter en ligne le Programme du forum économique international
BRIDGE http://www.hautkarabagh.com/content_files/ProgrammeBridgeArstakh.pdf ARTSAKH et le
Formulaire de demande de participation (Formulaire d'inscription)
http://www.hautkarabagh.com/content_files/Demande_de_participation.pdf , veuillez
vous reporter aux liens suivants.
Programme http://www.haut-
karabagh.com/content_files/ProgrammeBridgeArstakh.pdf
Formulaire d'inscription http://www.hautkarabagh.com/content_files/Demande_de_participation.pdf
(Le formulaire de demande de participation dûment rempli doit être
envoyé à la REPRÉSENTATION DE LA RÉPUBLIQUE DU HAUT-KARABAGH
EN FRANCE au 10, rue Degas; 75016 Paris)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43498
Haut-Karabakh: participation éventuelle de la
Turquie au règlement du conflit
Dossier: Règlement du conflit du Haut Karabakh
17:03 12/05/2010
© RIA Novosti. Mihail Klimentiev
MOSCOU, 12 mai - RIA Novosti
La Turquie n'exclut pas de participer aux pourparlers sur le Haut-Karabakh
à condition que le travail du Groupe de Minsk soit couronné de succès, a
déclaré mercredi le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Si le Groupe de Minsk continue de participer avec succès à ce processus,
nous étudierons la possibilité de nous joindre aux négociations", a indiqué
le premier ministre turc lors d'une conférence de presse mentionnant la
part active prise par la Russie dans l'activité de ce Groupe.
Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région
autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de
se séparer de l'Azerbaïdjan. En septembre 1991, les autorités régionales
ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec
Stepanakert pour capitale.
Des négociations sur le règlement pacifique du conflit sont menées depuis
1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité
et la coopération en Europe (OSCE) coprésidé par les Etats-Unis, la France
et la Russie.
http://www.fr.rian.ru/world/20100512/186674728.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43517
Medvedev salue les progrès des pourparlers sur le
Karabagh
Karabagh
jeudi13 mai 2010, par Marion/armenews
Le président russe Dmitri Medvedev a évoqué les progrès accomplis dans
le processus de paix du Haut-Karabagh et a exprimé son soutien pour la
normalisation des relations turco-arméniennes mercredi 12 mai, lors d’une
visite officielle à Ankara.
Medvedev semble contourner la demande des Turcs pour une plus forte
pression de la Russie sur l’Arménie. Les officiels turcs ont exprimé l’espoir
que Moscou devienne encore plus activement impliquée dans les
pourparlers de paix arméno-azerbaïdjanais.
L’ambassadeur de Turquie à Moscou, Halil Akinci, a soutenu lundi 10 mai,
qu’à la différence des deux autres co-présidents du Groupe de Minsk de
l’OSCE, la France et les États-Unis, la Russie est un pays « régional ».
Le conflit du Karabagh aurait été à l’ordre du jour des négociations entre
Medvedev, le président turc Abdullah Gül et le Premier ministre Recep
Tayyip Erdogan, qui ont abouti sur la signature de plus d’une douzaine
d’accords bilatéraux.
Le dirigeant russe a déclaré que les deux nations ainsi que d’autres
membres du Groupe de Minsk devraient contribuer à la résolution
pacifique du conflit.
« Mais toutes les questions fondamentales doivent être discutées par les
parties au conflit elles-mêmes en première instance », a-t-il insisté lors
d’une conférence de presse conjointe avec Gül.
Medvedev a souligné que la Russie « n’est pas une partie au conflit » en
dépit de sa « mission spéciale » dans la région. « Nous sommes un
médiateur qui est, cependant, activement impliqué dans le processus », at-il déclaré.
Par ailleurs, tout en reconnaissant les « progrès sur un certain nombre
d’aspects », il a insisté sur le fait que « les consultations se poursuivent ».
Medvedev a également exprimé l’espoir que l’Arménie et la Turquie
réussiraient à normaliser leurs relations bilatérales.
Cela « contribuera à stabiliser la situation dans notre région, à développer
activement les relations économiques, et, par conséquent, à augmenter le
niveau de vie dans tous les pays de notre région ».
La Turquie persiste, quant à elle, à lier le rétablissement des relations
diplomatiques arméno-turques, avec un règlement du conflit du Karabagh
acceptable pour l’Azerbaïdjan.
« Je pense que si le Groupe de Minsk continue à travailler avec succès,
nous allons examiner la question de la participation de la Turquie dans le
processus de négociation », a déclaré Erdogan.
Les dirigeants arméniens ont maintes fois exclu toute médiation de la
Turquie dans le processus de paix, en se référant aux liens étroits entre la
Turquie et l’Azerbaïdjan.
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61087
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43510
ARMENIE/1941-1945
L’Arménie commémore la victoire soviétique sur le
nazisme
Arménie
mercredi12 mai 2010, par Marion/armenews
Des dizaines de milliers de personnes ont commémoré, dimanche 9 mai,
le 65e anniversaire de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie au pied
du monument aux morts pendant la deuxième guerre mondiale au Victory
Park d’Erevan.
Plus d’une centaine de soldats arméniens ont par ailleurs défilé sur la
Place Rouge de Moscou aux côtés des troupes de Russie, d’anciennes
républiques soviétiques et des principaux pays de l’OTAN, lors de la
grande parade militaire.
Pendant son discours, Sarkissian a exprimé sa « fierté » vis-à-vis des
centaines de milliers d’Arméniens, parmi lesquels plus de 30 généraux, qui
ont combattu dans l’Armée rouge entre 1941 et 1945.
« Nous avons subi la perte de nombreuses victimes, dont la mémoire sera
portée par nos enfants. Nous avons eu des héros et des chefs militaires,
dont les exploits inspireront les générations actuelles et futures comme
des exemples de patriotisme. »
L’Arménie, alors république de moins de 1 million de personnes, a envoyé
au front au moins 320 000 hommes, au sein de l’armée soviétique
pendant la guerre. Le nombre total d’Arméniens dans l’armée soviétique
est estimé à plus de 500 000. Seulement un peu plus de la moitié d’entre
eux ont survécu.
Le nombre total de citoyens soviétiques tués pendant la guerre atteint 26
millions. Plus de 8,5 millions d’entre eux étaient des soldats.
Aujourd’hui, seuls environ 3 700 anciens combattants sont encore en vie
en Arménie. Une attention particulière leur a été donnée lors de la
commémoration.
Le Premier ministre, Tigran Sarkissian, ainsi que le ministre de la Défense,
Seyran Ohanian, et d’autres dirigeants, ont déposé des gerbes de fleurs
devant la flamme éternelle du monument aux morts d’Erevan.
Le président Sarkissian était, quant à lui, à Moscou, pour assister aux
cérémonies officielles marquant l’anniversaire de la victoire avec les
autres chefs d’Etat de presque toutes les ex-républiques soviétiques, ainsi
que de plusieurs pays européens et de la Chine.
« Il y a soixante-cinq ans, le nazisme a été vaincu et la machine
exterminant des peuples entiers a été stoppée, a déclaré le président
russe Dmitri Medvedev, dans un discours précédant l’impressionnant défilé
militaire. Nous avions le choix : soit vaincre, soit devenir des esclaves. »
Fort symbole, l’armée arménienne a été menée par le petit-fils de Sergueï
Khudyakov (né Khanferiants Armenak), maréchal de la Soviet Air Force
qui a joué un rôle de premier plan pendant la guerre.
Sarkissian a envoyé des couronnes de fleurs sur les tombes de
Khudyakov, du maréchal Hamazasp Babajanian et de l’amiral Ivan Isakov
(né Hovannes Ter-Isahakian), samedi 8 mai. Il a également visité la
tombe du plus célèbre commandant d’origine arménienne de l’Armée
rouge, le maréchal Ivan Baghramian. Ce dernier a été enterré sous la
muraille du Kremlin face à la Place Rouge.
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61034
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43508
FRA/APCE
La FRA refuse de rencontrer le président turc de
l’APCE
Opposition
mercredi12 mai 2010, par Marion/armenews
La Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) a refusé, mardi, de
rencontrer Mevlut Cavusoglu, président turc de l’Assemblée parlementaire
du Conseil de l’Europe (APCE), lors de sa prochaine visite à Erevan. En
cause, le refus de Cavusoglu de visiter le mémorial aux victimes du
génocide d’Erevan.
Cavusoglu est arrivé ce mercredi 12 mai à Erevan, pour une visite de deux
jours axée sur le respect des engagements de l’Arménie en tant que
membre du Conseil de l’Europe.
Il doit rencontré le président Serge Sarkissian, le président du Parlement
Hovik Abrahamian, ainsi que les dirigeants des partis politiques
représentés au Parlement arménien et de l’opposition extra-parlementaire.
Selon la FRA, le président de l’APCE a informé les autorités arméniennes
qu’il ne visitera pas le mémorial du génocide arménien. Des sources
gouvernementales ont confirmé l’information. Cette visite fait
normalement partie de l’itinéraire des dignitaires étrangers en visite dans
le pays.
Dans une lettre à Abrahamian, le leader du groupe parlementaire de la
FRA, Vahan Hovannisian, a condamné la décision de Cavusoglu, en
affirmant qu’il « n’appartient pas à une organisation internationale faisant
autorité ».
« Les représentants de la direction de l’APCE n’ont jamais montré une telle
attitude irrespectueuse précédemment, indépendamment d’une
reconnaissance par leur pays du génocide arménien, écrit Hovannisian.
En effet, M. Cavusoglu ne fait aucun mystère du fait qu’il est en visite non
pas en tant que représentant de l’APCE mais comme homme politique
turc. Dans ces conditions, notre groupe ne trouve pas opportun de le
rencontrer. »
Hovannisian a par ailleurs exhorté les factions du Parlement à faire de
même. Pour l’heure, la FRA est le seul parti à refuser de le rencontrer.
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61047
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43492
ARMENIE/TURQUIE
Le dialogue entre les sociétés arménienne et turque
est un plus
ARMENIE
Les sociétés arménienne et turque doivent communiquer l’un avec l’autre
pour être capables de résoudre les questions politiques plus facilement a
déclaré le Président de l’Association des Unions des Jeunes de la Turquie
Sali Yuse lors d’une conférence de presse à Erevan.
Le président de l’Association des Unions des Jeunes de la Turquie Sali Yuse
est arrivé en Arménie pour dire l’importance du dialogue entre les sociétés
arménienne et turque et a assuré que c’est la meilleure voie pour la
solution de problèmes politiques.
“ Après la décision du Président arménien Serge Sarkissian de suspendre
le processus de ratification des protocoles il est nécessaire de travailler
pour lancer le dialogue entre les sociétés arménienne et turques avant la
mi-2011 ” a dit Vahan Danielyan, le Chef du Centre de Recherche des
Événements Politique. Ce dernier a assuré que le processus de ratification
des protocoles continuera après les élections parlementaires de 2011 en
Turquie.
“ Aujourd’hui la Turquie n’a aucune volonté politique pour ratifier les
protocoles ” a-t-il ajouté.
La figure publique turque Sali Yuse a dit “ des organisations non
gouvernementales turques veulent établir de chaudes relations avec
l’Arménie. ” “ Si cela arrive, les questions des protocoles et l’ouverture de
la frontière seront facilement résolues ” a-t-il ajouté.
Sali Yuse a refusé de parler du Génocide arménien disant “ nous ne
voulons pas parler du passé, nous pensons à ce que nous pouvons faire
pour l’avenir. ”
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=60727
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43497
TURQUIE/RUSSIE
Ankara et Moscou s’entendent pour construire une
centrale nucléaire en Turquie
Turquie Article publié le : mercredi 12 mai 2010 - Dernière modification le :
mercredi 12 mai 2010
Par RFI
La Russie a signé mercredi 12 mai 2010, à Ankara, un accord avec la
Turquie pour la construction de la première centrale nucléaire turque. Le
projet a été salué par le président russe Dmitri Medvedev comme le
symbole des liens « stratégiques » qui unissent les deux pays. « Cet
accord ouvre un nouveau chapitre dans notre coopération », a déclaré le
président russe, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara.
Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
« Ce sera la première fois que la Russie non seulement construit une
centrale nucléaire à l’étranger, comme c’est déjà le cas en Iran et en Inde,
mais qu’elle en restera aussi propriétaire », a expliqué le patron du
consortium russe Atomstroyexport.
Cette formule originale a pour principal avantage d’éviter à la Turquie de
débourser la vingtaine de milliards de dollars que coûteraient ses quatre
réacteurs.
A terme, 49 % de la centrale pourront être vendus à des investisseurs,
parmi lesquels des Turcs mais également des Européens se seraient d’ores
et déjà montré intéressés – mais on ne connaît pas leurs noms.
Ankara n’aura donc qu’à fournir le site pour recevoir l’électricité de sa
première centrale nucléaire, d’une capacité de 4 800 Mégawatts. Mais ce
n’est pas là le plus facile, car non seulement la population y est
fermement opposée, la région étant exposée au risque sismique, mais en
outre et surtout le conseil d’Etat a bloqué depuis cet automne la loi
autorisant la mise en service de cette installation. Motif : le site justement
n’est pas approprié, le prix de l’électricité produite est trop élevé et l’appel
d’offre n’était pas assez ouvert puisque les Russes étaient les seuls
candidats.
Le Parlement devrait trancher dans les 10 jours, mais l’issue du vote est
loin d’être garantie.
tags : Commerce et Echanges - Energies - Nucléaire - Russie – Turquie
http://www.rfi.fr/contenu/20100512-ankara-moscou-sentendent-construire-une-centrale-nucleaire-turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43518
Russie-Turquie: porter les échanges à 100 mds USD
en 5 ans
(Medvedev)
Dossier: La visite de Medvedev en Turquie
20:30 12/05/2010
© RIA Novosti. Vladimir Rodionov
ANKARA, 12 mai - RIA Novosti
Dans les cinq ans à venir, la Russie et la Turquie sont capables de porter
leur chiffre d'affaires bilatéral à 100 milliards de dollars, un chiffre digne
de leur potentiel, a déclaré mercredi devant les hommes d'affaires turcs le
président russe Dmitri Medvedev, en visite à Ankara.
"On vient de constater que l'année dernière a été difficile sans être
cependant catastrophique… Cette année n'a pas mal commencé,
l'accroissement des échanges témoignant du redressement de nos
économies après la crise mondiale. J'espère que nous renouerons avec les
indicateurs de l'année d'avant-crise", a poursuivi le chef de l'Etat russe.
Et d'ajouter qu'une tâche d'envergure se posait devant Moscou et Ankara:
porter à 100 milliards de dollars le montant de leurs échanges.
"Si nous y arrivons, la Russie et la Turquie se transformeront en
partenaires commerciaux de premier ordre. Ce serait un niveau digne du
potentiel de nos deux pays", a estimé le président russe.
http://www.fr.rian.ru/world/20100512/186676987.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43514
Promouvoir le rôle des monnaies nationales dans les
échanges russo-turcs
(Medvedev)
Dossier: La visite de Medvedev en Turquie
20:04 12/05/2010
© RIA Novosti. Mihail Klimentiev
ANKARA, 12 mai - RIA Novosti
Le président Dmitri Medvedev propose d'élargir l'utilisation des monnaies
nationales russe et turque dans le commerce entre les deux pays.
"Nous pouvons faire en sorte qu'une partie considérable de nos échanges
bilatéraux s'effectue en roubles et en livres turques", a-t-il déclaré
mercredi lors d'une rencontre à Ankara avec les milieux d'affaires turcs.
http://www.fr.rian.ru/economic_news/20100512/18667684
5.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43496
Ankara et Moscou s'entendent pour construire une
centrale nucléaire en Turquie
Romandie News
ANKARA - La Russie a signé mercredi à Ankara un accord avec la Turquie
pour la construction de la première centrale nucléaire turque, un projet
salué par le président russe Dmitri Medvedev comme le symbole des liens
"stratégiques" qui unissent les deux pays.
"Cet accord ouvre une nouvelle page dans notre coopération", a déclaré
après la signature de l'accord M. Medvedev, lors d'une conférence de
presse conjointe avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
"Nos discussions aujourd'hui ont montré que la Turquie et la Russie sont
des partenaires pas seulement dans les mots, mais sérieusement", a-t-il
poursuivi.
Le mémorandum sur la construction et l'exploitation d'une centrale
nucléaire à Akkuyu, sur la côte méditerranéenne turque, était l'un des
quelque 20 accords signés mercredi par les deux pays, pour un montant
total d'investissements estimé par M. Medvedev à 25 milliards de dollars
(19,7 milliards d'euros).
"Ça a l'air vraiment impressionnant", a-t-il commenté.
M. Erdogan a indiqué que la construction débuterait après la ratification de
l'accord par les Parlements des deux pays et prendrait sept ans.
Un consortium mené par la société d'Etat russe Atomstroyexport avait
déjà remporté un appel d'offre pour la construction d'une centrale de
4.800 mégawatts à Akkuyu, mais la procédure a été annulée l'an dernier à
la suite d'une décision du Conseil d'Etat turc.
L'accord signé mercredi "est un très gros contrat", a déclaré à des
journalistes Sergueï Kirienko, le directeur général du géant russe du
nucléaire Rosatom. "Le prix approximatif d'un tel projet est d'environ 18 à
20 milliards de dollars".
M. Kirienko a indiqué que la Russie serait propriétaire de la centrale, en ne
détenant "pas moins qu'une part assurant le contrôle".
"Il s'agit d'une situation nouvelle", a-t-il estimé. "La Russie n'avait jamais
auparavant possédé de centrale nucléaire hors de son territoire (...) Pour
nous, il s'agit d'un contrat extrêmement important".
M. Erdogan a souligné qu'il avait discuté avec M. Medvedev de la
coopération dans le domaine énergétique, et notamment de
l'approvisionnement en gaz et en pétrole des marchés européens via la
Turquie.
Il a cité le projet russe de gazoduc South Stream, qui ambitionne
d'alimenter l'Europe en contournant l'Ukraine, et la proposition turque de
construire un oléoduc entre les ports turcs de Samsun, sur la mer Noire,
et Ceyhan, en Méditerranée, pour désengorger le détroit du Bosphore.
"Nous sommes déterminés à faire ce pas", a dit M. Erdogan au sujet du
Samsun-Ceyhan, ajoutant que le projet serait complété par la construction
d'une raffinerie à Ceyhan.
Le coût du projet a été évalué à trois milliards de dollars par des
responsables russes.
L'an dernier, la Turquie avait obtenu des assurances de la Russie
concernant l'approvisionnement de cet oléoduc, en échange de
l'autorisation pour les Russes d'effectuer des recherches dans les eaux
territoriales turques en mer Noire, par lesquelles Moscou souhaite faire
passer son gazoduc South Stream.
M. Erdogan a annoncé que la Turquie et la Russie se fixaient pour objectif
un volume d'échanges annuels de 100 milliards de dollars d'ici cinq ans.
Un autre accord important, concernant la levée des visas entre les deux
pays pour les séjours inférieurs à 30 jours a également été signé
mercredi.
Les échanges russo-turcs ont explosé depuis la chute du communisme,
pour atteindre 22,9 milliards de dollars en 2009. La Turquie achète 60%
de son gaz à la Russie et accueille chaque année plus d'un million de
vacanciers russes sur ses plages.
(©AFP / 12 mai 2010 16h10)
http://www.romandie.com/infos/news2/100512141055.od
mmjivu.asp
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43493
TURQUIE
Abdullah Gül ramène la réforme constitutionnelle au
premier plan de l’actualité
jeudi 13 mai 2010
En confirmant, le 12 mai 2010, la réforme constitutionnelle qui a été
adoptée par le parlement récemment, et en la soumettant à référendum,
le président Gül a ramené la vie politique turque sur un terrain plus
conventionnel que celui qui a fait la une, ces derniers jours, suite à
l’affaire Deniz Baykal. Pour autant, cet enjeu est de taille et les scénarios
possibles sont multiples et complexes.
La confirmation de la réforme par le président de la République doit
conduire, comme l’on sait, à la tenue d’un référendum. Sa publication au
Journal officiel, qui doit intervenir ce matin, ouvre néanmoins un délai de
dix jours pendant lequel un recours devant la Cour constitutionnelle peut
être effectué. Or, dès l’annonce de la confirmation présidentielle, Mustafa
Özyürek, l’un des responsables du CHP, a déclaré que son parti lancerait
certainement une telle procédure. Pour ce faire, il faudra que le CHP ait
l’appui de 110 députés au parlement.
Il est probable qu’avec l’appui du DSP (Demokratik Sol Partisi – Parti
démocratique de gauche, une petite formation politique créée par Bülent
Ecevit qui dispose d’une dizaine de parlementaires), il remplira cette
condition et saisira la Cour. Cette perspective n’est pas nouvelle, car le
CHP, qui n’a cessé de combattre le projet gouvernemental de révision
constitutionnelle, avait aussi fait connaître ses intentions. Mais l’affaire
Baykal, qui secoue le principal parti d’opposition, est venue sensiblement
compliquer la donne, ces derniers jours.
Pour envisager les scénarios possibles, on doit d’abord revenir sur les
compétences de la Cour constitutionnelle en la matière, et s’interroger sur
les intentions de celle-ci. La Cour constitutionnelle n’est théoriquement
compétente que pour exercer un contrôle formel de la réforme. Au terme
de la Constitution, en effet, elle ne peut procéder à un contrôle de fond.
Toutefois, en juin 2008, la Cour avait annulé la révision levant
l’interdiction du voile dans les universités, en se prononçant véritablement
sur son objet. Les juges constitutionnels avaient justifié leur décision en
expliquant que cette réforme levant l’interdiction du voile violait des
principes fondamentaux intangibles de la République (notamment le
principe de laïcité) inscrits dans les 3 premiers articles de la Constitution,
et que, dès lors que ces principes étaient menacés, la Cour se devait
d’intervenir.
C’est sur cette jurisprudence que la Haute juridiction pourrait s’appuyer
(en invoquant la violation par la réforme du principe de séparation des
pouvoirs) pour justifier une appréciation sur le fond, qui aurait toutes les
chances d’aboutir à une annulation. Eu égard, à ces compétences de la
Cour constitutionnelle et à son éventuel comportement radical, plusieurs
scénarios sont possibles.
Si la réforme est annulée, empêchant la tenue du référendum, l’AKP
pourrait réagir en ripostant à ce qu’elle ne manquerait pas de qualifier de
nouveau coup d’Etat de la «juristocratie», par la tenue d’élections
anticipées. Après 3 ans de conflits opposant le gouvernement aux organes
supérieurs du pouvoir judiciaire (Cour de cassation, Conseil d’Etat, Cour
constitutionnelle, Conseil supérieur de la magistrature) et à l’opposition
laïque (CHP notamment), ces élections anticipées constitueraient une
sorte d’épreuve de vérité. On voit donc que, du fait de la dimension
politique de l’enjeu, la saisine de la Cour revêtira plus que jamais une
importance particulière et que les pressions qui s’exerceront sur la Haute
juridiction risquent d’être à nouveau très fortes.
Si, en revanche, la réforme n’est pas annulée, le référendum se tiendra.
Dans ce cas, plusieurs scénarios sont possibles. Si le référendum est
positif, on peut penser que le gouvernement, satisfait de ce résultat,
pourra alors préparer sereinement les prochaines élections législatives,
prévues pour juillet 2011.
Toutefois, eu égard à la situation ambiante et notamment aux difficultés
que traverse le CHP, suite aux déboires de son leader, l’AKP pourrait
essayer de tirer parti de son avantage, en confirmant son succès
référendaire par un nouveau succès électoral obtenu lors d’élections
générales anticipées. De la même façon, des législatives anticipées
pourrait être convoquées par le gouvernement, si le référendum
débouchait sur un résultat négatif, l’AKP préférant immédiatement
s’assurer un score possible de 40%, plutôt que de prendre le risque de
laisser se dégrader son influence en attendant le terme électoral
officiellement prévu.
En tout état de cause, on a plutôt l’impression qu’aujourd’hui l’AKP se
trouve en position de force et qu’en dépit des événements récents et
rocambolesques, qui ont bouleversé les ultimes développements de
l’actualité turque, la formation gouvernementale peut voir venir…
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43516
La campagne pour la « restauration » de Deniz
Baykal a commencé…
mercredi 12 mai 2010
Un vieil adage américain dit que les juges de la Cour suprême «meurt
parfois et ne démissionnent jamais», on pourrait l’inverser pour l’appliquer
à Deniz Baykal en disant qu’il démissionne parfois pour ne jamais partir.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le leader du CHP, qui a
démissionné le 10 mai 2010, suite à la publication sur internet d’une vidéo
qui le montrait dans une situation compromettante avec une députée de
son parti, Nesrin Baytok (3e debout à partir de la droite, sur la photo),
pourrait bien revenir, voire tenter de surfer sur ce scénario de
«comeback» pour restaurer sa position au sein du parti. Alors même que
l’annonce de sa décision avait été accueillie par des «yapma !» («ne le fais
pas !») et même par les pleurs des membres du comité central du CHP,
toutes les instances et les organisations de celui-ci ont lancé des pétitions
pour lui demander de revenir. Le 11 mai, un groupe de militants a même
entamé une grève de la faim devant la résidence du leader déchu.
Tandis que l’administration du parti kémaliste a donc manifestement
commencé à structurer une campagne pour le retour de Deniz Baykal, ce
dernier, parlant à la presse, a choisi de faire planner le doute : “Je vais
observer les militants de mon parti et mes concitoyens. S’ils veulent que
je revienne, il est possible que je le fasse, s’ils ne le veulent pas, alors je
mettrai un terme à ma carrière politique.” Il a annoncé qu’il ne
participerait pas au prochain congrès du parti, qui doit se tenir les 22 et
23 mai, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il est définitivement parti.
Car, le scénario que beaucoup de responsables politiques et
d’observateurs avaient pronostiqué, dès la démission de Baykal, semble
en train de se réaliser. Il faut dire que la succession du leader kémaliste
partant apparaît aujourd’hui comme quasi-impossible. En effet,
l’administration du CHP est tellement inféodée, depuis 20 ans, au député
d’Antalya, qu’aucun candidat n’ose se faire connaître. Kemal Kılıçdaroğlu,
qui apparaît depuis ses bons résultats à Istanbul lors des élections locales
de 2009, comme l’alternative la plus réaliste et dont le nom est prononcé
par beaucoup depuis deux jours, n’ose manifestement pas faire acte de
candidature.
Gürsel Tekin, le frondeur responsable de la Fédération du CHP à Istanbul,
a annoncé qu’il se présenterait si Kılıçdaroğlu renonçait à le faire, mais
moins encore que ce dernier, il paraît en mesure de se faire élire par le
prochain congrès. En réalité, en démissionnant, Deniz Baykal a orchestré
le vide et ce scénario du vide semble être en train de prendre corps,
tétanisant les successeurs potentiels et préparant le rappel du “grand
leader irremplaçable”. Ainsi, pour beaucoup, désormais, le problème n’est
pas de savoir si Baykal reviendra, mais quand il reviendra.
Au sein de l’appareil du parti, certains annoncent que Deniz Baykal,
pourrait être réélu en son absence (sic) lors du prochain congrès, ce qui
ouvrirait la voie à une sorte de retour “triomphal” instané. Mais d’autres
souhaiteraient qu’une sorte de secrétaire général intérimaire soit désigné,
ce qui permettrait au leader démissionnaire de préparer sa “restauration”
avant les élections législatives de juillet 2011.
Les partisans de ce second scénario pensent en effet qu’un retour
précipité de Baykal pourrait influencer négativement l’opinion, au moment
où doit se tenir le référendum sur la révision constitutionnelle qui a été
adoptée, il y a une dizaine de jours par le parlement. On peut se
demander aussi ce que sera la réaction du “peuple turc de gauche”. Prise
entre sa crainte de faire le jeu de l’AKP et son souhait d’ouvrir enfin une
nouvelle ère, la société civile laïque est-elle en mesure de se faire
entendre et d’empêcher le retour de Baykal ? Rien n’est moins sûr...
Pour sa part, l’AKP a vivement réagi aux propos de Deniz Baykal affirmant
que la publication de la vidéo licencieuse était un “komplo” ourdi contre lui
par le gouvernement, au moment où le président de la République
s’apprête à soumettre la révision constitutionnelle à référendum. Le CHP
et son ex-leader n’ont d’ailleurs pas dit si la vidéo était ou non un
montage, et si les personnages qui y sont montrés, sont ou non ceux
qu’elle prétend montrer.
Deniz Baykal a-t-il l’intention d’instrumentaliser cette affaire pour faire
barrage au référendum de révision ? Cela semble tout de même très
risqué. Certains observateurs pensent par ailleurs que l’AKP pourrait être
tenté d’organiser des élections législatives anticipées, à la fois pour
prendre le CHP de court, si Baykal a programmé son retour, et pour
devancer un éventuel renouveau du parti, si son départ est confirmé.
Pourtant, depuis le début le parti gouvernemental, crédité par de récents
sondages d’une influence électorale (38% des intentions de vote environ)
lui donnant une avance confortable sur son principal rival, semble avoir
préféré de jouer la carte de la force tranquille, et ne cesse de rappeler son
attachement à la moralisation de la vie politique. Face aux manoeuvres ou
aux manipulations en cours dans le camp adverse, cette stratégie pourrait
bien s’avérer payante en 2011, comme elle l’avait été en 2007.
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43512
Gül annonce un référendum sur l'amendement
constitutionnel
Le président turc Abdullah Gül a approuvé mercredi une réforme
controversée de la Constitution limitant les pouvoirs de la haute
magistrature et de l'armée et annoncé que le texte serait ratifié par
référendum.
L'opposition, qui voit dans cette réforme un moyen pour le gouvernement
issu de la mouvance islamiste de museler deux bastions de la laïcité, a
annoncé qu'elle saisirait la Cour constitutionnelle, ce qui pourrait créer
une crise politique.
"Le président a envoyé le paquet (de réformes) au bureau du Premier
ministre pour (...) être soumis à un vote public", a affirmé dans un bref
communiqué le service de presse de M. Gül.
Le Parlement a approuvé vendredi une série d'amendements
constitutionnels qui ont surtout pour effet de limiter les pouvoirs de la
hiérarchie judiciaire et de l'armée, deux institutions hostiles au
gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP), qu'elles
soupçonnent de vouloir islamiser le pays en catimini.
L'ensemble a recueilli 336 voix sur 550, soit plus que les 330 requis, mais
moins que la majorité des deux tiers qui aurait signifié une adoption
définitive, sans référendum.
Le principal parti d'opposition, le CHP (Parti républicain du peuple), a
annoncé qu'il allait contester cette réforme devant la Cour
constitutionnelle au motif qu'elle enfreint le principe de séparation des
pouvoirs et pour des vices de procédure.
"Nous allons saisir la Cour constitutionnelle lundi ou mardi au plus tard
(...) La requête est presque prête", a déclaré sur la chaîne d'information
NTV Hakki Suha Okay, un cadre du CHP.
"Les changements sont en violation avec l'essence de notre Constitution et
ses articles irrévocables", a pour sa part affirmé le porte-parole du CHP,
Mustafa Özyürek.
De nombreux observateurs estimaient qu'une annulation de la réforme
pourrait contraindre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a
convoquer des élections législatives anticipées.
Lors de débats houleux qui ont marqué les deux lectures des
amendements, l'AKP, majoritaire au Parlement, a réussi à faire adopter
deux des trois réformes clés du projet.
Le Parlement a ainsi accepté de modifier la composition du Conseil
supérieur de la magistrature (HSYK), un organisme qui nomme les juges
et procureurs et prend des mesures disciplinaires, et qui s'est souvent
opposé à l'AKP.
Un autre amendement adopté accroît de 11 à 17 le nombre des juges de
la Cour constitutionnelle et autorise le Parlement à nommer certains
d'entre eux.
La Cour constitutionnelle a failli interdire l'AKP, en 2008, pour violation
des principes laïques de la république.
Mais le Parlement a rejeté un amendement qui aurait rendu plus difficile le
processus d'interdiction d'un parti politique.
Le gouvernement juge nécessaire de changer la Constitution, écrite dans
le sillage du coup d'Etat militaire de 1980, pour s'aligner sur les critères
de l'Union européenne, à laquelle la Turquie veut adhérer.
L'armée a renversé quatre gouvernements en Turquie, depuis 1960. (AFP,
12 mai 2010)
http://www.info-turk.be/381.htm#annonce
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43490
La démission de Deniz Baykal et la perspective de sa
succession suscitent des pronostics incertains
mardi 11 mai 2010
Ô tempora, ô mores ! Un clip de 6 minutes publié sur internet aurait-il
réussi à faire en 3 jours ce dont rêvaient beaucoup depuis deux décennies
: mettre un terme à la carrière politique de Deniz Baykal ? En ce 11 mai
2010, le ban et l’arrière-ban de la vie politique turque s’est réveillé sans
Deniz Baykal, et se frotte les yeux pour y croire. La plupart des quotidiens
n’en sont pas encore revenus et s’étonnent de l’efficacité de la vidéo
compromettante qui a eu raison de la carrière du leader du CHP.
Mais certains parient déjà sur le retour de celui qui a habitué son monde à
des départs qui n’en sont pas vraiment... En effet, l’ancrage de Deniz
Baykal dans le paysage politique turc ne date pas d’hier et s’est avéré
particulièrement résistant, même aux débâcles les plus retentissantes.
Explications…
Né en 1938, à Antalya, le futur leader du CHP fait ses études à la Faculté
de droit d’Ankara et fréquente plusieurs universités américaines
(Columbia, Berkeley), avant d’entamer une carrière d’universitaire et
d’avocat. Fortement impliqué dans le mouvement étudiant qui précède le
coup d’Etat de 1960 et la chute du gouvernement Menderes, ce n’est
qu’en 1974 qu’il atteint les sommets de l’État, à l’issue des élections
législatives de 1973 qui portent Bülent Ecevit au pouvoir. Ainsi, dans les
années 1970, après avoir été élu député d’Antalya, il est à deux reprises
ministre. Comme pour beaucoup d’autres membres de la classe politique
turque, le coup d’Etat de 1980 est pour lui un long purgatoire.
Arrêté d’abord, et banni ensuite de la vie politique, il n’y fait son retour
qu’après le référendum de 1987, en devenant député d’Antalya pour le
SHP (Sosyal Demokrat Halçı Parti – Parti social-démocrate populaire), le
parti de gauche kémaliste qui s’est recréé sous la présidence d’Erdal
Inönü, le fils du célèbre compagnon d’Atatürk. Mais l’ambition de Deniz
Baykal est désormais tout autre. Il cherche à plusieurs reprises à
s’emparer du leadership du SHP, qui exerce le pouvoir avec le DYP (Doğru
Yol Partisi) de Süleyman Demirel, à partir de 1991. Après plusieurs
échecs, il se résigne à conquérir cette formation politique de l’extérieur en
recréant en 1992 le CHP.
Il espère en effet que le label historique de ce parti finira par supplanter la
formation qui lui a succédé après le coup d’Etat de 1980. Finalement, le
SHP et le CHP fusionnent en 1995 sous l’étiquette CHP, et Baykal, qui a
d’abord dû accepter un autre leader que lui, finit par prendre la tête du
parti kémaliste refondé. Les résultats électoraux ne sont pourtant pas au
rendez-vous de cette refondation. Lors des élections législatives de
décembre 1995, le CHP obtient à peine plus du seuil de 10%, qui permet
d’avoir une représentation au Parlement. Et en 1999, ayant fait un score
de 8,71%, le CHP n’est même pas représenté au parlement. Une première
depuis les débuts de la République !
À l’issue de cette déroute historique, Deniz Baykal est contraint
d’abandonner le leadership de son parti. Il ne s’agit pourtant que d’un «au
revoir», puisqu’il parvient à se faire réélire à la tête du CHP, lors du
congrès de celui-ci en septembre 2000. C’est cet épisode mémorable qui
conduit nombre d’observateurs aujourd’hui à rester prudents, quant au
caractère définitif de la sortie du leader kémaliste.
Quoiqu’il en soit, au début du troisième millénaire, le député d’Antalya
paraît solidement installé aux commandes, et rien, ni personne, ne semble
pouvoir le déloger. Ce sont au contraire les figures les plus proéminentes
du parti ou ses étoiles montantes qui finissent par quitter le CHP ou en
être expulsés (Murat Karayalçın, Altan Öymen, Fikri Sağlar, Ercan
Karakaş, Mustafa Sarıgül, Aydın Güven Gürkan).
En 2002, l’AKP remporte une large victoire sur les partis politiques du
système, mais le CHP, qui a obtenu 20% des voix, est la seule autre
formation à être représentée au parlement. Dès lors, Baykal, après avoir
facilité l’établissement de Recep Tayyip Erdoğan à la tête du
gouvernement, parce qu’il pense que l’AKP est incapable d’exercer le
pouvoir, s’installe dans un rôle d’opposant privilégié, tout en accusant le
nouveau parti majoritaire d’avoir un agenda caché pour étrangler la
république laïque. Parallèlement, il adopte des positions de plus en plus
chauvines et devient très méfiant à l’égard de la candidature de la Turquie
à l’Union Européenne.
En 2007, il participe activement aux manœuvres de l’establishment
politico-militaire visant à empêcher l’élection d’un candidat de l’AKP à la
présidence de la République. En dépit de sa nouvelle défaite, lors des
législatives anticipées de juillet 2007, il se maintient à la tête du CHP, et
utilise tous les moyens pour entraver l’action gouvernemental (recours à
la Cour constitutionnelle, notamment), tout en consentant des virages de
circonstances (acceptation du voile islamique à la veille des élections
municipales de 2009) ou en formulant des propositions sans lendemain
(soutien à la réforme constitutionnelle en cours si 3 de ses articles
fondamentaux en sont retirés par le gouvernement…).
Cette attitude à laquelle s’ajoutent des déclarations souvent teintées de
xénophobie et de racisme sur les questions kurde ou arménienne, et des
positions particulièrement contestables au regard de la démocratie ou de
l’Etat de droit (refus de la réforme de l’article 301 du Code pénal, par
exemple), accroissent le malaise au sein de l’électorat du CHP.
Depuis la démission de Deniz Baykal, aucune solution à la tête du parti ne
semble se dessiner vraiment. Plusieurs noms sont certes évoqués de façon
récurrente, notamment celui de Kemal Kılıçdaroğlu, qui avait fait une
campagne remarquée l’année dernière lors des élections municipales à
Istanbul, ou celui de Murat Karayalçın, ancien maire d’Ankara, revenu
l’année dernière au CHP, ou encore celui de Mustafa Sarıgül, le maire de
Şişli, ex-rival de Baykal, qui a pourtant quitté le CHP depuis deux ans.
Mais ces hypothèses sont d’autant plus fragiles que l’appareil du parti
reste très fidèle à Deniz Baykal et élaborerait actuellement des scénarios
pour permettre le retour de celui-ci. Le congrès du parti, prévu pour les
22 et 23 mai prochains, promet donc d’être particulièrement chaud !
JM
http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43489
La Turquie organisera un référendum sur la réforme
constitutionnelle
2010-05-13 09:00:56 cri
Le président turc Abdullah Gul a approuvé mercredi un projet
d'amendement de la Constitution, ouvrant la voie à un référendum sur
cette réforme controversée. La présidence a déclaré dans un communiqué
avoir envoyé le projet de loi au bureau du Premier ministre pour qu'il soit
soumis à un référendum.
La date de ce référendum n'a pas encore été annoncée.
Le Parlement turc a adopté la semaine dernière le projet d' amendement
de la Constitution soutenu par le gouvernement, avec 336 vois, moins que
le nombre nécessaire pour adopter immédiatement cet ensemble de
mesures mais suffisamment pour soumettre le projet à un référendum qui
devrait probablement avoir lieu cet été, selon les analystes.
Les deux principaux partis d'opposition, le Parti populaire républicain
(CHP) et le Parti du mouvement nationaliste, se sont opposés à ce projet
de loi.
Le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) juge que la
Turquie doit moderniser sa Constitution adoptée à la suite d'un coup d'État
militaire en 1982, afin de porter les standards de démocratie et de respect
des droits de l'Homme du pays au niveau des critères de l'Union
européenne (UE), à laquelle Ankara souhaite adhérer.
Toutefois, les partis d'opposition et le pouvoir judiciaire voient dans cette
réforme une tentative de l'AKP pour acquérir davantage de pouvoir et
d'étendre son contrôle sur le pouvoir judiciaire et d'autres institutions du
pays.
http://french.cri.cn/781/2010/05/13/1s218780.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43487
TURQUIE/SYRIE/QATAR
Turquie, Syrie, Qatar : une position commune au
Moyen-Orient
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman
(équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en
Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre
part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et
anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).
Les présidents turc, Abdullah Gül, et syrien, Bachar al-Assad, ont appelé
samedi à une solution diplomatique concernant le programme nucléaire
iranien. Les deux pays longtemps en froid marquent leur volonté de peser
ensemble au Proche-Orient.
Le différend entre l'Iran et les pays occidentaux "de-vrait être résolu sans
délai, par des voies diplomatiques", a déclaré le président turc, lors d'une
conférence de presse commune avec son homologue syrien, en visite en
Turquie.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le président syrien Bachar
al-Assad et le dirigeant du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani se
sont réunis à Istanbul pour discuter des développements dans la région.
Selon le ministre des Affaires étrangères turc, M. Davutoglu, les dirigeants
syrien et qatari ont déclaré soutenir les efforts de la Turquie concernant le
dossier iranien.
"Les trois pays ont condamné les récentes prises de position et actions qui
accroissent la tension dans la région... Ils ont insisté sur le soutien à
apporter à tous les efforts qui visent à une stabilité et une paix régionale",
a précisé le ministre turc. Ils se sont notamment ralliés à la proposition
d'organiser des négociations en Turquie.
M. Davutoglu a annoncé qu'il avait proposé le mois dernier, lors d'une
visite à Téhéran, une réunion en Turquie entre le chef des négociations
nucléaires iranien Saïd Jalili et la chef de la diplomatie de l'Union
européenne Catherine Ashton, en tant que représentante du groupe dit
des 5+1. Ce groupe comprend les cinq membres permanents du Conseil
de sécurité de l'ONU (Chine, France, Royaume-Uni, Russie, Etats-Unis) et
l'Allemagne.
L'idée a été acceptée par l'Iran, selon l’agence Anatolie. La Turquie et le
Brésil, qui sont membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU,
sont opposés à de nouvelles sanctions contre l'Iran, que les Occidentaux
soupçonnent de vouloir se doter de l'arme nucléaire, sous couvert d'un
programme civil.
La colonisation de Jérusalem
Les deux dirigeants ont indiqué avoir aussi abordé la situation au ProcheOrient, dénonçant les projets controversés de nouvelles colonies dans la
partie arabe de Jérusalem. "C'est une tendance très dangereuse", a
déclaré le président Gül, estimant qu'avec l'expansion des colonies
israéliennes, "les choses pourraient devenir incontrôlables". En 2008, la
Turquie avait agi comme médiateur entre la Syrie et Israël, mais ce
processus a pris fin lorsque Ankara a vivement critiqué l'offensive de
l'armée israélienne à Gaza.
Depuis, les relations de la Turquie avec l'Etat hébreu, autrefois un allié
régional proche, se sont détériorées, tandis que les relations entre Ankara
et Damas se sont nettement améliorées, après des décennies d'hostilité.
M. Gül a indiqué que la Syrie avait indiqué à plusieurs reprises être prête
à reprendre des discussions mais qu'Israël n'avait pas saisi la perche.
"Israël n'est pas prêt pour une médiation honnête", a déclaré le président
syrien.
13.05.2010
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.
node1?newsId=4050
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43515
TURQUIE/IRAN
Turquie: refus catégorique d'un Iran nucléaire
(Erdogan)
Dossier: Nucléaire iranien
18:26 12/05/2010
© RIA Novosti. Sergei Guneev
MOSCOU, 12 mai - RIA Novosti
La Turquie refuse catégoriquement que l'Iran entre en possession de
l'arme nucléaire, a déclaré mercredi le premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec le président russe
Dmitri Medvedev, en visite à Ankara.
"La position turque sur le programme nucléaire iranien est bien connue,
elle est parfaitement explicite: nous refusons catégoriquement que l'Iran
entre en possession de l'arme nucléaire", a indiqué M.Erdogan.
Et d'ajouter qu'il avait réitéré ce point de vue lors de récentes
négociations avec Israël.
"Nous soulignons que l'arme nucléaire est antihumaine par nature, car elle
menace l'existence de l'humanité", a poursuivi le chef du gouvernement
turc.
"Nous n'admettrons jamais l'existence de l'arme nucléaire dans la région",
a-t-il conclu.
Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de
chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil
mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'Onu
a déjà adopté plusieurs résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus
d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium.
http://www.fr.rian.ru/world/20100512/186675984.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43491
TURQUIE/GRECE
La visite d'Erdogan à Athènes: "début d'un nouvel
effort" de coopération
La visite officielle du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan vendredi
et samedi à Athènes est "le début d'un nouvel effort" pour une
"coopération plus étroite" avec la Turquie, a déclaré mercredi le ministreadjoint grec aux Affaires étrangères Dimitri Droutsas.
"Nous avons déjà dit que nous voulons resserrer nos liens et approfondir
notre coopération avec la partie turque", a déclaré M. Droutsas dans une
interview à une radio privée grecque.
Il a réitéré que l'approche d'Athènes était de coopérer "avec la partie
turque dans des domaines où nous avons des intérêts mutuels et, à
travers cette coopération, de construire un nouveau climat de confiance
pour aborder dans un nouvel esprit les autres sujets plus difficiles".
La visite de M. Erdogan, a-t-il ajouté, est "l'ouverture, le début, d'un
nouvel effort sérieux d'une plus étroite coopération avec la Turquie".
M. Droutsas a indiqué que M. Erdogan serait accompagné de "plus d'une
centaine" d'entrepreneurs et hommes d'affaires turcs.
"C'est une très bonne occasion, particulièrement dans les circonstances
économiques que traverse la Grèce, pour les entrepreneurs grecs de
rechercher et développer une coopération avec les entrepreneurs turcs",
a-t-il souligné.
M. Droutsas a affirmé avec force que "la politique étrangères de la Grèce
n'était en rien affaiblie par la période économique difficile que traverse le
pays".
Alors qu'il était ministre des Affaires étrangères, l'actuel Premier ministre
grec Georges Papandréou s'était lancé dans un grand effort de
rapprochement bilatéral avec la Turquie après les séismes meurtriers de
l'été 1999 qui avaient frappé les deux pays. Mais après une amélioration
des relations économiques et culturelles, les tensions militaires en mer
Egée ont vite repris le dessus. (AFP, 12 mai 2010)
http://www.info-turk.be/381.htm#visite
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43509
ANTISEMITISME
Antisémitisme: Hortefeux "déterminé"
AFP
07/05/2010 | Mise à jour : 12:25
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a affirmé aujourd'hui "la très
ferme détermination de l'Etat" en faveur de la protection des juifs de
France contre l'antisémitisme, en recevant plusieurs représentants de la
communauté juive de France.
Au cours de cette réunion, "nous avons beaucoup discuté des différents
actes d'antisémitisme qui ont eu lieu ces dernières semaines", a déclaré
Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions
juives de France).
Il assistait à cette réunion, en compagnie de Joël Mergui, président du
Consistoire central, Dov Zerah, président du consistoire de Paris, Pierre
Besnainou, président du Fonds social juif unifié, et Eric de Rothschild,
président du service de protection de la communauté juive, en présence
du préfet de police et des directeurs généraux de la police et de la
gendarmerie nationales.
Alors que 25 actions et 104 menaces antisémites ont été recensées au
premier trimestre, le ministre de l'Intérieur a rappelé, selon son cabinet,
"la très ferme détermination de l'État à protéger les Juifs de France".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/07/9700120100507FILWWW00419-antisemitisme-hortefeux-determine.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43519
SHOAH
La « Shoah par balle », conférence du P. Patrick
Desbois à Rome
ZF10051116 - 11-05-2010
Permalink: http://zenit.org/article-24385?l=french
ROME, Mardi 11 mai 2010 (ZENIT.org) - Le P. Patrick Desbois viendra
parler de la « Shoah par balle », à Rome, au centre culture Saint-Louis de
France - qui dépend de l'ambassade de France près le Saint-Siège -, le 17
mai 2010 à 18 heures.
Le Père Patrick Desbois est directeur du Service national des Evêques de
France pour les relations avec le judaïsme.
En 1941, les « Einsatzgruppen », unités mobiles nazies, s'enfoncent dans
le territoire soviétique. Partout où elles encerclent les villages, tous les
hommes, femmes et enfants juifs sont rassemblés, dénudés puis abattus
avant d'être enterrés dans des fosses communes.
En 2002, le père Patrick Desbois part pour l'Ukraine. Village après village,
il va recueillir les témoignages de ceux qui ont vu. Fosse après fosse, il
récolte avec l'aide de l'association « Yahad-in Unum » les preuves et
reconstitue les conditions de ces milliers d'assassinats.
Au cours des six dernières années, l'association a enquêté sur la
localisation de fosses communes, la plupart inconnues, et interviewé plus
de 1 200 témoins ukrainiens, biélorusses et russes des exécutions. Les
recherches de l'association se sont accélérées depuis ces derniers mois,
afin de localiser le plus de fosses possibles pendant que les témoins sont
encore en vie.
« Yahad In Unum » entretient un partenariat académique avec l'université
Sorbonne-Paris IV, le Mémorial de la Shoah, le United States Holocaust
Memorial Museum, et peut compter sur le soutien de la Fondation pour la
Mémoire de la Shoah, la Commission européenne, la Victor Pinchuk
Foundation, la Edmond J. Safra Foundation Center for Ethics et la Targum
Shlishi.
© Innovative Media, Inc.
http://zenit.org/article-24385?l=french
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43513
Caen : le Mémorial inaugure de nouveaux parcours
Publié le 12/05/2010 | 12:33
C'est une nouvelle approche de la Seconde guerre mondiale qui est
proposée, intégrant de nouvelles thématiques.
Ces nouveaux parcours offrent notamment une place centrale à la Shoah
et aux souffrances des civils, intégrant les dernières recherches
historiques.
Des archives inédites ont exigé la refonte de 65% des espaces du musée
ouvert il y a plus de 20 ans.
"Il y a 20 ans, on euphémisait la guerre, aujourd'hui on ne l'euphémise
plus. " C'est ainsi que Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial, explique
la démarche du musée consacré à la Seconde guerre mondiale et la
guerre froide.
"La Shoah a pris une place centrale dans la lecture de la Seconde guerre
mondiale et de même le fait qu'il s'agit de la première guerre totale, avec
plus de morts civils que militaires", précise Stéphane Grimaldi.
Alors qu'auparavant, seuls une vingtaine de mètres carrés lui étaient
consacrés, l'Holocauste mobilise désormais 250 m2.
"Nous avons tenu à expliquer par le détail le processus qui l'a précédé, du
programme d'élimination des handicapés à l'étoile jaune, et aussi à
montrer le fonctionnement d'un camp d'extermination dans toute sa
dimension industrielle", ajoute le directeur du Mémorial.
"Pour autant, on ne peut pas tout montrer à des gens qui n'en ont pas
l'âge ou qui ne sont pas préparés à cela. Nous voulons faire appréhender
quelque chose aux visiteurs, pas les accabler", souligne-t-il.
Cette refonte du musée est le résultat de trois ans de travail, de réflexion
et de débats avec une équipe d'historiens menée notamment par le
directeur de recherche au CNRS Denis Péchanski ou encore le spécialiste
du régime de Vichy Pierre Laborie.
Si la place de l'image a été repensée en prenant en compte le nouveau
rapport qu'entretient avec elle la génération internet, "l'accent a aussi été
mis sur le texte, la cartographie et la chronologie, à un moment où les
repères commencent à s'effacer".
Le Mémorial de Caen a par ailleurs porté à 400m2 la superficie consacrée
au Débarquement et à la guerre en Normandie.
Le musée, qui propose au total 5.600 m2 d'exposition, accueille près de
400.000 visiteurs par an, dont 120.000 scolaires
http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/caen-le-memorial-inaugure-de-nouveaux-parcours63029272.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43511
Le musée juif de Berlin va être agrandi par Libeskind
(AFP) – Il y a 1 jour
BERLIN — Le musée juif de Berlin, l'une des grandes attractions
touristiques de la capitale allemande, va être agrandi par l'architecte
américain Daniel Libeskind afin de répondre à ce succès, ont annoncé ses
dirigeants mardi.
Le musée, qui dispose d'un fonds documentaire de plus en plus important,
accueille chaque année des milliers de groupes scolaires et a vu le nombre
de projets pédagogiques proposés plus que doubler depuis son ouverture
au public en 2001.
En neuf ans, il a attiré plus de six millions de visiteurs du monde entier,
dont 750.000 en 2009, ce qui lui pose un problème "épineux" d'espace, a
précisé le musée.
L'agrandissement, d'un montant prévu de dix millions d'euros, doit
permettre de créer "les plus importants centres pédagogiques et de
recherche sur l'histoire et la culture du judaïsme dans les pays
germanophones", ont précisé les dirigeants.
Daniel Libeskind, 63 ans, va être chargé de transformer en musée un
bâtiment accueillant actuellement un marché aux fleurs et y ajouter trois
ailes, l'une pour l'entrée, une deuxième pour la bibliothèque et une
dernière pour un auditorium.
Le musée, en forme d'étoile de David démantibulée ou d'éclair selon les
interprétations, retrace quelque 2.000 ans d'histoire juive en Allemagne. Il
comprend notamment un monument à la Shoah: un jardin où se dressent
49 colonnes sur lesquelles un olivier est planté en signe de paix.
Copyright © 2010 AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jRWengIe7_zBlDKj
V3xiUgb2dzWg
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=43486
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Turkish Scholar Taner Akcam Advocates
Change in Policy of Genocide Denial
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
Sassounian's column of May 13, 2010
Dr. Taner Akcam, one of the first Turkish scholars to acknowledge the
Armenian Genocide, delivered two important lectures in Southern
California last week. Based on historical research, he analyzed the
underpinnings of Turkey’s denial of the Armenian Genocide and proposed
solutions for its official acknowledgment.
Prof. Akcam made his first presentation at Valley Beth Shalom in Encino
on May 6, before the screening of Dr. J. Michael Hagopian’s Genocide
documentary “The River Ran Red.” Rabbis Harold Schulweis and Edward
Feinstein, Jewish World Watch President Janice Kamenir-Reznik, Dr.
Hagopian, 96, a genocide survivor, and Archbishop Hovnan Derderian
made brief remarks.
Dr. Akcam, Associate Professor of History and Chair of Armenian Genocide
Studies at Clark University, explained that the “continuity” of the “military
and civilian bureaucracy,” which has been ruling Turkey ever since the
inception of the Republic in 1923, is a key reason for denial of the
Armenian Genocide. “The founders perceived the ethnic-cultural plurality
of society at that time to constitute a problem for the continuity and
security of the state.”
Specifically, the Professor identified Hasan Fehmi Bey, a leader of the
Union and Progress party that implemented the Armenian Genocide, who
had confessed in a speech to Parliament in 1920 that his group knew the
international community would call them “murderers” for eliminating the
Armenians. However, he indicated that his party’s leaders were prepared
to accept being called “murderers,” as their aim was securing “the future
of the fatherland.”
In his second presentation on May 7, organized by the Armenian Rights
Council of America in Altadena, Dr. Akcam disclosed that “Ergenekon,” the
recently exposed criminal group that enjoyed support of the Turkish
military, had prepared a hit list of five individuals, including journalist
Hrant Dink, Nobel laureate Orhan Pamuk, and Akcam himself, all targeted
for assassination because they spoke out on the Armenian Genocide. They
were condemned to death as “Traitors to National Security.”
In Akcam’s view, this mindset was not simply the perverted view of an
isolated terror group, but that of Turkey’s legal establishment. During the
sentencing of two Turkish-Armenian journalists in 2007 for using the term
genocide, a Judge ruled that: “Talk about genocide, both in Turkey and in
other countries, unfavorably affects national security and the national
interest. The claim of genocide... has become part of and the means of
special plans aiming to change the geographic, political boundaries of
Turkey... and a campaign to demolish its physical and legal structure.” The
ruling further stated that the Republic of Turkey is under “a hostile
diplomatic siege consisting of genocide resolutions.… The acceptance of
this claim may lead in future centuries to a questioning of the sovereignty
rights of the Republic of Turkey over the lands on which it is claimed these
events occurred.”
According to Akcam, the United States is avoiding the official recognition
of the Armenian Genocide out of a similar misguided concern for national
security in the Middle East. He stated that “Morality is a very real issue,
and for realpolitik to be successful in the region; moral values, in this
instance, the specific one of acknowledging historic wrongdoings, must be
integrated into a policy of national security…. Failure to confront history
honestly is one of the major reasons for insecurity and instability in the
region.”
Akcam revealed that after World War I, Turkey’s leaders, including Mustafa
Kemal, acknowledged the Armenian massacres and favored the
prosecution of their perpetrators in order to gain support of the Allies for
the preservation of the territorial integrity of Ottoman Turkey.
However, the hopes of Turkey’s leaders were dashed on both counts. The
Treaty of Sèvres in 1920 called for dismemberment of the Ottoman
Empire, while the Istanbul Court Martial sentenced to death in absentia
the Turkish national leadership, including Mustafa Kemal.
Akcam indicated that the Turkish mindset to this day views
“democratization, freedom of thought and speech, open and frank debate
about history, [and] acknowledgment of one’s past historical misdeeds, as
a threat to national security. Those who invite society to engage in an
open examination of the past are therefore labeled ‘traitors’ and made
targets of smear campaigns -- dragged into courts and prosecuted under
Turkish Criminal Code Article 301 for ‘insulting Turkishness.’”
Akcam warned the United States that any policy “that ignores morality
and forgets the addressing of historic wrongdoings is doomed to fail in the
end.” He suggested that Turkey should be made to understand that
“bullying and threatening others is not the behavior of an international
actor. Turkey cannot continue with the same repressive domestic policies
towards its own history and minorities under the guise of national security
and cannot threaten other countries in expressing their thoughts on 1915,
and at the same time pretend to be a member of democratic countries in
the world. An open, official acknowledgment by the US government might
force Turkey to understand that blackmailing and threatening other states
and suppressing and persecuting its own intellectuals do not offer
solutions for historical problems and for security.”
At a small gathering, after the May 7 lecture, Akcam disclosed for the first
time an alarming incident that had taken place in 1995, following a talk he
had delivered on the Armenian Genocide in Yerevan. At the last minute, he
had cautiously decided to give a milder version of his prepared remarks.
Upon his return to Istanbul, he was shocked when confronted at the
airport by Turkish police who had in their possession the harsher version
of his talk. He had handed that original version to Armenian officials -- the
organizers of the Genocide conference. Someone in Armenia must have
leaked his text to the Turkish authorities. Dr. Akcam was able to save his
neck from Turkish intelligence agents by showing them the copy of the
milder speech that he had actually delivered!
Why the Armenian Genocide Matters
Robbie Gennet
Writer of words and music, rider of waves, world traveler
Posted: March 12, 2010 01:49 PM
You may ask yourself why the Armenian genocide currently matters, or
more accurately, why Turkey is so resolute against it being recognized as
such. One would think after almost a hundred years, an official apology for
killing or displacing 2 million Armenians would be a welcome and long
overdue occasion for Turkey to make peace with Armenia. But as we've
seen, Turkey has threatened "diplomatic consequences" if Obama doesn't
suppress a congressional resolution that would officially use the label
"genocide" for the incident, even going so far as to withdraw their U.S.
Ambassador because of it. In fact, Turkish Foreign Minister Ahmet
Davutoglu said the issue was a matter of "honor" for his country and no
less than Turkish President Abdullah Gul said the following:
"I declare such a decision that was taken with political concerns in mind to
be an injustice to history and to the science of history. Turkey will not be
responsible for the negative results that this event may lead to."
Before we examine this further, it would be helpful to define the term
"genocide" so that we know what we're talking about. In 1948, the United
Nations adopted the Convention on the Prevention and Punishment of the
Crime of Genocide (CPPCG). Article 2 of this convention defines genocide
as "any of the following acts committed with intent to destroy, in whole or
in part, a national, ethnical, racial or religious group, as such: killing
members of the group; causing serious bodily or mental harm to members
of the group; deliberately inflicting on the group conditions of life,
calculated to bring about its physical destruction in whole or in part;
imposing measures intended to prevent births within the group; [and]
forcibly transferring children of the group to another group."
Under these terms, the widespread massacres and deportations of
Armenians in 1915- which included the use of 25 major concentration
camps, forced marches, mass burnings, drownings, and gassings- were in
every way a genocide by the Turks against the Armenians. So why is
Turkey so against calling it as such, let alone apologizing? After all,
Germany has made great steps to publicly acknowledge and profusely
apologize for the Jewish Holocaust, even paying reparations, making
holocaust denial and the display of symbols of Nazism a criminal offense
and establishing a National Holocaust Memorial Museum in Berlin. But
Turkey? They won't even allow the US to label the Armenian genocide as
such or acknowledge it in any way. Here is why: land.
Take a look at a map of pre-genocide Armenia here, here and here. What
you will notice is that a huge chunk of what is now Turkey was then
considered Armenia. If the 1915 Turkish actions were indeed recognized
as a genocide, current day Armenia could potentially petition for the
return of its land. Note that this may even include the area known as
Cilicia, a separate but ethnically connected entity bordering the
Mediterranean Sea that dates back to the Kingdom of Cilician Armenia in
the early part of the second Millenium.
These historically grounded lands could rightfully be considered Armenian
if they could establish that they were unlawfully taken from them via the
genocide. The evidence is there and so is the history. Armenia itself was
officially named way back in 512 BC when it was annexed to Persia, while
Cilicia was established as a principality it 1078. After years of struggle
under Turkish, Kurdish and Mongol rule, the Ottoman Empire ruled
Armenia from 1453-1829, after which the Russian Empire ruled through
the rest of the 19th century. After the Genocide and WWI, what's left of
Armenia was annexed by Bolshevist Russia and became part of the Soviet
Union from 1922-1991, after which Armenia declared its independence.
But let's back up for a moment for a glimpse at what happened during
WWI.
In 1913, three so-called Young Turks took over the Turkish government
via a coup with a goal of uniting all of the Turkic peoples in the region and
creating a new Turkish empire called Turan with one language and one
religion. The wanted to expand their borders eastward but standing in
their way was historic Armenia. Hence, the Armenian Genocide. In
December of 1920, the Treaty of Alexandropol was signed between the
Democratic Republic of Armenia and the Grand National Assembly of
Turkey, thereby ending the Turkish-Armenian War while forcing Armenia to
cede over 50% of it's land to Turkey.
In seven years, the Turkish government had ethnically cleansed and took
over most of Armenia. Armenia was granted formal international
recognition with the 1920 signing of the Treaty of Sevres and with the
help of President Woodrow Wilson, arranged for the return of a portion of
their historic homeland. However, Turkey soon elected Mustafa Kemal, an
extreme nationalist who refused to honor the treaty and set about reoccupying those lands, leaving current day Armenia as a far smaller
portion of its former self.
Interestingly (and not all unexpected) Turkey is predominantly Muslim and
Armenia is predominantly Christian, dating back to AD 40 when the
Armenian Church was purportedly founded by two of Jesus' disciples.
Currently, over 93% of Armenian Christians belong to the Armenian
Apostolic Church and they rightly claim that the Armenian Genocide was a
religious and ethnic cleansing. It was also a purging of a culture that was
in many ways more advanced and educated than their Turkish neighbors.
Here's a passage from the Armenian Genocide page on historyplace.com
that's illuminating:
There were also big cultural differences between Armenians and Turks.
The Armenians had always been one of the best educated communities
within the old Turkish empire. Armenians were the professionals in
society, the businessmen, lawyers, doctors and skilled craftsmen. And
they were more open to new scientific, political and social ideas from the
West (Europe and America). Children of wealthy Armenians went to Paris,
Geneva or even to America to complete their education.
By contrast, the majority of Turks were illiterate peasant farmers and
small shop keepers. Leaders of the Ottoman Empire had traditionally
placed little value on education and not a single institute of higher
learning could be found within their old empire. The various autocratic and
despotic rulers throughout the empire's history had valued loyalty and
blind obedience above all. Their uneducated subjects had never heard of
democracy or liberalism and thus had no inclination toward political
reform. But this was not the case with the better educated Armenians who
sought political and social reforms that would improve life for themselves
and Turkey's other minorities.
The Young Turks decided to glorify the virtues of simple Turkish peasantry
at the expense of the Armenians in order to capture peasant loyalty. They
exploited the religious, cultural, economic and political differences
between Turks and Armenians so that the average Turk came to regard
Armenians as strangers among them.
Even before the Young Turks took over, there was a spike in Islamic
fundamentalism and Christian Armenians were branded as infidels. In
1909, tens of thousands of Armenians from hundreds of villages in Cilicia
were massacred, setting the stage for the genocide years later. Reading
an account of these atrocities is not for the faint of heart and yet, we must
not shield our eyes from the dark realities of history, lest we want to see
them repeated. As much as we wish to see these barbaric behaviors
relegated to the distant past, one need only look to places like Darfur,
Bosnia and Rwanda to see modern day humans at their worst.
The histories of Armenia and Turkey are surely intertwined and yet, this
genocide remains a black stain on both their psyches. Judging from
Turkeys recalcitrance to discuss or acknowledge it, that stain may never
go away. But that doesn't mean it will ever be forgotten, no matter how
much Turkey wishes it would fade into history. Though they would like to
take advantage of the worlds collective amnesia, the internet has made it
impossible to forget and erase this so-called "injustice to history". Here is
a telling quote from Adolph Hitler, speaking to his generals before invading
Poland in 1939:
"Thus for the time being I have sent to the East only my 'Death's Head
Units' with the orders to kill without pity or mercy all men, women, and
children of Polish race or language. Only in such a way will we win the
vital space that we need. Who still talks nowadays about the Armenians?"
We all do, Mr. Hitler, and long after your genocidal dreams have faded,
long after the last survivors of those inflicted generations have passed,
they will not be forgotten. Armenian-American author William Saroyan put
it best:
"I should like to see any power of the world destroy this race, this small
tribe of unimportant people, whose history is ended, whose wars have all
been fought and lost, whose structures have crumbled, whose literature is
unread, whose music is unheard, whose prayers are no longer uttered. Go
ahead, destroy this race. Let us say that it is again 1915. There is war in
the world. Destroy Armenia. See if you can do it. Send them from their
homes into the desert. Let them have neither bread nor water. Burn their
houses and their churches. See if they will not live again. See if they will
not laugh again. See if the race will not live again when two of them meet
in a beer parlor, twenty years after, and laugh, and speak in their tongue.
Go ahead, see if you can do anything about it. See if you can stop them
from mocking the big ideas of the world, you sons of bitches, a couple of
Armenians talking in the world, go ahead and try to destroy them."
http://www.huffingtonpost.com/robbie-gennet/why-the-armenian-genocide_b_496995.html
ICC Prosecutor says Bashir election win does not
change warrant
THE HAGUE
10 May
Luis Moreno-Ocampo, Prosecutor of the International Criminal Court
(ICC), says that Sudanese President Omer Al Bashir will face justice
regardless of his election win last month. In an interview with Radio
Dabanga broadcast on Monday, he said “nothing changed” in regards to
the warrant outstanding for the arrest of the Sudanese leader. “We respect
political processes, we respect elections, but there is another warrant
pending on him and nothing changed,” said Ocampo.
The Pre-Trial Chamber 1 of the ICC issued the arrest warrant on 4 March
2009. Bashir is indicted for seven criminal offenses comprising five counts
of crimes against humanity (murder, extermination, forcible transfer,
torture and rape) and two counts of war crimes (intentionally directing
attacks against a civilian population and pillaging). The court initially
declined to confirm a charge of genocide against Bashir but then an
appeals judge ruled that the Pre-Trial Chamber had to reconsider whether
to indict Bashir on the genocide charge. Ocampo said that he is confident
of his case for the genocide charge. But he said he does not know how
long the judges will take to decide the matter.
President Bashir won election last month with 68 percent of votes cast.
But Ocampo said that this does not matter: “We are a judicial institution,
another warrant is pending on President Bashir – he shall be arrested… In
the court, nothing changed. People can be elected but if they commit a
crime, they’re accountable before the judges.” Ocampo said that the
prosecution has collected more than 100 statements as evidence and is
ready to go to trial. “So let Bashir come and we will discuss our evidence.
And he will have the opportunity to cross-examine our witnesses to see if
they are lying or not.”
Ocampo in 2005 launched his investigation of crimes committed in Darfur
based on a referral by the UN Security Council. He initially sought and was
granted arrest warrants against militia leader Ali Kushayb and former
Minister of State for the Interior Ahmed Harun. But Ocampo now says that
Sudan is “non-cooperating” with these warrants. Since the issuance of the
warrants, the government of Sudan has protected the two men. Ahmed
Harun received appointments to serve as Minister of State for
Humanitarian Affairs and later as Governor of South Kordofan. So the ICC
prosecutor last month asked a chamber of three judges to make a finding
of non-cooperation against the government of Sudan. The ruling would be
communicated to the UN Security Council.
Asked about this request, Ocampo explained that Sudan has shown lack of
respect for the ICC and for the UN Security Council resolution 1593.
Ocampo wants the Sudanese government to hand over its sitting Head of
State: “The government of Sudan is bigger than individuals… that’s the
point. Before the UN, it’s about the government of Sudan. They have to
cooperate with the UN Security Council resolution. They have to respect
the Security Council resolution.”
“The Sudanese are challenging the authority of the Security Council, so
they [the Security Council members] have to re-establish their authority.”
Ocampo possibly to pursue other commanders in Haskanita case
ICC judges recently ruled that there is not enough evidence to bring
Darfuri rebel leader Idriss Abu Garda to trial for a deadly attack on African
Union peacekeepers in Haskanita in 2007. The judges of Pre-Trial Chamber
1 on 23 April rejected the prosecutor’s appeal to reconsider the charges
against Abu Garda. However, the Office of the Prosecutor is analyzing
whether to pursue criminal indictments against other rebel commanders.
Ocampo: “I always say, attacking peacekeepers is a way to attack citizens.
That’s why, even [though] the numbers of peacekeepers killed were not so
high, the numbers of civilians and unprotected were high. That’s why we
did the case. I believe that our case is strong; we disagree with the
judges’ decision and we appeal and we are still proceeding, we are still
planning how to proceed against other commanders and Abu Garda
himself.”
“We will see how to proceed before the same chamber. But also there are
other commanders involved. So we are analyzing if we first proceed with
the other commanders and then to Abu Garda again, or no. We will see.
We respect the court’s decision but we believe it is wrong.” Ocampo was
speaking Thursday, 6 May in The Hague, Netherlands.
http://www.radiodabanga.org/node/907
Two Darfuri men arrested in Khartoum
KHARTOUM
11 May
Security forces detained two men during the night in Al Haj Yusuf
neighborhood in Khartoum. At 3:00 a.m. yesterday they arrested
Mohamed Adam Ali, a 25 year old graduate of Sudan University, and
Abubakr Omar Ahmad, a 25 year old student of Omdurman Islamic
University. They took them to an unknown place. The two men are from
Zalingei in western Darfur. The family of the detainees are very worried
and they asked lawyers to help the detained men. Al Haj Yusuf is a
generally poor area on the northern outskirts of the Sudanese capital.
http://www.radiodabanga.org/node/917
Carter Center says concerned about accuracy of
Sudan poll results
Tuesday 11 May 2010
May 10, 2010 (WASHINGTON) — The Carter Center, the major
international elections monitoring body, issued a statement today saying
that the vote tabulation process in Sudan " was chaotic and lacked
transparency" casting further doubts on the credibility of the first multiparty elections held in the country since 1986.
The April multi-party polls, the first in 24 years saw President Omar
Hassan Al-Bashir reelected despite an international arrest warrant on war
crimes charges allegedly committed in Darfur. Bashir’s National Congress
Party (NCP) achieved a landslide victory in the North while the Sudan
People Liberation Movement (SPLM) did the same in the South.
Several heavyweight political parties boycotted the elections accusing the
NCP of orchestrating widespread fraud and vote rigging.
The USA-based organization, which has observed elections in 30 countries
said that the vote counting process raises "serious questions about the
accuracy of election results" and further suggested that the National
Elections Commission (NEC) deliberately changes results in some cases.
"While alterations to results were often an attempt to correct
mathematical errors, in some cases numbers were arbitrarily changed
without clear explanation," it added.
"In at least a quarter of observed states, data entry staff were frequently
observed altering Results Forms, increasing or decreasing both the
number of invalid votes and also the number of votes won by candidates
so as to reconcile the figures," the statement said.
"This raises serious questions about the accuracy of the results and makes
it extremely difficult to track how votes were tallied and how discrepancies
were resolved at each data centre.
"According to Carter Centre observers, domestic observers, party agents,
and candidates, the elections in Unity State suffered from large-scale
intimidation, violence, flaws in administration, and indications of
manipulation," the statement said.
Last weekend the NEC admitted that investigation into a YouTube video
revealed two cases of vote rigging and vowed to prosecute those
responsible.
Last month, a video was posted to YouTube showing NEC staff filling out
the ballots and putting them inside the boxes leading opposition to blast
the authorities and emphasize that is solid proof over the unfairness of the
polls which concluded last month.
However, the NEC officials at the time dismissed the video as fabricated
and rejected calls for investigation before later reversing its position upon
receiving a challenge from an unidentified party.
Carter Center urged the NEC " to publish the results of individual polling
stations as quickly and widely as possible and to thoroughly review the
results, especially those based on manual tabulation, which lack the
safeguards of the electronic tabulation system, or where other deviations
from procedure occurred".
"A swift posting of all polling station results could allow stakeholders to
verify the accuracy of the official data, addressing ongoing doubts as to
the credibility of the results".
The announcement of the elections results were delayed by almost a week
and it was disclosed during the process that the NEC ordered its stations
across the country to stop entering the results into the designated
software built for that purpose and start transmitting it manually in order
to save time.
Election observers, who advises against the move, criticized the new
process saying it makes it extremely vulnerable to manipulation and
prevents detection of discrepancy.
The Carter Center said that in seven states its observers were stopped
from witnessing the counting. It also noted numerous polling stations with
100 percent turnout, or where 100 percent of votes were cast for one
candidate or one party, particularly in east and south Sudan.
(ST)
http://www.sudantribune.com/spip.php?article35040
RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES
Agenda - Paris : Conférence en turc sur le génocide
arménien
95 années ont passé depuis le génocide arménien de 1915, mais il
n'y a toujours pas de changement dans la politique de négation
menée par l'Etat turc. Le vendredi 14 mai 2010 à 19.00, aura lieu à
l'AGECA, 177 rue de Charonne, 75011 à Paris, une conférence en
langue turque avec Recep Maraşlı, auteur du livre « Le mouvement
national démocratique arménien et le génocide de 1915 ».
Personnage symbole de la résistance kurde, Recep Marasli a passé
plus de 15 ans dans les prisons turques. Son livre sur le génocide
des Arméniens en a fait une voix crédible de la critique kurde de
l'historiographie officielle en Turquie. Recep Marasli vit en
Allemagne depuis 1999.
ORGANISATEURS :
Paris Soykırım Mağduru halklarla dayanışma İnisiyatifi
Soykırım Karşıtları Derneği (SKD)
Dersim Kültür ve Araştırma Derneği
Date de la réunion et adresse:
AGECA
177 rue de Charonne, 75011 Paris
Le 14 mai / vendredi / 19.00
Pour plus d'informations: SKD - Francfort: Ali Ertem, Tél.: 49 / 69 / 59 70
813, E-Mail: [email protected]
Note: La conférence aura lieu en langue turque, les traductions seront
faites en cas de besoin.
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43478
Lire la version turque dans la Rubrique en turc
Agenda - Collectif Pour le Respect des Droits de
l'Homme en Géorgie
Le Collectif Pour le Respect des Droits de l'Homme en Géorgie vous
informe qu'un rassemblement aura lieu le samedi 15 mai 2010 à
15h devant Télé Lyon Métropole
Rue Paul Montrochet 69002 Lyon
Tramway T1 (arrêt Montrochet)
Nous demandons que :
• la langue arménienne soit reconnue comme langue
administrative dans la région du Djavakhk.
• la Géorgie arrête toutes formes de persécutions politiques et de
discriminations à l'encontre de ses minorités ethniques.
• la Géorgie accorde un statut juridique légal aux différentes
confessions présentes dans son pays et notamment à l'église
arménienne.
• la Géorgie restitue les biens qu'elle a confisqués aux différentes
confessions présentes dans son pays.
Nous appelons tous les citoyens et toutes les associations œuvrant pour le
respect des droits humains à se joindre à ce rassemblement.
www.georgia-news.info
http://www.georgia-news.info/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43483
Agenda - 17/05: Duo Chant et Piano par Luciné
Aproyan et Roman Beauchef
L'association Brésilienne de Concerts
et le Théâtre du Passage vers les étoiles présentent :
Le duo Chant et Piano avec :
Luciné Aproyan (Contralto) et
Roman Beauchef (Piano)
Programme :
Vivaldi, Handel, Poulenc, Tschaikovsky,
Roussel, Menotti, Bach, F.Chopin, Rossini,
Ipollitov-Ivanov, Gavrilin
Le 17 mai 2010 à 20h30
Théâtre du Passage Vers les Etoiles
17 Cité Joly, 75011 Paris
tarif : 15 euros
tarif réduit : 10 euros (membre ABC, étudiant)
réservation : 06 60 73 12 00
association-bresilienne-de-concerts.blogspot.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43506
Agenda - 17/05: Conférence-débat "L'Union
Européenne et la résolution du conflit du Karabagh"
UGAB
Conférence-Débat avec M. Peter Semneby
"L'Union européenne et le règlement du conflit du Karabagh"
Lundi 17 mai 2010 à 20 heures
Centre Culturel Alex Manoogian de l’UGAB
118, rue de Courcelles, 75017 Paris
L'Union européenne joue un rôle croissant dans le Caucase du Sud et dans
son voisinage. Mais concrètement quels sont ses moyens de contribuer à
la résolution du conflit du Karabagh et à la sécurité dans la région ?
C’est dans ce contexte que l’UGAB Europe invite Peter Semneby,
Représentant spécial de l'UE dans le Caucase du Sud, au Centre Culturel
Alex Manoogian de l’UGAB à Paris lundi 17 mai 2010 à 20 heures pour une
conférence intitulée "L'Union européenne et le règlement du conflit du
Karabagh".
P. Semneby répondra aux questions des deux journalistes Ara Toranian
(NAM) et Gaïdz Minassian (Le Monde) autour du rôle et des perspectives
de l’Union Européenne dans le règlement du conflit du Haut-Karabagh.
A cette occasion, sera également présenté le numéro spécial de la Revue
Arménienne des Questions Contemporaines consacré au dossier du
Karabagh.
Entrée libre - Inscriptions obligatoires auprès de :
[email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]
g
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43197
Agenda - Conférence débat, Nouvelles d'Arménie Magazine l'Arche
DEBAT NAM/L’ARCHE
Le 18 mai 2010 au palais du Luxembourg
NAM et l’Arche organisent une conférence débat
« La Turquie appartient-elle toujours à l’occident ? »
le mardi 18 mai de 16 h 18h30, avec :
- Frédéric Encel, directeur de recherches à l’Institut français de
géopolitique, professeur de relations internationale à l’Ecole supérieure de
gestion (ESG), maître de conférence à Sciences Po Paris,
- Bernard Guetta, journaliste spécialiste de géopolitique internationale,
- Gaidz Minassian, chercheur associé à la fondation pour la recherche
stratégique et maître de conférence à Sciences po Paris.
- Marc Sémo, chef du service International à Libération.
Modérateurs : Ara Toranian et Meïr Waintrater.
Salle Monnerville, au Palais du Luxembourg
Réservation obligatoire.
Si vous désirez assister a cet événement, inscrivez vous en remplissant le
formulaire ci dessous. Vous recevrez une confirmation 48H avant
l’événement.
[email protected]
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43446
Agenda - 21/05: Da-connexion/Exposition photos &
vidéos
Da -connexion
Exposition photos & vidéos
Avec la participation et le soutien de la ville de Clamart.
Vendredi 21 mai 2010 dès 19h30.
Maison des sports de Clamart (92140)
Comme chaque année, nous profitons des souvenirs ramenés d'Arménie et
du Karabagh pour les partager avec vous.
Expérience de groupe mais aussi résultat des projets préparés sur l'année,
l'occasion est pour vous de nous rencontrer et de nous poser toutes les
questions relatives à nos missions humanitaires.
Nous souhaitons partager avec vous notre regard sur l’Arménie et le
Karabagh, son peuple et ses enfants.
En espérant vous voir nombreux !
Entrée libre
Contact :
Mail : [email protected]
Site : www.da-connexion.org
Téléphone : 06 19 66 06 02 (Vivien)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43322
Agenda - Festival ARA 2010, l'Arménie Rencontre ses
Amis
Programme 21, 22, 23 Mai
Vendredi 21/05/10
18h30
Inauguration
Palais consulaire
20h30
Projection film "AZAD" en avant-première
avec Jacky Nercessian
Cinéma le Navire
Samedi 22/05/10
10h30
Conférence: Identité - construction et pérennisation
Pavillon d'accueil, Parc des Expositions
14h00
Film "Namous", de Hamo BEK Nazarov
Cinéma le Navire
16h00
Films "Chienne de vie" et "Nous avons bu la même eau"
suivi d'un débat avec Serge Avédikian
16h00
Football, match amical
Parc sportif du Polygone
17h00
Concerts Lavach et Urban Lions
Parc des Expositions
20h30
Grand concert de solidarité
Patrick Fiori
André Manoukian
Levon Minassian
Hall Polyvalente
Dimanche 23/05/10
10h00
Conférence: Sud Caucase
Pavillon d'accueil, Parc des Expositions
14h00
Film "Karot", de Frunze Dovlatian
Cinéma Le Navire
17h00
Grand gala de danse avec la Troupe Navasart
Hall Polyvalente
Samedi et Dimanche
Portes ouvertes
Centre du Patrimoine Arménien
NON STOP Village ARA Parc des Expositions
En présence de Patrick Donabédian, Denis Donikian et Gérard Torikian
Concerts, conférences, expositions-photos, sculptures, peintures, livres,
performance d'acteur, stands des associations, restauration
http://www.ara2010.com/Programme.htm
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43471
Agenda - 27/05: "Le camp de Noé 1941-1947" d’Éric
Malo
Jeudi 27 mai 2010, 19 h
Le camp de Noé 1941-1947 d’Éric Malo
Préface de Denis Peschanski
(éd. Cairn, 2009, avec le soutien du Mémorial de la Shoah)
Le camp toulousain de Noé a été créé par Vichy le 7 février 1941 pour y
interner des « étrangers indésirables », en majorité des Juifs allemands et
des réfugiés républicains de la guerre d’Espagne.
Officiellement « camp-hôpital », il devient alors l’instrument d’une logique
d’exclusion xénophobe et antisémite avant d’être mis au service de la
politique de collaboration d’État avec l’Allemagne nazie et son programme
de la Solution finale. Ce n’est qu’en 1947 qu’il fut définitivement fermé par
la Quatrième
République après avoir abrité depuis la Libération des Français
collaborateurs.
En présence d’Éric Malo, agrégé d’histoire et enseignant à l’IUFM de
Toulouse et Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des
lieux de mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
réservez en ligne pour le 27 mai 2010
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemIdP=806&type=1&itemId=1157
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentF
romNumLinkAction.do?itemIdP=806&type=1&itemId=1157
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43320
Agenda - 27,30/05: "Cartographie de la mémoire.
Comment l’histoire bouscule la géographie"
Cartographie de la mémoire. Comment l’histoire bouscule la
géographie
Jeudi 27 mai 2010 de 19 h 30 à 21h
Dimanche 30 mai 2010 de 16 h à 18 h
Cycle de 2 séances animé par Laurent Berman, architecte et calligraphe.
Laurent Berman raconte d’abord, carte à l’appui, l’incroyable périple d’une
famille juive polonaise qui, à la veille de la guerre, tente de rejoindre la
Palestine à travers la Russie de Staline.
Au cours de la seconde séance, la parole est donnée aux participants afin
qu’ils reconstituent eux aussi leurs itinéraires.
Sur réservation
Tél. : 01 53 01 17 25
Tarifs : 12 euros les 2 séances
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?type=0&itemId=717&evThId=24
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43321
Agenda - 23/05: Mémoires du génocide arménien.
Héritage traumatique et travail analytique
Dimanche 23 mai 2010, 15 h 30
Rencontre avec Janine Altounian
Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail
analytique
de Vahram et Janine Altounian
Avec la contribution de Krikor Beledian, Jean-François
Chiantaretto, Manuela Fraire, Yolanda Gampel, René Kaës et
Régine Waintrater.
(éd. PUF, 2009)
Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un
héritage traumatique à partir du manuscrit du Journal de déportation de
Vahram Altounian, débutant à Boursa « un mercredi 10 août 1915 ».
En présence de Janine Altounian, fille de l’auteur du manuscrit, traductrice
et essayiste, Krikor Beledian, traducteur du manuscrit, écrivain arménien,
maître de conférences à l’INALCO, Jean François Chiantaretto,
psychanalyste, professeur de psychopathologie à l’université Paris XIIINord, Régine Waintrater, psychanalyste, maître de conférence à
l’université Paris VII-Denis-Diderot.
Animée par Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences en littérature à
l’université Paris VII-Denis Diderot.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
réservez en ligne pour le 23 mai 2010
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do;jsessionid=4B03551BF19D8A9508B028EE35D589C3?itemIdP=806
&type=1&itemId=1156
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentF
romNumLinkAction.do;jsessionid=4B03551BF19D8A9508B
028EE35D589C3?itemIdP=806&type=1&itemId=1156
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43184
Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de
Christelle&Michel Berberian
Open Galérie
Expositions
Christelle&Michel Berberian
Sculptures et Peintures
du 29 avril au 20 juin 2010
du jeudi au dimanche
de 15h à 19h
5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard
Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de
15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48
66
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139
Agenda - Génocide arménien : trois témoignages
exceptionnels chez Parenthèses
95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses
publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois
témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant
Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de
Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit
traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de
Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par
Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations
historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.
Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan
Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande
qualité, tant rédactionnelle que graphique.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Éditions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Berdjouhi
Jours de cendres à Istanbul
récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p.,
2009 (1re édition : 2004).
ISBN 2-86364-122-0 / 18 €
Arménouhie Kévonian
Les noces noires de Gulizar
Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche
Nartouni,
présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian,
photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).
ISBN 2-86364-138-7 / 19 €
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881
Agenda - « Aznavour, ma grand-mère et moi »
Les 30 et 31 mai prochains auront lieu deux représentations
exceptionnelles de la pièce « Aznavour, ma grand-mère et moi » !
Tour à tour légère, drôle, grave et pimentée, cette œuvre vous fera
entrer dans le quotidien d’une jeune Française d’origine
arménienne.
Vous découvrirez avec ravissement tous les petits travers d’une famille
envahissante, et vous vous délecterez des facéties d’une grand-mère
amourachée du grand Charles Aznavour !
Écrite, mise en scène et jouée par les révélations des Molière 2010, Alexia
Demirdjian, Jilda Hacikoglu, et Tamar Wartabétian, « Aznavour, ma
grand-mère et moi » est un événement à ne pas manquer !
Soyez aux premières loges et réservez, dès maintenant, vos places pour «
Aznavour, ma grand-mère et moi » ! Elles s’arrachent comme des petits
pains ! On aurait même déjà vu deux hommes se battre aux poings,
devant le kiosque à tickets de La Madeleine, pour un billet…
« Aznavour, ma grand-mère et moi »
Dimanche 30 et lundi 31 mai
19h00
Théatre de l’Aktéon,
11, rue du Général Blaise
Paris 11ème - Métro Saint Maur, Saint Ambroise, Père Lachaise
10 euros
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42772
Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces
Internationales"
Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les
Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute
information sur les commandes et les modalités de paiement
auprès de : [email protected]
http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=farasin@hotma
il.com . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.
Sommaire
-- Préface
-- Préambule
Première Partie
-- LES KURDES
- Les Kurdes en Turquie
- Les Kurdes en Irak
* Le problème de Kirkouk
- Les Kurdes en Iran
- Les Kurdes en Syrie
- Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan
- Le nouvel an kurde Newroz
Seconde Partie
-- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE
- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie
- L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes
- Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde
* La Présidence d’Abdullah Gül
- Les élections municipales du 29 mars 2009
Troisième Partie
-- LES KURDES EN EUROPE
- La question kurde, l’Europe et la Turquie
- La naissance de la diaspora kurde en Europe
* Les Kurdes au sein de la capitale européenne
* Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges
- Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc
Quatrième Partie
-- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE
- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde
- Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde
* Le Conseil de l’Europe et la Turquie
- Le silence européen face aux aspirations des Kurdes
- La nécessité du dialogue pour la paix
- Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde
- Les conférences internationales au Parlement Européen
* Points communs de toutes les résolutions finales
* Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion
* L’aspect central de la question kurde
* Des mesures pour établir la confiance
- Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe
Cinquième Partie
-- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX
- Feuille de Route du KADEK
- Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu
- Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué
* La position de l'État turc
- Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre
* Le système des protecteurs de village
- La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien
- Règlement pacifique de la question kurde en Turquie
- Déclaration du KCK et du Kongra-Gel
- Vers une solution démocratique à la question kurde
- La possibilité de trouver une solution démocratique
- Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde
- La conjoncture internationale force la Turquie
- La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques
* Première opération contre le BDP
Sixième Partie
-- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE
- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus
- L’aventure européenne de la Turquie
* La question de Chypre
- Les Rapports de la Commission européenne
* Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008
- L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ?
* Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne
- L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne
* La question kurde sur la table des négociations
*La tâche du BDP dans le processus des négociations
- Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE
- De 2007 à 2009 le processus des négociations
Septième Partie
-- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ
KURDE
- La France et les Kurdes
- Remerciement
-- CHRONOLOGIE
-- Index des noms d’organisations
Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE
D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/
Plus d'informations sur le livre:
"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603
Agenda - Mémoires du génocide arménien au
Mémorial de la Shoah
"Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail
analytique" de Vahram et Janine Altounian, dimanche 23 mai
2010, 15 h 30 au Mémorial de la Shoah. Avec la contribution de
Krikor Beledian, Jean-François Chiantaretto, Manuela Fraire,
Yolanda Gampel, René Kaës et Régine Waintrater. (éd. PUF, 2009).
Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un
héritage traumatique à partir du manuscrit du Journal de déportation de
Vahram Altounian, débutant à Boursa « un mercredi 10 août 1915 ».
En présence de Janine Altounian, fille de l’auteur du manuscrit, traductrice
et essayiste, Krikor Beledian, traducteur du manuscrit, écrivain arménien,
maître de conférences à l’INALCO, Jean François Chiantaretto,
psychanalyste, professeur de psychopathologie à l’université Paris XIIINord, Régine Waintrater, psychanalyste, maître de conférence à
l’université Paris VII-Denis-Diderot.
Animée par Anny Dayan-Rosenman, maître de conférences en littérature à
l’université Paris VII-Denis Diderot.
Lieu : auditorium Edmond J. Safra
Entrée libre
réservation : 01 53 01 17 42
Mémorial de la Shoah
17 rue Geoffroy l’Asnier
75004 Paris
Renseignements
Tél. : +33 (0)1 42 77 44 72 (standard et serveur vocal)
Fax. : +33 (0)1 53 01 17 44
E-Mail: contact
Site web: www.memorialdelashoah.org
http://www.memorialdelashoah.org/
Accès
Entrée principale: 17 rue Geoffroy-l’Asnier, Paris 4ème
Bus 96, 69, 76, 67, Balabus
Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville
Ligne 7 : Pont-Marie
Parcs de stationnement souterrain
Pont Marie, 48 rue de l'Hôtel de Ville, Paris 4ème
Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4ème
Lobau, rue Lobau, Paris 4ème
Facilités d’accès pour le public handicapé
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentF
romNumLinkAction.do?type=1&itemId=806
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42634
Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le site
Le photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site
www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à
photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.
Ce site fait suite à son exposition intitulée
ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261
Agenda - Publication en arménien de " Mémé
d'Arménie " de Farid Boudjellal
A l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915
SIGEST annonce la publication en arménien de :
" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal
***********************************
1959.
Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio.
L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne
porteuse d'un douloureux secret.
Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les
cicatrices d'un génocide...
Mais le pourront-ils ?
Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines
!
************************************
Parution prévue : 15 avril 2010.
Vous pouvez souscrire dès maintenant:
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb
Editions SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Editions SIGEST http://editions.sigest.net/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194
Agenda - UGAB/Université Virtuelle Arménienne :
ouverture de la période d'inscription printemps 2010
Inscrivez-vous maintenant au semestre du printemps !
L’Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse
d'annoncer l'ouverture de la période d'inscription pour le semestre du
printemps 2010.
Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture
arméniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental,
arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).
Les cours du semestre du printemps 2010 commencent le 5 avril et se
terminent le 8 juin.
Pour s’inscrire, aller sur le sur le site de l’UVA www.avc-agbu.org, créer le
nom d’utilisateur (log-in) et remplir le formulaire d’inscription.
Les inscriptions seront clôturées le 9 avril.
Pour plus d’informations, merci de nous écrire à [email protected]
L’UVA offre une éducation arménienne n’importe où, n’importe quand.
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42241
Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée Les recettes de Serpouhie
Danièle Agopian
Broché
Paru le: 01/12/2009
Editeur : Danièle Agopian
ISBN : 978-2-7466-1584-7
EAN : 9782746615847
Nb. de pages : 200 pages
Poids : 515 g
Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm
Prix Decitre : 25,18€
Prix éditeur : 26,50€
Expédié sous 8 à 14 jours
La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de
préparation...
Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la
tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.
La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois
délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de
gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands.
C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas
typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.
Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages.
Serpouhie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de
régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces
recettes traditionnelles, transmises de génération en génération, mais peu
connues du grand public.
Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et
passionnante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui
fait partie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui
ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à
ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui
aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.
Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie.
Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas
la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces
simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine.
Alors, bon voyage en Arménie... !
http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienneillustree.aspx/9782746615847
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807
Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres
d’Arméniens"
1895 Massacres d’Arméniens
Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde
Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon
Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en
octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.
Parution le 18 mars 2010
Contenu
Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000
victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première
étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.
Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y
est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son
récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du
turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant
parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires
turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ;
l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position
humanitaires.
Collection : Témoignage pour l’histoire
15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €
Biographies
Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III,
historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu
la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des
Arméniens à la Shoah ».
Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la
Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a
publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de
France à Diarbékir, Gustave Meyrier.
Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des
crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de
l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et
génocides au xxe siècle.
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692
Agenda - Le slameur Nevchehirlian fait parler de lui
L'aventure "Monde nouveau monde ancien" se poursuit, se multiplie
même.
L'album, après avoir été sélectionné parmi les 10 albums francophones de
l'année sur le site DEEZER, va être réédité.
NOUVEAU CLIP
La réédition de l'album est accompagnée de la sortie du clip de "L'homme
troué", réalisé par Camille Clavel et tourné dans la belle lumière hivernale
de Marseille.
Pour le visionner, c'est ici:
Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/
NEVCHEHIRLIAN ET LES ARTS DU CIRQUE
La Cie Cirquons Flex a craqué sur l'album&! nbsp;de Nevchehirlian et en a
choisi 6 titres pour sa nouvelle création.
Frédéric ira les jouer en live au "Leu Tempo Festival" à la Ravine de Saint
Leu (Iles de la Réunion).
Afin de préparer tout cela, Frédéric a rejoint les Cirquons Flex en
résidence à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance
(http://www.la-grainerie.net/ ) à Balma du 8 au 19 février, puis à Verdun
aux Transversales du 22 au 26 février.
NEVCHEHIRLIAN_PRÉVERT
"Le soleil brille pour tout le monde" (coproduction Internexterne/scène
nationale Les Salins)
Ce sont des poèmes mais aussi des lettres inédites de Jacques Prévert mis
en musique par le groupe,
pour un spectacle/concert dont la création aura lieu en avril au théâtre des
Salins à M! artigues,
avec 2 dates publiques les 20 et 21 avril.
Patrick Laffont sera le vidéaste de cette création qui a reçu l'aide du CNV.
Nous vous en dirons plus bientôt.
TOURNÉE PRINTEMPS 2010
Avec plus de 70 dates, et de beaux moments dont les Primeurs de Massy,
le MIDEM à Cannes, ou encore plus récemment à Thourotte, la tournée
"Monde nouveau monde ancien" se poursuit.
Des festivals (Mythos, Amnésie International), un voyage en Slovénie, des
premières parties:
Goran Bregovic, Arthur H, Thee Silver Mt Zion, Babet, Besnard Lakes.
Voici les nouvelles dates :
11 au 15 mai Leu Tempo Festival avec la Cie Cirquons Flex Iles de la
Réunion
23 mai Festival Druga Godba Ljubljana (Slovenie)
28 et 29 mai Médiathèque Bar le duc
Merci à tous ceux qui soutiennent de près ou de loin cette aventure, merci
à tous les lieux et festivals qui nous ont accueillis, ou vont nous accueillir,
merci aux webzines, fanzines, radios et autres média qui! nous ont prêté
attention,
merci à vous tous,
Retrouvez toutes les dates, les videos, les clips et autres infos, ici:
http://www.myspace.com/nevchehirlian
ou sur le blog personnel de Frédéric:
Clip de "L'HOMME TROUE"
http://nevchehirlian.over-blog.fr/
CHRONIQUES ET INTERVIEW:
Monde nouveau, monde ancien
de Nevchehirlian
http://www.evene.fr/musique/cd-albums/nevchehirlian-monde-nouveaumonde-ancien-26111.php
(4 étoiles)
Nevchehirlian - Monde nouveau monde ancien
http://www.krinein.com/musique/nevchehirlian-monde-nouveau-mondeancien-9346.html
(coup de coeur)
Monde nouveau Monde ancien, le nouvel album de Nevchehirlian
http://www.plurielles.fr/culture/livres-cd-dvd/monde-nouveau-mondeancien-le-nouvel-album-de-nevchehirlian-4450847-402.html
Vos appréciations
http://www.concertandco.com/artiste/frederic-nevchehirlian/critiqueconcert-35565.htm
[Interview] Nevchehirlian
http://www.desinvolt.fr/Interview-Nevchehirlian
ARCHIVES
http://www.longueurdondes.com/2009/07/28/nevchehirlian-2/
Nevchehirlian, la voix est libre
http://www.laprovence.com/article/spectacles/nevchehirlian-la-voix-est-
libre
UP Radio
http://www.upradio.fr/lepistonphone.html
Monde nouveau, Monde ancien || Nevchehirlian
http://mygoodzik.blogspot.com/2009/05/nevcherhilian-monde-nouveaumonde.html
Nevchehirlian
http://www.albumrock.net/critiquesalbums/nevchehirlian-mondenouveau-monde-ancien-4130.html
Interview Nevchehirlian
http://www.albumrock.net/lesdossiers/interview-nevchehirlian-138.html
Une pause s’impose
http://www.anous.fr/marseille-aix/un-quartier/nevchehirlian-et-le-festivalgravitations/7761.html
Nevchehirlian en interview
http://www.lemediateaseur.fr/2009/12/nevchehirlian-en-interview/
(coup de coeur week end)
Nevchehirlian "Monde Ancien, Monde Nouveau"
http://loreilledemoscou.canalblog.com/archives/2009/07/18/14435830.ht
ml
De l’identité nationale, par David Bobée, Frédéric Nevchehirlian et Eva
Doumbia.
http://www.festivalier.net/article-28617239.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40942
Agenda - Vient de paraître le "Journal de
déportation" de Yervant Odian
Un écrivain au coeur de l'histoire.
Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin
disponible en traduction.
Vient de paraître :
Yervant Odian
Journal de déportation
Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan
Préface de Krikor Beledian
16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.
Editions Parenthèses / collection diasporales
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €
Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.
---------------------Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
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collection diasporales / littérature étrangère
Yervant Odian
Journal de déportation
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian
est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va
l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au
sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes
arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en
raison de son statut d’écrivain reconnu.
Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les
situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les
déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct
de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste,
survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en
1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de
rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi
au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains
arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de
mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour
surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer
aucun ».
Une forme de « poétique de la simplicité ».
Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en
août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide
arménien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle,
revient à Istanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de
journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak
dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre
protéiforme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place
singulière dans la littérature arménienne.
Contact presse : Marion Brun
[email protected]
diffusion : Harmonia Mundi
Belgique : La Caravelle
Suisse : OLF
Canada : Dimedia
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731
Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…
Embarquement immédiat !
Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher
un autre !
QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart
au style yiddish.
Quai n°5, chez Decca
Sortie le 1er février 2010
C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site :
http://www.quain5.com/
Et sur YouTube :
http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE
http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4
Plus d'informations sur
Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontanoproductions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/
Agenda - Parution du livre de Sévane Garibian
Vient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane
Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJSchulthess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des
principes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration
d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).
Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de
l’Etat moderne
Naissance et consécration d’un concept
Collection Genevoise
Schulthess Éditions Romandes
Sévane Garibian
Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à
des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est
empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent
de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre
l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur
est de répondre au « comment ».
Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de
reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de
l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue.
Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques
commandant l’évolution du concept.
Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus
généralement aux questions classiques et incontournables soulevées par
l’internationalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal
international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans
cesse renouvelée.
Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit
Coopération:
Bruylant, Bruxelles
L.G.D.J., Paris
Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en
tournée en France
Le Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de
Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et
pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du
Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.
En tournée en France été et automne 2010
Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon
2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité
aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival
Baroque de Pontoise
Le Trio Oshakan
à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre
Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à
Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant
Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de
l'homme...
de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son
âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...
de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et
XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin
d'Eden...
de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises,
grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre
à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le
sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus
authentique et identitaire.
Contact: Roger Piranian
Tel: 06 85 90 24 09
Courriel: [email protected]
Agenda - Mémorial de la Shoah/Journées de
formation*
En partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France, le
Mémorial de la Shoah propose tout au long de l’année aux
professeurs, chefs d’établissement, documentalistes et
bibliothécaires des CDI.
Tout en abordant la problématique de l'enseignement de la Shoah, les
participants à ces journées renforcent leur connaissance du sujet.
Mercredi 12 mai 2010
L'apès Shoah en France.
Par Didier Epelbaum, journaliste et docteur en histoire, Carole Piketty,
conservateur du patrimoine, et Virginie Sansico, docteur en histoire.
De 9h à 17h30
Participation gratuite pour les enseignants franciliens dans le cadre du
partenariat avec le Conseil régional d’Île-de-France.
Réservation obligatoire.
Renseignements et inscriptions : tél. 01 53 01 17 54
Vous pouvez également vous inscrire en remplissant le formulaire cidessous :
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do?itemId=228&type=1
Agenda - 08/06: Les Mauvais joueurs
LES MAUVAIS JOUEURS
Mardi 8 juin 2010 à 20h
en présence du réalisateur et du producteur
2004, 1h30, film français.
Réalisation Frédéric Balekdjian
Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaac Sharry.
Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé
Krikorian part à vau-l'eau.
La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de
dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien
que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère
Toros ne vont pas le mener loin… Sélection officielle festival de Berlin
2005, Prix « Sang neuf » au Festival du film policier de Cognac en 2005.
http://www.armencine.com/ArmenCine.las
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
Rappel :
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
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lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
http://www.france5.fr/
http://www.france5.fr/contact/
Internet :
Email :
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet :
www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les
auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à
plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail
journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du
compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de
l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille,
chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou
d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio
chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc
Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires
des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de
l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet
Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du
journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs
ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une
standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message
sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à
l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs
sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants
extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes
météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le
code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par
message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de
l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la
diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux
austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont
logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne
se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui
veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et
appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des
rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en
aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique,
confessionnel, syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
[email protected] - www.collectifvan.org
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
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