les antioxydants et la peau

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LES ANTIOXYDANTS
ET LA PEAU
19H30 – 20H30 La peau, l’immunité,
le soleil
21H – 22H
L’eczéma, le psoriasis,
l’acné et les phanères
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07.06.06 Ebipharm
STRUCTURE DE LA PEAU
L’épiderme
Le derme
Le tissu adipeux
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STRUCTURE DE LA PEAU
L’épiderme
- Le stratum corneum élaboré par les kératinocytes
Barrière du corps humain
- Les mélanocytes
Synthèse de la mélanine
- Les cellules de Langerhans
Reconnaissance antigénique
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STRUCTURE DE LA PEAU
Le derme contient:
- Les fibroblastes
- Les cellules endothéliales des capillaires
- les mastocytes
- les histiocytes baignant dans un réseau de
protéines fibreuses
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STRUCTURE DE LA PEAU
Une sous couche de tissu adipeux
constituée d’adipocytes, réalisant:
- protection mécanique
- isolement des structures sous-jacentes
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VIEILLISSEMENT DE LA PEAU
Changements progressifs de la peau
- Sécheresse, rides, relâchement
- Pigmentation irrégulière et lésions
prolifératives
- Dès 50 ans,
peau plus sèche et plus rugueuse,
soit amincie, soit épaissie avec sillons plus ou
moins profonds
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CAUSE DU VIEILLISSEMENT
DE LA PEAU
L’hérédité
Les conditions climatiques
Les hormones
La nutrition
Relation étroite entre le vieillissement de la peau et l’apport insuffisant en AGPI
Le tabac, par une diminution de l’arrivée de l’oxygène vers la peau.
Aspect de cette dernière plus terne, moins souple et rides plus précoces
Enfin, le soleil: cause la plus importante
Les effets du soleil sont doses dépendantes.
Il existe un « capital soleil » déterminé à la naissance.
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LES EFFETS DU SOLEIL
Les différentes radiations:
les UVC absorbés par la couche d’ozone de 200 à 290 nm
les UVB de 290 à 320 nm,
- possèdent une intense activité physiopathologique sur la
peau
- ne pénètrent pas profondément
- en grande partie absorbés juste au dessus du derme
- responsables du coup de soleil à court terme et à long
terme des cancers cutanés
- la quantité d’UV augmente de 4 % tous les 300
à 400 m d’altitude
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LES EFFETS DU SOLEIL
Les différentes radiations
Les UVA de 340 à 400 nm
-
Énergie beaucoup plus faible que les UVB
Effets cumulatifs à long terme
Pénètrent profondément dans le derme
Interviennent dans les phénomènes de vieillissement photoinduit
La lumière visible de 400 à 700 nm
Rôle adjuvant dans le vieillissement cutané
Les infrarouges de 700 à 3000 nm
Action prolongée de la chaleur induit des effets secondaires sur
la peau
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LES EFFETS DU SOLEIL
Les différentes radiations
UVB = Cancer
UVA = Vieillissement
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LES EFFETS DU SOLEIL
Les différentes radiations
Les UVB arrêtés par le verre et presque
entièrement absorbés par l’épiderme
Les UVA ne sont pas arrêtés par le
verre et sont absorbés par le derme
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LES 4 IMPACTS DES UV
Les 2 impacts particuliers des UVB
- Altération de l’ADN des kératinocytes et des
mélanocytes.
Leur apparition est corrélée à la croissance d’une
tumeur
- Détérioration de l’ADN des cellules immunitaires de
Langerhans, d’où apparition possible de cancer
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LES 4 IMPACTS DES UV
Les 2 impacts particuliers des UVA
- Apparition de radicaux libres en particulier l’ion superoxyde
issu des mélanocytes
- Création de radicaux libres dans derme et l’épiderme, avec de
nombreuses conséquences
réduction du collagène
baisse de la différenciation des kératinocytes
baisse de l’activité métaboliques des kératinocytes
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LE VIEILLISSEMENT LIE AU
SOLEIL
Le vieillissement induit par les UVA
- Il se cumule avec le vieillissement physiologique
- Conséquence d’une exposition chronique
- Au niveau du visage, la peau est flasque et ridée, souvent de
teinte jaunâtre, avec orifices des poils dilatés, d’où « peau
citréine »
Rides à localisations spécifiques, comme les rides radiées de la
lèvre supérieure.
Ces altérations se nomment élastose solaire ou actinique
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LE VIEILLISSEMENT LIE AU
SOLEIL
Le vieillissement induit par les UVA
- Au niveau du cou, sur un fond rougeâtre, souvent pigmenté de
brun, apparaissent des élevures blanchâtres évoquant la peau
d’un poulet plumé
- Au niveau de la nuque, peau épaissie avec rides profondes
entrecroisées, nuque losangique
- Au niveau des membres et au dos des mains, peau
amincie avec un purpura spontané, piqueté rouge vif avec
cicatrices en forme d’étoiles nacrées
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LES CANCERS DE LA PEAU
LIES AUX UV
Les carcinomes
- Préférentiellement localisés au niveau
des zones régulièrement exposées
(tête, bras, cou, mains)
- Fréquence importante chez ceux qui ont
une peau claire.
- Nécessité d’une dose cumulative d’UV
Cancers humains les plus fréquents
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LES CANCERS DE LA PEAU
LIES AUX UV
Les carcinomes
- Les basocellulaires: 70%
De malignité purement locale ne donnant
pas de métastases
- les spinocellulaires: 30%
Développement plus rapide et qui peuvent
donner des métastases
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LES CANCERS DE LA PEAU
LIES AUX UV
Le mélanome
Survient plutôt sur des zones exposées
de façon brutale (dos, jambes)
Rôle déterminant des expositions solaires durant l’enfance
Cancer relativement rare, 1% des cancers dans le monde, mais
en augmentation de fréquence de l’ordre de 6 à 10 % tous les
ans.
Dans 15 à 30 % des cas, les mélanomes se développent à partir
d’un grain de beauté.
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LES CANCERS DE LA PEAU
LIES AUX UV
Les lésions précancéreuses
Ces lésions, kératoses solaires ou actiniques,
à surface rugueuse, siègent sur les parties
découvertes, s’étendent et s’infiltrent
lentement.
Elles doivent être détectées et traitées de
façon précoce, car elles peuvent évoluer vers
un cancer.
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SOLEIL ET SYSTEME
IMMUNITAIRE
Les acteurs de la réponse
immunitaire
- Les cellules de Langerhans
- Les lymphocytes T
- Les cellules NK
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SOLEIL ET SYSTEME
IMMUNITAIRE
Les cellules de Langerhans
- Cellules dendritiques naissent dans la moelle
osseuse et migrent dans l’épiderme
- Repèrent les substances étrangères
qui traversent la couche cornée
- Déclenchent l’alarme du système
immunitaire, en présentant les antigènes
aux lymphocytes T
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SOLEIL ET SYSTEME
IMMUNITAIRE
Les lymphocytes T
- Assurent l’immunité à médiation
cellulaire par cytotoxicité
- Production de lymphokines
- Assurent un rôle essentiel au niveau
du développement des cellules tumorales
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SOLEIL ET SYSTEME
IMMUNITAIRE
Les cellules NK
Exercent une activité cytotoxique
spontanée et interviennent dans la
lutte antitumorale et la défense contre
les infections
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SOLEIL ET SYSTEME
IMMUNITAIRE
Physiopathologie
- L’irradiation de la peau par les UV diminue le nombre des
cellules de Langerhans et semble également inhiber leur
fonction de traitement et de présentation des antigènes
aux lymphocytes T
- Une exposition aux UV, même modérée, suffit à réduire
l’expression des marqueurs des antigènes de surface des
cellules de Langerhans
- L’exposition au soleil, inhibe l’activité des cellules NK
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LE STRESS OXYDATIF
Bases théoriques
Dans le contexte scientifique actuel, il est admis que
l’exposition aux UV crée des lésions
photooxydatives.
Celles-ci sont le fait des ERO tels que l’oxygène
singulet, l’anion superoxyde et les radicaux
superoxydes.
Les lésions photooxydatives intéressent les lipides,
les protéines cellulaires ainsi que l’ADN.
On admet qu’elles sont impliquées dans la
pathogénie de l’érythème, du vieillissement
prématuré, des photodermatoses et des cancers
cutanés.
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Bêta carotène
- Protection cutanée contre les UV
- Rôle antioxydant au même titre que les vitamine C et E
- Transformable en vitamine A
- Rôle dans la communication et la différenciation cellulaire
- Intervient dans la croissance et l’intégrité des cellules de la
peau
- Si carence, dessèchement de la peau
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
La vitamine C
- Photoprotecteur
- Protection des membranes cellulaires
- Synergie avec la vitamine E
- Epargne le glutathion
- Augmente la biosynthèse et la néosynthèse du collagène
- Antioxydante
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Vitamine E
- Antioxydante
- Inhibition de la peroxydation lipidique
- Eclaircit les taches de vieillesse
- Prévient l’apparition d’érythèmes causés par les UV
- Augmente la capacité de fixation hydrique dans la couche cornée
- Anti-inflammatoire
- Stimule la cicatrisation et apaise le prurit
- Améliore la circulation sanguine périphérique
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Les vitamines B
- La vitamine B2 (Riboflavine)
Rôle de protection de la peau
- La vitamine B3 (niacine)
Réparation des gènes altérés par les rayonnements
Prévention de la lucite
- La vitamine B5
Cicatrisante, stimule l’épithélisation
Empêche le dessèchement de la peau par fixation hydrique
Stimule la division cellulaire
- La vitamine B6
Favorise l’incorporation de la cystéine
- La vitamine B8
Diminue la sécrétion de la peau
Favorise le renouvellement de la peau, en agissant sur la couche germinative
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Les acides gras essentiels
- Les EPA et les EPO agissent sur l’hydratation de la peau et dans la
lutte contre la liperoxydation
Les acides aminés: on retiendra
- la cystéine
Acide aminé soufré très abondant dans la peau.
- la Taurine
Rôle antioxydant majeur en augmentant l’élimination des sels
biliaires.
Agit en synergie avec le magnésium et la vitamine B6
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Les minéraux et les oligoéléments
- Le magnésium:
participe à l’activation des vitamines B, intégrité des
membranes cellulaires, antistress
- le zinc:
diminue la réaction inflammatoire de la peau
favorise la cicatrisation
protection de la cystéine et du glutathion
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Sélénium
Minéral essentiel photoprotecteur
Avec 4 atomes par molécule de GPx, il
est indispensable à l’activité de cette
enzyme pour neutraliser un grand
nombre de radicaux libres.
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Séquence d’activité antiradicalaire
Sous l’exposition aux UV, les antioxydants se mobilisent de façon synergique
- la vitamine C intervient en 1ère ligne pour piéger les RLO dans la phase
aqueuse des compartiments biologiques
- puis, la vitamine E poursuit son action, au tout premier stade, dans les
secteurs lipidiques.
Elle est capable de neutraliser l’oxygène singulet
- Ensuite, les caroténoïdes sont capables de neutraliser l’oxygène singulet,
oxygène tissulaire.
Ils ont aussi un effet immunostimulant, lié à leur capacité de réguler la
communication cellulaire.
De plus, ils absorbent la lumière visible et une partie des UV.
Ils inversent l’effet immunosuppresseur et inhibe la formation de substances
pro inflammatoires induites par les UV
- Le sélénium, enfin, par son action à travers la GPx, agit en synergie.
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Proposition d’un schéma thérapeutique
- Vitamine C Burgerstein
500mg/jour
- Vitamine E Burgerstein
400UI
- Bêta carotène Burgerstein
6mg/jour
- Komplex B Burgerstein
1 comprimé/jour
- SelenVital Burgerstein
50 à 100microg/jour
- EPA/EPO Burgerstein
500mg à 1000mg/jour
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Proposition d’un schéma thérapeutique
MVK
pour un mois:
MVK Antiox
1 sachet
MVK Vit C
1 sachet
500 mg/j
MVK Vit E
1 sachet
200 UI/j
MVK
Méthionine
1 sachet
500 mg/j
MVK Mg
1 sachet
400 mg/j
MVK vit B6
1 sachet
100 mg/j
En rajoutant les acides gras EPA/EPO
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Cas particulier de la réponse immunitaire (lors d’une exposition
aiguë solaire)
- le sélénium
En 1er lieu, il prévient les lésions oxydatives sur l’ADN.
Ensuite, il prévient la production de cytokines inflammatoires et
immunosuppressives après une exposition au soleil.
Enfin, il stimule l’activité humorale et cellulaire.
De plus, il inhibe la croissance de divers types de cellules humorale et déclenche leur
apoptose.
- Les vitamines C et E
Elles préviennent l’immunosuppression et la perte des cellules de Langerhans, induites par
les UV.
Diminution de la production des PEG2 et probablement des produits de la peroxydation
lipidique.
- Les caroténoïdes, surtout le bêta carotène
Multiples rôles protecteurs sur le fonctionnement des cellules du système immunitaire.
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Proposition thérapeutique
Pendant 10 semaines avant de s’exposer au soleil,
- SelenVital Burgerstein 2/jour
- Vitamine C Burgerstein 1g/jour
- Vitamine E Burgerstein 400UI
- Bêta carotène Burgerstein
15 à 30 mg/jour
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LES ANTIOXYDANTS DE LA
PROTECTION DE LA PEAU
Proposition thérapeutique MVK
Pendant 10 semaines avant de s’exposer au soleil,
MVK Vit C
2 sachets
1000 mg/j
MVK Vit E
2 sachets
400 UI/j
MVK Carotinoïde
2 sachets
MVK Selen
1 sachet
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24 mg/j
100 microg/j
ECZEMA ATOPIQUE
Physiopathologie
- Maladie fréquente: 12 à 15 % des nourrissons de
moins de 2 ans, 2 à 5 % des enfants de moins de
5 ans.
- Evolution chronique et par poussées.
- Association étroite à l’asthme et au rhume des
foins.
- Cliniquement, sècheresse cutanée
Plaque prurigineuse
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ECZEMA ATOPIQUE
Causalités
- Le terrain atopique
- Antécédents familiaux
- Présence d’une augmentation des IgE sérique
- Réaction inflammatoire avec libération d’histamine et de
nombreux médiateurs
- Troubles du métabolisme des lipides avec
diminution de l’acide DGLA
très probable déficit fonctionnel en delta 6 désaturase
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ECZEMA ATOPIQUE
Nutriments
- Les acides gras oméga 6
Il est logique de fournir à l’atopique le DGLA directement en compensation du
déficit de synthèse
- Les méta analyses ont confirmé l’amélioration clinique sous EPO, en particulier
l’importance des démangeaisons
- La place des acides gras oméga 3 est discuté en association avec l’EPO.
On observe un renforcement dans certains cas de l’action antiprurigineuse.
- IL est logique, dans ce contexte, de discuter la place d’autres antioxydants
directement liés au stress oxydatif cutané
L’association calcium-magnésium (2/1)
Le zinc
La vitamine C
L’ensemble des vitamines B
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ECZEMA ATOPIQUE
Proposition de stratégie
- EPO Burgerstein 2g/jour
- EPA Burgerstein 1g/jour
- Komplex B Burgerstein 1g/jour
- Dolomite Burgerstein 2 à 4/jour
En traitement séquentiel au long cours
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ECZEMA ATOPIQUE
Proposition de stratégie MVK
pour un mois:
MVK B Komplex
1 sachet
MVK Vit C
2 sachets 1000 mg/j
MVK Vit D3
2 sachets
MVK Kalzium
2 sachets
800 mg/j
MVK Mg
2 sachets
800 mg/j
MVK Zinc
2 sachets
30 mg/j
20 microg/j
En rajoutant les acides gras EPA/EPO
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PSORIASIS
Physiopathologie
- Plaques érythématosquameuses évoluant par poussées, à
localisation topographique particulière
- Renouvellement trop rapide de l’épiderme
- Prédisposition génétique avec facteur auto-immun
- Il existe de nombreuses formes cliniques
Le rhumatisme psoriasiforme particulièrement sévère
- Les poussées dépendent de facteurs émotionnels
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PSORIASIS
Physiopathologie du stress oxydatif
- Augmentation des marqueurs du stress oxydant
- Augmentation du niveau de l’acide arachinodique, précurseur
des leucotriènes pro inflammatoires
- Augmentation du MDA
- Augmentation de l’activité de la GPx
- Diminution du niveau de sélénium
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PSORIASIS
Les nutriments
- Les acides gras oméga 3
Actions positives de la supplémentation
Sur l’érythème, la desquamation, l’infiltration et globalement la sévérité de
l’affection.
Sur les paramètres du stress oxydatif.
- La vitamine A et le Bêta carotène
En association avec l’EPA, des études ont montré une amélioration des paramètres
témoins du stress oxydatif.
Les résultats cliniques sont très divers.
- La vitamine D
Classiquement utilisé localement.
Intérêt d’une supplémentation systémique, à dose physiologique, de façon séquentielle.
Utilisation concomitante de la photothérapie UVB.
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PSORIASIS
Proposition nutrithérapique
- EPA Burgerstein
Au moins 2 g/jour
- Vitamine E Burgerstein
400 UI/jour
- Vitamines A et D Burgerstein
2 capsules/jour en moyenne
- Certains proposent d’associer:
200 microg de Sélénium/2 SelenVital/jour
et 50 mg de Zinc/environ 3 ZinkVital/jour
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ACNEE
Physiopathologie
- Affection cutanée très fréquente qui associe une
hypersécrétion sébacée, une hyperkératinisation
folliculaire et une prolifération bactérienne
- De nombreux facteurs influencent son évolution:
des habitudes de vie, l’exposition au soleil,
le climat hormonal, le stress…
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ACNEE
Les nutriments
- Le Zinc
Réduit l’inflammation par inhibition de la glande sébacée
Action sur la 5 alpha réductase
Inhibition de la production de NO induite par les cytokines
inflammatoires sur les kératinocytes
Efficacité sur les formes pustuleuses et inflammatoires
- Le Sélénium
Observation faite chez les patients à GPx élevé
Une certaine efficacité clinique
- Le Magnésium, le Chrome, les vitamines B ont un intérêt sur les
facteurs coenzymatiques
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ACNEE
Proposition nutrithérapique
- SelenVital Burgerstein
2/jour
- ZinKVital Burgerstein
2/jour
- Si inflammation importante,
EPO Burgerstein 1g/jour
Vitamine E Burgerstein 400 UI/jour
Orotate de Mg Burgerstein 1/jour
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ACNEE
Proposition nutrithérapique MVK
pour un mois:
MVK B Komplex
1 sachet
MVK Selen
2 sachets
200 microg/j
MVK Chrome
1 sachet
200 microg/j
MVK Mg
2 sachets
800 mg/j
MVK Zinc
2 sachets
30 mg/j
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PHANERES/CHEVEUX
Physiopathologie: 3 mécanismes
- Hormonaux
- La vascularisation du follicule
- La fibrose collagénique
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PHANERES/CHEVEUX
Place des antioxydants
- Les vitamines B:
La vitamine B5
La vitamine B8
Mais aussi, l’acide folique et la vit B12
- La vitamine E
- Le Zinc
Rôle essentiel d’accélérateur du cycle de la croissance capillaire
- Le rôle spécifique de la Silice
- La place, suivant le contexte clinique, du Fer et des autres
antioxydants
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PHANERES/CHEVEUX
Proposition nutrithérapique MVK
pour un mois:
MVK B Komplex
1 sachet
MVK antiox
1 sachet
MVK Eisen
1 sachet
15 mg/j
MVK Zinc
1 sachet
15 mg/j
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